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-Estel la Rôdeuse : Salut cousine, merci pour la review, c'est vrai que d'avoir autant d'argent qu'elle ça doit être bien. Mais il faut dire qu'elle gagne bien sa vie et que c'est grace à la vente des bien de son ex qu'elle peut vivre sur un tel train.

-Aéléa : Et oui, le grand secret est révélé. Quoique je l'avais dit au tout début en décrivant la vente de certains biens. Je reconnais que je suis fier d'avoir fait renvoyer ce type, mais ils n'en en pas terminé avec lui. Mais ça tu le verras dans un autre chapitre. Et quand au bécotage, il risque d'évoluer vers autre chose que tu verras dans un autre chapitre. Attend, je ne vais pas tout te dire, où serait le suspense et la surprise si je te disais tout tout de suite. Hein ? Quand au rêve, il est à la fois symbolique et à la fois visionnaire enfin pour l'instant, parce que je changerais peut – être la transformation que je n'ai pas encore écrit. Et pour la pub, ce n'est pas la fausse pub de « Royal Rabbin » avec Alain chabat que j'imaginait, mais plutôt celle de la véritable pub. Quoique celle de « Royal Rabbin » me fait bien bidonner. En tout cas, j'espère que ce nouveau chapitre va te plaire autant que les précédent. Et je te dit bon courage pour ta nouvelle année à la Fac.

-Hali1 : Merci, merci, merci. Je suis contente que mon Ereinion te plaise, un pauvre petit elfe qui tente de s'adapter à un monde totalement différent du sien. Le pauvre petit chou. Et puis qui ne craquerait pas pour un pauvre elfe seul en plein milieu d'un monde de brute. Mais je suis contente que ce chapitre t'ait plû et j'espère que ce nouveau te plaira autant.

-Aventurine : Je suis contente d'avoir réussit à te faire rire. De toute façon cette fic est fait pour rire et pour rêver alors le résultat est atteint, tu ne crois pas ? Et pour te faire patienter jusqu'à la prochaine suite, voici un nouveau chapitre qui va te plaire. Enfin, j'espère. ;)

-Feariel : Oh ! Chouette une nouvelle reviewtrice. Bienvenue dans le monde chatoyant de mon imagination sans borne, sans limite et sans tâche. :D Je suis en tout cas ravi que tu aies appuyé sur le petit bouton. Je suis ravie de t'avoir fait rire toi et ta mère.

-Sinwen : Merci, je suis vraiment contente que mon style te plaise, je n'aime pas trop quand c'est trop dure, alors je rajoute toujours quelque chose qui détent un peu l'atmosphère. Et puis, Ereinion est comme un enfant qui découvre un autre monde. D'accord, c'est un grand enfant, très grand et très vieux. Mais Tolkien n'a jamais dit que les elfes étaient de vieux rabats joie sans humour. ;) J'espère que ce nouveau chapitre te plaira autant.

-Louise : Merci! Et puis il fallait bien qu'il le fasse un jour ou l'autre non ? En tout cas, je suis vraiment contente que tu apprécies autant cette histoire. J''spère que ce nouveau chapitre ta plaira autant.

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Maintenant que les RARRRRRRRRRRRRRRRRR sont terminés, je n'ai qu'une seule chose à dire :

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· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · BONNE LECTURE.

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Par Eru chapitre 12

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Ils mirent de nouveau un temps fou pour retrouver la maison, parce qu'Amélie s'était encore perdue. Ereinion secouait la tête devant le sens de l'orientation épouvantable que pouvait avoir la jeune femme. Au bout de 2 heures, ils arrivèrent enfin dans la propriété, mais cette fois – ci, Amélie referma le portail pour empêcher des voleurs de voler ou les chevaux de chevaucher. Enfin quand ils arrivèrent devant la maison, Amélie arrêta le 4 X 4 et tous les deux firent descendre les chevaux qui hennirent de joie en voyant la taille de leur terrain de jeu. L'étalon noir fonça droit sur le lac et se mit à boire comme un assoiffé de même que la jument. Amélie et Ereinion détachèrent le van et le rangèrent derrière la maison. Puis Amélie rangea la voiture dans le garage et revenant vers Ereinion, elle lui dit :

-Nous allons devoir construire une écurie pour les chevaux. Quand l'hiver va arriver, ils devront avoir un toit pour dormir.

-Oui, tu as raison. On pourrais utiliser les planches de la maison près de la forêt.

-Tu veux dire l'ancienne acierie ? Il faudrait aller voire. Mais pour l'instant, il faudrait qu'ils dorment dans le garage, j'ai peur que le chien ne les attaque et ne les fasse fuir.

-Tu n'as rien à craindre, un chien seul n'osera jamais s'attaquer à un cheval sauvage. Il risquerait de se retrouver le crâne fracassé par ses sabots.

-Quoiqu'on pourrait transformer la remise en écurie. Ce sera moins difficile et plus rapide.

-Oui, tu as raison. Il va falloir tout démonter puis construire des stalles sans portes, ainsi les chevaux pourront entrer et sortir sans problème.

-D'accord. On s'y met maintenant ! On n'a qu'à retirer tout le fratras et ensuite, on installera les cloisons. Mais il faudra quand même mettre des portes pour l'hiver, qu'ils n'aient pas froid. Garder les portes coulissantes.

-Je suis tout à fait d'accord. Et pour le repas ? Je n'aurais jamais le temps de préparer quelque chose.

-Ahaha ! Mon cher elfe. C'est pour cela qu'a été créé les pizzas avec coca pour moi et nectar d'abricot pour toi. Et oui, je pense à tout.

-Merci, Amélie. Bon, on s'y met ?

-Oui, chef ! A vos ordres chef ! Fit – elle en faisant un salut militaire.

Ereinion éclata de rire, et tous les deux allèrent vers la remise et commencèrent à la vider. Les chevaux s'approchèrent d'eux étonnés par leur travail. Ils reniflèrent avec curiosité toutes les affaires qu'ils sortaient. L'étalon noir commença à jouer avec un seau qu'il avait trouvé dans le fouilli et se mit à le piétiner joyeusement. Amélie éclata de rire quand elle vit l'étalon transformer le seau en une masse informe. Ereinion releva la tête et pouffa de rire en voyant l'état du pauvre seau. Quand le soleil se coucha, il ne restait plus que le générateur de secours. Amélie et Ereinion furent surpris quand ils virent les chevaux trembler comme s'ils avaient peur de quelque chose ou de quelqu'un. Amélie prit donc la décision d'emmener les 2 chevaux dans le garage et ils recommenceront à travailler le lendemain. Les chevaux soupirèrent de soulagement quand la porte se referma lentement les mettant ainsi en sécurité contre les créatures extérieurs.. Ils se couchèrent dans un coin du garage et s'endormirent. Amélie et Ereinion préparèrent le repas puis imitèrent les chevaux, et s'endormirent profondément sans entendre des bruits bizarres dans la remise, des grattements et des grognement. Dans le garage, les chevaux étaient terrifiés, ils tremblaient comme des feuilles.

Le lendemain, Amélie fut réveillée en sursaut par Ereinion qui jurait comme un charretier. Elle descendit rapidement et vit l'état dans lequel se trouvait la remise. Tout était arraché, les planches avaient volé dans tous les sens et sur le sol, des traces montraient à Amélie le responsable de cet ignoble forfait. Folle de rage, elle rentra en courant dans la maison, sortit un hachoir ainsi qu'un balais et sussurra vers la forêt :

-Petit, petit, petit ! Allez vient mon chien – chien ! Viens mon beau toutou.

Ereinion fonça chercher son arc, mit le carquois et les protèges – bras, puis se posta derrière la maison, attendit que le chien apparaisse. Amélie continuait à l'appeler. Puis au bout de 3 heures, le chien, gros, noir, baveux et les yeux rouge apparu. Il grondait dangereusement et la jeune femme eut vraiment peur car elle lisait dans le regard du chien, une lueur d'intelligence malsaine. Il fit un pas vers elle, un second pas puis il lui sauta dessus toute mâchoire ouverte pour lui arracher la gorge et accessoirement abréger sa vie. Mais il fut cueillit en plein vol par une flèche qui lui transperça le gosier. Puis devant Amélie et Ereinion horrifiés, le chien disparu dans d'horribles convulsions et se transforma en tas de cendre qui fut dispersé par le vent. Ereinion entendit alors une voix grave qu'il avait déjà entendu auparavant :

-Maintenant nous sommes quittes ! Je t'ai tué, et tu m'as tué. Adieu Elfe ! AHAHAHAHA !!!!!

Amélie s'effondra en tremblant de peur, elle avait eut raison depuis le début, ce chien n'était pas normal. Ereinion la serra contre lui et lui dit avec un petit sourire :

-Au moins maintenant, les chevaux vont pouvoir dormir dehors sans rien risquer.

-Oui, mais il va falloir tout reconstruire.

-Ce n'est pas grave, on a tout le bois et tout le temps nécessaire pour le faire. Allez viens Amélie, on a beaucoup de travail à faire.

-Oui! Oh, et est – ce que tu pourrais m'apprendre à tirer à l'arc, je voudrais pouvoir me défendre au cas où.

-Je serais vraiment heureux de te l'apprendre. Mais pour l'instant, on doit réparer les dégâts.

-Ok ! Répondit – elle avec un sourire ravie.

Elle alla ouvrir la porte du garage et eut un autre sourire quand les deux chevaux sortirent de la pièce en trottant puis galopèrent comme s'ils étaient poursuivis par une meute de loup. Elle regarda les chevaux courir vers la plaine et le lac, puis alla aider Ereinion qui tentait d'enlever le générateur de secours. Amélie prit ses outils et commença à déboulonner l'engin. Il lui fallu plus de trois heures avant d'y réussir, elle était complètement épuisée et sentait la sueur lui couler le lond de son visage, de son cou, de sa poitrine et de son dos. Ereinion pendant ce temps avait préparé le repas. Puis, quand il eut terminé de le faire, il l'apporta à Amélie qui lui fit un immense sourire. Il ne lui restait qu'un boulon à retirer et elle ne voulait pas manger avant d'avoir terminé, comme cela il ne lui resterait plus qu'à retirer le bazar et couper l'alimentation d'électricité.

Enfin quand elle retira le dernier boulon, Ereinion lui mit d'office une assiette bien fournie dans les mains et ils mangèrent tous les deux avec appétit. Amélie et Ereinion mangèrent paisiblement au bord du lac discutant de tout et de rien. Amélie lui raconta sa vie, son enfance. Elle le fit rire avec ses souvenirs d'enfance. Puis après avoir bien manger, Amélie prise d'une crise de flemmardise aigüe, elle mit la vaisselle dans le lave – vaisselle et le mit en route. Ensuite, ils partirent retirer entièrement l'engin de la remise. Il leur fallut tout le reste de la journée pour réussir à mettre le générateur de secours contre la maison. Il était dans un état pitoyable, le chien avait fait des dégâts irréparables. Il n'aurait donc servit à rien et ils pouvaient s'en débarasser sans état d'âme.

Amélie et Ereinion avaient les bras en compote et furent ravis de rentrer dans la maison pour se reposer. Les chevaux eux restèrent à l'extérieur heureux de galoper librement sans crainte de se faire dévorer. La nuit allait tomber et ils allèrent se coucher. Enfin Ereinion, parce qu'Amélie devait vérifier ses mails ce qu'elle n'avait pas fait depuis la veille. Elle eut peur de se retrouver avec du boulot au – dessus de la tête, mais au lieu de cela, elle avait un mail d'une entreprise rivale qui lui promettait un salaire mirobolant qui ne dépassait que de 50 € son salaire actuel. Elle renvoya un mail disant que s'était bien aimable, mais qu'elle refusait cette offre. Epuisée, elle éteignit son ordinateur et plongea sous les draps. Ereinion lui mit un peu plus de temps à s'endormir essayant de se rappeler où il avait entendu cette voix. Puis soudain la lumière se fit dans son esprit. Sauron ! C'était la voix de Sauron ! Mais alors Sauron l'avait suivit dans ce monde. Mais s'il est repartit en terre du milieu alors lui aussi pourrait rentrer. Mais voudrait – il repartir seul ? Et Amélie, la laisserait – il seule ici? C'était son monde soit, mais il ne pourrait vivre sans elle. Des sentiments forts commençaient à poindre dans son coeur. La lune était à son zénith quand il réussit enfin à s'endormir d'un sommeil lourd et sans un seul rêve.

Le lendemain matin, il se réveilla très tard, mais vraiment très tard en fait, il était 2 heures de l'après – midi quand il émergea du sommeil réveillé par des coups bruyants. Il fit sa toilette, s'habilla et fut plus que surprit de voir Amélie très bien réveillée taper avec entrain pour clouer les planches des murs de la remise. Il s'avança et lui demanda :

-Tu es réveillée depuis quelle heure ?

-Oh ! Je me suis lever tard, il était 10 h30.

-Et quelle heure est – il ? Demanda - t - il en fronçant les sourcils.

-Il est 14 h30. Tu as raté le petit déjeuné et le déjeuné t'attend dans la cuisine.

-Merci. Je ne pensais pas dormir aussi longtemps. Dit – il avec un sourire surpris.

Il partit manger puis revint aider Amélie. A la fin de la journée, les murs étaient solides. Les journées passèrent ainsi, puis au bout d'une semaine, l'écurie était terminée et les chevaux pouvaient se reposer à l'intérieur. Une litière de paille fraîche les attendait. Au début, Amélie était nerveuse face aux chevaux et eux aussi. Mais à force de les cotoyer, sa nervosité avait disparu et elle pouvait les approcher sans crainte. Quant à eux, ils venaient d'eux même la voir et même la pousser à les monter. Cependant, la jeune femme ne savait pas monter et quand l'écurie fut terminé, Ereinion harnacha la jument qu'Amélie avait appelé Blanche neige, car la pouliche était d'une blancheur éclatante, et aussi l'étalon qu' Ereinion avait appelé Fëanor car il avait un tempérament de feu. Il donna enfin à Amélie ses premiers cours d'équitation. Elle montait tous les jours et de mieux en mieux. Parallèlement, il lui donnait des cours de tir à l'arc. Son premier cours fut particulièrement difficile et mémorable surtout pour Ereinion.

Il était venu la réveiller tôt ce matin là pour pouvoir faire beaucoup de chose durant toute la journée. Il dut la secouer pour la réveiller. La pauvre sortit difficilement des bras endoloris de morphée. Elle s'étira 10 mn sur son lit, puis finalement se rendormit. Ereinion, excédé de devoit l'attendre, la prit sous le bras et la jeta tout habillé sous une douche froide. Le hurlement qu'elle poussa le fit éclater de rire et le fit fuir de la salle de bain. Quand elle sortit de la salle de bain toute dégoulinante, elle lança un regard noir à un elfe mort de rire. Elle s'arrêta à côté de lui et se secoua dans tous les sens, l'arrosant copieusement. Elle rentra en courant dans sa chambre poursuivit par Ereinion. Mais elle lui claqua la porte au nez et s'adossa à la porte en éclatant de rire. Ereinion éclata lui aussi de rire et lui cria :

-Amélie, je t'attend en bas.

5 mn plus tard, Amélie habillé d'un jean noir moulant, et d'un top d'une taille plus que minimaliste descendit les escaliers en tentant de ne pas trop rire en voyant la mâchoire de l'elfe tomber par terre. Elle passa à côté de lui, en accentuant le balancement de ses hanches, prit l'arc, et tous les accessoires lié à celui – ci puis elle sortit. Lui resta encore 10 mn dans la maison, la bouche ouverte, voyant passer et repasser la jeune femme si peu habillée. Amélie revint vers l'elfe et brisa la boucle sans fin en lui pinçant gentiment les flancs exampté de la moindre particule de graisse. Amélie lui prit la main et l'entraîna dehors. Soudain l'elfe se mit à trembler et lui dit d'une voix tremblante:

-Veuillez, je vous prie, vous habiller plus convenablement. Dame Amélie.

-Oh ! Ereinion, ne soyez pas si rabat – joie. Nous sommes au 21ème siècle. C'est la mode.

-Je ne peux me concentrer quand vous êtes vêtu de la sorte. En étant d'une étrange couleur rouge.

-Dis – toi que c'est ta punition pour m'avoir jeter sous une douche froide. Alors maintenant, apprends – moi le tir à l'arc.

Il prit une grande respiration et réussit à reprendre son légendaire calme elfique. Mais avec beaucoup de difficulté, il faut bien le dire. Il se prépara en mettant un espèce de gant qui protégeait ses doigts ainsi que tout le bras et l'avant bras de la brûlure de la corde de l'arc. Il prit une autre grande respiration et lui dit :

-Tu vas mettre cette protection qui te protégera de la brûlure de la corde de l'arc.

Elle fronça les sourcils en tirant légèrement la langue comme elle essayait vainement de mettre cette protection. Ereinion légèrement rouge l'aida à bien sangler cette protection en lui donnant des conseils. Quand se fut fait, il lui demanda de prendre l'arc et de tirer une flèche. Elle prit maladroitement l'arc, prit une flèche qu'elle fit tomber. Elle se baissa pour la rattraper et la pointe de son arc fit une belle courbe montante qui entra violemment en contact avec les bijoux de famille d'un certain elfe qui tomba à genou en gémissant de douleur. Amélie en entendant ce gémissement se redressa et se retourna vers la gauche assommant définitivement son elfe d'un bon coup d'arc. Elle lâcha ses armes « meutrières », se précipita vers le lac, retira son top, le trempa et revenant vers Ereinion, lui tamponna doucement les tempes pour le réveiller. Il se réveilla au bout de quelques secondes bien sonné. Mais faillit retomber dans les pommes qui allaient bientôt devenir de la compote quand il la vit presque torse nue sous ses yeux. Il était devenu encore plus rouge qu'une tomate bien mûr.

Amélie arrêtant de l'embêter, remonta dans sa chambre et se changea en mettant un T – shirt ample et un jogging informe. Quand elle redescendit, Ereinion lui lança un regard chargé de colère et de douleur. Amélie fit une grimace un peu gênée et dit d'une toute petite voix :

-Je suis vraiment désolée, j'avais oublié que tu étais derrière moi.

-Au moins tu as mis une vêture plus correcte !

-Une quoi ?

-Une vêture, des vêtements. Dit – il en roulant des yeux devant son ignorance.

-Bien, maintenant que tu es habillée plus simplement, tu vas refaire ce que je t'ai demandé. N'aies crainte, je m'éloigne. Reprit – il en faisant quelques pas en arrière et en se mettant hors d'atteinte de coup d'arc.

Amélie qui était toujours rouge de honte et de confusion, reprit son arc et sa flèche, tenta de bien placer la flèche, mais à chaque fois, cette dernière tombait. Puis, à la dixième fois tandis qu'Ereinion était allongé par terre et regardait son élève avec un sourire amusé, elle prit la penne de la flèche, banda l'arc et fit tout tomber sous le rire très amusé d'Ereinion qui se tordait de rire par terre. Elle dut tout recommencer. Enfin, elle banda l'arc et très fière d'elle, elle vit la flèche partir comme une fusée, ricocher sur un rocher, sur la goutière de la maison et s'enfoncer entre les jambes d'Ereinion à quelques cm d'une certaine partie de son anatomie déjà bien amochée. Ereinion souffla de soulagement, puis fit une grimace à la fois apeuré, étonné et amusé. Il se releva, arracha la flèche du sol, se rapprocha d'Amélie et lui rendit la flèche avec un sourire devant son air contrit. Il se mit derrière elle et et lui dit :

-Bon, tu te tiens mal. Avance ton pied droit ou ton gauche selon tes préférences.

Amélie avança son pied droit, mais mal à l'aise, elle avança le gauche.

-Voilà. Ton buste doit faire face à ta cible.

Amélie se tourna légèrement pour avoir une bonne position et pour faire face au carton qu'Ereinion avait transformé pour l'occasion en cible.

-Bien. Maintenant, tu vas prendre fermement ton arc par la poigné, bien au milieu.

Amélie fit ce que lui dit Ereinion, mais un peu bas et elle sentit qu'il y avait un déséquilibre. Elle réajusta sa prise et fut plus à l'aise.

-Parfait. Tu vas prendre une de tes flèches toujours fermement.

Amélie fit ce que son professeur lui disait et attendit un autre ordre d'Ereinion.

-Tu vas saisir la corde avec 2 doigts. Tu vas bander l'arc jusqu'à ce ta main soit à la hauteur de ton oreille et tu lâches .

Amélie banda l'arc et la flèche fila dans les airs et transperça le carton qui émit un bruit étrange. Elle ouvrit le carton et poussa un hurlement....... de rire quand elle vit une photo de son ex avec une flèche en plein milieu du nez. Elle était toute fière de son merveilleux tir et de cette vengeance involontaire contre cette enflure d'Antoine. Ereinion fut un peu surpris, mais décida d'abord de lui faire des compliments :

-C'était très bien Amélie.

-Et bien se sera encore mieux avec ça comme cible. Répliqua - t - elle avec un rire.

Elle colla la photo sur le carton, revient près de l'elfe et avec un sourire sadique, tira à nouveau. La flèche se planta dans l'oeil. Ereinion applaudit à tout rompre, pour une débutante effectuer un tir pareil, c'était rare. Mais il comprenait aussi que c'était son désir de vengeance qui l'aidait. Il décida de l'entraîner tous les jours et bientôt elle n'eut plus besoin de la photo pour tirer avec force et précision. Cependant, elle voulait aussi être capable de tirer pendant que le cheval galopait. Là se fut un peu plus difficile, car elle était novice dans les deux matières. Il refusa préférant d'abord qu'elle ait plus d'expérience dans les deux sports avant de les faire fusionner. Donc elle dut prendre son mal en patience et s'entraîner paisiblement au tir à l'arc et à la monte à cru qu'Ereinion préférait, car cela ne blessait pas le cheval. Quand elle commença la monte à cru, elle fit de nombreuses chutes car elle était habitué à la sécurité de la selle et son absence perturbait un peu son équilibre. Puis au bout de 2 mois, elle put le suivre dans ses courses. Leurs promenades leur faisaient découvrir l'étendu du domaine. Mais un jour, alors qu'ils galopaient dans la propriété, deux types arrivèrent et leur ordonnèrent de quitter les lieux. Plus qu'étonné, Amélie leur dit :

-Mais de quoi parlez – vous, cette propriété m'appartient, c'est vous qui n'avez aucun droit d'être ici. Et puis qui êtes - vous ?

L'un des hommes braqua son fusil sur Amélie et la mit en joue. Ereinion qui avait déjà vu des fusils à la télévision fut rapide comme l'éclair et une flèche se retrouva planté dans le bras de l'homme qui lâcha son arme et prit son bras en gémissant de douleur. L'autre tenta de prendre son arme, mais une flèche s'enfonça dans la crosse du fusil terrifiant le type. Pendant qu'Ereinion les menaçait de son arc, Amélie appela la police avec son portable et ils furent couvert de lauriers, car les deux hommes étaient recherché par la police pour évasion, meurtres, cambriolages, braquages de banque, de fourgons blindés, d'escroquerie en tous genres et d'autre trucs pas très catholique. Ereinion fit une tête de 30 km quand il dut aller au commissariat de police, car il n'avait aucun papier, il n'existait pas dans ce monde.

-Nom et prénom ?

-Ereinion

-Prénom ?

-Ereinion

-Vous vous appelez Ereinion Ereinion ?

-Je ne connais pas mon nom de famille. Je ne me souviens pas de qui je suis et d'où je viens. Amélie m'a recueilli mais n'a rien trouvé sur mon passé. Elle m'a trouvé sur la route dans la forêt, un gros chien noir voulait me manger.

Il était en train de faire un gros mensonge qu'il cavait travaillé avec Amélie et il priait que ça allait fonctionner, parce que sinon, il allait avoir de très gros problèmes.

-De quel pays venez vous ?

-Je ne sais pas.

-C'est normal ces oreilles pointues ?

-Je ne sais pas, peut – être ?

-Attendez – moi ici.

Le policier partit voir son supérieur qui appela d'urgence un médecin qui alla l'examiner. Il lui posa des tas de questions et Ereinion lui répondit toujours de la même façon:

-Je ne sais pas ou je ne m'en rappelle plus.

Il passa au détecteur de mensonge, et même avec ce dispositif, la police ne sut pas qu'il mentait comme un arracheur de dent. Avec cette preuve de « vérité », la police décida donc de lui faire des papiers d'identité provisoires. Mais il devait aller le plus vite possible à la mairie afin de les rendre définitif. Alors le commissaire lui demanda de choisir un nom, Il réflechit longuement et décida de prendre le surnom que son peuple lui avait donné.

-Alors avez – vous choisi un nom ?

-Oui, je souhaite m'appeler Ereinion Gilgalad.

-Bien, Ereinion Gilgalad. Quel âge avez – vous ?

-Je ne sais pas. Amélie dit que j'ai l'air d'avoir 30 ans.

-Bien, alors vous aurez 30 ans. Nous sommes le 25 mai 2005 donc vous êtes né le 25 mai 1975.

-D'accord.

-Signez ici et là! Dit le commissaire en montrant un papier.

-Pourquoi est – ce aussi simple ? D'habitude, il faut des mois voir jamais pour avoir des papiers. Demanda très étonnée Amélie.

-Ces monstres ont tué un gosse de 7 ans. C'était mon neveu. Alors je veux vous aider. Répondit le commissaire avec les yeux brillant et légèrement humide.

-Toutes nos condoléances pour votre neveu. Et puis merci! Merci pour tout! Répondirent Ereinion et Amélie au commissaire qui leur fit un petit sourire en leur donnant un ultime conseil.

-Il vaudrait que vous clôturiez votre terrain, pour ne pas avoir de problème. L'ancien propriétaire a été obligé de vendre, car un enfant a faillit se noyer dans le lac.

-Eh ben, heureusement que vous nnous le dites. Mais on aurait pu avoir de véritable problème. Il y avait un chien enragé. Il a tenté de me mordre, mais Ereinion l'a tué d'une flèche dans la gorge. Mais on a brûlé le corps.

-Vous a – t – il mordu ? Demanda le commissaire en fronçant les sourcils.

-Non. Il a été abattu avant d'y réussir.

-Parfait. De quelle couleur était – il ?

-C'était un très gros chien noir, avec des yeux rouge. Répondit Amélie.

-Personne ne nous a prévenu d'une attaque de chien. Il a dû resté sur votre terrain. Mais c'est une bonne chose que vous l'ayez abattu. Bon je ne vais pas vous ennuyer encore plus. Vous devez aller refaire vos papiers à la mairie.

-Est ce que j'ai besoin de quelque chose d'autre ?

-Non, vous montrez les papiers que je vous ai donné et c'est tout.

-Merci. Et bonne journée!

Tous les deux sortirent du bureau et allèrent à la mairie pour donner une véritable identité à Ereinion. Elle l'emmena d'abord à un photomaton pour lui faire tirer le portrait. Ensuite ils allèrent à la mairie et l'employé leur dit :

-Bien, votre carte d'identité sera prête dans 5 semaines.

-Je vous remercie pour votre gentillesse, monsieur et je vous souhaite une bonne journée. Salua Ereinion avec un grand sourire.

L'employé surprit lui fit un immense sourire peu habitué à cette politesse et à cette courtoisie. Mais avant de partir, Amélie demanda :

-Pourriez – vous nous dire où se trouve le cadastre, s'il vous plait?

-Oui, bien sûr. C'est la troisième porte à gauche.

-Merci, merci pour tout.

-Mais c'était avec plaisir madame Gilgalad.

-Mademoiselle Barnier, je ne suis pas mariée.

-Oh! Veuillez m'excuser.

-Ce n'est pas grave. Au revoir monsieur.

Ils partirent tous les deux au cadastre et Ereinion lui demanda :

-Que va – t – on faire là – bas?

-Je veux connaître l'étendu exacte de mon domaine et le clôturer.

-Oh ! D'accord!

Quand ils arrivèrent au cadastre, Amélie demanda à l'employée :

-Je souhaiterais voir les limites de ma propriété ?

-Laquelle est – ce ?

-Le domaine du Lac.

-Oh! Vous voulez déjà vendre ?

-Non, c'est pour clôturer et empêcher les gêneur de venir gêner.

-Ahahaha!!!

L'employée éclata de rire et lui fit une photocopie des limites de son terrain. Enfin, elle pouvait voir la taille de son terrain et elle était époustouflée, ils n'avaient visité qu'une infime partie du domaine. Amélie d'un air désespéré demanda :

-Vous ne connaissez pas quelqu'un qui pourrait poser une palissade qui entourait tout le domaine ?

-Si, mon cousin ! Il sera ravi de le faire.

-Merci, pourriez – vous le contacter le plus vite possible s'il vous plaît ?

-Mais aucun problème. Vous savez, il y a des problème de chômage dans le coin alors s'il peut trouver du boulot, il se jette dessus.

-Je comprends tout à fait.

L'employée téléphona à son beau – frère. Ils discutèrent pendant 3 mn, puis raccrochant elle dit à Amélie et à Ereinion :

-C'est bon, il viendra vous voir tout à l'heure pour commencer à faire le travail.

-Eh bien, c'est du rapide. Bien je vous remercie. Puis – je prendre la photocopie ?

-Mais bien sûr, c'est fait pour ça.

-Merci.

Ils rentrèrent chez eux et 20 mn plus tard, le beau – frère de l'employé arriva. Il fallut 1 semaine à son équipe pour bien délimiter le terrain au grand dam des enfants et des parents qui ne pourraient plus jouer dans le lac. D'un seul coup, les relations entre voisin se détériorent d'un seul coup. Mais de toute façon, Amélie et Ereinion ne sortaient que pour faire de grosses courses et se moquaient totalement de leurs voisins. Un jour, Amélie et Ereinion se promenaient à cheval sur la rive est du lac, et furent plus que surpris quand ils virent un chalet avec un hangard à bateau et un hors - bord affreux dedans. Amélie comprit immediatement la rage des voisins, ils squattaient sa propriété et avait fait construire illégalement ces habitations. Elle décida de ne pas porter plainte, pour ne pas que la situation déjà tendue de dégénère surtout pour la protection des ouvriers qui étaient souvent insultés par les voisins. Amélie et Ereinion, heureusement, étaient là pour calmer les ouvriers. Ceux – ci étaient content de travailler pour eux car le matin, ils avaient le droit à un monstrueux petit – déjeuner donné devant la maison. L'après midi, ils entendaient souvent les chevaux des propriétaires arrivés et ceux – ci avaient des paniers remplis de victuailles qui remplissaient bien leurs panse. Quand il faisait trop chaud, ils arrivaient avec des boissons fraîches, et puis le soir, ils étaient là pour leur souhaitez bonne nuit. Et cela durant 4 moi, 2 mois pour faire les fondations de la palissade et de nouveau 2 mois pour l'achever entièrement. Les murs étaient haut et personne ne pouvait les traverser, Amélie avait acheté un nouveau portail avec ouverture électrique que les ouvriers installèrent. Le dernier soir, les ouvriers et leurs familles furent conviers à une grande fête, la pendaison de crémaillière. La fête dura toute la nuit et tous furent vraiment heureux de cette belle soirée. Les ouvriers leurs souhaitèrent une longue et heureuse vie. Tandis qu'Amélie et Ereinion leurs souhaitaient une vie plein de bonheur à tous.

Le temps passa rapidement et la réunion semestrielle arriva et avec elle, le voyage d'Ereinion dans une très grande ville.

A suivre