RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
Je suis désolé, mais avec les cours qui ont repris, je n'ai pas trop le temps d'écrire les RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR. Mais je remercie
Aelea woOd
Sinwen
Hali1
Chibi-eladiel
Gedauphin
louise
Lasgalenya Greenleaves
Feariel.
Pour les magnifiques reviews qu'elles ont posté. Merci.
Par eru chapitre 14
Avec un sourire Amélie suivit d'Ereinion entra dans les bureaux de « 3D Gamers ». Ses collègues furent ravis de son retour et lui firent un accueil triomphant. Son big boss arriva et se tapa la tête contre le mur :
-Je suis désolé, j'ai oublié de te prévenir pour la réunion. Bon ben puisque tu es là, tu vas pouvoir nous aider un peu.
Amélie fit un baiser à Ereinion puis alla rejoindre ses collègues dans la « salle des idées perdues ». Là, elle vit une jeune femme blonde avec autant d'intelligence que de poitrine assise sur les genoux d'un des hommes présents et le dragant sans scrupules. Cette pouffe équilibrait sa piètre intelligence et son peu de poitrine par un fessier qui ressemblait assez à l'arrière d'un paquebot. De nouveau elle se retrouvait face à Mélanie. Amélie eut un sourire sadique qui n'échappa à la victime de cette sangsue. Elle s'approcha d'elle et lui collant une monstrueuse claque sur son auguste popotin, lâcha un tonitruant :
-Encore ?! Mais tu as l'intention de te faire sauter par tous les hommes de France ou simplement ceux de cette boîte ?
Mélanie fut déséquilibrée par la claque d'Amélie et se retrouva par terre. La jeune femme continua sur sa lancée :
-La prochaine fois, met un string à ta taille, Parce que là ça dégouline de partout. Si tu voulais te déguiser en petit cochonnet, ça a fonctionné. On ne voit pas la différence entre un porc et toi.
Mélanie rouge de honte rabattit sa jupe ultra courte sur ses cuisses. Puis elle tourna la tête vers Amélie et la regarda de son regard de bovin qui brillait par son manque d'intelligence. Amélie pouffa de rire et regarda les pitoyables effort de la jeune femmme pour se remettre sur ses immenses talons hauts. Tous la regardaient se tortiller et riaient de ses tentatives infructueuses. Enfin, après 20 mn d'attente, elle arriva à se remette sur ses pieds. Elle tenta d'être agressive et cracha :
-Tient mais ne serait – ce pas la fille qui a perdu son mec !
-Perdu ! Je dirais plutôt que je te l'ai laissé. Tu savais qu'il avait été renvoyé, et qu'il a plus un sous en poche. Ça doit être dure pour une salope dans ton genre. Non ?
-Je ne suis pas une salope ! S'offusca Mélanie.
Les hommes regardaient cette discussion qui devenait houleuse avec un grand sourire et ils comptaient les points et pour l'instant, c'était Amélie qui gagnait. Celle – ci eut un léger sourire au cri de Mélanie et lui répondit :
-Alors nous n'avons pas la même définition de ce mot. Pourtant il te va à merveille. Femme sans aucune morale qui se fait sauter par n'importe qui et n'importe quoi pour du fric ou du plaisir. C'est cela non ? Demanda – t – elle à ses collègues.
-Oui, oui. Dirent – ils tous en hochant vigoureusement dela tête.
-Donc comme cette définition te définie parfaitement, tu en es une. Alors va te faire sauter par un bouc. Ce doit être la seule chose avec un train qui ne te soit pas passé dessus.
-AHAHAHAHAHAHAHAHAHAH!!!!!
Tous ses collègues éclataient de rire tandis que Mélanie de honte virait au rouge tomate.
-Tiens, après le cochonnet, tu veux ressembler au cul des babouins. Je peux te dire que tu as réussit, tu en as vraiment la tronche.
-C'est pas vrai ?! S'exclama Mélanie qui commençait à pleurnicher.
-Oh!!! Un cul de babouin qui parle.
-ARF ARF ARF ARF ARF !!!!
Les autres étaient par terre tellement ils riaient. Deux tapaient le plancher avec leurs poings, un autre se tordait par terre et tentait désespérément de reprendre son souffle de même que le dernier qui tapait sur ses cuisses au rythme de ses éclats de rire. S'en fut trop pour Mélanie qui sortit de la pièce en courant et en sanglotant comme une pauvre malheureuse. Les collègues d'Amélie la portèrent en triomphe.
-OUAIS !!! VIVE NOTRE SAUVEUSE !!!!
-Merci, merci. Tout ce ci est trop d'honneur . Répliqua la jeune femme en faisant des salues et en jouant les modestes.
-Alors, donc t'as jeté Antoine à ce qu'il paraît ?
-Ouais. Et j'ai rencontré un homme en essayant désespérément de rentrer chez moi, Il avait été laisser pour mort par des voyous et ne se rappelait rien de sa vie à part son prénom.
-Et il est comment ?
-Un beau mâle, un véritable étalon et rien qu'à moi. Il ne regarde pas les autres femmes.
-C'est vraiment la perle rare ce type. Et vous l'avez fait ?
-C'est vie privée, je ne vous dirais rien.
-D'accord, d'accord ! Bon tu viens nous aider ?
-Ouais.
-Super !
Elle travailla 2 bonnes heures jusqu'au moment où son Boss l'appela avec sa délicate voix :
-AMÉLIE !!!!
Quand Amélie laissa Ereinion seul, il décida de rester avec les autres. Il leur posa pleins de questions sur leur travail, ils étaient ravis de voir quelqu'un qui était vraiment intéressé par leur travail et ils répondaient avec gentillesse à toutes ses interrogations. De temps à autre, il donna des conseils qui aidèrent énormément les graphistes et les animateurs. Ereinion était en train de discuter avec eux sur les mouvements du vent dans les branches des arbres quand des éclats de voix résonnèrent et tous virent une jeune femme s'enfuir en pleurs.
-Ah ! Une victime de la langue acérée d'Amélie. Ricanna Victor l'un des graphistes.
-Qui était cette jeune femme ? Demanda Ereinion
-Mélanie Morannon. Répondit Ludovic qui avait un grand sourire aux lèvres.
-Morannon ?
-Vous la connaissez ? Demandèrent – ils à Ereinion.
-Je connais un endroit pas très sympathique qui porte ce nom.
-Et bien cette jeune femme et comme cet endroit, pas très sympathique.
-Oh d'accord!
Ils recommencèrent à travailler, puis 2 heures plus tard, le patron d'Amélie arriva et lui demanda :
-J'ai oublié de vous demander quelque chose.
-Oui, que voulez vous me demander, monsieur ?
-Qui êtes vous ?
-Je suis le petit ami d'Amélie, Ereinion.
-Et où habitez – vous, Ereinion ?
-Chez Amélie.
-Et c'est où ça ?
-Dans les Vosges.
-Où ça dans les Vosges ?
-Ben en fait, je ne sais pas où exactement.
-AMÉLIE !!!! Cria le boss pour le malheur des oreilles elfique d'Ereinion qui grimaça de douleur.
-Oui, Oh ! Grand Sachem ?! Répondit la jeune femme qui avait un grand sourire aux lèvres.
-Tu habites où ?
-Quelque part en France. Répondit – elle en lui faisant un sourire à la ultrabrite. Ereinion pouffa de rire devant la réponse de la jeune femme.
-Arrête de déconner !! S'exclama – t – il d'un ton bougon.
-Ok, ok ! C'est le domaine du lac près d'Epinal. Bon, il se fait tard, et nous devons visiter les monuments de Paris avec Ereinion.
-D'accord! Et bien bonne visite Ereinion ! Répliqua le big boss.
-Merci, heu.... ?
-Antoine !
-C'est vous l'Antoine qui l'a trahis ? Demanda Ereinion prêt à lui démolir la tête.
-Non, non ! S'exclama Amélie en riant. Il y a 2 Antoines dans l'entreprise Antoine 1er du nom surnommé aussi Big boss et Antoine 2ème du nom qui lui est une ordure.
-Ah! D'accord, je comprends maintenant. Et bien merci Antoine ! Salua Ereinion avec un sourire.
Puis tous les deux sortirent vers la ville lumière. Ereinion remit son masque et ses boules quiès et put visiter la ville sans problème, enfin presque sans problème, parce que les femmes avaient tendance à se retourner à son passage. Mais Amélie remettait bon ordre en montrant bien que l'elfe était à elle et gare à celle qui le regardait trop longtemps. Il fut émerveillé par la cathédrale de Notre Dame, puis trépigna de joie en attendant de monter dans un bateau – mouche. Ils firent tous les deux durant 2 semaines la visite de tous les monuments de Paris et toutes les cusiosités de la ville. Ils terminèrent ce voyage touristique par la visite de la Tour Eiffel et Ereinion fut émerveillé quand il vit la ville s'étendre sous ses yeux. Le soir était en train de tomber. Amélie le fit redescendre et lui promit une vision encore plus belle. Ils allèrent sur les champs élysée et Ereinion vit une chose magnifique, le soleil se couchant entre les pieds de l'Arc de Triomphe. Ensuite, elle le ramena vers la Tour Eiffel et il fut éblouit quand il la vit être illuminée par des centaines de lumières et étincelée comme un joyau sous la lumière de la lune. Avec un sourire émerveillé, il dit à Amélie :
-Personne ne voudra me croire quand je rentrerai chez moi. Enfin, si je rentre un jour.
La gaieté d'Amélie disparue quand elle se rendit compte qu'un jour il partirait et qu'elle resterait seule ici. Ereinion sentant son revirement de caractère se tourna vers elle et comprenant les causes de sa tristesse, lui dit avec une grande douceur dans la voix :
-Nous ne pouvons savoir ce que nous prépare le destin et la surprise qui nous attend peut être très belle comme toi.
Amélie rougit violemment. Ereinion la voyant rougir ainsi ne put se retenir et éclata de rire en la serrant contre lui. Il lui caressa doucement les cheveux en lui disant :
-Tu sais, la première fois que je t'ai vu, j'avais peur que tu ne sois une méchante sorcière puis plus le temps passait, plus j'ai découvert que tu étais une gentille fée. Je pensais que mon destin était de mourir de la main de Sauron le Seigneur des Ténèbres et au lieu de cela, je me retrouve dans un monde inconnu protégé par une jeune femme qui m'apprend l'humilité et me fait découvrir un sentiment que je n'avais jamais éprouvé auparavant. Merci, merci pour tout ce que tu as fait, merci pour tout ce que tu m'as appris sur ton monde. Je... je t'aime, Amélie.
Amélie sentit une larme couler le long de sa joue et sentit Ereinion qui chassa du doigt avec tendresse. Elle se serra encore plus contre lui et en l'embrassant tendrement lui dit :
-Moi aussi je t'aime Ereinion.
Les gens qui passaient regardaient le couple s'embrasser passionnément avec un sourire ému. Ils les trouvaient trop mignon, tellement mignon qu'un car de japonais s'arrêta et tous les deux furent mitraillés de photo. Mais ils en avaient cure et se fut le manque d'oxygène qui les fit s'écarter l'un de l'autre. Après cette soirée magique, ils eurent une nuit magique empêchant les parents d'Amélie de dormir tranquille une bonne partie de la nuit. Mais tous étaient heureux, les parents d'Amélie parce qu'ils auraient enfin leurs petits enfants tant espérés, Amélie parce qu'elle avait un elfe rien que pour elle et Ereinion parce qu'il avait enfin rencontré la femme de sa vie.
Le lendemain, Amélie décida d'emmener Ereinion au cinéma. L'elfe était excité comme une puce, c'était la première fois qu'il irait au cinéma et il avait entendu tellement de chose bien sur le cinéma qu'il lui tardait d'y aller. Il prit un temps fou avant de choisir le film. Il avait été clair avec Amélie, il voulait choisir le film. Il passa ¾ d'heure avant de trouver le film qu'il voulait voir à tout prix, «scary movie le Seigneur des Balais». Il avait lu et relu la critique ainsi que le résumé et voulait absolument le regarder. Amélie alla donc payer les places et tous les deux allèrent entrer dans le cinéma quand soudain, Amélie se sentit être tirée en arrière par une poigne puissante. Elle n'eut que le temps d'attraper le bras d'Ereinion avant de perdre l'équilibre et de partir en arrière. Celui – ci, étonné, se retourna et vit Amélie aux prises avec un jeune homme blond qui avait l'air très en colère, mais vraiment très en colère. En fait, il bavait littéralement de rage. Il hurlait tellement fort et parlait tellement vite que le pauvre elfe ne comprenait rien de ce qui était dit. Il pensait être le seul à ne rien comprendre, mais il fut un peu soulagé de voir l'incompréhension sur d'autres visages. Cependant quand le jeune homme gifla violemment Amélie, il sentit un rage incroyablement forte s'emparer de son corps et il ne voulu faire qu'une seule chose, lui briser tous les os du corps. Cette pitoyable chose avait osé frapper SA fiancée.
En un instant, l'humain se retrouva le poignet prit dans l'étau d'un guerrier elfique sanguinaire en pleine possession de ses forces et fou de rage. Avec délicatesse, Ereinion commença à serrer le poignet de l'humain et le broya sans vergogne. Antoine, car c'était lui, dut lâcher Amélie et avant qu'il puisse comprendre quoique se soit, il se retrouva à 1 m du sol menacé par un type de plus de 2 mètres qui avait l'air vraiment fou de rage. Amélie avait terriblement mal à la joue, c'était comme si sa mâchoire s'était brisée sous la force du coup, elle en pleurait de douleur. Elle se releva difficilement et eut une exclamation de surprise quand elle vit Antoine aux prises avec Ereinion qui avait l'air quelque peu énerver. Elle se précipita vers lui, posa sa main sur son bras et réussit à le calmer en quelques secondes. Puis elle lui demanda de le relâcher que ça ne valait pas la peine d'avoir des problèmes avec la loi à cause de lui. Ereinion fit un petit sourire à l'humain et le lâcha d'un coup. Avec un air fier et hautain, il le regarda se vautrer par terre. Antoine poussa un couinement de douleur quand il embrassa violemment le sol.
Amélie reprenait son sang froid en frottant sa joue meurtrie tandis qu'Ereinion tremblait encore de rage mal contenue s'il n'y avait pas eu Amélie, il l'aurait tué. Une seule parole, un seul geste d'Antoine, et il le transformerait en bouillie sur le champ. Amélie ne voulait pas envenimer les choses et qu'il arrive quelque chose de grave qu'Ereinion pourrait regretter. Elle prit la main de son elfe et l'entraîna dans la salle de cinéma alors qu'Antoine se relevait difficilement en se massant le cou et le poignet à la fois effrayé et en colère. Amélie fut contente de voir la rage de l'elfe disparaître au profit de la curiosité enfantine et attendrissante qu'elle adorait tant. Ils s'assirent tous les deux au fond de la salle et avec tendresse elle lui embrassa la joue et lui murmura à l'oreille :
-Merci de m'avoir protégé, Ereinion. Tu es mon chevalier servant.
Il lui répondit par un sourire, l'embrassa et s'enfonça plus profondément dans le fauteuil. Il regarda l'écran avec la même concentration qu'avec le lave – linge, ce qui fit rire Amélie. Il sursauta un peu quand la salle devint toute noire mais il adora le reste de la soirée. Ils rièrent tous les deux durant tout le film. Quand ils sortirent de la salle de cinéma, ils virent Antoine en train de se battre avec 3 clients et 2 policiers. Elle se tourna vers l'un des badauts et demanda :
-Que c'est – il passé ?
-Ben d'après ce que j'ai compris, il a agressé une jeune femme, mais le petit copain lui a cassé la gueule. Un autre type a voulu l'aider à se relever mais l'autre malade l'a agressé et on a appelé la police. Complètement taré le mec.
-Vous avez tout à fait raison! Rétorqua Amélie avec un sourire.
Les deux amoureux repartirent vers la maison des parents d'Amélie ne voulant pas être impliqué dans cette histoire qui ne les regardait pas, enfin, ne les regardait plus. Le lendemain après avoir au préalablement inviter les parents à venir chez eux qui acceptèrent de venir quand elle sera proche de l'accouchement, ils repartirent vers les Vosges et vers leur maison. Le retour fut assez folklorique, car Ereinion chantait à tue tête des chansons modernes en modifiant allègrement les paroles, ce qui les rendaient complètement ridicules et très amusantes. Amélie pouffait tout le temps de rire puis à une soixantaine de km de leur maison, elle dut se ranger sur la bande d'arrêt d'urgence. S'adossant à la voiture, elle hurla de rire les larmes coulant librement le long de ses joues. Elle eut de douloureux spasmes pendant 20 mn et ce fut après ce laps de temps que son fou rire commença à se calmer. Des gendarmes ayant vu la voiture stoppé et la jeune femme adossé à la voiture, s'arrêtèrent et lui demandèrent si elle avait un malaise, et si elle voulait de l'aide. Mais tout ce qu'ils réussirent à faire fut de la faire repartir dans un fou rire terrible. L'un des gendarmes voyant la jeune femme rire comme une dingue, fut aussi prit par le rire. Mais il réussit à se retenir et lui dit avec un sourire :
-Mettez votre tête entre vos genoux et respirer profondément. Voilà comme cela. Que vous est – il arrivé pour avoir ce fou rire ?
-Essayer de conduire avec un type qui s'amuse à chanter « comme un ouragan » pour que ça donne « comme du nettoyant » ? Vous allez voir comme c'est coton. Ça devrait faire partit des jeux olympiques parce que c'est vachement dur de garder son sérieux. Dit – elle en pouffant de rire.
-J'imagnie que cela doit être terrible. Sinon, ça va mieux ? Demanda – t – il ayant de plus en plus de mal à garder son sérieux.
-Oui, beaucoup mieux, merci ! Répondit – elle avec un grand sourire.
Elle remonta dans la voiture tandis que le gendarme faisait de même et racontait à son collègue le pourquoi du comment. Tous les deux éclatèrent de rire et suivirent la voiture d'Amélie qui reprit la route avec à son bord un elfe malade de rire et suivit par des gendarmes hilares. Amélie tentait de retenir son fou rire, mais rien à faire. Au bout de quelques km, elle remit son clignotant et se gara sur une aire de repos près d'un petit bois à une quinzaine de km de chez elle et explosa d'un rire bruyant suivit par Ereinion qui lui sauta dessus et se mit à la chatouiller sans répit La jeune femme poussait des cri désespérés en pleurant de rire. Soudain elle devint toute pâle et ne put murmurer qu'une phrase :
-Je crois que je vais vomir.
Il la lâcha immédiatement et Amélie bien barbouillée courut aux toilettes et vomit tripes et boyaux. Quand elle revint, elle était blanche comme un linge, avait les yeux rouges et gonflé comme si elle avait pleuré. En plus, elle tremblait comme une feuille. Ereinion paniqua complètement, croyant qu'elle était gravement malade. Il avait vu un film où la femme tombait malade et mourait laissant le mari seul avec un bébé. Il fonça vers les gendarmes qui c'étaient arrêté à la même aire de repos qu'eux. Il ouvrit brusquement la portière du véhicule faisant sursauter les occupants. Il attrapa le bras d'un des gendarmes et hurla comme un fou:
-Amélie est malade, ELLE VA MOURIRRRRR. Venez m'aider vite. S'il vous plait ! Elle ne va pas bien du tout.
Le gendarme lui prit la main et tenta de le calmer :
-Calmez – vous monsieur. Qui va mourir ?
-AMÉLIE !!!!
-Où est - elle?
-Là – bas, près des arbres.
Ils y allèrent tous les 3. L'un des gendarmes s'agenouilla près d'Amélie. Il fronça les sourcils quand il vit la pâleur de la jeune femme. Il tâta son front pour évaluer sa température, puis demanda à Amélie :
-C'est la première fois que ça vous arrive ?
-Oui. Je ne vais vraiment pas bien. Vous n'auriez pas quelque chose ?
-Non, je suis désolé. Puis il demanda à Ereinion :
-C'est votre soeur ?
-Non, c'est ma petite amie. Pourquoi ? Demanda – t – il un peu étonné.
-Parce qu'elle est enceinte. Répondit le gendarme avec un sourire, la main sur le front glacé d'Amélie.
-Vous en êtes sûr ?
-Oui, ma femme avait les mêmes symptômes et elle a accouché il y a 5 jours.
-Toutes mes félicitations « burp » !Marmonna Amélie pas bien du tout.
-Merci. Allongez – vous mademoiselle et respirer profondément. Aujourd'hui, il vous faudra abandonner le volant à votre petit ami. Dit – il d'un ton doux.
-Ce n'est pas possible, il n'a pas le permis. Réussit – elle à souffler entre 2 nausées.
Le gendarme discuta avec son collègue et ils décidèrent de les ramener chez eux.
-Bon, vous allez me montrer le chemin et mon collègue nous suivra.
-D'accord, merci heuuuu.... Chuchota Amélie vraiment mal.
-Patrick, je m'appelle Patrick Sirrens et mon collègue s'appelle Medhi Kemal.
-Merci, Patrick. Je m'appelle Ereinion GilGalad et ma petite amie s'appelle Amélie Barnier.
Ereinion prit Amélie dans ses bras et la déposa avec douceur sur le siège passager du 4 x 4 pendant qu'il s'asseyait à l'arrière et que le gendarme s'installait à la place du conducteur. Les deux véhicules partirent tranquillement tandis qu'Amélie tentait de retenir ses nausées et qu'ils papotaient tous paisiblement. Bientôt ils arrivèrent devant le chemin qui menait à chez eux, mais pour y aller, il fallait traverser la nationale sur toute la largeur et ce n'était pas vraiment prudent même avec une voiture de gendarmerie derrière eux. Amélie lui dit qu'il fallait continuer sur 2 km faire un détour au rond point et ensuite entrer sur le chemin de terre. Le gendarme préféra cette option afin de ne pas causer d'accident.
Ils roulaient sur un chemin de terre depuis 45 minutes et les gendarmes commençaient à en avoir assez de conduire dans les bois denses et sombres. Puis enfin, ils virent d'abord le lac et tout à côté, la maison. Patrick leur demanda très étonné :
-Mais où est le portail ?
-On l'a dépassé depuis 45 mn. Dit Ereinion qui était content d'être rentré chez lui, enfin, chez eux.
-QUOI ?! Mais ce terrain est immense !
-Oui. Et la maison est toute petite, mais je l'aime comme cela. Expliqua Amélie avec un sourire, elle allait beaucoup mieux maintenant.
Il gara la voiture devant l'immense garage, imité par Medhi qui gara la voiture devant la porte de la maison, ainsi, ils pouvaient entendre la radio. Amélie et Ereinion les invitèrent boire un rafraîchissement, les gendarmes assez assoiffés acceptèrent et se retrouvèrent à choisir entre des centaines de jus de fruits différents. Medhi demanda :
-Vous n'avez pas d'alcool ?
-Je n'aime pas l'alcool et Ereinion non plus. Mais lui adore les jus de fruits alors que je préfère les sodas. On s'amuse à faire des cocktails qui des fois sont imbuvables et finissent à la poubelle.
-D'accord. Vous....
-Vous pouvez nous tutoyer, vous savez. Proposa Amélie avec un grand sourire soutenu par Ereinion.
-Merci, tu as du jus de cactus ? Demanda Medhi ravi d'être aussi bien traîter
-Merci mon dieu, enfin quelqu'un qui aime. S'exclama amélie avec un grand sourire.
Elle parti vers le garage et ramena 6 pack de 6 bouteilles de jus de cactus. Patrick était mort de rire en voyant le regard ébloui de Medhi. Il ouvrit une des bouteilles et la vida en un instant avec un air extatique. Puis il leur demanda presque en trépignant :
-Je peux les prendre ?
-Mais bien sûr, je n'aime pas le jus de cactus et Ereinion non plus. Et puis de toute façon, il nous reste un pack pour faire des coctails. Pour l'instant on a pas encore découvert le coctail parfait.
-Merci.
-Tu n'aurais pas du jus d'ananas, par hazard ? Demanda Patrick avec une lueur d'espérance dans le regard.
-Oui, je te ramène ça.
-Merci. Répliqua – t – il avec un grand sourire.
Ereinion cette fois alla dans le garage et ramena une bouteille de jus de fruits, tandis qu'Amélie ramenait des verres et du soda. Tous les 4 discutèrent un long moment tandis que les gendarmes soufflaient un peu. Amélie avait laissé la porte ouverte pour pouvoir entendre la radio au cas où. Après un coca bien frais pour elle, les gendarmes tout contents repartirent vers leur mission première, le coffre rempli de bouteille de jus de cactus et de jus d'ananas, et la permission de venir avec leur famille se baigner dans le lac.
A suivre
