RRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRR

-Chibi - eladiel : merci, je suis vraiment contente que ce chapitre t'ai plu et puisça y est, je viens d'intégrer Eladiel à Lysbeth, mais je ne vais pas encore poster, j'ai pas trop le temps, les profs sont vraiment durs, mais bon, je l'ai bien voulu aussi. Bon ben j'espère que ce nouveau chapitre va te plaire ;)

-Gedauphin : Je suis d'accord avec toi, Antoine est un con et Ereinion la remit à sa place vite fait. Comme Amélie avec ce pauvre rohirrim, c'était vraiment pas sa journée pauvre chou, mais bon, c'est Amélie, tu l'as connais . Bon ben je te laisse la joie de lire ce nouveau chapitre bonne lecture.

-Electra97 : merci, mais arrête je vais rougir. Et oui, ils forment une magnifique famille très unie et tu vas voir à quel point ils le sont, car leurs aventures et leurs problèmes ne sont pas encore terminés. Et quand à l'époque, c'est avant l'affaire de Sauron, mais bien après la première bataille de l'anneau, de la dernière alliance. Baldor est le fils de Brego roi du Rohan de 2512 à 2570, baldor alla sur le chemin des mort et n'y revint jamais. Brego mourut de chagrin. En un motà un moment ou à un autre, leur chemin croisera celui de la communauté de l'anneau qui se passe en 3018 du troisième âge . Maintenant que j'ai répondu à ton interrogation, je souhaite que tu apprécies ce nouveau chapitre. Bonne lecture.

-Sinwen : Je sais qu'on dit meleth nìn ! Mais va dire à ce ùù de ff net de cesser de modifier l'orthorgraphe à tout va, c'est vraiment trop chiant. J'ai remarqué ça trop tard et quand j'ai voulu changé, il n'a rien voulu savoir saleté de truc :(. Mais bon, parlons d'autre chose, ou je vais casser ff net. Quand au temps, j'ai répondu à ton interrogation en répondant à celle d'Electra97, le Gondor est sous la domination des intendants depuis 500 ans, depuis la mort du dernier roi du Gondor Eärnur tué par le roi – sorcier d'Angmar. Voilà, je crois que tout a été dit. Donc, bonne lecture.

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Bon, maintenant que les RRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRR sont terminés, je vous souhaite à tous et à toutes, une bonne lecture .

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Par Eru chapitre 19

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Après un ultime salut, les cavaliers du Rohan encore un peu ébranlés par leur rencontre avec ces elfes si étranges repartirent vers les plaines immenses de leur caillouteux pays. La petite famille regardait très étonnée les cavaliers qui repartaient dans leur caillouteux pays ne comprenant pas tout de ce qu'il leur était arrivé. Ereinion haussa les épaules et ils reprirent leurs activités OH ! combien passionnante où ils s'étaient arrêtés. Fingolfin à la lecture de son merveilleux ouvrage qu'était « la folle histoire d'un écureuil nain perdu en plein Central Parc par une nuit glaciale d'hiver », Coronfast au déchiquetage des devoirs de vacances de Fingolfin, Amélie et Ereinion à une spéléologie buccale très poussée et très mouillée.

Les chevaux avançaient tranquillement, mais au lieu d'aller vers le sud - ouest comme le voulait Ereinion, ils allaient vers le nord – ouest, vers le bois. Bientôt, ils virent sur leur gauche une grande forêt sombre et plus loin, après une rivière, une autre forêt, enfin ils l'auraient vu s'ils avaient daigné lever les yeux. Mais la seconde forêt était étrange et Oh miracle ! Ereinion arrêta d'embrasser sa chère épouse et observa la dite forêt mystérieuse et étrange. Celle – là dégageait une aura de puissance et de protection. Les 3 elfes comprirent immédiatement pourquoi les chevaux les avaient amené ici, ils seraient vraiment en sécurité là - bas. Ils ne leur restaient plus que quelques heures de soleil et ils ne voulaient pas dormir à la belle étoile dans une plaine toute vide à la merci du premier orc pervers qui passe, alors avec un sourire enfantin, ils firent la course jusqu'à la forêt.

Ils riaient tous les trois poussant leur chevaux à la vitesse maximum, Fëanor et feu follet étaient en train de perdre la course face à Blanche neige qui entra la première sous les frondaisons des arbres et les encouragements d'Amélie qui fit la fière. Ereinion et Fingolfin entrèrent après elle en éclatant bruyamment de rire. Le père et le fils ravis que la femme de leur vie reprenne du poil de la bête éclatèrent de rire. Ereinion et Fingolfin serrèrent l'un après l'autre la femme de leur vie.

La petite famille descendit de cheval et commença à jouer entre les hauts arbres qui les entouraient enfin surtout Fingolfin. Amélie retira ses chaussures et sentit avec bonheur la mousse épaisse s'enfoncer sous ses pas. Fingolfin après avoir lâché le chat de la famille, s'éloigna de ses parents, puis il découvrit avec joie une petite rivière, il fit un petit bateau avec deux feuilles, l'une pour la coque du bateau et l'autre pour servir de voile et une brindille de bois, mais quand il essaya de le mettre sur l'eau, il se pencha sur l'eau, tendant le bras au maximun, il se pencha encore afin de se rapprocher de la surface miroitante de l'eau, perdit l'équilibre, tomba la tête la première dans l'eau glaciale et perdit instantanément connaissance. Ereinion et Amélie arrêtèrent leurs jeux quand ils entendirent un bruit de chute, un cri de surprise et un bruit d'éclaboussures. Ils commencèrent à paniquer en ne voyant pas leur fils et en ne l'entendant pas. Ils se précipitèrent vers l'origine du bruit et virent avec horreur leur fils flotter sur l'eau, bloquer par un rocher la tête sous l'eau inconscient. Ereinion sauta dans la rivière et ressortit son fils trempé. Amélie complètement paniquée pleurait et caressait les cheveux de son fils incapable de penser correctement. Elle ne savait plus du tout quoi faire. Ereinion la prit par les épaules et la secoua légèrement afin de la réveiller :

« Amélie, meleth nìn, tu sais comment le soigner. Fait – le avant de le perdre. AMELIE »

Elle se réveilla brusquement, sécha ses larmes et commença à tenter de sauver son fils. Elle lui fit tous les gestes que les secouristes lui avaient appris et qu'elle n'avait jamais utilisé avant, tous les gestes qu'elle avait appris pour sauver une vie. Elle lui fit du bouche à bouche, mais cela échoua, alors elle lui fit un massage cardiaque en alternant avec du bouche à bouche et ente chaque geste, elle murmurait doucement :

« Respire, respire ! Mon bébé. Je t'en supplie respire. Ne nous laisse pas seuls. »

Ereinion sentait les larmes couler le long de ses joues tandis qu'il regardait sa femme lutter pour sauver leur fils, lutter contre le temps et contre la mort, lutter pour le ramener vers eux, le ramener vers les siens. La chair de sa chair, son unique enfant. Il en avait déjà perdu un mais il ne supporterait pas de perdre le second, il l'aimait trop. Soudain, Fingolfin eut un hoquet et recracha un peu d'eau. Amélie le plaça sur le côté et il recracha toute l'eau qu'il avait accumulé dans ses jeunes poumons. Amélie et Ereinion le serrèrent contre eux en pleurant de soulagement pendant que leur fils pleurait de terreur à la fois de voir ses parents pleurer et d'être passé si près de la mort. Ils lui prodiguèrent moults caresses et câlins afin de le calmer et de se calmer, leur taux d'adrénaline étant au pourcentage maximum autorisé. Au bout d'une bonne demi heure, il s'endormit dans les bras de sa mère qui commençait lentement à se calmer et à reprendre un rythme cardiaque normal. Rassuré sur l'état de santé de son fils, Ereinion se permis un soupire de soulagement, puis poussa un sifflement bref. Les 3 chevaux apparurent rapidement suivit de près par Coronfast qui ne voulait pas se retrouver tout seul dans cette forêt. Ereinion grimpa sur Fëanor, puis prit sa femme et son fils devant lui, il les serra fort afin de les sentir contre lui et d'être sur qu'ils étaient en vie. Encore choqué d'avoir presque perdu son fils, il serra encore plus fort sa famille contre lui et embrassa sa femme sur le haut du crâne. Amélie souriait en sentant la tendre inquiétude de son époux. Feu follet et Blanche Neige qui portait coronfast les suivaient paisiblement tandis qu'Ereinion poussait Fëanor à traverser la rivière et à s'enfoncer plus profondément dans les bois denses qui étaient plus sécurisant que la plaine. Il y avait un quelque chose de reposant et de sécurisant, comme si le mal ne pouvait entrer ici. Ce ici, Ereinion ne savait pas comment il pouvait s'appeler. Il ne savait même pas dans quelle partie de la terre du milieu il se trouvait. Oh et puis de toute façon, quelqu'un les renseignera quand il demandera, dommage que les humains ne comprenaient pas ce qu'ils disaient.

Amélie s'endormit rapidement, bercé par le pas souple de l'étalon, puis épuisée par les évènements brutaux, par les violente émotions et par la brusque monté puis descente d'adrénaline, elle s'endormit toujours en tenant son fils qui dormait le pouce dans la bouche. Le cheval continuait paisiblement à marcher tandis qu'Ereinion se tendait de plus en plus, il se sentait surveiller et il n'aimait pas ça du tout, mais il savait qu'il n'avait aucune chance de pouvoir combattre avec sa femme et son fils dans les bras, il mourait avant de pouvoir faire le moindre mouvement. Au bout de 30 mn d'angoisse de plus en plus grande et de création de mort plus horribles les unes que les autres, Ereinion fit s'arrêter Fëanor et dit doucement mais clairement pour celui ou ceux qui les surveillaient :

-Ne faites pas de bruit, ne les réveillez pas. Je vous suis qui que vous soyez!

Deux elfes apparurent devant lui, puis deux autres derrière lui. Il poussa un soupire de soulagement, il avait craint un instant que ce soit des ennemis implacables et démoniaques. Ils les regarda un instant, repositionna tendrement sa femme et son fils, regarda derrière lui pour être sûr que les autres chevaux étaient toujours là. Il eut un sourire quand il vit que coronfast faisait ses griffes sur la selle de Feu Follet. Les elfes le regardèrent, puis commencèrent à marcher vers le nord. Ereinion voyait que ses escorteurs avaient tendance à regarder sa femme et son fils, mais tant qu'ils ne tenteraient pas de les réveiller, Ereinion ne disait rien obéissant simplement à l'ordre silencieux des elfes. Le chemin se fit dans le silence le plus complet briser par les ronronnements du chat qui somnolait doucement toutes griffes dehors afin de ne pas tomber. Ereinion sentait de temps à autre Amélie trembler dans ses bras et Fingolfin trembler dans les bras de sa mère. Au bout de 5 paisibles heures de route, ils arrivèrent devant une gigantesque cité sylvestre. Ereinion se sentait reposer en entrant dans la ville, il y avait des lumière partout, mais elles n'étaient pas agressives comme celles de Paris, mais douce et délicates comme les étoiles dans un ciel d'été. Ils continuèrent encore un peu puis les 4 gardes s'arrêtèrent quand ils arrivérent devant un majestueux escalier qui encerclait un arbre au tronc gigantesque. Un mallorn de Nùmenor se rappela Ereinion ravi de voir qu'il n'avait pas oublié ce qu'il savait auparavant.

Avec toute la grâce que lui avait inculqué ses parents et sa race, il descendit de cheval en portant toute sa famille dans ses bras sans trop de problème suivit par coronfast qui miaula énervé qu'on l'oublie de nouveau. Mais quand il vit le degré d'inclinaison des escaliers, il eut un sérieux doute quant à ses capacités physiques à emmener toute sa petite famille sans encombre tout en haut de cet escalier très, très, très raide et très, très, très long. Il décida donc de réveiller Amélie qui fut toute surprise de se retrouver dans cette ville. Après avoir embrassé tendrement son elfe, elle ouvrit tout grand les yeux en voyant les arbres. Les gardes leur ordonnèrent de grimper à l'escalier. Elle était émerveillée par ce qu'elle voyait et ne bougeait pas d'un pouce tandsi que les elfes attendaient qu'elles fassent un mouvement. Se réveillant, elle plaça son fils différement contre elle, les bras du garçonnet lui serrant le cou et sa tête posée sur l'épaule afin de pouvoir grimper les escaliers plus facilement. Elle regarda tout autour d'elle et fronça un peu les sourcils quand elle vit son elfe prendre la couverture sur Fëanor et la poser sur son épaule. Il sourit rassurant à son épouse et commença à grimper les escaliers suivit par sa femme toujours autant émerveillée et du chat que les elfes regardaient d'un mauvais oeil, ils n'aimaient pas trop les chats qui représentaient le mal, surtout les chats noirs. Amélie eut un doux sourire quand elle sentit la tête de son fils se balotter au rythme lent de ses pas, elle n'allait pas trop vite afin de ne pas le réveiller et de pouvoir regarder plus facilement une partie des merveilles de la ville. Au bout de 20 mn de monter, ils arrivèrent tout en haut de l'escalier, sur une grande plate forme arrondit. Au centre de l'arrondit se trouvait un petit escalier caché par des tenture et protégé par des gardes armés. Amélie tenant bien serrer son fils tout contre elle, regardait avec attention l'espace autour d'eux. Tout était en parfaite harmonie avec la nature, c'était comme si cette ville était une extension des arbres et cette plate – forme une excroissance de cet arbre. Elle se rapprocha d'Ereinion regardant avec méfiance et appréhension le vide et surtout l'absence de balustrade en se disant mentalement d'interdir à Fingolfin d'aller dans cette pièce vraiment trop dangereuse tandis que coronfast s'étirait fatigué par les évènements de la journée et par l'ascension du gigantesque escalier. Ils étaient tous les deux en train d'observer la salle quand ils perçurent un mouvement dans des escaliers en face d'eux. Ils regardèrent vers l'origine du mouvement et virent arriver une femme d'une très grande beauté au bras d'un elfe aux cheveux argentés.

La femme elfe fronça légèrement les sourcils quand elle vit le chat noir faire conscencieusement sa toilette se moquant totalement d'être en plein du chemin et de bloquer le – dit chemin. Puis elle eut un doux sourire quand elle vit l'enfant qui dormait complètement détendu dans les bras de sa mère. La femme elfe regarda l'homme aux cheveux court et fut assez surprise en voyant que c'était aussi un elfe, et le plus étrange c'est qu'il ressemblait terriblement à son cousin, Ereinion Gil Galad qui avait été tué par Sauron durant l'ultime alliance. Sauf qu'il avait les cheveux coupés très court. Elle fronça de nouveau les sourcils, car cet elfe était vraiment son portrait craché. Il la regardait comme son cousin la regardait, il y a bien longtemps et cela l'énerva vraiment. Personne homme ou elfe avait le droit de se moquer ainsi d'un roi et d'un héros qui avait sacrifié sa vie pour sauver la Terre du Milieu du seigneur des ténèbres. Elle commença à s'assombrir et ordonna d'une voix froide limite polaire :

-Qui êtes – vous pour oser vous faire passer pour mon défunt cousin, répondez ?

-J'ai plusieurs preuves qui vous prouverons mon identité, Nerwen Artanis. Et vous prouverons que je suis ce que j'ai l'air d'être. Répondit Ereinion avec un calme olympien devant Amélie qui ne comprenait pas la colère de la grande blonde. Grande blonde qui sursauta en entendant les surnoms que lui avaient donné son père et sa mère.

Il déballa la couverture et dévoila devant tous les témoins effarés, son armure et surtout la couronne des Noldor. La femme eut un hoquet, fit un pas en arrière. Cela n'était pas possible, la couronne des Noldor avait disparu en même temps que le roi. La seule chose qui était resté de lui était Aeglos qui se trouvait à Imladris sous la protection d'Elrond. Elle fit un pas en avant, puis un second et se précipita sur Ereinion, lui sauta dans les bras. Elle le serra contre elle en pleurant de joieévitant de justesse le regard noir d'Amélie qui se retenait visiblement de l'arracher à son elfe, de la rouer de coups et de la jeter du haut de la plate forme. L'autre blondasse avait de la chance qu'Amélie tienne son enfant dans ses bras, sinon elle lui aurait arraché tous les cheveux un à un jusqu'à la rendre chauve comme un oeuf. L'elfe aux cheveux argentés surprenant le regard furax d'Amélie tenta de retenir un rire dit doucement à son épouse :

-Galadriel ma tendre, tu devrais t'écarter de ton cousin, je crois que cette jeune elfe est un peu jalouse de votre étreinte. Et n'apprécie guère que tu le serres ainsi dans tes bras.

Galadriel s'écarta d'Ereinion, puis elle mit un genou à terre imité par tous les autres témoins sauf Amélie qui ne comprenait rien, car son elfique était comme sa cuisine, déplorable. Amélie se tourna vers son elfe et lui demanda en français :

« Doudou? Pourquoi elle a fait ça»

« Heuuuu... He bien, je crois avoir oublié de te dire qu'ici je suis roi des Noldor. »

« Et tu voulais nous l'annoncer quand » Demanda – t – elle boudeuse.

« Heuuu... Tu sais, je ne pensais pas revenir ici, et puis pour une fois qu'on ne me traitait pas pour ce que je représentais mais pour ce que j'étais, je n'ai pas voulu tout perdre, je n'ai pas voulu te perdre. Tu es toute ma vie. Tu me pardonnes Meleth nìn »

« Je t'aime mon doudou. » Dit – elle en l'embrassant tendrement sans voir que les autres la regardaient bizarrement.

« Meleth nìn, tu vas devoir parler maintenant en elfiqueà part nous 3, personne ne parle français. » Lui dit – il avec un sourire un peu triste.

« Mais tu sais bien qu'à part amin mela lle et meleth nìn, je ne sais pas parler elfique. » Lui dit – elle un peu inquiète tandis que les deux souverains de la Lothlorien souriaient en entendant la déclaration d'amour de la jeune femme, enfin ce qu'ils croyaient être une déclaration d'amour.

« Mais se sont les mots les plus beaux de la langue elfique amour. » Répondit Ereinion en l'embrassant tendrement.

Galadriel se releva et demanda à son cousin :

-Ereinion, qui est cette elfe et cet enfant ?

-Je vous présente mon épouse Amélie et mon fils Fingolfin Sébastien et quant au chat qui se frotte à vos jambes, il se nomme coronfast, il est très doux et ne représente pas le mal.

-Votre... épouse et votre... fils ? Mais quand vous êtes – vous marié. Et votre fiancée ? S'exclama sidéré Galadriel qui ne pouvait pas croire que son cousin ait pu rencontrer une femme, l'épouser et avoir un enfant d'elle alors que normalement, il devrait être mort.

-Mon union est définitive, Galadriel. Car je me suis marié devant la loi et devant la religion. J'aime ma femme et je suis désolé si Linwen m'a attendu, mais je ne l'épouserais pas. C'est vous qui m'avait forcé à me fiancer et non mon père. Ma lignée a un héritier et en aura beaucoup d'autres si les Valar nous le permettent. Ils m'ont offert tellement, Amélie, notre fils, son immortalité et mon retour. Je ne sais toujours pas comment les remercier. Et si même un jour je pourrais le faire. Lui répondit – il en regardant amoureusement Amélie qui les regardait tentant de comprendre l'elfique, mais en vain.

-Vous aurez tout votre temps altesse. Murmura Galadriel un peu déçu que sa parente n'épouse pas Ereinion.

-Oui. J'ai tout mon temps.

Ils se tournèrent vers Amélie et son fils qui dormait dans ses bras. Ereinion observait avec tendresse sa famille, il se rapprocha de son épouse, l'embrassa amoureusement et caressa tendrement la tête de son fils. Galadriel eut un sourire ému en les regardant, c'était une famille heureuse et aimante. Ereinion avait raison, c'étaient les Valar qui lui avaient offert cette deuxième vie, cette deuxième chance. Il n'aurait pas été aussi heureux avec Linwen. Elle regarda l'enfant qui dormait et fut ravi quand elle vit les traits de son oncle dans les traits de cet enfant. C'était la réplique de Fingolfin, sauf peut – être pour les cheveux qu'il avait de la couleur de son père et quant aux yeux, elle ne les voyait pas car étrangement l'enfant dormait les yeux fermés comme un humain.

Elle regarda de nouveau son cousin et le trouva vraiment très beau avec les cheveux coupés aussi court. Ce devait être la mode là d'où il revenait. Elle se tourna vers Amélie et la trouva aussi très belle. Elle n'avait pas la beauté éthérée des elfes, mais celle des hommes, une beauté légèrement plus rude, plus réelle qui faisait comprendre à Galadriel pourquoi Ereinion l'avait choisi elle plutôt qu'une autre. Avec son regard doux et amoureux, elle pouvait voire que la jeune femme était une épouse aimante et son attitude tendre et protectrice envers son enfant et son époux montrait une mère dévouée qui n'hésiterait pas à braver les neiges du Caradras pour protéger sa famille et son petit monde. Elle était la femme parfaite pour le roi des Noldor.

Soudain, elle se demanda comment les Noldor allaient accueillir leur ancien roi que tout le monde avait cru mort, et surtout comment ils allaient réagir à l'annonce des épousailles du roi avec une parfaite inconnue. Galadriel commençait à avoir peur pour la jeune femme, elle risquait de se faire rejetter par les elfes, et elle risquait d'avoir des problèmes, de très gros problèmes avec Linwen. Elle regarda à nouveau l'enfant et perçu certains signes preuve de son réveil prochain. Fingolfin commença doucement à s'éveiller sentant l'odeur douce et fruitée de sa mère. Il s'étira doucement, et Amélie sentit son petit corps se délier contre elle. Il se frotta les yeux et les ouvrit très difficilement luttant contre les derniers effets du sommeil. Il regarda avec amour sa mère. Mais soudain, il tourna la tête quand il sentit des personnes qui ne faisaient pas parti de sa famille, autour de lui. Il vit deux personnes qui le regardaient avec un doux sourire aux lèvres.

Méfiant avec tout ceux qui ne faisait pas parti de son monde, il leur lança un regard noir et chargé d'avertissement du genre, embêter ma mère et vous aurez des ennuis. Galadriel quand elle vit ce regard eut un sourire ému, voir ce fils prêt à tout pour protéger sa mère, c'était trop mignon. Après avoir convenablement menacé les « étrangers », il se tourna vers sa mère, lui fit un sourire éblouissant et frotta tendrement sa joue contre la sienne. Puis il sentit la main forte de son père lui caresser tendrement les cheveux, il se tourna vers lui et tendit les bras vers lui pour être porté par son père. Il était peut – être sage, mais il avait quand même 5 ans et sa mère le traitait comme tel. Elle ne le forçait pas à grandir trop vite, il grandissait à sa vitesse et il adorait ça. Mais pour l'instant, il voyait au fond des yeux de son père adoré, une intense inquiétude et une immense douleur. Il sentit ses yeux le piquer tandis que les larmes voulaient s'échapper sur ses joues. Ses lèvres se mirent à trembler et il se mit à pleurer :

« Je... je suis désolé ada »

« Cchhhuuutttt ! Mon ange. Que c'est – il passé » Demanda Ereinion en lui frottant doucement le dos pour calmer son fils.

« J'avais fait un petit bateau avec des feuilles et une brindille et quand j'ai voulu le mettre dans l'eau, j'ai glissé et j'ai tombé. » Raconta l'enfant à ses parents.

« Je suis tombé ». Rectifia Ereinion avec un petit sourire devant la faute.

« Toi aussi ada » Demanda Fingolfin innocemment à son père.

« Non, ce que ton père voulais te dire c'est que ta phrase n'était pas bonne, on dit j'ai glissé et je suis tombé. » Murmura Amélie en lui embrassant le front et en riant légèrement allégeant considérablement la peine de son fils qui voyait que ses parents ne lui en voulaient pas.

« J'ai toujours des problèmes avec les verbes. » Grogna Fingolfin qui se calmait devant la douceur et la tendresse de ses parents.

« Tel père, tel fils. Ton père aussi avait des difficultés avec les verbes et ce n'est pas grave mon petit coeur, tu as toute ta vie pour apprendre notre langue et puis ainsi, tu pourras m'aider à apprendre l'elfique. D'accord mon petit soleil »

« Oui, nana. Je t'aime nana, je t'aime ada. Vous êtes les meilleurs parents du monde entier. »

-Vos altesses ? Demanda Galadriel.

« Vozaltèces ? Ada pourquoi la Dame elle t'appelle vozaltèce »

« Heuuuu... Demande à ta mère. » Eluda rapidement son père.

-Nana ?

« EREINION GIL GALAD » Hurla Amélie fulminante qui avait compris en gros ce qu'avait dit Galadriel grace à la mauvaise traduction de son fils, faisant sursauter tout le monde. « Attends que je t'attrape, je vais me faire une joie de te couper les oreilles en carré et je vais te les frotter tellement fort que l'on va pouvoir faire un feu avec. »

« Mais ma toute douce » Dit – il d'un ton très doux pour tenter de l'amadouer.

« Tu t'es mis tout seul dans les ennuies, tu t'en sors tout seul. TON fils te pose une question, Est – ce clair »

« Oui, ma toute douce. » Répondit humblement Ereinion ne désirant pas subir les foudres de sa femme. Mais il fit la seule chose qui la calmait, il l'embrassa tendrement.

-Amin mella lle, meleth nìn. Murmura tendrement Ereinion.

-Amin mella lle. Ronronna Amélie.

« Chérie, comment arrives – tu à ronronner en elfique ». Demanda Ereinion avec un sourire amusé.

« Question d'entraînement, je ne sais ronronner que cette phrase, alors c'est pas difficile. » Répondit – elle en l'embrassant.

Galadriel regardait avec émotion la famille royale du Lindon se bécoter comme de jeunes amoureux dans une langue si bizarre. Ils avaient l'air d'avoir complètement oublié où ils se trouvaient tandis que leur fils était en train d'observer sous toutes les coutures les gardes qui protégeaient le talan suivit par coronfast qui faisait des huit autour de leurs jambes, l'heure du repas avait sonné et le chat avait faim. Elle se réveilla un peu quand elle remarqua que l'enfant avait tendance à bailler, alors elle leur dit :

-Vous devez être épuisés après ce long voyage, vous devriez aller vous reposer. Orophin vous montrera vos appartements.

-Je vous remercie Galadriel.

Fingolfin et Amélie saluèrent les souverains de la Lothlòrien, comme de simples elfes. Ereinion dut faire la même chose quand il reçut une claque sur les fesses de la part de sa charmante épouse qui avait son petit caractère. Galadriel comprit que la jeune femme avait énormément de choses à apprendre sur son nouveau statut. Toute la famille était complètement épuisée, et se jettèrent avec joie dans leur lit respectif, coronfast ne leur laissèrent aucun répit et avant de se coucher, ils lui donnèrent à manger puis le matou repus alla dormir sur l'un des fauteuils ravi de s'installer quelque part. Ils virent que leurs affaires les attendaient dans leur nouvelle maison. Amélie se déshabilla rapidement et mit un de ses jogging informes qu'elle portait pour dormir et qu'Ereinion se faisait une joie de retirer toutes les nuits. Fingolfin prit son ours en peluche pour dormir, car il ne dormait qu'avec son vieux nounours adoré, tandis qu'Ereinion prit aussi son doudou, Amélie et se coucha tout contre elle heureux de la sentir dans ses bras. Elle se pelotonna contre lui et tous les 3 dormirent longtemps sans savoir que Galadriel avait envoyé des messagers dans tous les royaumes elfiques afin d'annoncer le retour du roi des Noldor. Nouvelle qui ébranla les différents royaumes.

A suivre