Par Eru chapitre 18

Ereinion lui caressa tendrement les cheveux, puis prenant le bol de soupe, il lui donna doucement à manger. Puis quand Amélie eut terminé de manger, Elle se pelotonna contre son elfe et s'endormit. Elle dormit longtemps, serrée tendrement dans les bras de sa famille. D'un côté Ereinion et de l'autre Fingolfin qui tentait désespérément de retenir ses larmes.

Le lendemain, un rayon de soleil impertinent réveilla doucement la petite famille. Fingolfin fut le premier à se réveiller. Voyant ses parents dormir bien heureusement, il décida de préparer le petit déjeuner. Il descendit dans la cuisine, puis réchauffa des croissants et des pains au chocolat au four. Puis il prit deux verres et les remplit de jus d'orange bien frais. Il monta un plateau avec les croissants et les pains au chocolat qu'il posa sur la table l'ayant débarrassé au préalable du bol de soupe. Puis redescendant, il monta les deux verres de jus d'orange et ensuite, les deux bols de chocolat au lait, comme ses parents l'aimaient plus de lait que de chocolat. Quand le petit déjeuné parental fut monté, il descendit préparer le sien, puis il alla jouer avec l'ordinateur de sa mère.

Il joua avec un jeu que sa mère devait tester inconsciemment, il écrivit avec ses mots et son orthographe ce qui allait et ce qui n'allait pas dedans. Faisant sans le vouloir tout le travail de sa mère. Il savait qu'il n'avait pas le droit de toucher à l'ordinateur de sa mère, mais il pouvait jouer à des jeux qui n'étaient même pas encore sortit sur le marché. Ses camarades de CP étaient vert de jalousie, car il était plus jeune qu'eux et parce qu'il vivait dans le domaine du lac. Il n'avait jamais dit à ses parents, mais il détestait l'école et il était ravi que les vacances, les grandes vacances aient commencés. Après 30 mn de jeu, il descendit dans le salon, alluma la tv et regarda les dessin – animés.

Dans la chambre des parents, une douce odeur sucré s'échappa du petit déjeuné et commença à les réveiller avec douceur. Ereinion ouvrit difficilement un oeil et eut la surprise de voir une lueur amoureuse dans le regard de son épouse encore légèrement rougit par les larmes. Elle eut un sourire un peu triste et lui dit :

-Bonjour mon amour, merci pour hier et pour le petit déjeuner.

-Le petit déjeuner ? Je n'ai rien fait, je viens de me réveiller. S'exclama Ereinion étonné.

-Où est notre cher petit diablotin ? Demanda Amélie comprenant qui avait préparé le petit déjeuné.

-Je crois qu'il regarde la tv. C'est lui qui nous a préparé le petit déjeuner ?

-Oui, meleth nìn. Et bien ne le faisons pas attendre et faisons un sort à ce gargantuesque repas. Dit Amélie avec un petit sourire qui réconforta Ereinion.

Ils mangèrent avec appétit ce que leur fils avait fait avec amour ce qui lui donnait un goût inimitable, inconnu qu'ils ne retrouveraient nul part ailleur. Puis quand ils eurent terminé, ils descendirent remercier leur seul enfant, leur petit trésor, l'amour de leur vie. Amélie eut un sourire quand elle vit leur fils passionné par ses émissions enfantines. Il était en train de regarder « Hamtaro », mais totalement prit par son dessin – animé, il n'entendit pas ses parents arriver et sursauta violemment quand ils le serrèrent contre eux. Il était vraiment heureux, ses parents l'embrassaient et le cajolaient avec douceur et tendresse. Son père lui murmura tendrement:

-Merci mon ange. Ton cadeau nous a fait terriblement plaisir.

-C'était un véritable délice mon coeur. Lui dit Amélie avec un doux sourire. Elle rajouta en lui embrassant le front : Merci d'être resté auprès de moi cette nuit. Tu es ma plus belle réussite.

Fingolfin se mit à rougir en sentant sa mère le cajoler et son père l'embrasser. Il n'aurait jamais cru qu'un simple petit déjeuné pouvait autant faire plaisir, alors il se sentit très fier de lui, fier de ce qu'il avait fait pour sa mère. Il se lova contre eux et sanglota un peu laissant le trop plein d'émotions s'en aller. Amélie et Ereinion l'embrassèrent avec encore plus de tendresse, ils avaient un peu honte, car ils avaient un peu oublié leur fils qui avait dû être complètement perdu cette nuit terrible. Quand le gros chagrin et le gros câlin fut terminé, Amélie et Ereinion allèrent se changer tandis que Fingolfin se remettait devant la TV, mais 10 mn plus tard, Amélie cria :

-Fingolfin, viens prendre ta douche !

-Mais nannnaaaaaaaaa, on est en vacances ?!

-Fingolfin ! Menaça son père.

-Pfffuuuuuuuuuuuu !!!! J'arrive.

Il éteignit le poste et monta vers la douche où l'attendait sa mère. Elle lui fit prendre son bain, le sécha, puis l'habilla pour qu'il puisse aller jouer dehors avec feu follet dans le gigantesque domaine de ses parents. Amélie et Ereinion discutèrent longtemps dans leur chambre. Ereinion voulait faire un voyage afin de faire changer Amélie d'air. Ils décidèrent donc de faire le voyage en Angleterre que Martine leur avait offert à leur mariage. Amélie téléphona à ses parents et en larmes, expliqua qu'elle avait perdu son bébé. Ses parents la reconfortèrent et lui conseillèrent de partir en vacance. Amélie lui avoua qu'ils voulaient partir en Angleterre. Martine comprit immédiatement et lui dit qu'elle contacterait l'agence de voyage. Amélie les remercia puis raccrocha après avoir discuté avec eux soulageant encore plus sa peine. Ereinion la serra contre lui et lui demanda :

-Que devons – nous faire avant de partir ?

-Nous devons refaire nos pièces d'identité pour qu'elles soient valables quand nous partirons, ensuite, faire une visite vétérinaire pour nos chevaux, qu'ils soient à jour dans leurs vaccins. Ensuite, nous irons changer de l'argent pour avoir des livres sterling, je vais faire réviser la voiture et je prendrais un congé sans solde de 3 semaines. Ça devrait – être bon. Non?

-D'accord meleth nìn. Quand allons – nous mettre au courant notre fils ?

-Quand on aura tout préparer, ce ne sera plus une surprise sinon.

-Oui, tu as raison. Bon, je vais aller m'occuper de nos chevaux. A tout à l'heure ma tendre épouse. Murmura – t – il en embrassant tendrement Amélie qui partit travailler sur son ordinateur.

A sa grande surprise, elle vit qu'une très grosse partie de son travail avait été faite. Elle joua avec le jeu et vit que tout ce qui avait été écrit était véridique. Elle termina le jeu en rajoutant d'autres observations qui lui semblaient très importantes. Puis elle fit son rapport en améliorant les phrases qu'elle savait être de son fils. Enfin elle l'envoya à son patron avec comme signature Amélie et Fingolfin Sébastien Gilgalad. Alors qu'ele attendait le coup de téléphone qui n'allait pas tarder, Ereinion s'ennuyant un peu seul décida de rester avec son épouse et monta dans le bureau. Amélie lui appris que Fingolfin avait fait d'énormes progrès en écriture et qu'il faudrait le récompenser. Ereinion fronçant les sourcils lui demanda ce qu'il avait fait et elle lui révéla qu'il avait fait une bonne partie de son travail et que grâce à lui, elle avait une journée de libre. Ereinion gronda un peu, car il avait interdit à son fils de jouer avec l'ordinateur d'Amélie. Il lui demanda ensuite ce qu'elle attendait puisqu'elle avait terminé et elle lui dit qu'elle avait signé de son nom et de celui de leur fils et qu'elle attendait le coup de téléphone de son patron. Et elle n'eut pas à attendre longtemps. En effet, 10 mn plus tard, alors qu'ils étaient en train de se muscler la langue, le téléphone sonna. Ereinion décrocha et avant d'avoir pu dire quoique ce soit, la voix douce et mélodieuse de l'ex d'Amélie résonna :

-ESPÈCE DE SALE PUTAIN !!!! Je sais où tu habites maintenant et je me ferais une joie de.....

-De quoi ? Gronda Ereinion furieux que ce sous produit de la race humaine ait osé insulter Son Amélie.

-QU'EST CE QUE TU VEUX TOI, ESPÈCE DE SALE BÂTARD ? Hurla Antoine furieux. ET PUIS TU ES QUI POUR OSER ME PARLER ! Reprit – il toujours aussi furieux.

-Je suis l'époux d'Amélie et je refuse qu'une larve dans votre genre ose s'approcher de ma famille. Suis – je clair ! Dit – il d'une voix froide et autoritaire qui en imposait à Antoine.

-Qui est - ce meleth nìn ? Demanda Amélie qui se colla à lui et lui caressa le torse sous sa chemise.

Elle fronça les sourcils en sentant son époux trembler de rage. Elle ne l'avait jamais vu dans cet état sauf à Paris face à Antoine. Elle décida de le calmer à sa manière. Elle lui embrassa et lui mordilla tendrement l'oreille et lui sussura :

-Meleth nìn, qui est – ce ?

-Antoine ! Grinça Ereinion.

-Encore !!!! Pfffuuuuuuu !!!! Y va pas nous lâcher çui – là ? Passe – le moi, je vais l'envoyer paître. Allez, donne le moi !

-D'accord meleth nìn.

Il lui donna le combiné et c'est lui qui se mit à lui embrasser l'oreille et à lui caresser le ventre et la poitrine. Il se mit à lui mordiller et à lui suçoter l'oreille qu'elle avait maintenant pointue. Il se demandait comment elle allait réagir face au nouveau design de ses oreilles, car telle qu'il la connaissait, elle n'y avait pas fait attention. Elle tenta de ne pas rire, mais quand il joua à entrer sa langue dans son oreille, elle ne put se retenir et éclata bruyamment de rire. Antoine furieux hurla :

-COMMENT OSES - TU RIRE DE MOI ?!

-Oh mais écrase blaireau. Tu vois pas que tu nous lourdes là. Et puis comment veux – tu nous retrouver, hein ? Tu n'as pas de voiture, pas de maison, pas de famille, pas d'amis et pas d'argent. Tu es coincé à Paris. Bon, ce n'est pas tout ça, mais mon cher mari et moi – même avons certaines choses plus physique à faire. Bye – Bye.

Elle raccrocha et se jeta aux lèvres d'Ereinion. Il commença à la déshabiller, poussa tout ce qui pouvait gêner et la monta sur le meuble de l'ordinateur. Amélie pendant ce temps lui retirait son pantalon puis ils s'unirent dans un gémissement étouffé. Amélie se serrait contre lui, ses jambes encerclant les hanches de son elfe. Lui plongeait en elle avec des râles de plaisir et lui embrassait tendrement les lèvres et tout le visage. Au même instant, ils explosèrent tous les deux dans une jouissance phénoménale. Ereinion posa doucement sa tête sur l'épaule de sa femme toujours en elle tandis qu'Amélie lui caressait tendrement le dos l'aimant encore plus à chaque instant, elle avait toujours mal, mais quand elle était avec lui, elle ne pensait plus à ce qui la faisait souffrir. Ereinion entendant son fils entrer dans la maison, se détacha de son épouse, se rhabilla et aida Amélie à faire de même afin que leur fils ne les voit pas dans une position pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.

Quand ils furent habillés, Amélie reçut enfin le coup de téléphone qu'elle attendait et son patron fut surpris en apprenant que leur fils l'avait aidé. Amélie lui apprit la fausse couche qu'elle avait eut et demanda un congé sans solde. Congé qu'elle eut immédiatement, car son patron voulait que ses employés soient en pleine forme, car dans le graphisme, le mental jouait énormément et si le mental était au plus bas, le travail serait vraiment médiocre. Quand il raccrocha, Amélie alla dans le salon pour regarder un peu les infos et tomba sur un reflet étrange, elle avec des oreilles pointues. Ereinion se mit derrière elle et lui sussura :

-Alors mon amour, comment te trouves – tu avec tes nouvelles oreilles ?

-Mais... mais... AAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG !!!!! J4AI LES OREILLES POINTUES ?!

-Oui mon amour, depuis hier après – midi. Mais elles te vont très bien, tu es encore plus belle je trouve.

-C'est vrai ?

-Oui, mon amour.

Elle se serra contre lui et lui murmura :

-Je ne sais pas ce que je pourrais faire sans toi. Je crois que je serrais complètement perdue.

-Bon mon amour, il faudrait commencer à préparer notre départ.

-Oui, tu as raison.

Il leur fallut 1 mois pour tout préparer. Et maintenant, ils pouvaient partir quand ils le voulaient. Un jour que Fingolfin jouait avec Feu follet et coronfast dans les bois, Amélie et Ereinion vinrent le retrouver et lui dirent avec un sourire mystérieux:

-Mon chéri, nous avons une surprise cela te dirait... Commença sa mère.

-De faire un voyage de 3 semaines en Angleterre avec feu follet ? Acheva son père.

-Mais et vous et coronfast ?

-Je partirais avec Fëanor. Dit son père.

-Et moi avec Blanche neige et coronfast. Souria Amélie.

-Oh oui. Quand part – on ? Demanda – t – il totalement excité.

-Nous partons dans 2 jours, tout le monde est au courant, on voulait te faire la surprise.

-Merci ada, merci nana. Je vous adore. C'est la plus belle surprise que vous pouviez me faire. S'eclama – t – il en se jetant au cou de ses parents.

Il les embrassa longtemps, puis se précipitant dans sa chambre il commença à préparer sa valise. Il emmena dans un sac à dos, sa brosse à dent, quelques livres pour le voyage, la peluche que lui avait offerte son père quand il était tout petit, un petit couteau suisse qui ne le quittait jamais, un cadeau de son grand – père et surtout, un mouchoir en tissus qui ne le quittait jamais depuis sa naissance. Sa mère vint l'aider à faire sa valise et quand la nuit tomba, il était prêt à partir. Il pensait qu'il ne s'endormirait jamais tellement il était excité à l'idée de ce départ, mais dès qu'il posa la tête sur l'oreiller, il s'endormit profondément, se réveillant très tard le lendemain tout étonné de s'être endormit. Ereinion prépara aussi ses valises. Il mit au fond son armure qu'il plia avec soin, ainsi que sa couronne et celle d'Amélie puis les recouvrit d'un tissus protecteur et de ses vêtements. Il fit aussi les bagages d'Amélie tandis qu'elle appelait la gendarmerie pour les prévenir qu'ils partaient en vacances dans deux jours. Le lendemain Amélie et Ereinion préparèrent les chevaux à leur voyage et préparèrent aussi le nouveau van qu'ils avaient acheté pour cette occasion. Il était plus grand que l'ancien pour pouvoir prendre plus de chevaux. Ensuite, Fingolfin rangea sa chambre ainsi que le bureau de sa mère. Puis, tous firent le grand nettoyage de la maison et quand l'heure de se coucher arriva, ils étaient bien fatigués et s'endormirent en quelques secondes.

Ils se relevèrent tôt le lendemain, après avoir débrancher les panneaux solaires et tous les appareils électriques, ils partirent pour l'Angleterre à 3 heures du matin des chevaux excité et un chat miaulant dans sa boîte. Le lourd véhicule avançait lentement sur la route défoncé, traînant le van quand Ereinion se tourna vers la maison et murmura doucement :

-Namarië, dôrohûn nìn. ( Adieu, endroit de mon coeur.)

-Qu'est ce que tu dis meleth nìn ? Demanda Amélie qui le regardait étonné.

-Rien, je parlais à moi – même. Répondit – il rêveusement une lueur triste au fond de ses yeux..

Fingolfin, lui s'était rendormit dès qu'il avait mis la ceinture de sécurité. Ereinion sentait une douce mélancolie l'envahir tandis qu'il se souvenait de tout ce qui lui était arrivé de merveilleux dans ce monde. Il était le plus heureux des elfes, il était marié à une femme merveilleuse, il avait un fils intelligent et gentil comme tout. Que pouvait – il demander d'autre? Cette période loin de tout lui avait appris l'humilité, il avait tout perdu et avait découvert un trésor plus précieux que l'or ou les bijoux, l'amour avec un grand A. Il regrettait presque de devoir rentrer en Arda. Mais les Valar avaient été clair là dessus, il devait repartir en Arda et avec toute sa famille.

Il leur fallut plus de 12 heures avant d'arriver à Calais afin de prendre le ferry pour le Royaume Unis. Amélie s'arrêtait toutes les deux heures pour sortir les chevaux et pour se relaxer, car Ereinion avait tenté d'avoir le permis, mais il avait complètement échoué après avoir pulvérisé 2 kiosques à journaux, 4 lampadaires et deux baraques à frites, et il ne voulait pas recommencer l'expérience comme les gérants de l'auto - école. Enfin quand ils arrivèrent à Calais, il fut vraiment content, parce qu'il en avait un peu marre de ce voyage. Il était tout excité quand le 4X4 monta dans le ferry. Il n'aurait jamais cru que le bateau pouvait transporter la voiture, cela faisait déjà presque 6 ans qu'il était là et il découvrait toujours de nouvelles choses. Quand le Ferry partit, Fingolfin qui était excité comme une puce devint blanc comme neige et les parents découvrirent que leur fils avait le mal de mer. Ereinion pour le calmer lui dit :

-Imagine que tu es sur le dos de feu follet. Est – ce que tu as mal au ventre quand tu es sur son dos?

-Non ada.

L'enfant se concentra longtemps sur cette sensation, puis son mal de mer disparu. Ravi d'être guérie, il sauta au cou de son père et l'embrassa tendrement. Comme il était un peu fatigué, il resta dans les bras de son père et regarda avec lui la côte anglaise se rapprocher lentement. 20 mn avant d'arriver à Douvres, Amélie vint les chercher et tous remontèrent dans le 4 X 4 et se tinrent prêt à sortir. Enfin, ils entendirent le ferry accoster et tous les véhicules descendirent tranquillement. Amélie fit de même et les chevaux hennirent bruyamment quand ils sentirent le véhicule se remettre en marche. Amélie décida après être passé à la douane de sortir de la ville afin de faire courir les chevaux avant de repartir vers leur cottage qui se trouvait près de Stonehenge. Les chevaux furent vraiment heureux de pouvoir courir dans le champs. Amélie et Ereinion leur permirent de bien se défouler, comme feu follet qui était tout fou. La nuit commença à tomber et ils décidèrent de rentrer les chevaux dans le van et de dormir dans la voiture. Le lendemain, ils repartirent et arrivèrent à 4 heures de l'après – midi au cottage qui se trouvait à une quinzaine de kilomètres de Stonehenge. Ils s'installèrent dans la maison, lâchèrent coronfast qui fila se cacher sous un lit et installèrent douillettement les 3 chevaux qui s'endormirent totalement épuisés par le voyage. Pendant que Fingolfin et Amélie dormaient du sommeil du juste, Ereinion sortit son armure et sa couronne ainsi que celle d'Amélie. Il les roula dans une couverture et les mit dans son sac de couchage. Puis il alla se coucher, vraiment épuisé par cette longue journée et ce très long voyage.

Le lendemain, tous se réveillèrent aux hennissements bruyants des chevaux et Fingolfin décréta qu'il voulait visiter les ruines de Stonehenge à cheval. Amélie accepta, mais après le petit déjeuner et surtout après une bonne douche de préférence avec son cher et tendre. Fingolfin partit jouer avec Feu follet et Amélie un sourire séducteur aux lèvres pris la main de son amoureux et l'emmena dans la salle de bain. Là bas, elle le regardait la bave aux lèvres se déshabiller et entrer dans la baignoire remplit d'eau mousseuse. Elle eut un sourire diabolique quand elle appuya sous le regard étonné d'Ereinion sur un petit bouton noir. Là il fit un bond monstrueux quand le jacuzzi se mit en route. Il n'avait jamais ressenti ça, la sensation des bulles sur son corps, c'était si étrange, mais aussi très agréable. Il se jeta sur Amélie et la plongea toute habillée dans la baignoire. Amélie éclata de rire et tous les deux jouèrent longtemps dans leur bain. Jouant à s'arroser comme des enfants. Se fut leur fils qui les fit sortir de la pièce quand il tapa pour la dixième fois à la porte.

-Adaaa !!! Nanaaa !!! Je voudrais bien pouvoir prendre mon bain.

-Oui, oui! On te laisse la place ! Soupira Amélie après avoir embrassé Ereinion.

Tous les deux sortirent de la salle de bain et allèrent dans leur chambre.

-ADA! NANA!!! Y A DE L'EAU PARTOUT !!!!! Pfffuuuu les vieux amoureux ! Grogna Fingolfin en nettoyant la salle de bain.

Pendant que leur fils prenait son bain, Ereinion préparait le repas et Amélie casse - croute de midi. Comme à son habitude, elle en fit suffisamment pour nourrir toute une armée de Pippin affamés. Elle sépara la nourriture et les mit dans les 3 sacs à dos que chacun porterait. Puis après avoir mangé, ils préparèrent leur chevaux et partirent à l'aventure en oubliant coronfast qui ne les oublia pas lui. Il réussit à sortir de la maison et miaula en courant derrière les chevaux. Ereinion descendit de cheval et prit le chat dans ses bras et reprit la route, le matou ronronnant dans ses bras. Devant Ereinion se trouvait le sac de couchage sur lequel le chat toutes griffes dehors avait élu domicile. Amélie lui demanda ce que c'était, mais il éluda la question en lui posant des tonnes de questions sur ce qu'ils croisaient. Au bout de 2 heures de chevauchée tranquille, ils arrivèrent devant les ruines mégalithiques de Stonehenge. Au lieu de mettre pied à terre, Ereinion proposa d'entrer tous en même temps sous les pierres afin que chacun voit au même instant des choses différentes et pourtant pareils. Sa petite famille accepta sans problème et ils entrèrent dans le cercle de pierres.

Brusquement, il y eut une lumière éblouissante qui les aveugla tous. Et quand ils ouvrirent les yeux, ils n'étaient plus dans une plaine vide et herbeuse, mais dans une plaine vide, herbeuse et très caillouteuse avec au loin, une grande forêt. Amélie ne comprenait plus rien. Fingolfin non plus il faut bien le dire. Tous les regards se posèrent sur Ereinion qui avait l'air d'être chez lui. Amélie lui demanda doucement :

-Où sommes – nous meleth nìn ?

-Nous sommes chez moi, en Terre du Milieu. Vois – tu, il y a longtemps j'avais rêvé de ce moment et j'ai entendu une voix qui me disait que le moment venu nous partirions ensemble, car nous ne pouvions vivre éloignés l'un de l'autre.

-Alors nous ne serons jamais séparé ?

-Jamais meleth nìn, ni par un homme, ni par la mort.

-Je suis vraiment heureuse Ereinion. Toi et Fingolfin, vous êtes ce qui m'est arrivé de mieux. Je vous aime tous les deux. Vous êtes les deux hommes de ma vie.

-Je t'aime mon petit soleil. Murmura – t – il en l'embrassant tendrement.

Leur fils les regardait avec attendrissement, il avait les meilleurs parents de la terre. Enfin pour lui c'était les meilleurs. Toute la petite famille recommença à avancer, les parents passant leur temps à se bécoter et à se lancer des petit mots d'amour tandis que Fingolfin passait son temps à lire un livre, coronfast ayant décider de s'installer dans le sac à dos de l'enfant qui était vidé de son casse – croute et faisait la causette avec une peluche. Ils laissaient tous les trois les chevaux aller où ils voulaient car, ils les amèneraient dans un endroit sûr. Ereinion, Amélie et Fingolfin tout à leur activités Oh! Combien importante, passèrent totalement inconscient devant une grande troupe de cavaliers. Le chef de la troupe leur ordonna de s'arrêter et fut outré quand ils furent proprement ignorés par ces cavaliers très bizarres. Il ordonna à ses troupes de les encercler, mais ils ne firent même pas attention à l'arrêt de leur chevaux. Le cavalier furieux retira son casque, s'approcha d'eux et hurla :

-HALTE !

Amélie sursauta violemment et poussa un bruyant :

-AAAAAAAAAARRRRRRRRRRGGGGGGGGGG !!!!

Les cavaliers comme dans un film au ralentit virent la main de la jeune femme elfe d'après les oreilles pointues, s'envoler gracieusement vers le ciel bleu azur puis, comme emportée par son élan et par la force gravitationnelle de la planête, redescendit toujours plus rapidement et s'abattit avec une violence rare sur la joue non protégée du cavalier qui cru un instant que sa mâchoire allait sortir de sa bouche et se briser sur le sol herbeux de la plaine. Ce qui donna à cet enchaînement délicat aux doux accords musicaux la sonorité caractéristique que voici :

-PPPPPPPPPAAAAAAAAAAAFFFFFFFFF!!!!!!

-AAAAAAAAAAIIIIIIIIIEEEEEEEEUUUUUUUUUUHHHHHH !!!!!

- « NON MAIS. ÇA VA PAS LA TÊTE DE HURLER COMME CELA DANS LES OREILLES !!!!! »

Devant ces hommes abasourdit et les deux autres elfes qui pouffaient de rire, il se frotta la joue. Il marmonnait des grognements dans sa langue rageur à l'idée qu'une femme ose le gifler. Mais avant qu'il ne puisse marmoner autre chose, il reçut une autre monstrueuse claque sur la joue et d'autres hurlements perçants et toujours aussi incompréhensibles pour eux et pour lui :

- « ARTICULEZ QUAND VOUS PARLER. VOTRE MÈRE NE VOUS A JAMAIS APPRIS LA POLITESSE !!!! »

Il commençait vraiment à s'énerver là. Elle était peut – être une elfe et encore, les elfes n'étaient pas aussi violent d'habitude, mais elle n'avait pas le droit de le gifler et deux fois de suite en plus. Ça n'allait pas ce passer comme cela, elfe ou non, il ne laissera pas passer cette insulte sans réagir. Il n'était pas Baldor fils de Brego roi du rohan pour rien. Il allait lui faire ravaler ces 2 gifles, quand le grand elfe aux cheveux courts près d'elle se mit à lui parler calmement dans la même langue qu'elle.

-« Allez, calme toi mon petit soleil »

-« Calme toi ? T'as vu comment il nous a hurler dans les oreilles ? Je ne supportais déjà pas les cris perçants à la maison ça me faisait mal aux oreilles, mais maintenant, c'est pire ! »

-« Je vais lui parler. D'accord ? »

-« D'accord, mon doudou. Tu es chez toi, tu dois connaître mieux que moi les coutumes des bouseux du coin »

Ereinion pouffa un peu de rire et demanda en elfique:

-Bonjour, je vous prie d'excuser mon épouse, mais votre cri l'a un peu effrayé et énervé.

Les cavaliers le regardaient avec un regard qui recélait autant d'intelligence que celui d'une vache qui regardait un train passer. Amélie et Fingolfin pouffaient de rire devant la tête des cavaliers. Leur fils après un ultime éclat de rire se replongea dans son livre beaucoup plus intéressant que l'action qui se passait devant ses yeux. Les cavaliers tentèrent de parler, mais Ereinion ne comprenait pas un mot de ce qu'ils disaient, ce n'était pas de l'adunaic, ni de l'elfique, ni aucune langue qu'il connaissait. Il était aussi perdu qu'à son arrivée chez Amélie, sauf que là, la jeune femme ne pouvait rien pour lui, car elle était aussi perdue que lui. Ereinion réessaya en adunaic :

-Pourriez – vous nous laisser passer, je vous prie ? Nous voudrions bien pouvoir partir, afin d'arriver rapidement à Imladris.

Les cavaliers le regardaient étrangement, cela faisait bien longtemps que personne n'avait utilisé cette langue, la langue de l'ouistreness. Rare était ceux qui parlait encore cette langue. Les seuls qui la parlaient encore étaient les rois du Gondor et certains des plus anciens elfes. Baldor décida donc de laisser la petite famille repartir, car personne dans le royaume ne parlait les langues que ces elfes parlaient et il pouvait avoir confiance aux gens qui parlaient ces 2 langues anciennes.

A suivre