RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
-Tarock : J'y ai pensé, mais je suis trop pudique pour cela. Peut – être qu'un jours j'arriverais à écrire une fic vraiment hard! Mais c'est pas encore à l'ordre du jour. Mais bon, c'est ma vision des choses, mais comme il n'y a pas de précisions, tu peux imaginer tout ce que tu veux ;) Je te remercie pour ta review. Et quand à la balade dans la région parisienne, tu n'as qu'à lire le chapitre tout nouveau tout beau qui suit.
-Aéléa Wood : Cette fois ci, tu peux lire ma réponse à ta review sans retard :)
Je suis vraiment vraiment contente que tu aies reviewé alors que tu n'avais pas beaucoup de temps. Ça m'a fait rudement plaisir. Je suis contente que ce chapitre t'aies plû, ainsi que toutou Sauron, et les 2 méchants qui sans le vouloir ont permis à Ereinion d'avoir une identité. Et quant à la propriété d'Amélie, imagine 15 hectares de forêt, avec un énorme lac, et des plaines immenses. Le rêve pour toute personne aimant la nature et l'équitation. Bon ben, j'espère que tu vas autant aimer ce nouveau chapitre.
-Gedauphin : Je suis vraiment contente que tu apprécies autant cette fic. Et j'espère que la suite te plairas autant.
-Feariel : ??? drôle de dialogue, deux tas de cendres qui discutent. :) C'est pas grave que tu aies eut une crise de flemmardise. Moi aussi j'ai de telles crises et souvent, elles peuvent durer des jours. Mais le plus important c'est que tu lises ma fic. Mais c'est vrai qu'une review de temps à autre, ça fait plaisir.
-Sinwen : Et bien la suite arrive tout de suite et ainsi que le voyage à Paris.
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Maintenant que les RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR sont terminés, je vous souhaite bonne lecture.
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Par Eru chapitre 13
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Comme ils allaient partir pour une durée indéterminée, ils mirent Fëanor et Blanche neige en pension au Haras des 4 domaines. La maison fut fermée ainsi que la remise et le portail fut mit en service et électrifié. Amélie avait mit dessus « attention barrière électrifié ». Les gendarmes avaient le code pour rentrer dans la maison et vérifier s'il n'y avait pas de voleur. Enfin, ils remplirent le coffre de leurs affaires et partirent pour la Ville Lumière. Ereinion était tout excité d'aller visiter Paris et Amélie ravie de revoir sa famille et ses amis. Le range Rover prit tranquillement la route de l'ouest tandis qu'Ereinion regardait le paysage passer devant eux, faisait des signes aux automobilistes qui éclataient de rire. Et surtout, il s'amusait avec l'autoradio. Quand il fut lassé de jouer avec, il sortit un livre qu'Amélie lui avait offert et se mit à le lire. Il faut dire qu'il l'avait embêté pendant 2 semaines pour l'avoir et maintenant, il pouvait le lire le « Seigneur des Anneaux ». Il voulait voir comment les hommes voyaient la Terre du Milieu et si c'était différent du film. Il était plongé dans sa lecture quand il sentit que la voiture ralentissait. Il leva les yeux et vit que la route était bloquée. Il se tourna vers la jeune femme et lui demanda :
-Que se passe – t – il ?
-C'est ce qu'on appelle un bouchon, mon cher elfe. Et nous ne pouvons rien faire contre cela à part attendre.
-Mais regarde, il y a des gens qui roulent sur cette voie ? S'exclama Ereinion en montrant à Amélie des petits malins qui croyaient pouvoir doubler tout le monde par la bande d'arrêt d'urgence.
-C'est ce qu'on appelle la bande d'arrêt d'urgence et personne n'a le droit de rouler dessus à part la police et les pompiers. Les gens là risquent de se faire arrêter et d'avoir de gros ennuis avec les forces de l'ordre.
-D'accord !
Ils roulèrent au pas pendant 2 heures, puis le trafic redevint fluide et Ereinion éclata de rire en montrant à Amélie les deux voitures qui les avaient doublé arrêté par la police. La jeune femme commençait à fatiguer, elle avait faim et il faisait chaud alors elle décida de s'arrêter dans une air de repos avec tout le confort. Ereinion sortit de la voiture comme un diable de sa boite faisant rire aux éclats Amélie. Tous les deux allèrent au restauroute et prirent un bon déjeuner. Ereinion dévora son repas comme un affamé et se tournant vers Amélie, il demanda :
-Est ce que je peux en ravoir ?
-Encore ? Mais tu es un glouton ?
-Désolé! En fait, je n'ai plus faim. Dit – il avait un regard malheureux.
Amélie se leva et partit laissant l'elfe tout seul. Mais elle revint 30 mn plus tard, suivit par deux personnes les plateaux recouvert de nourriture. Ereinion lui fit un grand sourire et dévora toute la nourriture des 2 plateaux. Amélie le regardait avec des yeux ronds, elle n'aurait jamais cru qu'il ait une faim pareille. Elle le regardait manger avec un sourire sur les lèvres et lui murmura pour que les autres n'entendent pas :
-Et bien Ereinion, je ne savais que les elfes avaient un gouffre à la place de l'estomac.
-Ahahaha !!! Très amusant ! Je suis en pleine croissance et j'ai besoin de beaucoup de nourriture.
-En plein croissance ?! Demanda – t – elle en levant un sourcil plutôt sceptique. Donc vous êtes un très jeune elfe.
-Oui, je suis un très jeune elfe. D'après mes papiers, je n'ai que 30 ans. Je suis tout petit, je viens de naître. Dit – il en la regardant avec un regard innocent.
Amélie éclata de rire et secoua la tête devant la pseudo – innocence d'Ereinion. Après plus de 45 mn, l'estomac de l'elfe fut enfin remplit pour la plus grande joie de l'intéressé et au plus grand désespoir du compte d'Amélie qui baissait considérablement, Ereinion décida de faire une petite sieste pour bien digérer. Amélie approuva l'idée et s'endormit carrément. Ils s'endormirent dans le Range Rover et se réveillèrent tous les deux au levé du soleil. Amélie grogna qu'ils n'avaient pas fait beaucoup de km, mais ils étaient bien reposés et après un court petit déjeuné, ils repartirent vers Paris. Après 6 heures de route, des pointes à 150 km/ heures, 700 bornes parcourues et un elfe complètement terrorisé accrocher à son siège, ils arrivèrent aux portes de Paris.
Quand il entrèrent dans la ville lumière, Amélie dut s'arrêter 7 fois avant de trouver LA pharmacie qui vendait des masques pour protégers la bouche et le nez. Car le pauvre Ereinion était en train de s'étouffer à cause de la pollution généré par les gaz d'échappement. Quand elle lui mit sur la figure, il ferma les yeux un instant, ravi de pouvoir à nouveau respirer normalement. Il remercia Amélie d'un signe de tête et recommença à regarder le paysage urbain. Il n'aimait pas trop cette ville, tout était gris et sale. Même l'air était gris et sale. Quand ils entrèrent vraiment dans Paris, ils furent accueillit par les hurlements des klaxons, les aboiements des chiens, les hurlements des bébés, les sirène de police, des pompiers et des ambulances. Si Amélie n'entendait pas grand chose, par habitude, Ereinion crut devenir sourd et fou. La jeune femme dut s'arrêter en catastrophe devant une autre pharmacie et lui acheta des boules quiès qu'elle lui mit dans les oreilles. Plus que ravi, il put se replonger dans l'observation de la vie parisienne sans être distrait par les nuisances sonores et olfactives. Plus ils rentraient dans la ville, plus il était fasciné, les maisons montaient haut dans le ciel, tellement haut qu'il ne voyait pas le toit. Quand il vit le rond point des champs élysée, il fut interloqué par le nombre de voitures qui le prenaient et comme en plus c'était l'heure de pointe, ils mirent plus de 2 heures pour sortir de l'artère parisienne et pour aller sur le périphérique aussi embouteillé que le rond - point. Les panneaux lumineux et mobiles éblouissaient l'elfe qui posait des centaines de questions à Amélie, mais à cause des boules quiès, il n'entendait pas les réponses.
Puis, peu à peu, les maisons furent moins hautes et plus belles. Il y avait de plus en plus de verdure et d'arbres. Amélie ralentissait de plus en plus et tourna dans une petite rue composé de belles demeures couvertes de lierre ou de vigne vierge ou aussi d'une plante qui avait des grappes de fleurs violettes, roses ou même blanches ( glycine). Enfin, Amélie ralentit encore plus et s'arrêta devant une magnifique maison en belles pierres de taille et avec une grosse clôture en métal qui cachait le jardin et le bas de la maison. Amélie demanda à Ereinion de rester dans la voiture, puis elle s'approcha de la porte et appuya sur un bouton. Une voix s'en éleva métallique, mais exprimant pourtant de la joie et de la chaleur. Puis la jeune femme remonta dans la voiture et la porte s'ouvrit en grand. Le 4 X 4 s'engagea dans un petit chemin dallé qui s'arrêtait devant un garage. Pas aussi grand que celui qu'il connaissait, mais assez conséquent quand même. Le portail se referma électroniquement et un homme d'un certain âge et une femme un peu plus jeune sortirent de la maison et se précipitèrent pour embrasser Amélie. La femme lui ressemblait énormément, et donc Ereinion conclua que c'était la mère de la jeune femme et le vieil homme son père puisqu'il avait les mêmes yeux qu'elle. Il retira son masque ainsi que ses boules quiès et fut content de voir que l'air était respirable et les bruits beaucoup moins fort qu'auparavant. Il sortit de la voiture et fut happé par l'étreinte puissante de la mère d'Amélie qui faillit lui briser 3 côtes. Amélie le présenta à ses parents:
-Papa, maman !Je vous présente Ereinion. C'est un ami, on s'est rencontré dans la forêt.
Ereinion eut un sourire de connivence avec Amélie tandis que de son regard de mère surprotectrice, la mère poule décida de jouer les marieuses et décida aussi d'entraîner son époux dans son idée farfelue. Et puis elle trouvait que ce jeune homme mis à part ses oreilles un peu pointues était très beau et bien élevé. Le gendre idéal quoi. Elle les invita à l'intérieur et demanda :
-Antoine a téléphoné à plusieurs reprises pour connaître ta nouvelle adresse. Et il n'avait pas l'air content du tout. Que s'est – il passé entre vous?
-Ce qu'il s'est passé ? Ce rat a couché avec Mélanie et j'ai découvert qu'il volait mon travail pour le mettre à son nom.
-Oh! Le saligot ! Qu'il revienne, je vais l'accueillir avec du plomb dans les fesses moi. Il va voir ce qu'il en coûte de trahir les Barnier ! Fulminait son père.
-Calme – toi papa ! Rien de tout ce que tu pourras lui faire ne pourra égaler ce que je lui ai fait et ce que je continues à lui faire.
Elle raconta avec un grand sourire à sa famille et par la même occasion à Ereinion ce qu'elle lui avait fait subir et le père fut ravi de cette vengeance. Il demanda :
-Ereinion, depuis combien de temps connaissez – vous ma fille ?
-Et bien monsieur Barnier....
-Appeler moi François !
-D'accord, François, nous nous connaissons depuis plus de 6 mois maintenant.
-Vous devez être fatigué par votre longue route. Amélie, je t'ai préparé la chambre d'ami. Lança la mère d'Amélie avec un sourire étrange en revenant dans le salon.
-Pourquoi maman, ma chambre n'est pas libre ?
-Si, elle est libre, mais je ne crois pas que vous pourriez dormir tous les deux dans ce lit étroit alors que le lit de la chambre d'ami est suffisament large. Répliqua la mère d'Amélie.
-Mais madame Barnier, je.... Commença Ereinion.
-Appelez – moi Martine !
-Heu... bien Martine! Mais je.... Tenta de continuer Ereinion.
-Bien comme tout est réglé, vous pouvez monter vos affaires dans la chambre. A tout à l'heure. Le repas est à 20 h 00. Comme d'habitude. Coupa Martine d'un ton qui conseillait de ne pas répliquer.
Les deux jeunes gens étant définitivement à la masse, ils durent se plier aux exigences de la maîtresse femme et montèrent leurs affaires dans la chambre. C'était une pièce un peu plus grande que la chambre d'Ereinion. Les murs étaient recouverts de papier peint bleu avec des frises fleuries vertes clairs. Elle n'était pas aussi belle que la chambre d'Ereinion, mais elle était tout de même très confortable. Amélie était rouge de honte et elle présenta ses excuses à Ereinion qui était un peu, voir très destabilisé :
-Je suis désolée, je ne sais pas ce qui est arrivé à ma mère. C'est la première fois qu'elle me fait un coup pareil.
-Ce n'est pas grave ! C'est étrange, j'ai l'impression que ta mère veux que nous ayons une relation plus suivit et même que nous nous marions.
-Ce n'est pas qu'une impression. C'est ce que ma mère veut que nous fassions. Et mon pauvre ami, tu vas découvrir que ma mère peut – être plus étouffante que du lierre.
Ereinion pouffa de rire, et suivit Amélie quand l'heure du repas sonna. Le dîner fut chaleureux, mais un peu tendu du côté d'Amélie qui en voulait encore à sa mère. Quant à Ereinion, il posait des centaines de questions à François et Martine qui ne savaient plus trop quoi répondre la curiosité de l'elfe était aussi grande que sa vie était longue. Puis l'heure fatidique arriva, le moment d'aller se coucher. Très nerveux l'un et l'autre, ils saluèrent les parents d'Amélie et se couchèrent dans le même lit avec assez de distance entre eux pour faire passer deux semi – remorques côte à côte sans aucun problème de place. Cependant, ce ne fut pas suffisant, en effet, une heure plus tard, les parents d'Amélie entrèrent dans la pièce. Puis, ils commencèrent à faire, pour la plus grande honte d'Amélie et la plus grande confusion d'Ereinion, un cours d'éducation sexuelle avec beaucoup de détails très précis. La mâchoire de l'elfe avait tendance à lui tomber sur la poitrine. C'était la première fois qu'une mère lui ordonnait de coucher avec sa fille. Et elle n'avait plus l'air d'une gentille maman gâteau, mais plutôt une mère ultra possessive qui forcerait même un seigneur des ténèbres à faire ce qu'elle voudrait. Et un pauvre ex – roi des Noldor n'avait aucune chance face à elle. Le pauvre ne savait plus ce qu'il devait faire ou dire et donc laissa Amélie les sortir de ce pétrin.
La jeune femme leur dit en bafouillant qu'ils ne se connaissaient pas encore assez et qu'ils voulaient bien se connaître avant de franchir le pas et que le moment n'était pas encore venu pour eux de franchir ce pas. Ereinion salua la technique de fuite très élaboré mais qui échoua lamentablement. Car Amélie avait oublié qu'avant d'être des parents « babacool », ses parents étaient des parents tout court. Bien que plus ouvert pour tout ce qui était relation intime par rapport à d'autres parents, ils n'en étaient pas moins des parents. Et comme tout parents qui se respectent, ils commençaient vraiment à en avoir marre d'attendre que leur progéniture daigne se bouger pour avoir un petit ou une petite fille. Et donc son père les acheva tous les deux en sortant :
-Mais comment veux – tu nous donner des petits enfants si vous ne faites rien. Vous allez vous – y mettre et maintenant ou je fait avaler du viagra à ton ami et méfie toi des effets, c'est très puissant. J'ai déjà essayé et ta mère à été plus que ravi.
-PAPA ! Je ne veux aucun détail, merci ! S'exclama Amélie toute rouge.
Ereinion se tourna vers Amélie et lui demanda :
-C'est quoi du viagra ?
-C'est un médicament qui rend un mâle plus performant.
-Comment ?!
Il la regardait interrogateur, puis, soudain il ouvrit les yeux en grand et s'écarta très rapidement des parents d'Amélie, une expression outré sur les traits fins et aristocratiques de son visage.
-Vous ne pouvez nous forcer à faire cela ! L'amour doit – être fait durant la nuit de noce entre 2 personnes qui ressentent des sentiments très forts l'un envers l'autre. Ce que vous nous demandez de faire est tout simplement immorale. C'est.... c'est..... S'offusca Ereinion.
-C'est d'accord ! Merci ! Coupa Martine avec un grand sourire.
-Mais j'ai rien dit de telle ! S'insurgea l'elfe mais plus il tentait de se dépatouiller de ce pétrin, plus il s'enfonçait dedans.
Il n'arrivait pas à comprendre cette famille et ces coutumes plus qu'étrange. Amélie avait baissé les bras depuis plus longtemps, car elle connaissait bien ses parents et savait qu'une fois qu'ils avaient une idée en tête, ils ne la lâcheraient pas. Et qu'elle le veuille ou non, elle serait obligé d'obéir. Heureusement qu'ils ne lui avaient pas demander de faire ça avec Antoine, parce qu'il n'aurait eut aucun scrupule à le faire. Le pauvre Ereinion continuait à tenter vainement de dire non, jusqu'au moment où François lui apporta un verre de lait. Surpris, l'elfe regarda le père d'Amélie qui lui répondit :
-Vous devez avoir soif, tenez !
-Merci !
Ereinion prit le verre de lait avec un sourire et le remercia abondamment. Il avala le verre de lait sans voir le regard victorieux qu'il lui lançait. Ereinion qui commençait à avoir très soif l'avala d'un coup. Il ne pensait pas que les parents d'Amélie pourrait mettre quelque chose d'autre que du lait dans du lait. Amélie intercepta le regard, mais trop tard, car le lait avait été totalement avalé et elle ne put gémir que :
-Non ! Qu'est ce que tu as mis dans le lait papa ?
-Un petit cachet bleu ! Bonne nuit qui je pense sera très mouvementé ma chérie ! Vivement dans 9 mois !
-Papa, maman, non ! Gémit Amélie à ses parents qui lui faisaient des gestes d'au revoir en refermant la porte et en allant se coucher très fiers d'eux.
-C'est bizarre, mais j'ai très chaud! Murmura Ereinion mal à l'aise.
Il sentait une certaine partie de son anatomie devenir dure comme du bois. Il avait chaud, et transpirait abondammant ce qui ne lui était jamais arrivé. Sa respiration devenait haletante et de plus en plus rapide. Il ressentait une terrible douleur au bas ventre, il n'avait jamais ressentit cela auparavant. Un désir puissant montait du bas de ses reins jusqu'à son cerveau embrumé par le cachet. Il sentait encore plus fortement la présence d'Amélie, son inquiétude envers lui, son amitié sincère et sa douce prévenance. Mais pour l'instant, son corps réclamait autre chose, quelque chose de plus violent, de plus érotique.
Ce que craignait Amélie depuis qu'elle savait qu'il y avait du viagra dans le lait arriva. Mais plus vite qu'elle ne le pensait. Elle vit d'abord l'elfe rougir, puis se mettre à trembler. Il suait à grosses gouttes, elle ne l'avait jamais vu suer, même quand il avait soulevé le générateur de secours qui pesait pourtant plus de 150 kg. Elle tenta de sortir du lit, mais il lui sauta dessus et tout ce que put faire la jeune femme, fut de pousser un petit cri étranglé de surprise. Il lui ôta ses vêtements avec une certaine violence, mais sans pourtant lui faire du mal. Le reste de la nuit, en fait des nuits furent plus que sulfureuse entre les deux amants. Amélie criait à chaque coups de reins d'Ereinion, empêchant les parents d'Amélie de dormir convenablement et ce durant la même période. En effet, le petit cachet bleu avait des effets plus long sur l'elfe ce qui fait qu'il lui fit l'amour 3 jours non stop. Et au quatrième jour, tous les deux furent tellement épuisé qu'Ereinion n'arrivait même plus à bouger au même titre qu'Amélie qui souriait quand même béatement. Ils s'endormirent comme des masses, l'un sur l'autre d'un profond sommeil sans un seul rêve.
Ils se réveillèrent tous les deux le lendemain, très fatigués et surtout très affamés. Ereinion était honteux, il n'avait pas pu retenir ses pulsions, il les avait assouvit comme le plus vil des orques. Son père où qu'il soit devait vraiment avoir honte de son fils. Il avait fait honte à son peuple, il avait fait honte aux Noldor. Il s'en voulait tellement qu'il n'osait même pas regarder Amélie. La jeune femme était morte de honte de ce qu'avait osé faire ses parents à Ereinion. Ils avaient drogué le pauvre elfe, drogué. D'une voix tremblante elle murmura :
-Je suis désolé de ce qu'ils vous ont fait! Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai honte. Je comprendrais tout à fait que vous ne vouliez plus jamais me voir.
Ereinion se tourna vers elle mais elle lui tournait le dos. Cependant, d'après les épaules qui tressautaient, elle était en train de pleurer.
-Vous n'y êtes pour rien, j'aurais dû être capable de contenir mes pulsions. Je ne suis pas digne de rester près de vous, je risque de vous blesser. Quand nous rentrerons chez vous, je vous laisserais pour ne pas encore vous blesser encore plus.
-C'est si vous faites cela que je serais blessée. Vous... tu es mon meilleur ami, avec toi je peux tout te raconter sans peur, sans risquer que tu me juges. Je t'en prie reste, reste avec moi. Et sache que tu n'as pas à t'en vouloir, sur un humain le viagra est déjà très fort, mais sur un elfe on ne connait pas les effets. Mais j'imagine que se doit être incontrôlable.
-Oui, en effet. Vous... tu me pardonnes ? Demanda Ereinion avec un immense espoir qui brûlait dans son regard.
-Oui. Je te pardonne volontiers. Ce sont mes parents qui devraient rougir de honte. Car ce sont eux qui ont eu cette idée stupide.
Elle le serra contre elle mais eut un léger rougissement aux joues en se rappelant qu'ils se trouvaient tous les deux dans le plus simple appareil quand elle sentit sa poitrine entrer en contact avec son torse musclé et imberbe.
-Nous devrions nous rhabiller! Dit – elle d'une voix tremblante.
-Mmmmmmmmmhhhhhh ! Non! Il l'embrassa tendrement et lui souffla dans l'oreille: ça fait longtemps que je voulais faire cela.
-Et moi, ça faisait longtemps que je voulais que tu fasses ça. Répondit – elle avec un sourire charmeur.
-Bon, levons – nous, je commence à avoir faim. Bailla Erenion en lui souriant.
Au bout de 30 mn, ils descendirent pour manger. Amélie fit la tête à ses parents et quand Martine lui demanda comment c'était passé ces 5 jours, Amélie s'énerva et lui répliqua que par leur faute, Ereinion avait faillit en mourir parce qu'il avait mal réagit au médicament.
-Oh mon dieu ! Je suis vraiment désolé! Tout ce que nous voulions c'était avoir une chance de voir notre petit fils ou notre petite fille naître avant de mourir.
Amélie et Ereinion se lancèrent un long regard et la jeune femme leur dit :
-Si je ne suis pas tombé enceinte durant ces 4 dernières nuits, c'est un miracle.
Et c'est qu'elle avait raison la petite demoiselle, puisque 9 mois plus tard, elle allait donner un rejeton au rejeton des rois pour leur plus grand bonheur à tous les deux enfin plutôt à tous les 4. Après le petit déjeuner qui fut un plus joyeux, Amélie apprit à Ereinion qu'ils devaient partir en métro pour rejoindre son travail. Ereinion tout content la suivit comme à son habitude. Amélie lui demanda d'emporter son masque et ses boules quiès car le bruit serait encore pire qu'en arrivant. Très obéissant surtout dans une ville et un monde totalement inconnu, il la suivit docilement vers la bouche de métro la plus proche. Ereinion était fasciné par ce qu'il voyait. Mais quand la rame entra dans la station, avant qu'il ait pu faire sortir son cri de terreur, Amélie ramena sa tête vers elle et l'embrassa bloquant ainsi efficacement le moindre son pouvant sortir du fond de sa gorge. Les usagers sifflèrent devant le baiser impromptu. Puis tous les deux montèrent dans la rame. Ereinion un sourire béât aux lèvres, s'assit sur un siège et comme il n'y avait plus de sièges libre, il assit Amélie sur ses genoux et passa le reste du voyage à lui poser des dizaines de questions plus farfelues les unes que les autres. Comme comment avançait le métro, pourquoi il faisait du bruit, pourquoi les gens le prenait, pourquoi ils avaient utilisé ces couleurs là et pas d'autres, pourquoi il faisait si chaud etc, etc...
Heureusement, ils arrivèrent à la station où ils devaient descendre et Amélie put échapper à la série de questions tandis qu'Ereinion regardait tout autour de lui passionné. Il s'arrêta en extase devant un distributeur de friandises et il fallut toute la persuasion d'Amélie pour l'empêcher d'appuyer sur tous les boutons. Déçu, il la suivit jusqu'à un immense immeuble et pour la première fois de toute sa « jeune » existence, il grimpa dans un ascenseur et ne put s'empêcher d'appuyer sur tous les boutons au grand dam d'Amélie qui lui lança le regard de la mort qui tue. Ereinion cessa de bouger et attendit patiemment qu'elle sorte. Là, il vit une pièce totalement différente et une femme devant un grand bureau noir. La jeune femme leva la tête et s'exclama avec une chaleur et une joie immense :
-Amélie, comment tu vas ?
-Ça va très bien Estelle. Et toi, comment tu vas ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu !
-Oui, que viens tu faire ?
-Ben pour ma réunion semestrielle.
-Ne me dit pas qu'on ne t'as pas prévenu.
-Prévenu de quoi ?
-Ben maintenant qu'on a découvert que c'était Antoine qui te volait tes oeuvres, toutes tes réunions semestrielles ont été annulées.
-C'est pas grave de toute façon je voulais passer vous faire un petit coucou.
-Et qui est ce bel étalon qui t'accompagne ?
-Je te présente Ereinion, un très bon ami à moi. Et pas touche, c'est chasse – gardée si tu comprends ce que je dis.
-Pas de problème, mais tu sais bien que les hommes je n'aime pas trop alors que les femmes, c'est plutôt mon rayon.
-Héhéhéhé !!! Ce n'est pas trop mon truc. Bon je te laisse.
-D'accord. Oh! Attends, il faut que je te dise que Mélanie est là !
-Ok ! Alors je vais faire en sorte de ne pas trop l'esquinter.
-Non, justement, tu pourrais lui fermer son clapet, s'il te plaît ? Elle commence vraiment à nous énerver, même le big boss en a marre d'elle. Et pour l'énerver, il faut se lever de bonne heure.
-Aucun problème, j'ai une dent contre elle, mais je ferais dans le subtil, c'est plus intéressant.
A suivre
