Par Eru chapitre 17
Quand enfin la tempête se calma, les gendarmes les remercièrent, reprirent leur voiture et rentrèrent à leur caserne, ravis de revoir leurs collègues. Les parents d'Amélie durent partir, car ils avaient pleins de choses à faire, comme prévenir toute la famille du prochain mariage d'Amélie et d'Ereinion. Quand le taxi vint emmener les parents, Ereinion, Amélie et Fingolfin les regardèrent partir, les parents ravis de voir les grands parents rentrer chez eux. Ils avaient enfin la maison pour eux trois. Ils rentrèrent dans la maison et la routine s'installa. Fingolfin grandit tranquillement faisant la fierté de ses parents qui préparaient la maison pour le mariage qui allait bientôt avoir lieu au printemps. Amélie était allé avec Ereinion et son fils pour acheter sa robe et lui son costume. Mais chacun de leur côté afin que l'autre ne le voit pas et que la surprise soit totale, en effet, Amélie lui avait dit que voir la robe avant le mariage portait malheur. Tous les jours, ils allaient travailler dans la forêt afin de sécuriser les lieux et empêcher les arbres de tomber et de blesser les visiteurs qui voudraient visiter le parc. Il leur fallu 2 mois pour réussir à sécuriser le site, parce qu'Amélie avait aussi énormément de travail et ne pouvait pas beaucoup aider son cher et tendre. De plus, ils avaient été obligés d'abandonner les cours d'elfique par manque de temps. Enfin, après tout ce temps, les chevaux purent se promener dans la forêt sans trop de problème.
Cependant, le moment des fêtes commença à se rapprocher à grands pas, et Amélie avait du travail par dessus la tête, Ereinion pour l'aider, avait prit la décision de tenir la maison et de soigner leur enfant. Il était vraiment désolé qu'Amélie ne puisse s'amuser, mais il savait qu'elle n'avait pas le choix, car c'était elle qui rapportait l'argent. Ereinion avait appris grâce à la télévision qu'une grande fête allait bientôt arriver, noël.
Curieux, il chercha des informations dessus sur internet. En effet, Amélie lui avait acheté un portable afin qu'il puisse faire autre chose que passer l'aspirateur ou regarder tourner le linge, choses qu'il aimait toujours faire. Il l'utilisait de temps à autre dans le salon quand leur fils jouait paisiblement avec ses legos. Un jour où il ne voulait pas monter à cheval, passer l'aspirateur, se promener dans la forêt, grimper dans les arbres, regarder le linge tourner et regarder la télévision, il téléphona à Francis pour lui demander de l'aide afin d'acheter les cadeaux de noël, il ne lui restait que 5 jours avant la date fatidique du 24 décembre et le sapin n'était même pas mis.
Il voulait acheter le sapin, un grand sapin avec des guirlandes électriques, des boules de toutes les couleurs, des décorations pour l'extérieur, et une magnifique étoile pour mettre en haut ainsi que les petits bonshommes heu..... comment ça s'appelait déjà ???? Ah oui, la crèche. Ce serait la première fois qu'il utiliserait ses écus, non Amélie dit que ça s'appelle des euros. En effet, pour qu'Ereinion soit plus indépendant, elle lui avait appris l'utilisation d'un chéquier et elle avait ouvert un compte à son nom à lui, versant tous les mois un salaire pour tout le travail qu'il faisait et comme cela, il pouvait faire ses propres achats.
Le maire était désolé, mais il ne pouvait se déplacer, comme Amélie, il avait trop de travail, mais il envoya un de ses amis pour l'aider. Francis éclata de rire quand Ereinion le remercia pendant 20 mn. Il lui assura que son ami arriverait dans une heure à peu près et que cela lui donnerait le temps de tout préparer. Après avoir encore remercier Francis pendant 5 mn, Ereinion raccrocha et commença à se préparer. Il prit son petit sac à dos et y plaça son porte – feuille, le portable d'Amélie qu'il savait enfin utiliser, ainsi que 3 couches et 2 biberons un de lait et l'autre d'eau au cas où son fils aurait soif ou faim. Car comme Amélie travaillait, il ne voulait pas laisser son fils tout seul et décida donc de l'emmener et puis ça ferait une belle petite balade.
Ereinion prépara le siège bébé, ainsi que le porte – bébé. Quand tout fut prêt, il alla chercher son fils qui dormait tranquillement en suçant son pouce. Il voulut aller prévenir Amélie de son départ, mais quand il l'entendit maudire le monde entier, il se dit que ce n'était peut – être pas une bonne idée. Il habilla donc chaudement l'adorable bambin qui se réveilla doucement sous les gestes doux et câlins de son père. Le bébé bailla longuement et fit un grand sourire édenté à son père. Ereinion embrassa tendrement son fils, puis le descendit dans le salon au moment même où l'ami de Francis arriva. Il enfin, elle klaxonna. Mais Ereinion à part sa petite famille ne regardait pas les autres femmes, il aimait trop la sienne et ne voulait pas la perdre pour une autre femelle sans importance. Les elfes, une fois trouvé l'autre moitié d'eux ne lâchaient plus prise et gare à celui ou celle qui oserait se mettre en travers de leur parade amoureuse il s'en mordrait douloureusement les doigts.
Quand la jeune femme au volant vit Ereinion, elle tomba sous le charme de sa grande beauté, mais quand elle vit qu'il amenait un siège bébé et le bébé en prime, elle comprit qu'il était déjà pris. Elle pensa :
-Et merde à chaque fois c'est la même chose, les beaux mecs soient ils sont gay, soient ils sont déjà maqué. C'est vraiment pas de bol. Quoique.... Il n'a pas d'alliance, peut – être qu'il est libre ?
Mais elle oublia complètement ses idées d'arponnage d'elfe quand elle entendit ce splendide spécimen d'elfus magnificus s'écrier :
-Amélie, ma toute douce, je vais aller faire des course, j'emmène Fingolfin. A tout à l'heure amour de ma vie.
Il monta dans la voiture, mais à côté de son fils, mit sa ceinture de sécurité et pouponna son fils qui riait ravi de partir en balade et de voir son père jouer avec lui. Samantha repartit tandis qu'Ereinion lui demandait gentiment :
-Pourriez vous nous amener à Epinal ?
-Oui, bien sûr.
-Merci. Oh! Au fait, je m'appelle Ereinion, et cette merveille c'est mon fils, Fingolfin Sébastien.
-Fingolfin ?! C'est complètement stupide comme nom. Pauvre gosse.
Ereinion s'assombrit et grogna:
-C'était le nom de mon grand – père ! Et Sébastien est le nom du grand – père de ma fiancée !
-Ahhh !
Samantha regarda dans le rétroviseur et quand elle vit l'air sombre d'Ereinion, elle se dit :
- « Et ben, bien jouer ma grande ! Tu viens toute seule de t'évincer de la course. Magnifique ! »
Elle soupira bruyamment et dit vraiment désolé :
-Je suis désolée, mais Fingolfin, ce n'est pas courant comme nom et votre bout de chou risque d'avoir des problèmes quand il ira à l'école.
-Oui, c'est pour cela qu'il a le nom de Sébastien, on va l'inscrire à l'école sous ce nom.
-Ah ben, c'est pas con. Vous savez, mon petit cousin, s'appelle Jean, et le problème, c'est que son nom de famille est Tienn.
-Et alors ?
-Alors tout le monde se moque de lui en disant Jean Tienn une couche !!! C'est très con et le pauvre est complètement complexé. Il en veut à mort à ses parents.
-C'est méchant, ça !!! S'exclama Ereinion offusqué.
-Oui, c'est pour cela que j'ai réagi ainsi. Je suis désolée.
-Ce n'est pas trop grave. Mais vous pourriez ralentir, s'il vous plaît, je ne supporte pas la vitesse en voiture.
-Mais nous sommes à 35 km/heure ?! S'exclama Samantha effarée.
-Heu... oui, en voiture je ne supporte pas la vitesse, mais à cheval, plus ça va vite, mieux c'est.
-Oh !!! D'accord. Mais je ne peux pas ralentir plus, car il y a une voiture qui nous colle et elle m'énerve grave.
-Plaît – il ?
-Heu... je voulais dire qu'elle m'énervait énormément.
-Oh! D'accord !
Ereinion se retourna et vit une grosse berline rose qui s'approchait dangeureusement de la voiture et faisait des appels de phare. Samantha énervé, appuya légèrement sur la pédale de frein, assez pour allumer ses feux de stop, mais pas assez pour ralentir. La voiture derrière eux freina en catastrophe et se fit rentrer dedans par une voiture de.... Police. Samantha s'arrêta, mais un policier lui demanda de redémarrer. Donc tous les deux repartirent vers Epinal. Il leur fallut 2 heures avant d'arriver au centre commercial. Ereinion sortit le porte - bébé, et installa tendrement son fils dedans. Il mit son sac à dos et prit un caddie. Samantha voulut lui parler, mais elle fut interrompu par un portable qui sonnait. Ereinion reconnu le son de celui d'Amélie. Il prit le portable, décrocha et entendit la voix douce de son amour lui dire :
-Cela fait à peine 2 heures que tu es partie et tu me manques déjà.
-Toi aussi tu me manques. Mais tu sais, je ne suis pas seul, Samantha est là pour m'aider. Dit Ereinion pour la rassurer.
Le problème c'est que cette phrase ne la rassura pas, mais pas du tout. Elle sentit un sentiment puissant étreindre son coeur, un sentiment ressemblant assez à de la jalousie. Non mais, elle n'allait pas laisser une pétasse s'approcher de son elfe. Elle ne craignait rien quant à la fidélité de son elfe, mais elle craignait ce qui lui était arrivé la première fois, il risquait d'être à nouveau perdu et l'autre ne pourrait rien faire. Et puis qui dit que cette grognasse ne voudrait pas lui prendre son elfe. Samantha quel nom stupide qu'elle touche à son homme et elle allait pouvoir s'acheter une perruque. Amélie, laissa en plan son travail, enregistra tout, dévala les escaliers attrapa ses clés de voiture et fonça vers Epinal à une vitesse assez proche de celle nécessaire pour le décolage d'un avion. Toutes les voitures se rangeaient consciencieusement quand elles voyaient cette fusée leur foncer dessus. En moins de 20 mn, elle arriva devant le centre commercial.
Ereinion toujours son fils en train de batifoler dans son porte – bébé continuait à parler à Amélie. Le problème, c'est qu'il n'y avait personne au bout du fils et qu'il parlait à l'ordinateur éteint. Samantha écoutait de plus en plus impatiente l'homme qui bavardait avec sa petite amie et lui racontait tout ce que leur meeeeeeerveilleux fils avait fait. Et blablabla il a joué avec sa chaussure et blablabla il a tenu d'une main sa peluche. Elle commençait à en avoir marre de cette discussion parfaitement nunuche quand elle entendit le crissement de pneu et qu'un gros range rover se rangea près de sa voiture. Ereinion n'y faisait toujours pas attention trop occupé à parler à sa petite femme chérie avec son portable. La portière s'ouvrit en grand et Amélie rouge de colère apparu et lança un regard noir à Samantha qui fit un pas en arrière ne voulant pas se mesurer à la jeune femme qui avait l'air plus qu'agressive. Quand elle se tourna vers son elfe, Amélie eut un sourire en entendant Ereinion lui raconter au téléphone :
-Tu serais fier de lui si tu l'avais vu, il a pointé le panneau et il a dit « pa ».
-Mais j'en suis fière mon amour. Murmura Amélie en le serrant par derrière.
Ereinion sursauta violemment, laissant tomber le portable d'Amélie par terre qui vola en éclat. Quand il vit sa bévue, il commença à paniquer, pensant qu'Amélie lui arracherait les bras. Il baissa la tête, se retourna et dit à Amélie :
-Je suis désolé d'avoir cassé ton portable mon amour, je savais pourtant que tu en avais besoin d'un. Pardonne – moi.
-Ce vieux truc tout pourris? Je ne vais pas t'en vouloir pour ça. Et puis de toute façon, il fallait que je le change. Dit – elle en l'embrassant tendrement.
Fingolfin pris entre ses parents se mit à rire et à gigoter joyeux d'avoir son monde autour de lui. Amélie se retourna vers Samantha et lui dit :
-Je me nomme Amélie Barnier, je suis la fiancée d'Ereinion, et la mère de Fingolfin, puis – je avoir votre nom ? « Pour en mettre un sur ta pierre tombale » marmonna Amélie pour elle
-Je m'appelle Samantha Rohan ( prononcé Ro hane ). Je suis une amie de Francis. Mais je crois que je vais vous laisser en famille
-« Ouais c'est ça, laisse – nous en famille » Marmonna Amélie de très méchante humeur
Samantha monta dans sa voiture après qu'Amélie est retiré le siège bébé mais avant de partir, Amélie prise de gros, vraiment très gros remord envers quelqu'un qui avait fait ça par pure gentillesse, lui dit :
-Ce n'est pas contre vous, mais je déteste voire une femme tournée autour de mon fiancée. Pas que je doute de sa fidélité, mais parce qu'il ne sait pas se défendre face à elle. Alors je voudrais vous présenter mes excuses pour tout à l'heure, j'ai été très impolie et agressive alors que vous ne méritez que des remerciements.
-Ce n'est pas grave, je reconnais que j'ai voulu un peu le séduire, mais à part parler de votre fils et de vous, il n'a pas d'autre conversation, alors j'ai abandonné mon projet, il est tout à vous et vous en avez de la chance. Un mâle comme lui ne doit pas rester seul.
-Oh! Mais je ne compte pas le laisser seul. Vous voulez faire les courses avec nous ? Demanda Amélie avec un sourire beaucoup plus gentil.
-Avec plaisir, je devais acheter des décorations de noël de toute façon.
Samantha ressortit de sa voiture et tous les 3 enfin 4 en comptant Fingolfin allèrent dans le supermarché. Les agents de la sécurité observèrent avec attention Ereinion et Amélie, leurs exploits étaient restés dans les annales du centre commercial. Ereinion son bébé contre son torse puissant, regardait avec beaucoup d'attention les décorations de noël, il avait fondu pour les petits anges, ou pour la finesse des boule en verre, presque aussi belle que les créations des elfes. Il jeta un coup d'oeil à sa fiancée et vit qu'elle était en pleine discussion avec Samantha. Il décida de prendre le large afin de pouvoir acheter le cadeau d'Amélie. Il sortit du supermarché et alla acheté du parfum dans une parfumerie. Les femmes fondaient en voyant les beaux yeux gris – vert du bébé qui gazouillait joyeusement dans le porte – bébé. Il chercha longtemps avant de trouvé celui qui irait le mieux à Amélie, un parfum qui se nommait « Trésor » et qui était fait par Lancôme. Arrivé à la caisse, il demanda que se soit mit dans un paquet cadeau, puis le mit le plus vite possible dans son sac, car son bébé hurlait comme un possédé, il ne supportait pas les puissantes odeurs parfumées. Les autres clients et clientes commençaient à en avoir marre de ce bébé brailleur, et miraculeusement, dès qu'Ereinion sortit du magasin, le bébé se calma et se pelotonna contre son père.
Quand Ereinion revint dans le supermarché, il entendit un appel :
« Monsieur Ereinion est attendue par sa fiancée à l'acceuil, merci »
Il se précipita à l'acceuil et reçut une claque monstrueuse et sa fiancée dans ses bras qui se mit à pleurer :
-Ne me refait plus jamais une peur pareille. J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose. J'ai eut tellement peur.
-Tu n'avais pas à avoir peur meleth nìn. Je n'étais pas loin, je voulais acheté ton cadeau, et tu ne devais pas le voir.
-Je t'aime amour de ma vie.
Ils allèrent tous les deux faire leurs courses de noël. Amélie alla acheter des crustacés afin de faire le repas de noël, Ereinion accepta pour le jour de noël de manger de la viande et donc, Amélie acheta un petit chapon ainsi que des marrons, des champignons et des pommes de terre qu'elle avait l'intention de faire rissoler, c'était le seul plat qu'elle savait faire. Ensuite, ils achetèrent les décorations intérieurs de noël, des guirlandes, des boules en verre et des suspentions multicolores si Amélie avait écouté Ereinion, ils auraient acheté toutes les décorations. Samantha en les voyant éclatait régulièrement de rire. Ensuite ils achetèrent les décorations extérieurs, des guirlandes électriques et des adhésifs à mettre sur les fenêtres.
Quand ils eurent terminés leurs courses, une forte amitié était née entre Samantha et Amélie. Samantha désolée, dût rentrer chez elle, et embrassa Amélie, Ereinion sur les deux joues, et Fingolfin sur le haut de sa tête pour la plus grande joie du bébé qui gigotait dans tous les sens. Après un dernier salut, tous repartirent vers leur maison respective.
Dès qu'ils arrivèrent chez eux, ils posèrent les décorations extérieurs, puis ils allumèrent les décorations et Ereinion ouvrit des yeux éblouis quand il vit sa maison illuminée et brillante. Il serra sa fiancée dans ses bras et lui murmura :
-Notre petit nid d'amour est encore plus beau qu'avant!
-Oui meleth nìn. Répondit Amélie avec un sourire ravi.
Sourire qui s'élargit quand les premiers flocons de neige tombèrent sur le sol. Amélie éclata de rire et lui dit :
-C'est mon premier noël ici et sous la neige.
-Et pour moi aussi, c'est mon premier noël ici, sous la neige et avec toi. Mais nous devrions rentrer, il commence à faire froid et je ne voudrais pas que tu tombes malade.
-D'accord, amour.
Ils retournèrent à l'intérieur et installèrent les décorations intérieurs à part le sapin. En effet, ils avaient oublié d'acheter le sapin de noël et le temps d'arriver à Epinal, le supermarché serait fermé. Amélie dit à Ereinion :
-Pour un beau noël, amour, il faut un sapin.
-COUPER UN SAPIN ?!
-Heuuu... oui
-NON !!! PERSONNE NE TOUCHERA A UN ARBRE DANS CETTE PROPRIETE !!!!
-Mais calme toi amour.
-Je me calmerais que si tu oublies l'idée de couper un arbre.
-On pourrait prendre un petit sapin et....
-grrrrrrrrr !!!!! La coupa Ereinion.
-Et lui laisser ses racines. Termina Amélie.
-D'accord!!!
Ils sortirent dans leur petit jardin de 250 ha afin de trouver un sapin qui leur plairait. Ils avaient laissé leur petit bout de chou dormir dans sa chambre complètement épuisé par sa dure journée. Ils ne mirent que 45 mn avant de trouver celui qu'ils voulaient. C'était un sapin d'2 m 20 bien touffu qui était d'une belle couleur verte. Tous les deux travaillèrent d'arrache – pied afin de déraciner le sapin et cela leur prit 4 heures. Ils étaient épuisés enfin, surtout Amélie qui n'était pas habituée à faire de tels travaux physiques. Complètement en nage, elle suivit Ereinion qui n'avait aucun problème pour porter le sapin qui pesait bien ses 50 kg. Arrivés chez eux, Amélie plaça le sapin dans une vieille baignoire qu'ils avaient trouvé dans la remise et transplantèrent le sapin.
Ereinion était ravi, le sapin de risquait plus rien. Amélie recouvrit la baignoire par du papier qui ressemblait à de la pierre et forma une petite dépression qui ressemblait à une grotte. Ensuite, elle installa les guirlandes électriques et dit à Ereinion :
-Je vais prendre une douche pendant ce temps, tu peux mettre les décorations dans le sapin.
-D'accord amour en même temps, tu pourrais aller voir comment va notre petite merveille ?
-Bien sûr. A tout de suite. Dommage que tu ne puisses pas venir. J'aurais été tout à toi.
Puis elle monta vers l'étage d'une démarche chaloupée. Ereinion qui tenait une boule de noël se tourna vers elle, puis lâcha la fragile décoration qui se brisa sur le sol. La petite explosion eut l'air de réveiller l'elfe qui partit en courant rejoindre la femme de sa vie. Quand ils redescendirent, ils terminèrent de décorer le sapin et allumèrent les décorations. Ereinion était ému, pour la première fois, il fêtait noël, l'année prochaine il ferait la même chose, mais il inviterait les parents d'Amélie, ils seraient heureux de voir leur fille et leur petit – fils. Amélie en riant mit plein de décoration partout suivit par Ereinion qui jetait des cheveux d'ange dans tous les coins de la maison. Leur petit nid d'amour comme Amélie l'appelait ou talath uin hûn nìn (endroit de mon coeur ) comme l'appelait Ereinon, était complètement métamorphosé.
Il y avait des guirlandes qui faisaient de belles arches entre les murs, des faux stalactites accrochés devant les fenêtres. Il y avait aussi des suspensions accrochées aux lustres. Les fenêtres n'étaient pas oubliées et des rennes batifolaient entourés de flocons de neige, de sapins, pères noël et d'étoiles. Leur maison était vraiment très belle, et il restait dans une boîte deux sacs de paillettes dorées et argentées. Amélie prit l'un des sacs, plongea sa main dedans, sortit une grosse poignée de paillettes et les jeta sur la tête d'Ereinion. Celui - ci prit en riant, l'autre paquet, l'ouvrit et entre eux commença une bataille de paillettes. Il y en avait partout et surtout sur les deux participants qui brillaient de mille feux. Amélie gloussa et s'exclama :
-Tu vois, nous brillons par notre intelligence.
Ereinion éclata de rire et la serra contre lui ravi de cette soirée en tête à tête sans qu'un ordinateur ne vienne tout gâcher. Malheureusement toute chose à une fin, et Amélie dût reprendre son travail après avoir embrassé tendrement Ereinion qui repartit un peu déçu vers la cuisine. Amélie dégouté dût recommencer à travailler. Il lui fallut 3 jours pour terminer ce que son big boss lui avait demandé. Elle était enfin débarassé d'un truc qui lui tapait sur le système depuis 4 mois. Elle avait envoyé son travail quand elle reçut un mail lui demandant si elle ne voulait pas faire une petite vérification sur un autre jeu et bizarrement, elle refusa lui disant qu'elle avait besoin de dormir et de voir grandir son fils. Pour la première fois en 4 mois, elle s'endormit tôt dans les bras de son elfe qui était ravi de la chose.
Et il était temps qu'elle termine son jeu, car le lendemain serait la veille de noël et elle avait quelque chose à ramener à son cher et tendre. Après une bonne nuit de sommeil, elle partit tôt pour aller chercher le cadeau de son amour d'elfe. Quand elle revint vers 12 h 00, Ereinion lui demanda :
-Où es – tu allé, meleth nìn ?
-Prendre ton cadeau, et c'est un secret tu sauras ce que c'est demain.
-J'ai hâte d'être à demain alors.
La journée passa rapidement, Amélie et Ereinion jouant dehors dans l'épaisse neige qui était tombée la veille. Amélie avait fait un gros bonhomme de neige devant Ereinion qui n'en avait jamais vu de sa vie. Il voulut faire la même chose et fit un gros bonhomme qui fut déséquilibré par un coup de vent et lui tomba dessus pour la plus grande joie d'Amélie qui éclata bruyamment de rire. Ereinion tout couvert de neige se leva d'un bond et lui jeta une boule de neige en pleine figure. Amélie eut juste le temps de se baisser afin d'en éviter une autre. Elle se jeta sur le côté, fit rapidement une boule de neige et la jeta à la figure de son elfe qui la rattrapa d'une main et la renvoya à sa propriétaire qui se retrouva sur les fesses. Ereinion hilare voulut la prendre dans ses bras, mais Amélie lui écrasa consciencieusement un paquet de neige sur le visage en riant comme une petite folle. Ereinion lui courut après et arrivait toujours à l'attraper, il faut dire qu'elle s'enfonçait dans la neige alors que lui courait dessus.
Quand la nuit tomba, ils retournèrent à l'intérieur et entendirent les pleurs de leur fils complètement mouillé et affamé. Ereinion le changea puis Amélie lui donna le sein. Fingolfin avala son repas en un temps record puis se rendormit laissant ses parents dîner et dormir. Le lendemain, Amélie réveilla son elfe et lui dit :
-Et si nous allions voir ce que le père noël nous a laissé.
-Le père noël, c'est qui ?
-Le père noël mon cher elfe, est un personnage légendaire qui apporte les cadeaux de noël aux enfants.
-Mais ce sont les parents qui les offrent. Je ne comprends pas pourquoi vous mentez aux enfants.
-Imagine que tu aies 4 ans, tu préférais apprendre qu'un vieux monsieur gentil utilisant un traineau tiré par des rennes magiques t'apporte des cadeaux ou que tes parents te les offrent.
-Je préférais le première version.
-En fait c'est un moyen qu'ont les parents pour que leurs enfants restent enfants plus longtemps, qu'ils aient des rêves et des souvenirs heureux.
-D'accord, j'ai compris. On les montre à notre trésor ?
-Oui, c'est son premier noël.
Ils se mirent en pyjama, allèrent chercher leur fils qui jouait avec ses doigts et ensuite, ils descendirent dans le salon où se trouvait le sapin de noël. Il y avait plein de cadeaux, mais Amélie laissa Ereinion et lui dit :
-Tu m'attends, je reviens avec ton cadeau.
Elle partit vers l'écurie et revint 20 mn toute rouge et essoufflée avec un gros cadeau dans ses mains. Avec un sourire, elle posa le cadeau devant son elfe et lui dit:
-Tiens, ouvre celui – là en premier.
Ereinion tout excité posa doucement son fils dans son transat et ouvrit le cadeau que lui offrait Amélie. Il poussa une exclamation de joie quand il sortit une petite boule de poil noir qui poussa un miaulement aigu et effrayé. Il prit la petite boule de poils et frotta délicatement sa tête contre le flanc poilu du petit félin. Amélie avec un sourire attendri lui demanda :
-Amour, comment vas – tu l'appeler ?
-Coronfast.
-Et ça veut dire quoi ?
-Boule de poils. Dit Ereinion avec un grand sourire. Merci, il est vraiment trop mignon. Je n'ai jamais eut de chat, mon père était contre car on dit chez moi que les chats étaient du côté du mal.
-C'est triste. Mais le mal est réparé, tu as maintenant coronfast.
-Oui! S'exclama Ereinion avec un grand sourire ravi.
Il relâcha le chaton qui alla se promener dans la maison d'un pas maladroit. Ereinion éclata de rire puis donna à Amélie son cadeau enfin, l'un de ses cadeaux. Amélie ravie embrassa Ereinion, puis ouvrit le paquet et vit la bouteille de parfum. Elle adorait ce parfum, mais elle n'avait jamais eut le temps de l'acheter. Elle reposa le cadeau et sauta au cou d'Ereinion qui éclata de rire en la recevant dans ses bras. Ils se jetèrent sur les cadeaux en éclatant de rire. Amélie eut de la part de ses parents, une parure de bijou avec un mot :
Ma chérie, comme tu vas bientôt te marier, nous souhaitons t'offrir cette parure qui est dans la famille depuis des siècles. Ainsi le diadème te permettra d'accrocher ton voile comme pour mon mariage et pour celui de tes ancêtres. Cette parure se transmet de génération en génération de femmes depuis 700 ans. J'espère que ce cadeau te plaira. Une dernière chose, cette parure est donnée à la première fille mariée qui la garde pour sa fille et ainsi de suite. Tu es ma première fille mariée, puisque ta soeur ne l'est pas encore et que ton frère non plus.
Je t'aime, embrasse ton charmant fiancé et ton adorable fils. Tes parents qui t'adorent et qui ont hâte de te voir dans ta belle robe.
Quand Amélie ouvrit la boîte, elle vit avec émotion la parure. Il y avait un diadème, une véritable merveille, il y avait de nombreuses arabesques qui s'entrecroisaient et formaient papillons, des fleurs et d'autres sortes de motifs aussi jolis. Les arabesques étaient composées de diamants et à leurs extrémités se trouvaient des saphirs. Des diamants bleus de différentes tailles étaient enchassés dedans. La base de l'oeuvre était composé d'une centaines de diamant blancs de même diamètre. Le tout était harmonieux et digne d'une reine. Enfin c'est ce que se dit Ereinion en voyant cette merveille sur son lit de velour noir. Si un jour il devait rentrer en Terre du Milieu, la Reine des Noldor aurait déjà sa couronne. En dessous du diadème, il y avait un collier en or composé de 500 diamants blancs et en pendentif se trouvait un gros diamant bleue de la même taille que le plus gros diamant du diadème. De chaque côté se trouvait des boucles d'oreilles. Un diamant bleu entouré de 6 diamants blancs.
Quand Ereinion vit ces bijoux, il lui mit le collier autour du cou, les boucles d'oreilles et après lui avoir coiffé les cheveux à l'elfique, il posa le diadème sur sa tête. Il lui dit en l'embrassant :
-Tu ressembles à une reine.
-Merci mon roi. Murmura – t – elle en rougissant.
Ereinion ouvrit son dernier cadeau et vit une montre en argent avec un bracelet en cuir noir. Il ouvrit de grands yeux éblouis. Il mit la montre avec un sourire ravi et demanda :
-Mais qui me l'a offert ?
-Ce sont mes parents, ils t'adorent tu sais !
-Je les aime aussi, ils sont tellement gentils.
Ils ouvrirent aussi les cadeaux de leur fils et furent ravis de voir les jeux éducatifs qu'avaient offert les grands parents. Amélie lui avait offert une peluche tigrou et Ereinon des jouets pour le bain. Après ce magnifique noël, Amélie et Ereinion eurent un magnifique jour de l'an qu'ils fêtèrent chez Francis. Après les fêtes, Ereinion téléphona à ses futurs beaux – parents :
-Allo François ?
-Oui ?
-C'est Ereinion.
-Ereinion comment allez – vous ?
-Très bien. Je voulais vous remercier pour les magnifiques présents que vous nous avez offert. Amélie est superbe, elle ressemble à une reine. Et la montre que vous m'avez offert est magnifique. Je l'adore. Merci. Merci pour tout.
-Nous sommes vraiment heureux que nos cadeaux vous ont autant plû. Et je peux vous dire que vos cadeaux aussi nous ont plus. Martine est ravie du châle que vous lui avez offert, vous avez très bon goût.
-Je sais, c'est bien pour cela que je vais épouser votre fille.
-Héhéhé !!! Je voudrais vous remercier pour le blouson en cuir que vous m'avez offert. Il est chaud et ma femme voudrait bien me le faucher. Bon, nous avons un dîné avec les voisins, alors je dois vous quitter. Bonne Fêtes.
-Merci, bonnes fêtes à vous aussi.
Ils raccrochèrent tous les deux au même instant ravis de l'appel. Maintenant que les fêtes étaient passés, Amélie retravailla plus normallement, elle avait plus de temps à consacrer à son fiancé et à son fils.
Leur fils eut bientôt 7 mois et commençait à faire ses dents. Tous les jours, il hurlait de douleur. Ereinion utilisait tous les pouvoirs hérités de sa lignée pour soulager la souffrance de son fils avec en complément un bon massage des gencives par sa mère qui y posait une pommade qui soulageait énormément le pauvre petit semi - elfe. Les nuits aussi étaient éprouvantes pour la petite famille. Mais quand il n'avait pas mal, c'était un bébé très calme qui faisait la fierté de ses parents. Il était sevré du sein de sa mère depuis 2 mois et adorait la bouillie que lui faisait son père et la compote que lui achetait sa mère. La veille du mariage de ses parents, sa canine en fait, ses canines, car il eut les 4 d'un coup, sortirent pour le plus grand soulagement des parents qui n'entendraient plus les hurlements de souffrance de leur fils enfin avant les prochaines. Ils dormirent tous ensemble dans la chambre d'Amélie, car la chambre de Fingolfin et d'Ereinion ainsi que le bureau et le salon étaient prit par les invités.
Le lendemain, Amélie et Ereinion étaient dans un état de nervosité intense. En fait, si Ereinion était nerveux, Amélie, elle, frôlait carrément la crise de nerf. Elle portait une longue robe ivoire composé d'un simple bustier souligné de motifs floraux avec une longue jupe toute simple qui touchait terre. Quand elle avait vu cette robe, elle avait immédiatement pensé qu'Ereinion serait heureux, car cela lui rappellera son monde. Pour compléter le tout, elle avait un long voile retenu par le diadème familiale et portait aussi le collier et les boucles d'oreilles. Ereinion, lui, portait un costume blanc argenté, il avait mis un temps fou avant de le trouver. Il avait fallu faire 5 magasins avant de le trouver, et encore, il avait fallu le commander, car il n'avait pas la taille. Pour montrer son statut dans le monde elfique, il avait mis la couronne des Noldor. Il eut un choc en se regardant dans le miroir, il ne se reconnut pas. Il avait l'air plus jeune qu'avant mais pourtant aussi vieux que les fondations du monde. C'était une sensation étrange et inconnue. Il se demanda un instant si son père avait ressenti la même chose le jour où il avait épousé sa mère. Il en était à ses réflexions quand François arriva.
-Ah! Le futur marié est prêt ?
-Je crois que oui. François. Répliqua Ereinion avec un sourire nerveux.
Il ajusta une dernière fois sa couronne, puis suivit François qui l'amena dans l'église. Tous les regards féminins suivirent son avancée jusque devant l'autel. Mais il s'en moquait royalement, ne pensant qu'à la femme de sa vie qui allait bientôt le rejoindre. Il se rappela les premiers jours avec elle. Sa maladresse et sa difficulté à comprendre ce monde tout nouveau pour lui. Sa soif de découverte et sa curiosité qui le poussait à toucher à tout. En pensant à toucher, il sentait que quelque chose lui touchait l'arrière train. Il chassa l'importun d'un mouvement agacé puis recommença à baver sur sa future épouse, la seule qu'il aimait celle qui avait porté et qui porterait tous ses autres enfants. Il sursauta un peu quand il entendit la musique nuptiale commencer, et il savait que son Amélie allait entrer dans un instant.
Quand il la vit entrer, il oublia tout ce qui n'était pas elle. Il oublia son fils qui gazouillait joyeusement dans les bras de sa grand - mère, son témoin qui tentait de le ramener sur terre, la main qui avait reprit sa place sur ses muscles fessiers. Il la regardait de la tête au pied, elle était tellement belle. Il fut ému quand il vit la robe de sa promise, elle ressemblait vaguement à une robe elfique et il savait que c'était pour lui faire plaisir qu'elle l'avait choisi. Quand elle arriva à sa hauteur, elle lâcha le bras de son père, prit celui que son fiancé lui tendait et écrasa avec sadisme le pied de la pouff' qui osait palper son elfe. Il y eut une exclamation étouffée de douleur, mais Ereinion n'entendait rien et ne voyait rien à part SON Amélie.
Avec un tendre sourire, il l'amena devant le prêtre et comme dans un rêve, il répéta les paroles consacrées sans voir que les parents d'Amélie ressemblait plus à des fontaines qu'à des parents. Puis, tous les deux scellèrent officiellement leur union devant dieu après l'avoir fait devant les hommes et la loi d'un baisé long et passionné. Ce fut la plus belle journée de leur vie. Tous les deux ne voyaient personne d'autre qu'eux et les autres l'avaient compris et les laissaient sur leur petit nuage.
Les invités passèrent leur temps à s'amuser que se soit près du lac, dans la forêt, ou avec les chevaux qui couraient librement dans le domaine. Les enfants préféraient jouer dans le sous – bois, se racontant des histoires de seigneurs elfiques, de chevaliers, de dragons terrifiant et de princesses emprisonnées par le méchant sorcier. Les adultes faisaient quant à eux la fête à l'intérieur, avec quand même quelques adultes à l'extérieur pour surveiller les enfants. Puis enfin, les deux nouveaux mariés se réveillèrent et participèrent pleinement à l'humeur festive.
Ereinion découvrit avec joie les différentes coutumes des humains pour les mariages, le fait de retirer la jarretière avec les dents, le coup du bouquet de la mariée et plus d'autres trucs très amusants. La fête dura une bonne partie de la nuit puis enfin, vers 3 heures du matin, la plupart des invités rentrèrent chez eux sans avoir bu une seule goutte d'alcool, pour le plus grand étonnement des gendarmes qui les attendaient au sortir de la propriété. L'un des derniers invité fut arrêté par les gendarmes qui lui demandèrent :
-Qu'est ce que vous avez bu ?
-Comme il n' y avait pas de champagne, on a eut du champomy et aussi des jus de fruits, toutes sortes de jus de fruits j'en ai dans mon coffre 15 packs. C'était une super belle fête et sans alcool elle était encore mieux.
-D'accord, vous pouvez circuler.
Les gendarmes morts de rire rentrèrent dans la propriété et furent accueillis à bras ouvert par Ereinion qui les invita à la soirée enfin au peu de soirée qu'il restait. Les gendarmes les remercièrent, mais lui dirent qu'ils devaient ramener leur collègues. Quand tout le monde fut partie, Ereinion et Amélie allèrent commencer leur nuit de noce.
Le lendemain, le soleil éclaira des silhouettes endormies sur des matelats sur le sol ou sur le divan. Ereinion et Amélie quant à eux avait passé la plus belle nuit de noce de leur vie car ils étaient mariés et rien ni personne ne pourrait les séparer à présent. Le soleil les trouva dans les bras l'un de l'autre. Amélie se réveilla doucement dans les bras musclés de son elfe qui la regardait avec amour et tendresse. Elle frotta doucement sa joue sur sa poitrine marmonnant des mots d'amour dans son réveil difficile. Il voulut l'embrasser, mais le hurlement de leur fils les sépara. Ereinion mit rapidement un caleçon et alla rejoindre son fils. Quand il le vit, Fingolfin se mordait le poing preuve qu'il avait de nouveau mal au dent. A l'allure où il avait ses dents, dans deux mois, il les aurait toutes. Il décida donc de le ramener dans leur chambre.
Quand il y arriva, il vit qu'Amélie avait remis la chemise de nuit qu'il s'était faite une joie d'enlever la veille. Amélie prit la pommade pour les dents et lui massa ses gencives martyrisées. Elle eut la joie de sentir une insisive qui venait de sortir. L'adorable bambin se calma rapidement sous le tendre massage de sa mère et eut un sourire un peu édenté. En fait, il ressemblait à son grand père quand il retirait son dentier. Quand elle dit tout haut cette pensée peu aimable envers son fils, Ereinion dit :
-Arrête de lui dire ça, il va faire un complexe.
-Toi, tu as encore lu les bouquins de ma mère. S'exclama Amélie avec un petit sourire.
-Oui, comment le sais – tu? Répliqua Ereinion très étonné.
-Parce que tu connais le concept des complexes et ma mère raffole des livres sur la psychologie. Et c'est comment?
-Heuuu...... Comment dire, c'est assez heuu.... Tenta de dire Ereinion indécis.
-Chiant? C'est ça?
-Je ne le dirais pas avec ces termes, mais l'idée est assez proche de ma pensée. Répliqua Ereinion avec un sourire.
-Ma mère n'a jamais pu en finir un seul, mais pourtant, elle en achète quant même.
-C'est ta mère, tu sais comment elle est. Tu voudrais vraiment qu'elle change ?
-Non! Je l'aime comme elle est. Mais j'ai beaucoup aimé son cadeau de mariage en tout cas.
-Oui. Un voyage avec nos chevaux et coronfast en Angleterre. Ta mère nous a vraiment gâté pour notre mariage.
-Oui. On emmenera notre petit trésor avec nous, je ne veux pas le laisser seul. Dit Amélie en y pensant déjà.
-Ce qui est bien, c'est qu'on peut y aller quand on le veut. Répondit Ereinion en l'embrassant sur le nez.
-Mouis. Je préfèrerais y aller plus tard. Il est trop jeune je trouve. Quand il aura 4 ou 5 ans on ira. Organisa Amélie en rêvassant.
-Je suis d'accord. Il sera plus à même d'apprécier le voyage. Accepta Ereinion en lui embrassant le nez.
Amélie eut un doux sourire et continua le doux massage des gencives torturées de son fils. Le petit semi – elfe se calma et se rendormit sa douloureuse machoire soulagée de la douleur. Ereinion reprit son fils dans ses bras et se mit à le cajoler tendrement montrant tout l'amour qu'il avait pour lui. Il était si fier de lui, il était si beau. Il avait les yeux magnifiques de sa mère ainsi que la beauté elfique, les oreilles pointues et la belle chevelure de son père. Enfin pour le moment, c'était plus un fin duvet qu'autre chose.
Après leur joyeux mariage, une douce et amoureuse routine ponctuée de surprise agréable s'installa. Le temps passa et ils eurent la joie d'assister à la naissance d'un poulain fruits des amours de Fëanor et Blanche neige au moment où ils fêtaient les 2 ans de leur fils. Le poulain rapide et facétieux fut appelé feu follet par Amélie. Ereinion était heureux, maintenant chacun avait son cheval.
Malheureusement, 3 des chevaux des gendarmes moururent cette année là. Ils moururent tranquillement dans leur sommeil, la meilleure des morts murmura Amélie les larmes aux yeux. Amélie téléphona à la gendarmerie pour les prévenir :
-Bonjours vous êtes bien à la gendarmerie nationale que puis – je pour vous ?
-Je voudrais parler au capitaine Bertrand s'il vous plaît.
-Bien sûr, je vous le passe.
Il y eut une petite musique d'ascenceur, puis le capitaine de la gendarmerie décrocha.
-Ici le Capitaine Bertrand, que puis – je pour vous ?
-Bertrand, c'est Amélie. J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.
-Qu'est ce qui se passe ? Demanda – t – il inquiet.
-C'est tempête, Wilfried et Tonnerre.
-Oui et alors.
-Ils sont morts ce matin.
-Non ! Comment ?
-De leur belle mort, ils se sont endormis et ne se sont pas réveillés.
-Merci de m'avoir prévenu. Quand est ce que l'équarisseur arrive ?
-A 14 h 30 aujourd'hui.
-Merci, je vais prévenir les autres.
-Et bien au revoir.
Tous les deux raccrochèrent, mais ce qu'Amélie ne sut que plutard, c'est que le capitaine Bertrand fondit en larmes. Tonnerre avait été son cheval pendant 20 ans et il n'avait pas été là pour sa mort. Il appela l'équarisseur et lui dit que les chevaux allaient être enterrés dans le domaine. Il retéléphona à Amélie et lui demanda l'autorisation d'enterrer les chevaux dans leur domaine. Amélie accepta immédiatement. L'humeur joyeuse de la gendarmerie s'effondra quand ils apprirent la mort des 3 chevaux et les plus anciens demandèrent l'autorisation d'assister aux funérailles des animaux, autorisation que leur accorda Bertrand sans aucun problème.
Amélie avec l'aide d'Ereinion trouva le meilleur endroit pour enterrer les chevaux, c'était une petite clairière au coeur de la forêt, un endroit calme et magnifique qui respirait la tranquilité et la sérénité. Ils creusèrent 3 profondes fosses assez grandes et assez larges pour contenir un cheval chacun. Puis Ereinion grava sur 3 pierres les noms des chevaux et les placèrent devant les trous. Enfin, ils amenèrent avec l'aide de Fëanor et de blanche neige les trois carcasses mises dans des toiles de jutes et les placèrent dans les tombes. Ils retournèrent devant la maison et attendirent l'arrivée des gendarmes. Ils étaient une bonne vingtaine à venir, tous avaient connu les 3 chevaux ou simplement trouvaient tristes la mort d'un aussi bel animal et voulait lui montrer le respect qui lui était dû.
Les gendarmes les suivirent à pieds et furent ravis quand ils virent le magnifique paysage. Tous se mirent autour des tombes et Bertrand fit un petit speech pour remercier son cheval et son ami, ainsi que Ludovic Chinard qui avait monté pendant 14 ans Wilfried et ne voulait pas voir que son meilleur ami était passé de vie à trépas. Et enfin Daniel Silfain qui eut du mal à parler tellement les sanglots enserraient sa gorge. Quand les discours très émouvant eurent lieu, les gendarmes jetèrent chacun une pelleté de chaux sur chacun des corps puis retournèrent tête basse et larmes coulant le long de leur joue à la maison des 2 amoureux. Amélie et Ereinion sous le regard attentif de leur fils rebouchèrent les trous et Ereinion utilisa ses pouvoirs elfiques pour faire repousser les fleurs et les herbes. La seule chose qui prouvait qu'il y avait des tombes était les 3 pierres tombales.
Enfin quand leur travail exténuant fut terminé, ils retournèrent chez eux et entendirent les lourds sanglots des gendarmes qui ne voulaient toujours pas comprendre que leurs 3 amis étaient partis à jamais. Amélie et Ereinion s'occupèrent bien d'eux et réussirent à leur remonter le moral. 5 heures plutard ils repartirent tous vers la gendarmerie les larmes aux yeux, mais ils étaient heureux. Ils étaient heureux car leurs chevaux avaient été heureux. Ils avaient été bien soignés, ils s'étaient reposés et avaient retrouvé une liberté qu'ils n'avaient plus depuis longtemps. Ils étaient mort dans leur sommeil alors Amélie avait raison, c'était une belle mort.
Maintenant dans le domaine du lac, il ne restait maintenant plus que 5 chevaux qui n'allaient pas tarder à rejoindre les autres. Ils étaient tous vieux et fatigués, mais leur fin de vie était heureuse et pour Ereinion, cela était le plus important. Les gendarmes savaient que leurs chevaux n'allaient pas vivre éternellement, que le domaine du lac était l'endroit où les vieux chevaux se reposaient avant de partir pour le dernier grand voyage. Au moins ils étaient heureux et c'était le plus important.
Les 3 années suivantes virent la mort des derniers chevaux qui comme les autres s'éteignirent paisiblement dans leur sommeil. Il ne restait donc plus que Fëanor, Blanche neige et Feu follet. Mais malgré cette tristesse, Amélie et Ereinion étaient de plus en plus heureux et le summum fut quand Fingolfin eut 5 ans. Ereinion et Fingolfin, appelé devant les étranger Sébastien, venaient de rentrer d'une course à cheval et bouquinaient paisiblement quand Amélie descendit de son bureau et annonça à sa petite famille :
-Mes chéris, j'ai une bonne nouvelle à vous annoncer.
-Laquelle Meleth nìn ? Demanda Ereinion qui sortait de son livre « Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban ».
-Laquelle nana ? Demanda leur fils en sortant de son livre « Harry Potter et la chambre des secrets ».
-Je vais avoir un autre bébé.
-OUAISSS !!!! Hurla Fingolfin en jetant son livre par terre et en sautant au cou de sa mère.
Ereinion se leva, serra toute sa petite famille contre lui et embrassa passionnément son épouse, heureux de la nouvelle.
-Je t'aime meleth nìn. Grâce à toi, je suis le plus heureux elfe de la terre et du monde.
-Moi aussi je t'aime mon elfe adoré. Répliqua Amélie.
-Et moi je vous aime tous les deux, mais vous m'étouffez, vous pourriez vous écarter, avant de perdre votre, pour l'instant, unique enfant ? Répliqua leur fils d'une voix étouffée par les corps de ses parents.
Ses parents s'écartèrent de lui et l'embrassèrent avec tendresse. Il avait peut être 5 ans, mais il était très avancé pour la lecture et l'écriture, avec cependant une petite faiblesse en parler, mais il avait tout son temps pour se corriger sous la douce pression de ses parents, et était parfaitement bilingue, français, elfique. Tout excité par la nouvelle, il décréta:
-Le bébé dormira avec moi, comme cela je pourrais lui apprendre tout ce que je sais.
Ereinion était vraiment heureux, à nouveau, sa famille allait s'aggrandir, mais pourtant au fond de lui, une voix lui disait que jamais il ne verrait cet enfant. Il était un peu perturbé par cet étrange pressentiment. Il aida quand même sa femme et son fils à tout préparer pour son arrivée. Fingolfin poussa son lit contre le mur et le berceau fut mit à la place du lit. Les suspensions furent installés au – dessus du berceau pour la plus grande joie de leur fils qui voyait comment était sa chambre à sa naissance. Plus le temps passait, plus le ventre d'Amélie s'arrondissait et maintenant, elle avait deux hommes qui s'occupaient d'elle. Bientôt, elle se retrouva enceinte de 7 mois et sentait tous les jours son enfant lui donner des coups de pieds dans le ventre. Un jour, Ereinion partit à cheval faire quelques courses dans la ville toute proche afin d'acheter ce qu'il manquait mais quand il revint, il eut un sentiment de déjà vu. Il voyait sa femme enceinte venir vers lui et son fils de 5 ans trottiner derrière elle. Soudain, son rêve lui revint en mémoire, il sauta de cheval et courut vers sa femme qui s'effondra sous une intense douleur. Ereinion et Fingolfin virent impuissant Amélie s'effondrer et son ventre s'applatir à mesure que ses oreilles devenaient pointues et son immortalité apparaissait. Ils regardaient tous les deux la femme de leur vie souffrir et ils entendirent une voix lointaine dire :
-Votre temps sur cette terre est terminée. Au cercle de pierre votre voyage devra commencer.
Ereinion se précipita et prit sa femme dans ses bras avant qu'elle ne s'évanouisse. Fingolfin se tenait devant son père, les larmes coulant librement de ses joues, il tenait la main de sa mère et la serrait fortement en criant:
-NANAAAAA!!!!! NANAAAAA!!!!!!!!!!
-Fingolfin, laisses – moi passer, je vais l'amener dans notre chambre.
-D'accord ada ! Renifla l'enfant qui lâcha la main de sa mère, s'écarta du chemin et suivit son père en trottinant rapidement.
Son père faisait de grandes enjambées qui l'amenaient vers la maison. Fingolfin se tourna vers le cheval et vit les affaires qui attendaient par terre. Il fit demi – tour, prit les sacs et courut après son père. Il déposa les courses dans la cuisine et demanda à son père qui avait déposé tendrement sa mère dans le lit parental :
-Ada ? Qu'est ce qui arrive à nana ?
-Je n'en suis pas sûr, mais je crois qu'elle est devenue comme nous. L'enfant qu'elle portait lui a offert sa vie et son immortalité.
-Alors nana restera toujours avec nous?
-Oui, mon fils. Elle restera toujours avec nous.
-C'est super ! Mais pourquoi elle avait mal ?
-Je ne sais pas mon fils. Peut – être est – ce la transformation qui était douloureuse.
-Mais ada ?
-Oui, mon fils ?
-C'était quoi cette voix ?
-Je pense qu'elle appartenait à Elbereth, la reine des Valier.
-Elbereth ? Mais ada, tu disais que les Valar n'étaient pas dans ce monde.
-Oui, je l'ai dit et je me suis peut – être trompé. En tout cas, ce que je sais c'est que nous allons partir tous ensemble pour mon pays, pour la Terre du Milieu.
-Feu follet aussi ?
-Oui, Feu follet, Fëanor et Blanche neige partiront avec nous ainsi que coronfast. Là bas, nous ne parlerons qu'en elfique et tu devras répondre au nom de Fingolfin, tout le temps. Tu as compris mon petit ange ?
-Oui, mon ada adoré!
Ereinion eut un sourire doux quand il entendit le gentil qualificatif donné par son fils. Il le serra contre lui et l'embrassa tendrement. Fingolfin se mit à rougir, son père n'avait jamais été aussi tendre et aussi calin avec lui depuis qu'il avait dit son premier mot. Mais il comprenait tout à fait le choc que son père avait subit en voyant celle qu'il aimait s'effondrer devant lui. Son père avait besoin de réconfort et se fut Fingolfin qui le lui apporta avec toute la douceur de son âme d'enfant. Il se blottit contre son père et fut vraiment choqué quand il le sentit sangloter contre lui. Il le serra plus fortement contre lui et le consola doucement:
-Tu sais, nana elle va aller mieux. Et puis je suis sûr que nana va avoir un autre bébé. Encore plus mignon que moi.
Ereinion fut vraiment heureux de son fils, le serra encore plus fort contre lui, il était tellement fier de lui. Il lui caressa tendrement la douce chevelure de son fils, puis lui dit :
-Merci, merci mon fils d'être là. Tu es le plus beau présent que ta mère m'ait fait. Je voudrais que tu restes près d'elle et que tu la surveilles, le temps que je lui prépare quelque chose à manger. Quand elle se réveillera elle aura peut – être faim.
-D'accord ada.
Ereinion les yeux encore rouges partit préparer une soupe rapide pour son épouse et laissa son fils près d'elle. Il remercia Amélie d'avoir acheté de la soupe toute prête et n'eut qu'à la faire réchauffer. Il ne pensait qu'à elle et à personne d'autre. Au bout de 10 mn, il remonta vers leur chambre avec un plateau contenant une bonne soupe chaude qui remontra le moral de sa chère et tendre épouse. Il monta doucement les escaliers quand il entendit les cris que son fils poussait. Il se mit à courir, manquant plus d'une fois de faire tomber le bol par terre. Il se demandait ce qu'il s'était passé dans leur chambre.
En fait, après qu'Ereinion soit partit faire la soupe, Amélie se réveilla et passant la main sur son ventre, elle le sentit parfaitement plat. Elle tenta de ressentir la présence de son enfant, mais en vain. Elle se recroquevilla sur elle – même et se mit à sangloter doucement ne sentant pas la main tendre et maladroite de son fils lui caresser les cheveux. Il était complètement destabilisé par les larmes de sa mère. Il se mit à chanter une chanson que lui avait apprise son père. Mais en entendant la douce chanson elfique, Amélie fondit en larmes et se mit à avoir de gros sanglots et des spasmes. Fingolfin affolé se mit à crier :
-ADAAAAAA !!!! VIENS VITE !!!!
Ereinion arriva enfin, il déposa un peu brusquement le plateau sur la table de nuit, et enlaça tendrement sa femme. Il se mit à la bercer et à la consoler. Fingolfin, faisant la même chose tentant tout pour revoir sa mère rire et sourire. Amélie sanglotait de plus en plus fort. Elle pleura :
-Mon bébé, je veux mon bébé. Rendez - moi mon bébé.
-Chuuuutttttt !!!! Calme – toi meleth nìn.
-Pardon, pardon. Je suis désolée, tellement désolée.
-Tu n'as rien à te faire pardonner, meleth nìn. Répondit Ereinion en lui embrassant le haut du crâne.
-J'ai perdu notre bébé. Je suis tellement désolée, meleth nìn. Pleura – t – elle complètement désespéré.
-Tu n'as pas à l'être, meleth nìn. Lui répondit son époux avec tendresse.
-Et pourquoi ? Tu te devrais me haïr. Répliqua Amélie stupéfaite.
-Non, parce que tu n'as pas perdu notre enfant, il fait maintenant entièrement partie de toi. Dit – il avec douceur.
-Que veux – tu dire, Ereinion ? Très étonnée, les larmes s'arrêtant de couler.
-Que notre enfant t'a fait le plus beau présent qui soit.
-Lequel ? Demanda – t – elle en reniflant pitoyablement.
-Il t'a offert sa vie, pour que tu vives à jamais auprès de nous. Tu es maintenant comme moi et comme notre Fingolfin, une elfe immortelle. Nous aurons plus tard d'autres enfants autant que tu le souhaites, meleth nìn. Expliqua – t – il en l'embrassant tendrement.
-Mais je ne voulais pas avoir l'immortalité, je ne voulais qu'avoir notre enfant, c'est tout. Se remit – elle à pleurer désespérée.
-Tu en es sûr amour de ma vie ? Demanda – t – il un peu apeuré à l'idée qu'elle ne veuille rester ici l'abandonnant.
-NONNNNNN !!! Je ne sais plus, je ne sais plus rien. Sanglota – t – elle complètement perdue.
-Calme – toi mon amour. Calme – toi. Murmura Ereinion en la berçant comme si elle était une enfant.
Amélie se blottit contre lui et se calma, le regard hanté par la douleur de la perte de son enfant.
A suivre
