RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR
-Hali1 : Et oui, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, et ses chers voisins l'ont appris à leur dépend. Hihihihi. Quand à savoir si c'est un ou une semi – elfe, il faudra attendre le chapitre que tu vas te faire une joie de lire :) Bon, j'espère que tu vas aimer ce nouveau chapitre. Bonne lecture.
-Louise : Je suis contente que ce chapitre t'ai plu, et j'espère que celui là te plaira autant.
-Fëariel: C'est pas grave que tu n'aies pas pu faire ta deuxième review, tu as à tout le temps pour cela. Quant au nom du bébé, il va falloir le demander à Amélie et à Ereinion. :D
-Gedauphin : Merci, je suis contente que tu aies apprécié ce chapitre, j'espère que ce nouveau chapitre te plaira autant que les autres. :) Bonne lecture.
-Aelea WoOd : Héhéhé, et oui, Alex Térieur est une enflure et il l'a bien regretté. Maintenant le domaine est a nouveau completement sain, c'est bien. Héhéhéhé. Je suis contente que tu aies apprécié la demande en mariage, je voulais qu'elle soit romantique et dégoulinante de bon sentiments :) Bon, maintenant la colère: Comment oses – tu dire que mon nounours est un nigot, c'est son premier bébé, c'est normal qu'il soit nerveux, il ne sait pas ce que c'est. Mais je te pardonne mais à une seule condition, de lire le nouveau chapitre :)
-mymygreenleaf : Merci, je suis contente que mon histoire te plaise, même si je n'aime qu'on lorgne sur mon nounours. « enferme Ereinion dans un placard et met la clé dans une de ses poche » Voilà, comme cela personne ne me le piquera :)
Bon on se calme, j'espère en tout cas que le prochain chapitre te plaira. :)
-Sinwen: Merci, pour le reste de l'histoire, je ne te dirais rien dessus, je préfère vous faire mijoter :) J'espère que tu aimeras le nouveau chapitre.
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Maintenant que les RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR sont terminés, je vous souhaite, une bonne lecture.
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Par Eru chapitre 16
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Un jour alors qu'elle était en train de jouer sur son ordinateur et accessoirement travailler, elle sentit une intense douleur au ventre. Croyant à une simple contraction sans incidence, Amélie n'y fit pas trop attention. Mais quand la douleur devint une sensation de déchirement, elle comprit que le travail venait de commencer. Après la première contraction, elle se leva difficilement et voulu se dandiner jusqu'à sa chambre, mais au milieu du trajet, elle ressentit une autre encore plus douloureuse que la première. Elle tenta d'appeler son elfe, mais tout ce qu'elle put émettre fut un son étranglé ressemblant vaguement à :
-Ereiiiiiiiii!!!!
Ereinion qui passait une ultime fois son aspirateur pour calmer ses nerfs entendit le gémissement plaintif d'Amélie, il débrancha l'engin et fonçant à l'étage, la vit entourée d'une mare humide, gémissant de douleur. Une main sur le ventre et l'autre appuyé contre le mur. Il se précipita vers elle, l'emmena dans la chambre et l'allongea avec tendresse sur le lit. Il la déshabilla pour qu'elle ne soit pas gêné par ses vêtements, puis reprit son légendaire calme elfique. Il prépara la jeune femme, et accessoirement se préparait mentalement à ce qui allait arriver. Puis il amena une petite table basse près du lit et y disposa des serviettes et une bassine d'eau fraîche pour rafraîchir la jeune femme afin de nettoyer le bébé et la mère quand il arrivera.
Après avoir tout préparé, il dévala l'escalier, grimpa sur Fëanor et parti à la recherche des parents d'Amélie qui se promenaient dans la propriété. Il les trouva tous les deux en train de se bécoter sur le bord du lac et ne put leur dire que deux mots : « Amélie..... bébé ». Ils repartirent tous les 3 vers la maison, les parents plus nerveux et plus paniqués que le futur père qui dut prendre les choses en mains. Aucun des 3 n'avait le permis et donc ne pouvait pas l'emmener à l'hôpital. Et quand les parents d'Amélie appelèrent les pompiers, ceux – ci leur dirent qu'ils ne pouvaient venir pour l'instant, car un feu de forêt c'était déclenché aux abord du Haras des 4 domaines et avait tendance à se rapprocher de la propriété. Hereusement, Amélie prévoyante avait mit entre la barrière et le début de la forêt un espace totalement nu de 150 mètre de largeur afin d'empêcher qu'un feu extérieur ne dévaste la propriété. Mais pour le moment, La jeune femme était en train de se remettre de cette deuxième et douloureuse contraction. Pendant 25 longues heures, la jeune femme souffrit le martyre, et plus les contractions se rapprochaient, moins les qualificatifs qu'elle donnait à son elfe étaient aimables. Elle l'abreuvait de tous les noms d'oiseaux, de toutes les insultes que contenait son répertoire bien riche. Mais les derniers instants de l'accouchement furent les pires. Elle n'arrêtait pas de hurler de douleur, le front dégoulinant de sueur, les traits tirés par la fatigue et la souffrance. Ses parents la soutenaient tandis qu'Ereinion la guidait pour l'enfantement. Soudain, elle hurla quand elle sentit sortir la tête du bébé, elle poussait de toutes ses forces comme le lui enjoignait Ereinion. Elle serra les dents et broya allègrement la main de ses parents quand elle sentit arriver l'ultime contraction, puis poussa comme une folle. Un cri perçant de bébé la récompensa de sa souffrance et de son attente. Épuisée, elle s'effondra sur le lit et reprit difficilement sa respiration.
Pendant ce temps, Ereinion regardait son fils, son magnifique fils sous les bravos de ses beaux - parents. Il le tenait tout contre lui, versant des larmes de joie, son fils qui gesticulait en hurlant de rage d'être arraché à la chaleur maternelle. Mais serrer contre la poitrine chaude et forte de son père, le bébé commença à se calmer, puis s'endormit. Ereinion se mit à le laver, le sécha, lui mit sa première couche avec l'aide de la mère d'Amélie puis enfin un body et le déposa avec tendresse sur la poitrine moelleuse de sa mère. Amélie serra son enfant dans ses bras et pleura de joie ainsi que d'épuisement, tandis qu'Ereinion la lavait et la séchait. Les parents d'Amélie sentant qu'ils étaient de trop allèrent se reposer dans leur chambre et laissèrent les deux nouveaux parents ensemble. Maintenant qu'ils étaient seuls tous les 2 enfin tous les 3, il s'allongea près d'elle et serra sa nouvelle famille contre lui les protégeant contre le monde extérieur. Il lui murmura au creux de l'oreille :
-C'est le plus beau présent que tu pouvais m'offrir, meleth nìn !
-Ça veut dire quoi ? Souffla – t – elle épuisée.
-Ça veut dire mon aimée en sindarin. Répondit – il en lui posant un baisé chaste sur les lèvres.
-Tu pourrais m'apprendre ta langue ? Demanda – t – elle les paupières se fermant toutes seules.
-Je le ferai avec joie meleth nìn. Mais maintenant tu dois dormir, car tu es épuisée. Je vais rester près de toi. Dit – il en la réchauffant de son corps.
-D'accord, je t'aime. Me... meleth nìn. Réussit – elle à lui dire avant de s'endormir.
Ereinion l'embrassa tendrement et la berça pour qu'elle s'endorme plus vite. Quand se fut fait, il la recouvrit elle et leur fils par une couverture chaude, puis attendit qu'elle se réveille. Il la veilla toute la nuit, lui caressant tendrement les cheveux. Puis quand il vit qu'elle allait bientôt se réveiller, il descendit 4 à 4 l'escalier et prépara un copieux petit déjeuné pour elle et pour lui. Il posa le plateau sur la table de nuit et attendit qu'elle se réveille. Elle le fut par son fils qui se mit à vagir de faim. Amélie sursauta brusquement puis instinctivement porta son bébé au niveau de son sein et il se mit à têter voracement devant le regard rempli de fierté de son père. Ereinion s'assit à côté de la jeune femme et lui murmura au creux de l'oreille pour ne pas déranger leur bébé :
-Nous devons donner un nom à notre fils. Tu as une idée ?
-Non, et toi ?
-Oui, j'en ai une, on pourrais l'appeler comme mon grand père Fingolfin.
-Très bonne idée, mais il faudrait lui donner un nom de mon monde.
-Oui, mais lequel ?
-Sebastien. C'était le nom de mon grand – père.
-Oui, Fingolfin Sébastien. J'aime bien ces noms.
-Moui, mais il va falloir aller à la mairie pour avoir son acte de naissance.
-Heu... Est ce que tu peux y aller ?
-Je ne crois pas.
-On a qu'à appeler Francis !
-Tu as raison, tu peux me chercher mon portable ?
Ereinion lui apporta son portable. Elle composa le numéro pendant que son fils se restaurait et dit :
-Francis ? Comment tu vas ?
-Bien et toi ?
-Super bien, un peu fatiguer parce que je viens d'accoucher.
-Mais c'est super et c'est quoi ?
-Un schtroumph ! Répondit – elle du tac au tac.
-AHAHAHAHAHAH !!!! Non, sans rire
-C'est un garçon.
-Et comment va le père ?
-Très bien sachant que c'est lui qui m'a accouché.
-Tu veux dire que tu as accouché chez toi ?
-Oui, et c'est là que tu entres en scène, Ereinion n'a pas le permis, mes parents non plus et je suis trop faible pour aller à la mairie. Tu pourrais faire déclarer notre fils pour nous ?
-Pas de problème. Comment s'appelle – t – il ?
-Son premier prénom est Fingolfin.
-Comment ?
-Fingolfin, F... I... N... G... O... L... F... I... N...
-Sébastien
-Sé – bas – tien. Oui ?
-Barnier, non, Gilgalad. G... I... L... G... A... L... A... D...
-Voilà, c'est noté. J'arrive de suite pour te faire signer les papiers et la moitié de la gendarmerie sera là aussi. A tout de suite.
-Merci, Francis, t'es vraiment trop sympa.
Et elle raccrocha après Francis. Puis, elle se tourna vers Ereinion, il la regardait avec un amour profond. Il allait pour l'embrasser encore une fois, mais les parents d'Amélie arrivèrent avec un grand sourire déjà complètement gaga de leur petit - fils. La mère d'Amélie leur dit :
-Oh! C'est un magnifique petit bébé. Et il a hérité de vos oreilles Ereinion, et il a les yeux de sa mère. Vous pouvez être fiers de vous. Il est vraiment magnifique. Je pourrais le changer quand il aura terminé de manger ?
-Bien sûr maman. Comme ça, je pourrais rester plus longtemps avec Ereinion. Tout se trouve dans la chambre de Fingolfin Sébastien.
-Sébastien, c'était le nom de ton grand – père. Tu as toujours adoré ton grand – père. Il aurait été fier que son arrière – petit fils porte son nom.Dit François en rêvassant.
-Oui, je le crois aussi papa. Répondit Amélie avec un sourire un peu fatigué.
Martine prit Fingolfin dans ses bras et l'emmena dans sa chambre pour le changer suivit par son mari. Ils étaient en extase devant l'adorable semi – elfe. Le bébé babillait et s'amusait à faire des bulles tandis que ses grands – parents le changeaient. Martine eut un sourire un peu machiavélique et haussant le ton elle demanda :
-Mais ma chérie, maintenant que vous avez un enfant, il faudrait penser à vous marier.
Dans leur chambre, les deux tourtereaux pouffèrent de rire et Amélie murmura à l'oreille de son elfe:
-Qu'est ce que je t'avais dit ?
-Oui, tu avais bien raison meleth nìn. On leur dit ?
-D'accord.
Ereinion répondit à Martine :
-En fait Martine, nous avons décidé de nous unir au printemps quand la nature reverdira. Nous sommes en octobre, je voudrais que le mariage est lieu le premier mars.
-On avait dit avril.
-Mars!
-Avril!
-Mars!
-Bon je vais vous départager tous les deux. En mai, il fera plus chaud et il ne pleuvera pas. Coupa François qui souriait béat devant les beaux yeux gris – verts du bébé.
Après leur petite dispute sans trop d'importance, Amélie se pelotonna contre Ereinion et s'endormit. La pauvre était tout bonnement épuisée après un travail de 25 heures et des douleurs infernales sans péridurale. Au bout d'une heure à sommnoler, elle s'endormit profondément la tête sur le torse de son elfe. Cela faisait dèja 4 heures qu'elle dormait profondément. Il lui caressait tendrement les cheveux quand il entendit au loin des bruits de moteurs qui se rapprochaient de la maison. Il tenta de réveiller doucement Amélie mais en vain. Cependant, là où il échoua, les klaxons des camions de gendarmerie y réussirent, elle se réveilla en sursaut. Ereinion l'aida à se laver, et à s'habiller. Quand ce fut fait, il la prit dans ses bras et la descendit jusqu'au salon où l'attendait des dizaines de gendarmes qui étaient en train de s'extasier sur le bébé. Le petit – semi elfe gazouillait gentiment en jouant avec les insignes des gendarmes.
Quand les parents de ce petit trésor arrivèrent dans le salon, ils furent chaudement félicité et Amélie se retrouva assallie sous les souhaits de bonne santé, de bonheur et aussi les cadeaux que les gendarmes avaient apporté au nom de leur famille et de ceux qui n'avaient pas pu venir. En effet, Amélie était peut – être en froid avec ses voisins directes, mais elle avait d'excellente relation avec les autres qui comprenaient tout à fait sa colère. Les gendarmes étaient aussi content, car ils avaient un endroit où mettre les chevaux blessés ou fatigués. Et surtout toute la population était ravis qu'ils aient capturé les deux dangereux individus qui terrorisaient la population. Tous les deux étaient grandement appréciés par les forces de l'ordre, mais ils ne tentaient jamais de profiter de cette amitié justement pour ne pas la perdre.
Le couple était rouge de confusion, puis Ereinion se rappelant qu'il avait sa fiancée dans ses bras, décida de la déposer sur le canapé. Les gendarmes qui se trouvaient affalés dessus sautèrent sur leurs pieds et laissèrent le canapé à Amélie. La jeune femme utilisa l'accoudoir comme dossier et étendit ses jambes. Elle souriait à tout le monde, les remerciant d'être venu aussi vite, mais elle n'avait vraiment pas le courage de bouger. Elle ouvrait des yeux énormes quand elle vit les cadeaux qui s'amassaient sur le sol. Elle allait pour ouvrir le premier paquet, quand ils entendirent un nouveau concert de klaxons et de sirènes. De nouveaux véhicules se garèrent cette fois – ci la police et les pompiers arrivèrent amenant avec elle Francis Duprés ami de la nouvelle petite famille et accessoirement maie de la ville. Il amenait avec lui les papiers nécessaires et remplis pour déclarer la naissance du bout de chou. Amélie, Ereinion signèrent les formulaires ainsi que François et Martine étant témoins de la naissance de Fingolfin Sébastien Bernier Gilgalad.
Après les paperasses, Francis rentra dans sa voiture et ressortit un énorme paquet avec un sourire aussi grand. Mais malheureusement, le salon étant trop petit pour faire tenir tout le monde, Ereinion décida de continuer la petite réception à l'extérieur. Les gendarmes les plus barraqués transportèrent le canapé avec la jeune femme dessus à l'extérieur mais pourtant protéger par un balcon qui donnait dans le bureau. Ereinion alla chercher les boissons toutes non alcoolisée et la fête commença réellement. La musique n'était pas forte, et permettait aux policiers, aux pompiers et aux gendarmes d'entendre les messages d'alerte. Ils étaient émerveillés devant la splendeur du domaine, soudain, tous entendirent des hennissements et les chevaux confié par la gendarmerie arrivèrent en courant sauf pour certains qui trottinaient encore trop fatigués. Les gendarmes furent émus de voire leur chevaux venir les saluer, puis ils repartirent, sauf les plus fatigués qui allèrent dormir dans la grande écurie.
Les rires et les cris de joies et de surprises d'Amélie résonnaient quand elle ouvrait les cadeaux. Il y avait une vingtaine de body, certains pour les premiers jours et les autres pouvaient être mis jusqu'à 6 mois, en plus de tous les autres cadeaux qu'ils reçurent pour leur fils, un porte – bébé, un siège bébé pour la voiture, des dizaines de peluches multicolors, des chaussons, des chaussures et tous les vêtements possibles et inimaginable pour nourrisson et bébé jusqu'à l'âge de 12 mois. Le gros paquet de Francis se trouvait être une gigantesque peluche, un gros nounours à poils ras et aux grands yeux rieurs. Il reçut aussi du colonel Bertrand capitaine de la gendarmerie un doudou winnie l'ourson et du commissaire Rolland, une poussette.
Tous les cadeaux allèrent dans le garage pour la poussette et dans la chambre du bébé pour tous les autres. La fête dura longtemps, même très longtemps. Les jus de fruits coulaient à flots, mais peu à peu, les invités impromptues commencèrent repartir travail oblige. Tous saluèrent les deux tourteraux et les remercièrent pour la magnifique fête et de nouveau les félicitèrent pour leur magnifique bébé. Le vent commençait à se lever et le canapé ainsi qu'Amélie retournèrent dans le salon, afin qu'elle ne tombe pas malade, elle était encore très fragile. La fête continua à battre son plein. Mais, vers 16 heures, il ne restait plus que Francis, Bertrand, Rolland, Patrick et Medhi. Ils discutèrent plus calmement, la musique en sourdine et Amélie étant en train de sommnoler dans les bras d'Ereinion, leur fils accroché au sein de sa mère. Mais vers 18 heures, Francis dut rentrer à la mairie, Bertrand à la gendarmerie et Rolland au commissariat. Ils repartirent tous avec chacun les packs des jus de fruits qu'ils préféraient.
Les derniers qui restaient étaient Patrick et Medhi. Ils discutèrent encore longtemps, quand un coup de tonnerre retenti au loin. Une bruine fine commença à tomber. Amélie alluma la télévision et apprit que le service météo prévoyait une tempête avec des vent pouvant atteindre les 150 km / h. A l'extérieur, la bruine s'était transformé en petite pluie. Patrick entendit la radio l'appeler et apprit qu'ils devaient rester où ils étaient, car la tempête leur fonçait droit dessus et qu'ils n'auraient jamais le temps de traverser la forêt avant de se faire écraser par un arbre. Amélie se leva difficilement, donna son fils à Martine pour qu'elle le change et le monte, puis dit à Patrick d'aller garer la voiture dans le garage, pour qu'elle ne soit pas endommagé par la tempête. Ereinion sortit et siffla longuement, appelant les chevaux pour qu'ils entrent dans la nouvelle écurie. Une dizaine de chevaux arrivèrent au galop mené par l'étalon noir et s'engouffrèrent dans le bâtiment. Ereinion les plaça paisiblement chacun dans une stalle, bien protégés du froid et de la pluie. Puis, après un dernier signe de la main, Ereinion éteignit toutes les lumières et referma la porte en faisant en sorte que les chevaux ne puissent s'enfuir et que le vent ne pénètre pas dans le bâtiment. Il rentra dans la maison en courant, en effet, le vent avait encore forcit et la pluie tombait maintenant drue et cinglante. Fingolfin étant en train de dormir bien heureusement, tous les adultes allèrent fermer les fenêtres et les volets pour qu'ils ne claquent pas sous la force du vent et ne fassent pas de dégats. Amélie ne craignait pas les dégâts sur les capteurs solaires, ils étaient bien accrochés et protégés, mais elle craignait pour l'antenne parabolique. Mais de toute façon, elle devait la changer alors maintenant ou plutard, c'était du pareil au même, alors elle cessa de s'en faire et s'approcha de son amour d'elfe.
Maintenant que tout était fermé, ils s'installèrent sur le canapé et écoutèrent les nouvelles. Elles n'étaient pas réjouissantes, il y avait déjà 3 morts. Une personne avait été foudroyée alors qu'elle tentait de retourner chez elle, une autre avait vu de très près un arbre tomber, elle était en dessous et la dernière avait perdu le contrôle de son véhicule après la chute d'une branche, et elle était tombée dans une rivière, se noyant dans l'eau grondante et glacée. Après les informations, Martine prépara le repas puis tous allèrent dormir après qu'Ereinion ait déplié le clic – clac et fait le lit. Les gendarmes dormirent dans ce lit d'appoint tandis que François et Martine dormaient dans l'ex – chambre d'Ereinion et que cette dernière et Ereinion dormait dans la chambre celle d'Amélie. Patrick et Medhi n'étant pas très chaud pour dormir aussi tôt alors ils allumèrent la TV, et se regardèrent la trilogie de la « Guerre des Etoiles » en édition limité. Ils regardèrent les 3 films à la suite et s'endormirent profondément vers 00 h 30, la tempête se déchaînant dehors. La foudre et les éclairs réveillèrent en sursaut Fingolfin qui hurla de peur. Ereinion alla le prendre dans sa chambre et il le coucha entre Amélie et lui. En quelques secondes, le bébé s'endormit bercé par le doux frodonnement de son père et la tendre chaleur de sa mère.
La famille se réveilla en sursaut quand la foudre tomba à l'endroit où se trouvait quelques heures auparavant la voiture des gendarmes. Ceux – ci soupirèrent de soulagement en sachant que leur voiture se trouvait à l'abris dans le garage. Fingolfin entre ses parents hurla à nouveau de peur réveillant d'un coup Ereinion et Amélie. Elle se mit à le bercer tandis que son père fredonnait une douce chanson qui ne le calmait pas du tout. Ereinion fronça le nez et murmura :
-Il sent mauvais.
-Il faut le changer, mon amour.
-Je veux le faire, meleth nìn. Demanda Ereinion avec un grand sourire.
-Alors fais – le amour. Pendant ce temps je vais prendre ma douche.
Ereinion prit son fils dans ses bras, l'emmena dans la salle de bain et commença à le changer tandis qu'Amélie prenait sa douche. Elle laissait avec soulagement l'eau lui couler sur le corps perclu de courbatures. Soudain elle entendit son elfe l'appeler au secour :
-Chérie, viens m'aider! Je n'arrive pas à accrocher sa couche, il ne fait que bouger.
-Attends, laisse moi le temps de me rincer et je suis à toi.
-Hhhmmmmm !!!! Promesse intéressante. Sussura Ereinion avec un sourire qui en disait long sur ce qu'il pensait.
Amélie éclata de rire puis quelques minutes plus tard, elle sortit de la cabine de la douche dans le plus simple appareil. Ereinion la trouvait encore plus jolie même avec le petit ventre qu'elle avait après la naissance de leur fils. Elle alla s'habiller, puis revint aider son cher et tendre à mettre la couche du bébé. Il y avait pas à dire, mais il gigotait comme un poisson hors de l'eau. Amélie éclata de rire et prit la place d'Ereinion. Elle regardait son fils droit dans les yeux et commença à faire des petites vocalyses pour le faire rire. Le bébé heureux d'être le centre d'attention de son monde battait des mains et des pieds dans la joie et la bonne humeur. La jeune femme le prit dans ses bras, le déshabilla complètement et avec l'aide d'Ereinion lui donna son bain. Le bébé ravi éclaboussa ses parents qui l'embrassèrent tendrement et lui prodiguèrent moults câlins et caresses. Mais bientôt, ses parents entendirent un bruit très reconnaissable sortant du ventre vide de leur fils. Alors, le bain fut écourté, et Fingolfin fut tout propre et tout sec. Ereinion le prit dans ses bras tandis qu'Amélie alla s'asseoir pour donner le sein à son fils. Fingolfin la regardait avec espérance, poussait des petites plaintes d'affamé en tendant ses bras vers sa mère. Elle le prit des bras de son elfe, écarta un pan de sa chemise et enfin, il put se jeter sur le sein chaud de sa mère. Il le tétait avec frénésie comme si sa vie en dépendait. Amélie gloussait en sentant la bouche chaude de son fils lui prodiguer cette caresse inhabituelle. Ereinion regardait avec une toute nouvelle émotion ce tendre repas. Amélie sentant un regard leva les yeux et vit le regard ému d'Ereinion. Elle rougit légèrement et fit un doux sourire à son elfe adoré. Il se pencha et baisa tendrement ses lèvres. Puis lui dit avec amour :
-Tu m'as comblé mon amour. Tu es la femme la plus belle du monde et tu m'as donné un fils magnifique. Je t'aime, et j'ai hâte que nous nous marions. Parce que je n'aime pas les gens qui te regardent. J'ai toujours peur qu'ils te traitent mal parce que nous ne sommes pas marié.
-Tu n'as rien à craindre mon aimé, ici je peux me défendre, mais j'aime bien te savoir près de moi. Mon elfe adoré.
-Moi aussi mon humaine adorée. Et je....
Il fut interrompu par un bruyant rot venant de son fils qui était bien repu. Ereinion le reprit dans ses bras afin de laisser Amélie se rhabiller. Il descendit dans le salon avec son fils dans ses bras et vit les gendarmes regarder avec inquiétude la tempête qui continuait à rugir hors de la protection de la maison. Pour plus de sécurité, Amélie avait débranché internet ainsi que son ordinateur et le téléphone. Heureusement, ils leur restaient les portables au cas où ils auraient des problèmes. Amélie avait branché une radio et tous écoutaient les informations qui malheureusement n'étaient pas des plus réjouissantes. La tempête avait amené ses lots de morts et de blessés sur tout le territoire ainsi que dans les pays voisins. En Allemagne, la foudre était tombé sur un transformateur électrique et avait déclenché une monstrueuse coupure de courant qui avait paralysée toute la ville de Berlin. Une rivière en cru avait entraîné la mort de 5 personnes quand ils s'étaient retrouvé coincé dans leur voiture et étaient morts noyés. D'autres catastrophes du même genre c'étaient passés dans les autres pays. Les deux gendarmes purent prévenir leur famille qu'ils étaient à l'abris et qu'ils ne devaient pas s'en faire quand la batterie du protable d'Amélie fut complètement rechargée. Leur famille furent bien soulagé et purent souffler et n'eurent plus qu'à attendre leur retour. La tempête dura 3 jours, 3 jours d'angoisse pour les familles et 3 jours de fou rire dans la maison d'Ereinion et d'Amélie.
A suivre
