RARRRRRRRRRRRRRRRRR

Sinwen Periedhel : Quand ? Mais n'ai – je pas déjà répondu à ta question dans les rarrrrrrrrrr du chapitre 19 ? Pour le changement de nom, c'était mon ancien speudo, alors j'ai décidé de le reprendre, car je l'aime beaucoup, voilà .

Angaharad : Merci pour ce compliments, quand à la réaction d'Elrond, elle ne va pas tarder !

Uruviele : Ta requête chère uruviele est accepté, car voici la suite

Electra 97 : Ben en fait ... ça va pas s'améliorer, mais tu verras ça dans les autres chapitre, en attendant voilà la suite.

Gedauphin : Merci, merci, merci... Pour la suite, la voilà

niph : Met toi à sa place, tu arrive dans un monde qui n'est pas le tien, tu ne parle pas la langue et tu es entouré d'objet bizarre que tu n'as jamais vu de ta vie, et don un à une lumière rouge ressemblant à l'oeil de sauron, et qu'en plus, des femmes bizarre te sautaient dessus, tu serais dans quel état ? Hein ? Bon je te laisse réfléchir en te donnant la suite.

Demoness Lange : C'est une excellente chose, cela veut dire que tu apprécie mes récit et je ne saurais jamais comment te dire merci Pour te remercier de ta fidélité, voici le nouveau chapitre.

Maintenant que les Rarrrrrrrrrrrrrrr sont terminés, je vous dit à tous et à toutes, bonne et excellente lecture.

Par Eru chapitre 21

Le soleil venait de se lever quand ils se réveillèrent. Amélie s'étira en ronronnant un bonjour à son elfe qui explosa de rire. Feignant d'être vexée, elle commença à le chatouiller, mais elle eut vite le dessous comme d'habitude. Le regard d'Ereinion s'assombrit sous le désir et bientôt toute la cité fut mise au courant de la reprise de la libido du roi des Noldor et que la voix de la reine des Noldor portait très loin, mais vraiment très loin. Après 3 heures de sport en chambre particulièrement bruyant et une douche voluptueuse qui laissa Amélie pantelante, ils daignèrent enfin sortirent de leur chambre un sourire extatique aux lèvres. Ils furent surpris en voyant en bas des escaliers, leur fils ricanner et rougirent assez violemment quand il leur dit avec un sourire mutin :

-La prochaine fois, tentez de faire moins de bruit, on vous a entendu jusqu'à la frontière de la Lorien.

Amélie rouge comme une pivoine grogna :

-En ai marre des rideaux. J'vais mettre des fenêtres double vitrage et une porte blindée à notre chambre.

-Je t'aime meleth nìn. Lui dit Ereinion en souriant.

-Votre fils vous taquine, on a rien entendu. Lui assura Celeborn avec un sourire amusé.

A ce moment, arriva une troupe de guerriers qui demandèrent :

-Nous avons entendu des cris qui venait d'ici. Que c'est – il passé vos altesses ?

Amélie lança un regard noir à Celeborn et répondit :

-Ah oui, comme ça, personne ne nous a entendu !

Tout le monde pouffa de rire et elle reprit :

-Nous sommes restés isolés trop longtemps. Ça nous fera du bien de vivre dans une communauté d'oreilles pointues.

Tous se tournèrent d'un coup vers elle et elle n'eut que le temps de pousser un petit couinement que déjà Ereinion lui était tombé dessus et la chatouillait sans répit. Tous purent voir l'amour profond qui les liait et Galadriel comprit vraiment qu'Amélie était faite pour lui. La jeune femme tapait du poing sur le sol tandis qu'Ereinion rugissait :

-Retire ce que tu viens de dire sur les elfes !

-NOONONONONONONON ! S'esclaffa – t – elle. Je ne retirais pas ce que j'ai dit, vous êtes des oreilles pointues.

-Alors sois prête à en payer les conséquences.

Il se remit à la chatouiller avec plus d'entraint.

-ARF ARF ARF ARF ARF !

-Alors ?

-NON!

-Et là ?

-PAS LES PIEDS ! D'accord, d'accord. Vous êtes les plus grands, les beaux, les plus forts et les plus intelligents.

-Je préfère.

Galadriel et Celeborn éclataient de rire devant l'exubérance du jeune couple. Amélie les yeux rougis par les larmes de rire se releva, épousseta consciencieusement sa robe, s'écarta légèrement de son mari qui la regardait avec méfiance et lança avant de s'enfuir en courant :

-Mais n'empêche que les elfes sont de pauvres petites créatures inoffensives qui passent leur temps à se pouponner devant la glace.

-ATTEND espèce de sale petite...

Il se mit à la poursuivre dans tout Caras Caradhon et quand il l'attrapa, elle lui fit un sourire amoureux et un regard de chaton abandonné qui le faisait toujours craquer enfin la plupart du temps, car tous entendirent un couinement indigné et un bruit d'éclaboussures. Ereinion revint vers eux la démarche digne et le port altier comme s'il venait de vaincre toute une armée à lui tout seul. Galadriel et Celeborn secoués par le fou rire l'amenèrent dans la grande salle à manger où se trouvait toute la cour. Il avisa 3 sièges vides et s'assit attendant le retour de sa femme. Fingolfin s'assit de l'autre côté laissant la place près de son père vacant pour sa mère. Une elfe tenta de s'y asseoir, mais Ereinion lui dit :

-Je suis désolé, mais cette place est prise.

-Oh! C'est dommage.

Il n 'y eut plus un bruit quand ils entendirent un étrange « splitch, plic, plic, plic », puis Amélie les cheveux gorgés d'eau apparu dans l'ouverture de la porte. Les elfes ouvraient de grands yeux, une trainée humide suivait la jeune femme. Elle contourna tranquillement la table, puis arrivée devant son elfe qui souriait, elle lui sauta sur les genoux et commença à se frotter sur lui le trempant complètement. Fingolfin éclata de rire. Soudain, Amélie l'attrapa et lui fit subir le même traitement.

-HIIIIIIIII ! NANA ! Je suis tout mouillé !

-C'était le but à atteindre mon fils, c'était le but à atteindre.

Elle se releva et repartit fièrement marchant avec le port d'une reine sous le regard tendre de son époux. 20 mn plus tard, elle revint toujours aussi trempée, chuchota quelque chose à Ereinion qui éclata bruyament de rire.

-C'est ça ricanne, mais ça m'aide vraiment pas! Je ne sais pas comment mettre ces trucs. Fulmina – t – elle.

-N'aies crainte mon aimée, je vais t'aider.

-Merci mon doudou. Lui sussura Amélie.

-Pfffffrrrrruuuuuu ! Pouffa leur fils.

-Fingolfin, je suis sûr que tu serais ravi d'aller compter tous les arbres de toute la forêt. Menaça Amélie.

Leur fils déglutit difficilement, puis se plongea dans son repas le tout sous les sourires des elfes. Ses parents partirent aller se changer le laissant seul au milieu de tout le monde qui le regardait. Il devint cramoisie et tenta de se cacher derrière un broc d'eau. Galadriel lui envoya un doux regard afin de le calmer et de le rassurer. Il esquissa un petit sourire, puis Galadriel lui demanda doucement :

-Fingolfin?

-Oui, madame ? Demanda poliment l'enfant.

-Quel âge as – tu ?

-J'ai 5 ans, madame.

-Comment tes parents se sont rencontrés tu le sais ?

-Oui, ada et nana me l'ont souvent raconté.

-Tu peux nous le raconter ?

-Oui, un an avant que j'ai né, nana elle s'est perdu dans la forêt et elle a percuté un truc noir en métal, très moche. Et puis nana a trouvé ada par terre gravement blessé avec une grave brûlure autour de son cou, et pis il avait très mal. Mais ma nana elle l'a soigné et elle l'a sauvé. Mais ada m'a dit que c'était très difficile parce qu'il ne comprenait pas ce que nana disait et pis qu'il avait du mal à comprendre le monde de nana. Mais nana, elle lui a tout appris et lui a montré tout son monde. Et puis un an après l'arrivé de ada, j'ai né. Et puis il y a deux mois, nana a perdu mon petit frère ou ma petite soeur. Ada dit que mon petit frère ou ma petite soeur avait donné à nana son immortalité pour que nana elle vive avec nous pour toujours. J'ai encore plus aimé mon petit frère ou ma petite soeur.

-Ta nana a dû être triste, non? Demanda Celeborn attendri.

-Oui, nana elle a pleuré toute la journée, et toute la nuit mais ada est resté avec elle et pour tenter d'avoir moins mal, ada et nana ont décidé qu'on partirait en vacance à Stonehenge, un cercle de pierres. Et pis quand on est entré dans le cercle et ben on est arrivé ici, dans une grande plaine avec pleins de cailloux et pis y a un monsieur qui parlait bizarrement il a crié dans les oreilles de nana et nana elle l'a frappé, deux fois tellement elle n'était pas contente.

Les elfes souriant écoutaient avec attention le récit familiale raconté naïvement par le fils du roi des Noldor. Il était tellement prit par le récit, qu'il n'avait pas vu que ses parents étaient de retour et l'écoutaient religieusement avec un sourire tendre sur leur lèvres. Quand il eut terminé, Amélie l'attrapa lestement et le serra tendrement contre elle tandis qu'Ereinion les serrait tous les deux contre son torse puissant. Fingolfin sursauta violemment et rougit encore plus quand elle lui embrassa tendrement la joue. Les elfes sourirent devant ce beau tableau de famille. Galadriel demanda à Ereinion :

-Que c'est – il passé durant Dargolad, Ereinion ?

-J'ai longtemps combattu avec Elendìl contre Sauron. Mais il nous a vaincu dans un combat singulier. Il était en train de me tuer quand j'ai vu 5 lumières me foncer dessus et ensuite, ce fut le noir le plus complet. Quand je me suis réveillé, je me trouvais chez Amélie, j'étais complètement nu et aussi complètement affolé. Pendant longtemps, j'ai cru qu'elle était une sorcière à la solde de Sauron, alors que c'était plus une fée qu'une sorcière, elle m'a sauvé plusieurs fois la vie. Cependant, durant cette période, Sauron se trouvait dans le monde d'Amélie sous la forme d'un gros chien noir aux yeux rouges. Il a tenté de me tuer et de tuer Amélie.

Amélie pouffa de rire.

-La fois où je t'ai trouvé, il m'a attaqué et il s'est cassé deux dents en mordant dans le pot d'échappement de ma voiture.

-Non!

-Si je te jure mon aimé, même qu'il s'est brûlé la langue. Et puis je l'ai aussi chassé à coup de balais, il s'est enfuit en couinant de douleur. Il n'est revenu que deux semaines plus tard enfin je crois. J'étais vraiment remonté contre cette bestiole.

Les souverains elfiques pouffèrent de rire devant la dénomination du seigneur des ténèbres, même s'ils ne comprenaient rien de ce qu'elle disait, tandis que les autres ouvraient de grands yeux effarés. Ereinion leva les yeux vers le ciel en soupirant :

-Amélie, on ne traite pas le seigneur des ténèbres de bestiole.

-Ben pourquoi ? C'est pas un elfe, ni aucune créature identifiable. Donc c'est une bestiole.

-Je n'avais pas vu le problème dans ce sens. Mais c'est vrai, c'est une bestiole.

-Tu vois, j'avais raison. Sauron est une bestiole. S'exclama Amélie avec un grand sourire.

-Gamine ! Rit Ereinion.

-BEUUUUUUUHHHHHHH ! Dit Amélie en lui tirant la langue.

Galadriel soupira et dit :

-Altesse, en tant que reine des Noldor, vous ne pouvez pas tirer la langue à votre époux.

Amélie qui était toujours resté la langue pendante, la rentra précipitament.

-De plus, vous devez apprendre à parler comme une reine, à marcher comme une reine. Vous allez devoir aussi apprendre les règles de savoir – vivre et le protocole de la cour royale du Lindon.

-Amour, je comprends maintenant pourquoi tu ne m'as pas prévenue, c'était pour que je ne m'enfuie pas en courant, c'est cela?

-Tu as tout compris amour. Ria Ereinion.

-Pfffuuuuu ! Soupira Amélie. Et quand est ce que la torture... heu je veux dire les cours vont commencer ? Grogna – t – elle.

-Demain, altesse ! Répondit Galadriel en souriant devant le manque flagrant d'entousiasme de la jeune reine.

-Pourquoi as – tu voulu revenir ? On était pas bien seuls près du lac ?

Les larmes commençaient à couler le long de ses joues et Ereinion la serra contre lui tendrement. Amélie commençant franchement à sangloter murmura dans son cou.

-Je sais maintenant ce que tu ressentais quand tu es arrivée. Ça me fait tellement mal.

-Chuuuut ! Meleth nìn, je serais près de toi et je t'aiderais comme tu m'as aidé. Je t'apprendrais tout ce que tu dois apprendre sur mon, je veux dire sur notre monde. Tu arriveras à t'adapter comme je l'ai fait. Et ensuite, tu apprendras à aimer ce monde comme j'ai appris à aimer le tien. Je sais que cela va être dur, mais je sais que tu es une battante et que tu vas y arriver.

Il la berça tendrement le temps que ses pleurs cessent. Elle se pelotonna contre lui, ses yeux se fermant tous seuls sous les effets de la fatigue et de la tristesse. Ereinion l'emporta dans sa chambre. Fingolfin salua tout le monde et trottina derrière son père. Toute l'assemblée eut un élan de pitié envers la jeune reine qui avait tout à apprendre.

Après sa petite crise de larmes, et une bonne nuit de repos, Amélie se força à se réveiller et suivit grognante son cher époux qui avait reprit un air digne et fier. Amélie le regarda un instant, puis tenta de l'imiter. Ereinion qui l'observait du coin de l'oeil eut un sourire, il était très fier d'elle, de tous les efforts qu'elle faisait pour lui. Elle plus que quiconque était digne de lui. Il s'arrêta avant de sortir de leur maison et lui dit :

-Je t'aime mon amour, je suis tellement fier de toi.

-Merci, mais je me sens tellement perdue.

-Je ressentais la même chose chez toi ma douce, mais tu étais là pour me faire penser à autre chose.

-Je voudrais que tu sois vraiment très fier de moi.

-Mais je le suis déjà amour de ma vie. Répondit – il en lui embrassant la paume de la main.

-Aide – moi, apprend moi à marcher comme vous !

-D'accord ma douce.

Il lui fit tout un cours sur comment marcher et l'aida en lui demandant de marcher avec un gros livre sur la tête sans le faire tomber. A la fin de la journée, elle était complètement affamée et dévora ce que son elfe lui avait préparé. 3 Semaines furent nécessaire avant que la jeune femme soit capable de marcher dignement. Alors que le soir tombait, Amélie décida de se changer, mais demanda à Ereinion de l'attendre en bas des escalier. Son elfe un peu étonné fit ce qu'elle lui avait demandé, puis après une attente de 20 mn, il sentit sa mâchoire tomber sur le sol. Fingolfin qui était à côté de lui tenta de faire un sifflement admiratif, mais sans grand succés. Amélie portait une robe rouge assez courte, enfin elle arrivait à mi – cuisse, avec de fine bretelle et un décoleté qui découvrait la naissance de ses seins. Elle avait ramené sa lourde chevelure brune sur le haut de sa tête en un chignon lâche laissant échapper quelques mèches qui retombaient élégament de chaque côté de son visage. Quand elle arriva devant lui, elle lui dit :

-J'avais acheté cette robe pour nos 6 ans de mariage, elle te plaît ?

-Si elle me plaît ? Elle est magnifique et toi tu es magnifique. Répondit Ereinion en la regardant de haut en bas avec un air amoureux sur son visage.

Les autres elfes regardaient horrifiés la robe plus que courte qui ne cachait presque rien. Ereinion voyant les regards leur dit :

-Dans le monde d'où nous venons, c'est la mode, et quand j'ai vu cette robe dans le magasin, je l'ai trouvé parfaite pour ma reine.

Il clotura cette douce déclaration en l'embrassant tendrement. Il lui donna le bras et Amélie avec un sourire amoureux, posa doucement sa main dessus comme le lui avait dit son amoureux. Il l'emmena vers la salle à manger et tous les elfes de sexes masculins ouvraient de grands yeux baveurs, mais avant même de dire quoique se soit, le regard noir d'Ereinion leur envoyait le message « attention chasse gardée ». Quand ils arrivèrent dans la grande salle, les deux souverains de Caras Caradhon ouvrirent de grands yeux, ils n'auraient jamais cru la voir dans cette tenue siiiiii dévêtu. Après le repas où Ereinion et Amélie ne firent strictement pas attention aux autres, ils rentrèrent chez eux et réussirent à être plus discret dans leur amour et personne même pas leur fils ne les entendirent.

Le lendemain, ils eurent la surprise de voir des vêtements dignes de 2 puissants souverains sur le coffre. Ereinion aida Amélie à s'habiller, tandis qu'Amélie égalisait les pointes de son elfe qui avaient tendance à partir dans tous les sens. En effet, Ereinion lui avait demandé de ne pas lui couper les cheveux, car il voulait les avoir à nouveau long. Ereinion lui dit :

-Aujourd'hui, sera ton premier cours de maintient avec Dame Galadriel.

-D'accord, mais je ne vais pas pouvoir te voir de toute la journée, c'est cauchemardesque.

-Mais non amour de ma vie, tu vas voir que bientôt tu n'en auras plus besoin et nous resterons ensembles toute la journée. Et je sais que tu vas réussir, tu es la meilleure.

-Merci, mais tu n'es très pas objectif!

-Pas très objectif ? Qui m'a sauvé la vie ? Qui m'a protéger des furies qui peuplent ton monde ? Fingolfin ?

-Ben... heuu...

-Tu es tout pour moi, toi seule détient les clés de mon coeur et de mon âme.

-Merci!

Amélie se redressa de toute sa taille et tous les deux descendirent avec grâce les escaliers qui conduisaient à leur demeure. Leur fils eut un sourire fier quand il vit sa mère descendre les escaliers au bras de son père. Il s'approcha d'eux, serra sa mère dans ses bras en disant :

-Nana, tu es la plus belle nana du monde

-Et toi, tu es le plus merveilleux fils qu'une mère pourrait rêver d'avoir.

-Ta mère a raison yondo nìn.

-Tu viens avec nous ?

-Oh oui, nana!

Tous les trois partirent pour la salle du trône. Dès qu'ils furent sur le talan, Amélie attrapa Fingolfin et le porta. Il se mit à se plaindre devant tous les elfes étonnés par ce que venait de faire la jeune reine.

-Nana ! Je ne suis plus un bébé !

-Meleth nin, pourquoi le portes - tu ?

-Pourquoi ? Parce que 100 m de vide, voilà pourquoi ! Gronda Amélie d'un ton menaçant.

Galadriel et Celeborn ouvraient de grands yeux devant la furie qu'était devenu Amélie, une tigresse protégeant son petit. Ereinion la regardait avec un amour encore plus grand si cela était encore possible. Il lui dit en l'embrassant tandis que leur fils soupirait comme un pauvre malheureux :

-Meleth nìn, tu es tellement belle quand tu es en colère.

Amélie eut un petit sourire de victoire devant le regard énamouré de son elfe. Galadriel eut un grand sourire face au caractère surprotecteur de la jeune femme. Fingolfin ne put que serrer le cou de sa mère et se laisser faire, quoiqu'il demanda :

-Nana ? Pourquoi tu veux pas qu'j'marche ?

-Pourquoi ? Parce que je ne veux en aucun cas voir mon seul et unique enfant transformé en crêpe en bas de l'arbre. J'ai perdu ta soeur, je ne veux pas te perdre. Tu es mon premier, tu as été conçu chez tes grands parents à Paris, y.. yondo nìn.

-D'accord nana ? Quand je pourrais y aller seul ?

-Quand ton arrière petite fille aura fêté ses 10 000 ans. Lança Amélie d'un ton très sérieux.

Ereinion pouffa de rire et embrassa sa petite famille. Fingolfin adorait rester entre ses parents. Ce qu'il aimait surtout c'était de caresser les cheveux de sa mère. Et il adorait se serrer contre contre le corps chaud et puissant de son père. Il pouvait rester des heures dans les bras de ses parents. Les souverains de la Lothlòrien voyait bien que la jeune reine était nerveuse et passait son temps à regarder le vide de peur de faire un mauvais pas. Donc ils décidèrent d'abréger sa souffrance moral et dirent :

-Altesse, je pense que nous serons plus à l'aise dans la clairière.

Amélie poussa un soupire de soulagement pas du tout discret qui fit rire toutes les personnes présentes. Pourtant, Galadriel comprenait ce sentiment car elle l'avait souvent ressenti avec sa fille Celebrian. Quand ils furent redescendu, Amélie relâcha son fils qui cria de joie. Elle eut un doux sourire en voyant son fils aussi heureux. Tous les 3 suivirent les souverains de la Lothlòrien jusqu'à la clairière. Il y avait là – bas 3 elfes qu'Amélie n'avait jamais vu, mais qu'Ereinion lui reconnaissait. 2 des 3 elfes avaient l'air furieux quant au 3 ème, une foule d'émotion passait sur son visage marqué par les ans. Amélie fut très étonnée en remarquant que le vieil homme était un vieil elfe. C'était la première fois qu'elle voyait un elfe vieux, avec des rides et tout ce qui était l'apanage de la vieillesse. Elle lisait maintenant sur son visage un bonheur immense. Il se précipita vers Ereinion et le serra contre lui en criant :

-Ereinion, mellon nìn. Oh ! Ereinion. Tu nous a fait tellement peur. J'ai, non, nous avons cru que tu étais mort. Que Sauron t'avais tué. Le viel elfe avait maintenant les larmes qui coulaient librement sur ses joues parcheminés par l'âge.

-Mais je l'ai été durant plus d'une semaine Cirdan mellon nin. Répondit Ereinion en le serrant contre lui comme on serre un père.

Ils s'écartèrent l'un de l'autre et Cirdan voyant Amélie et Fingolfin demanda :

-Ereinion mon ami, qui est ces deux jeunes elfes près de toi ?

-Cirdan, je te présente ma épouse Amélie et mon fils, Fingolfin Sébastien Barnier Gilgalad.

-Ta femme et ton fils ! S'exclama le vieil elfe très étonné.

-Oui, Cirdan mon ami.

-TON fils ! Et TA femme ! Cracha la femme elfe ulcérée.

-Oui, Linwen.

-Et moi alors ? Tu m'as oublié.

-Je ne t'ai jamais aimé, Linwen alors qu'Amélie est la femme de ma vie.

-Meleth nin, tu n'aurais pas oublié de me dire quelque chose ? Lui demanda Amélie un sourcil froncé et les mains sur les hanches.

-Heu... peut – être que j'étais déjà fiancé.

-Oui et moi qui pensais que tu étais un elfe conservateur et bé, tu es très moderne. Lui sussura – t – elle au creux de l'oreille et en lui embrassant la joue.

-Tu ne m'en veux pas ? Demanda Ereinion un espoir fou faisant battre son coeur.

-J'aurais pu t'en vouloir à la maison, mais maintenant, je te comprends et je suis fière que tu m'aies choisi et je ne t'en aime que plus. Elle l'embrassa passionnément concluant ainsi sa déclaration qui raisonnait comme un chant de victoire aux oreilles de son elfe.

Linwen bavait de rage en voyant Amélie qui bécotait bienheureusement son amour d'elfe. L'autre elfe au cheveux noirs et aux yeux gris était plus méfiant et lui demanda :

-Comment avez – vous pu épouser une mortelle ?

-Elle m'a sauvé la vie Elrond. Elle est digne de moi, digne de ma lignée et elle l'a prouvé en luttant contre Sauron qu'elle a vaincu 3 fois de suite. Et puis je l'aime et c'est une raison suffisante.

-Ereinion a raison, cela est suffisant! Lança Galadriel se mettant du côté de la femme d'Ereinion.

-Mais...!

-Je suis la fille de Finarfin roi des Noldor de Valinor et pourtant j'ai épousé Celeborn un elfe gris de Doriath qui était digne de ma lignée car il m'aimait et m'aime encore.

Amélie pouffa de rire quand elle vit la pointe des oreilles de Celeborn rougir. Elle murmura pour les seules oreilles d'Ereinion :

-Celeborn est toujours amoureux fou de sa femme. C'est trop mignon. Il faudrait fêter leur anniversaire de mariage. Dit – elle légèrement plus fort.

-Comme Francis et Samantha, pour leur 2 ans de mariage ?

-Oui, on leur avait offert un voyage aux bermudes tout frais payés.

-Oui, je m'en souviens, ils en ont pleuré de joie.

-C'était tellement émouvant. On pourrait faire la même chose pour eux.

Amélie se tue quand elle remarqua l'abscence de réponse d'Ereinion. Elle tourna la tête et vit Galadriel et Celeborn qui la regardaient avec une heureuse stupéfaction. Amélie eut un sourire impertinent qui fit sourire les 2 souverains. Mais son sourire disparut quand elle remarqua qu'il manquait quelqu'un, son fils. Son petit bébé avait disparu. Elle se précipita vers Haldir et lui demanda :

-Vous n'auriez pas vu mon fils ?

-Heu... Non, Altesse.

Amélie commençait vraiment à paniquer, Ereinion lui prit la main en lui disant :

-Calmes – toi amour.

-CALMES – TOI ! Dois – je te rappeler qu'il s'est noyé dans la rivière. Je ne veux pas risquer de le perdre.

Celeborn et Galadriel furent horrifiés en entendant le cri de désespoir de la jeune femme. Ereinion la serra contre lui et lui dit :

-On va aller le chercher.

Soudain il sentit Amélie se tendre dans ses bras. Il la regarda et vit qu'elle regardait le ciel le visage d'une inquiétante pâleur. Il fit la même chose suivit par tous les autres et tous virent la même chose. Fingolfin qui jouait à l'équilibrise sur l'une des plus hautes branches du Mallorn. Amélie s'écarta légèrement d'Ereinion et hurla :

-FINGOLFIN NOOOOOONNNNNNNNNN !

Ereinion et Amélie en bons parents affolés lâchèrent les autres elfes et foncèrent dans l'escalier afin d'attraper leur fils avant qu'il ne se transforme en crèpe en fin de chute. Quand ils arrivèrent au dernier niveau, ils virent horrifiés que leur fils se trouvait au milieu de la branche et n'arrivait pas à faire demi – tour. Avec une grâce féline qu'Ereinion ne lui connaissait pas, Amélie bondit sur la branche. Puis, avec une très grande rapidité, elle se retrouva derrière son fils. Elle l'attrapa, le plaça sur son épaule, fit rapidement demi – tour et se retrouva devant Ereinion qui finissait de paniquer. Quand Amélie et Fingolfin furent sur le talan, Amélie s'assit sur une des marches, plaça son fils sur ses genoux et lui colla la pire des fessées qu'elle ne lui avait jamais donné. Fingolfin pleurait de douleur et de honte tandis qu'Ereinion tapait du pied. Quand la fessée fut terminée, Ereinion le disputa longuement lui interdisant définitivement de monter dans une branche.

A suivre