RARRRRRRRRRR
Je n'ai pas trop le temps de répondre aux reviews, mais je voudrais vous dire qu'il faudrait que vous sortiez vos mouchoirs, parce que ce chapitre là, n'est pas vraiment, mais pas vraiment amusant du tout. J'ai réussi à presque faire pleurer Dame Chibi quand je lui ai fait lire. Mais j'espère que même triste et dur, ce chapitre vous plaira.
Fin des RARRRRRRRRRR
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Par Eru Chapitre 23
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Quand ils vinrent séparer la petite famille, Elrond fut effaré de voir Amélie en larme. Elle fit une véritable crise en menaçant quiconque oserait la séparer de sa famille. Ereinion avec tristesse lui dit :
-Mon aimée, cela ne va pas duré éternellement, une toute petite semaine.
-Mais nous n'avons jamais été séparé plus d'une journée. Une semaine, je n'y arriverai pas.
-Si tu y arriveras, tu es la plus forte et je t'aime.
Galadriel passa doucement le bras autour des épaules d'Amélie et l'amena dans une pièce à l'écart de tout sauf de son fils qui la suivait. Galadriel les laissa seul pour qu'ils se disent au revoir et Amélie dit à son fils :
-Mon ange, tu as apporté les talkies que ton oncle Arthur t'a offert ?
-Oui, nana. Pourquoi ?
-Parce que tu vas en donner un à ton père et l'autre à moi.
-Mais nana c'est de la triche. La sermonna l'enfant.
-Une semaine, c'est beaucoup trop dur. Je n'y arriverai pas. Dit – elle tristement.
-D'accord nana.
Le petit garçon fonça dans sa maison et ramena l'un des appareils à sa mère et lui expliqua le fonctionnement. Ensuite, il dut partir car Galadriel revint l'emmener. L'enfant retourna dans sa maison et vit son père regarder le vide avec un air désespéré. Il courut à sa chambre et ramena l'autre appareil et dit à son père :
-Ada, tiens.
-Qu'est ce que c'est ?
-C'est un talky walky. Ça sert à se parler, comme un téléphone portable, mais il n'y a pas de numéro à composer.
L'enfant lui expliqua le fonctionnement en lui disant que c'était Amélie qui avait eut l'idée. Quand la nuit tomba, ils eurent une longue discussion, Amélie en larme et Ereinion desespéré de ne pas pouvoir la consoler. Malheureusement, les piles rendirent l'âme au lever du jour avant la fin de la conversation. Amélie éclata en sanglot. Elle était seule dans un monde qui n'était pas le sien et on venait de lui arracher son fils et son époux, on venait de lui arracher sa seule raison de vivre. La douleur fut trop forte et elle s'évanouit. Galadriel la trouva étendue sur le sol, les joues encore baignées de larmes. Elle la mit sur le lit et la veilla jusqu'à ce qu'elle se réveille.
Galadriel eut un soupire quand elle vit le regard empli de douleur et vide de tout autre sentiment de la jeune femme. Elle tenta tout ce qui était en son pouvoir pour la ramener vers eux, mais rien à faire, la jeune femme se laissait aller, elle ne se battait plus et Galadriel sentait la mort se rapprocher inlassablement de la jeune femme. Elle ne mangeait plus, ne buvait plus, ne dormait plus passant son temps sur son lit à regarder le ciel. Après 5 jours de cet enfer, Galadriel alla voir Elrond et son époux et leur dit :
-Cela ne peut pas continuer. On doit arrêter cela !
-Et pourquoi ? Demanda froidement Elrond.
-Parce qu'elle se laisse mourir. Elle ne mange plus, ne dors plus, ne bois plus et ne parle plus. Elle ne répond pas quand on lui pose une question et ne regarde que le ciel. Je crains vraiment pour sa vie. Nous devons les réunir ou je crains qu'elle ne meurt.
-Mais... Commença Elrond qui n'appréciait pas que son roi ait épousé une misérable mortelle.
-ELROND ! Tonna Celeborn l'oeil noir et le sourcil froncé. Nous ne sommes pas à Imladris, mais en Lothlòrien, vous n'avez pas votre mot à dire. Je crains la rage d'Ereinion quand il verra l'état de son épouse. Et je crains qu'il ne vous en porte rigueur. Continua – t – il un peu plus calme, mais un tremblement de temps à autre prouvait son énervement.
-Bien. Grogna le semi – elfe à contre - coeur.
Galadriel alla voir Amélie et poussa un cri quand elle vit Amélie sur le lit, les veines tranchées baignant dans une mare de sang, son sang. Elle se précipita vers la jeune femme et commença à la soigner, mais en vain, son coeur ne battait déjà plus et cela depuis qu'on lui avait arraché son époux et son fils. Depuis qu'on lui avait arraché sa famille, sa seule raison de vivre. Galadriel venait de perdre une amie. Elle ne pouvait plus rien faire, elle n'arriva même pas à retenir une larme qui se mélangea au sang, fluide vitale de la jeune reine. Ereinion qui passait par là se demanda soudain pourquoi il y avait foule devant ce talan en particulier, surtout que certaine femmes pleuraient, même celle qui avait insulté son Amélie.
Ah Amélie, durant 5 jours, il avait rien que pour sa reine fait pousser le plus beau mallorn de la forêt, et avec l'aide de son fils, avait construit un talan selon les plans du premier étage de leur ancienne maison. Il avait mis une cuisine, une chambre, un salon/ salle à manger et 3 chambres pour son fils et pour les amis qui viendraient. Il avait hâte que la cérémonie se fasse pour emmener sa princesse dans leur nouveau chez eux qui avait des portes et des fenêtre. Ils pourraient ainsi faire tout le bruit qu'il voulait sans déranger personne.
Il sortit de ses douces pensées en entendant un lourd sanglot. Il avisa une jeune elfe et lui demanda :
-Que ce passe – t – il ? Pourquoi tant de douleur et de larmes ?
-C'est l'épouse du roi Ereinion, elle vient de se tuer.
Ereinion sentit son coeur exploser sous la douleur. C'était faux, cela ne pouvait être que faux. Elle lui faisait une blague de mauvais goût, c'est tout. C'est faux, ce n'est pas vrais, cela ne peut être la vérité. Il fit s'écarter tout le monde, fonça dans la pièce et s'arrêta de bouger, de penser, de respirer quand il vit la femme qu'il idôlatrait blanche comme la mort. Il tremblait de plus en plus, ne sentant même pas les larmes couler le long de ses joues blêmes. Il avança d'un pas mécanique comme un robot vers le lit maculé de sang, son sang, le sang de sa femme, le sang de sa reine, de la femme de sa vie, de celle qui lui avait montré tout l'amour d'une humaine. Arrivé devant le lit, il s'effondra à genoux, ne faisant même pas attention au sang qui gorgeait peu à peu son pantalon. Il approcha lentement une main tremblante vers la main blanche d'Amélie et sursauta quand il ne sentit aucune chaleur, aucune couleur, aucune vie. Ce n'était pas sa femme, c'était une poupée, c'est ça, c'était une poupée, un mannequin sans vie et sa femme, son Amélie allait sortir de derrière un voile en criant « je t'ai bien eu mon chéri » c'était ça, cela ne pouvait être que cela. Il sentit peu à peu une boule se former au fond de sa gorge qui l'empêchait de respirer normalement, Sa respiration s'accelera alors que la terrible vision commençait à s'incruster dans son esprit, que son cerveau commençait enfin à accepter ce qu'il voyait. Il comprit que ce n'était pas une farce, quand son regard tomba sur la main alanguie l'alliance qu'il lui avait offerte, jamais elle ne l'aurait retiré. Jamais. Il ferma les yeux, renversa la tête en arrière et poussa un hurlement de douleur qui fit tressaillir la totalité du royaume de la Lothlorien. Il se jeta sur sa femme, la serra contre lui avec force et se mit à pleurer de désespoir se moquant totalement du sang qui souillait ses vêtements, ses mains et son visage. Il la sentait complètement flasque et froide dans ses bras. Il lui embrassa le front, les joues, les paupières closes de son épouse, ses lèvres bleuies par la mort. Il lui caressa les cheveux en lui suppliant :
-« Je t'en supplie mon amour. Ne me laisse pas. Ne me laisse pas seul. Je ne pourrais pas vivre sans toi. »
Mais la jeune femme resta inerte dans ses bras. Ereinion en larmes la serra plus fort contre lui, sanglotant de douleur à l'idée que son âme – soeur ne parte et ne le laisse seul. Il hurlait de douleur depuis plus de 40 mn devant Galadriel en larme quand il se calma brusquement en entendant et en sentant un souffle, faible mais chaud près de son oreille. Il posa délicatement la main sur la poitrine de sa femme et sentit son coeur battre faiblement. Il se coucha près d'elle, lui apportant sa chaleur et murmurant :
-« Reviens ma chérie, reviens. Tu m'as promis de rester avec moi, de toujours rester avec moi, tu t'en souviens. C'était une semaine après le sacrifice de notre petite fille, tu m'avais fait cette promesse près de notre lac, la promesse de toujours rester avec moi. Tu me l'avais promis. Je t'en supplie reviens. »
Les larmes revinrent inondés le beau et noble visage de l'elfe tandis que les autres partaient laissant l'époux avec sa femme qu'ils pensaient tous être morte. Elrond s'en voulait énormément tandis que Fingolfin qui avait appris ce qu'il s'était passé, hurlait qu'il voulait rejoindre sa mère, mais Haldir le retenait. Enfin pas pour longtemps, car l'enfant lui donna un coup faisant s'évanouir les rêves de paternité de l'elfe qui le lâcha et s'effondra en poussant un plainte très aigue et en tenant ses bijoux de famille malmenées. L'enfant se faufila entre les elfes, grimpa dans le talan et quand il vit ses parents, il éclata en sanglot. Instinctivement, il fit ce qu'il avait fait quand sa mère avait perdu son petit frère ou sa petite soeur. Il se serra contre sa mère et caressa doucement ses cheveux la consolant à sa façon. La journée, puis la nuit passa éprouvante pour le père et le fils qui sentaient pourtant le rythme cardiaque de leur épouse et mère s'accélérer tout doucement, la ramenant lentement à eux, vers la vie. Le lendemain à l'aube après une horrible nuit blanche, Fingolfin vit les paupières de sa mère papillonner faiblement preuve de sa reprise de conscience. Ereinion la serrait toujours contre lui en lui embrassant le cou. Il poussa une petite exclamation de joie quand il entendit une voix faible murmurer en elfique :
-Vous n'avez pas... honte maître elfe... de... profiter ainsi... de ma faiblesse ?
-Non, madame. Je n'en ai aucune honte et s'il fallait le refaire, je le referais. De plus votre honneur est sauf, car nous avons été surveillés par un cerbère plus dangereux que le plus dangereux des balrogs.
-Quel est... donc... ce personnage... si terrible... qui me fait... frissonner... de peur.
-Notre cher et adorable fils qui a passé toute la journée et toute la nuit à te surveiller sans jamais s'endormir. Murmura Ereinion en lui embrassant la joue et en ébouriffant les cheveux de son fils.
Amélie embrassa doucement le front de son fils, baisa tendrement les lèvres de son époux et murmura doucement avant de partir pour le pays de Lorien :
-Ils n'ont pas... voulu de moi... là – bas. Ils ont dit que... mon temps n'était pas... passé et que... de toute façon... jamais la mort ne voudra... de nous.
Ereinion soupira de soulagement en entendant le murmure de sa femme qui se rendormit paisiblement. Fingolfin dit à son père :
-Ada, se serait bien si nana se réveillait à la maison et pas dans cette prison.
-Tu as tout à fait raison, mon fils et saches que je suis très fier de toi. Tu as montré une grande force morale et physique pour supporter cette épreuve.
-Tu sais, nana m'a dit qu'elle n'arriverait pas à supporter cette période. J'aurais dû faire quelque chose. Renifla Fingolfin sombrant dans une immense culpabilité.
-Non, tu as fait ce qu'il fallait en restant le plus possible avec ta mère et en lui donnant ces appareils. Tu n'aurais pas pu faire plus. J'aurais dû empêcher cela, c'était beaucoup trop de chose à supporter en peu de temps, la mort de ta soeur, le départ et cette séparation. Nous nous marierons que si elle le souhaite, et si les autres ne veulent pas d'elle et bien ils se passeront de moi. Gronda Ereinion à voix basse afin de ne pas réveiller son épouse.
-Tu as bien raison ada. Je vais préparer le lit, d'accord ?
-D'accord mon ange adoré. Murmura en souriant son père qui l'embrassa tendrement sur le front.
L'enfant tout joyeux sortit du talan et tous furent étonnés de le voir courir vers sa maison. Il entrouvrit les couvertures pour que son père puisse y mettre sa mère et aéra la pièce. Puis, il fit le petit déjeuné que sa mère adorait. Il prit 3 lembas, les émietta et en fit de la bouillie qu'il sucra avec du miel. Pas n'importe quel miel, le miel qui venait de leur talan. En effet, 2 semaines auparavant, Fingolfin avait découvert une ruche sauvage et avait ramené un peu de miel et beaucoup de piqures faisant hurler sa mère qui s'empressa de le soigner. Son père était malade de rire et lui appris comment recueillir le miel sans se faire piquer. Ça avait été la plus belle journée de sa vie, car en plus il avait fait un dessert. Il avait pris les lembas et avait voulu faire des petits gâteaux. Les gâteaux avaient été dévorés en un rien de temps. De plus, il avait fait une variante pour le petit déjeuné tout autant appréciés. Sa mère l'avait félicité pour ça ainsi que son père. Il avait été tellement heureux ce jour là. Il laissa la mixture mijoté dans la casserole et se mit à attendre ses parents.
Après que leur fils soit partit, Ereinion prit délicatement sa femme dans ses bras et sortit de la pièce. Tous les elfes regardaient le roi tenir son épouse contre son coeur. Elrond voulut s'approcher du couple, mais un regard noir d'Ereinion le fit reculer et ce qu'il dit d'un ton glacial lui fit terriblement mal :
-J'ai crû penser que vous plus que quiconque auriez pû comprendre l'amour que je ressentais envers mon épouse. Elrond, le SEMI – elfe. Il cracha presque le dernier mot afin de bien montrer qu'il n'était pas et ne serait jamais comme lui, qu'il serait toujours à part, car humain de par son père.
L'ancien bras droit d'Ereinion recula les larmes aux yeux effondré par ce qu'il avait fait. Il avait réagit aussi mal que Thingol avec Beren. Oui, il aurait dû comprendre, car si Beren n'avait pas épousé Luthien, lui et son frère jumeau n'auraient jamais vu le jour. Il regarda tristement le roi des Noldor emmener sa reine vers leur maison. Quand il arriva, Fingolfin lui dit :
-Nana va mieux ?
-Je ne sais pas. Mais... Hhhmmm qu'elle est cette bonne odeur ?
-Petit déjeuné « made in » moi. Pouffa l'enfant entraînant son père.
Tous les deux prirent un bon repas, puis recommencèrent à veiller Amélie après avoir mit sa part de côté. Elle se réveilla complètement le lendemain, totalement affamée mais elle poussa une exclamation d'horreur en voyant les valises ou plutôt les conteners sous les yeux de son elfe et de son enfant. Elle leur ordonna d'aller se reposer, mais ni l'un ni l'autre ne voulaient dormir et la laisser seule. Alors Amélie décida que tous les trois allaient dormir cette nuit ensemble dans le même lit. Ce qu'ils firent, car Amélie était aussi épuisée et pas en super forme. Ils dormirent longtemps, tellement longtemps qu'ils ne se réveillèrent que le surlendemain complètement affamée pour Amélie qui n'avait rien mangé depuis plus d'une semaine. Quand elle ouvrit un oeil, elle vit son fils les cheveux en bataille dormir le pouce dans la bouche. Elle se retourna doucement et croisa les yeux bleus remplis d'inquiétude de son époux qui murmura :
-Comment vas – tu amour ?
-Je vais mieux meleth nìn, mais j'ai encore mal aux poignets. Je suis désolée d'avoir fait cela, mais j'avais tellement mal que je voulais que la douleur disparaisse à jamais. J'ai honte, car je n'ai pas pensé à vous deux. C'était égoiste de ma part.
-Promets – moi de ne jamais le refaire, d'accord amour de ma vie ?
-Je te le promets, je suis encore fatiguée, je crois que je vais encore faire la sieste, mais j'ai faim aussi.
-Alors je vais t'apporter ce que notre fils t'a fait avec amour.
-Merci, meleth nìn.
Il partit à la cuisine, puis revint 20 mn plus tard avec une bouillie fumante. Amélie en se tortillant réussit à s'asseoir, et réveilla tendrement Fingolfin qui ouvrit difficilement un oeil. Quand il vit que sa mère était réveillée, il se réveilla instantanément. Ereinion grimpa sur le lit et donna à chacun un bol rempli de bouillie. Amélie fermait les yeux de plaisir, elle mangeait son petit déjeuné avec délectation un peu génée par les pansements sur ses mains. Ils mirent beaucoup de temps pour finir leur repas, et quand se fut fait, Amélie se recoucha et se rendormit l'estomac bien rempli. Maintenant qu'Amélie allait mieux, les deux hommes de sa vie pouvaient penser à autre chose, et Fingolfin s'amusa avec coronfast ravi que ses vacances soient aussi longues, et surtout ravi à l'idée de ne pas retourner à l'école. Enfin c'est ce qu'il pensait, car Ereinion sortit la tête de leur chambre et lui dit :
-Oh Fingolfin, j'ai oublié de te le dire, mais demain, tu as école.
-KWOA ! Mais adaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! J'aime pas l'école.
-Allez mon fils, tu vas te faire de nouveaux camarades de classe, et puis tu vas apprendre autre chose que ce que tu apprenais dans ton ancienne école.
-Mais et nana !
-Je reste près d'elle.
-Mais je vais me perdre ?
-Mais non, Haldir viendra te chercher demain à 7 h 00 du matin.
-7 h 00. Mais c'est trop tôt. S'exclama l'enfant.
-Mais non c'est pas trop tôt. Il faudra que tu me montres tes devoirs de vacances, j'espère que tu les as fait. Termina Ereinion d'un ton soupçonneux.
Vexé, Fingolfin alla dans sa chambre pour ramener ses devoirs.
-Oui, Ada, je les ai fait, tu vas voir, j'ai tout fait et... AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH !
Ereinion arriva en courant paniquer à l'idée que son fils se soit blessé, ou pire, tuer. Amélie qui s'était réveillée en sursaut, avança péniblement jusqu'à eux et explosa de rire quand elle vit son fils tenir des confettis qui auparavant étaient ses devoirs de vacances. Ereinion se pencha et observant les marques lui dit :
-Ce sont des griffes qui ont fait cela. Le coupable s'est trahi.
Le dit-coupable arriva la queue en périscope et commença à se frotter contre le père et le fils. Fingolfin lança un regard noir au chat qui répliqua en lui léchant le nez. L'enfant n'arrivait jamais à en vouloir à son chat, et il commença à lui gratouiller le haut de la tête, chose que le gros matou adorait par dessus tout. Amélie eut un regard doux, et réussit tant bien que mal à se mouvoir jusque dans son lit. Elle s'y laissa tomber et dormit comme une souche sans voir que son époux était de retour et lui recouvrit le corps d'une chaude couverture pour qu'elle n'ait pas froid. Puis il retourna estimer les dégats, heureusement, seuls les exercices d'histoire avaient étés déchiquetés par le chat tout ronronnant. Soudain Fingolfin s'exclama :
-Mais ada, j'ai tout écrit en français, pas en elfique.
-Alors tu sais ce que tu dois faire.
-Comment ! Tout réécrire ?
-Se sera moins long puisque tu n'as qu'à traduire tes devoirs.
-Oui, ada. Soupira l'enfant qui se mit au travail en plein milieu du salon. Ereinion lui ébouriffa tendrement les cheveux, puis retourna auprès de son épouse endormie.
L'enfant fit avec beaucoup de soin son travail, puis vers 17 heures, il revint vers son père tout sourire avec son travail refait. Il fut grandement félicité par Ereinion qui lui fit une tarte au pomme, ce que son fils adorait. Fingolfin lui demanda un peu inquiet:
-Comment va nana ?
-Elle se repose!
-Je peux dire à madame Galadriel que nana va bien ?
-Oui, vas – y mon ange.
-Merci ada.
L'enfant tout excité sortit en courant de la maison et courut jusqu'à la salle du trône. Tous les elfes saluaient le fils du roi des Noldor qui rentra en coup de vent dans la salle du trône faisant sursauter Galadriel et Celeborn qui regardaient l'enfant. Fingolfin pila, reprit son souffle et leur dit :
-Nana elle va mieux, elle est en train de dormir.
Galadriel ferma doucement les yeux cacha l'atroce douleur qui s'y voyait, mais elle ne put retenir une larme qui dévala sur sa joue. Fingolfin rajouta tout excité :
-Mais elle va mieux, elle s'est réveillée ce matin. Ada dit qu'elle se repose, mais que demain elle pourra peut-être sortir du lit.
-Tu veux dire qu'elle est en vie ! S'exclama Celeborn en se levant d'un bond en même temps que son épouse.
-Oui, monsieur Celeborn. Ada est resté près d'elle, et il lui fait une tarte aux pommes, nana adore les tartes aux pommes.
Les deux souverains se laissèrent tomber sur leur trône et poussèrent un soupire de soulagement. Galadriel dit d'une voix un peu chevrotante :
-Allez annoncer la nouvelle au royaume, l'épouse du roi Ereinion est vivante.
-Bien majesté.
Le garde partit crier la bonne nouvelle. Celeborn dit à Galadriel :
-Ma mie, leur mariage doit avoir lieu, sinon toute cette souffrance n'aura servit à rien.
-Oui, tu as raison. Veux - tu aller leur dire ? Je ne pense pas qu'Elrond soit bien accueillit par Ereinion.
-J'y vais de ce pas.
Celeborn se leva mais avant de pouvoir partir, Fingolfin lui prit la main et lui dit :
-Venez, je vais vous y conduire, c'est difficile à trouver.
Les 2 souverains pouffèrent de rire. Mais Celeborn ne ria plus du tout quand Fingolfin l'emmena au fin fond de la cité, dans un arbre immense qu'il n'avait jamais vu. Fingolfin lui dit :
-C'est ada qui l'a fait grandir, et c'est aussi ada qui a construit la maison, pendant les 5 jours où il a été séparé de nana, il a voulu construire son petit nid d'amour, c'est comme ça qu'on appelait notre ancienne maison.
-Cet arbre est superbe.
-Oui, mais nana ne l'a toujours pas vu. Ada veut lui faire la surprise. Il faudra rien dire. D'accord ?
-Promis, je ne dirais rien. Répliqua Celeborn en lui faisant un clin d'oeil amusé.
A suivre
