RAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Pegases : Oui, je sais que le chapitre était assez dure, mais il fallait bien qu'un jour ou l'autre la pauvre amélie craque, elle n'a pas encore fait le deuil de sa fille et elle mettra du temps avant de reprendre vraiment goût à la vie. Quant à Fingolfin et l'école, ce sera pour un autre chapitre je le crains. Mais bon, le chapitre qui arrive est aussi bien et légèrement plus long que ce que je voulais faire d'abord. J'espère qu'il va te plaire.

Demoness Lange ou quand j'ai la flemme de signer : Tsss, c'est pas bien ça, mais bon, personne n'est parfait. Allons, répondons à ta review. Justement, j'ai compté sur cette absence de donnée. Réfléchit bien, tu as porté pendant 7 mois un enfant, tu prêtes à l'accueillir et là tu le perds. Des familles se brisent après une perte pareille. Là, les événement se sont précipités, elle a perdu son enfant, elle est devenue une elfe, elle se retrouve en Terre du Milieu et on lui arrache sa famille. Tu vois j'ai fais en sorte que le monde d'Amélie ne tourne qu'autour de son époux et de son fils pour qu'elle ne pense plus à la mort de sa fille. Ça a duré un temps et puis d'un coup, elle a craqué ! Voili-voilou. Et il faut bien que certaines fics fassent réfléchir les lecteurs. Ce n'est pas bons de tout donner sur un plateau.

Uruviele : Désolé, mais c'était voulu et quand à la suite, la voilà.

Kaena Almariel : Merci ça me fait vraiment plaisir de savoir qu'on aime ce que j'écris. Souvent je regarde ce que je fais, et je trouve ça très nul, mais ça me rassure de savoir que mes fics plaisent. Et j'espère que le chapitre suivant va te plaire .

Gedauphin : Comme pour Uruviele, désolé, et quant à la suite, la voilà.

Sinwen : Il est trop chou hein ! L'émouvation ! Merci pour cette palme qui me touche beaucoup, snirf ! J'espère que cette suite te plaira autant que les autres chapitres.

gwladys : Je te remercie de ces qualificatifs et j'espère que ce que je t'ai dit t'a aidé. Bon ben, j'espère que ce nouveau chapitre te plaira.

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Maintenant que les RARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR sont terminées, je vous dis bonne lecture .

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ּPar Eru chapitre 24

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Soudain devant Celeborn éberlué, un escalier apparut autour de l'arbre s'enroulant autour du tronc comme un serpent plat. Fingolfin s'y engagea suivit par Celeborn. Ils arrivèrent dans l'entrée, et une bonne odeur de tarte assaillit leurs odoras développés. Fingolfin courut dans la cuisine et vit son père embrasser langoureusement sa mère qui était assise sur la table. Celeborn eut un autre soupire de soulagement en les voyant et leur dit :

-Ereinion, Amélie, c'est vraiment une joie de vous voire ensemble. Nous avons vraiment eu peur que vous ne soyez morte.

-Monsieur Celeborn, pas besoin de parler à nana et à ada. Les vieux amoureux sont sourds comme des pots. Lança Fingolfin avec un sourire tandis que Celeborn retenait un rire de justesse.

Amélie se dégagea doucement et lentement de l'étreinte de son époux. Elle était encore faible et lui dit :

-Mon fils rappelle – moi de te jeter dans le lac.

-D'accord nana. Monsieur Celeborn est venu. Je vais jouer dans ma chambre.

-A tout à l'heure mon ange.

-Que voulez – vous Celeborn ? Demanda froidement Ereinion.

-Galadriel et moi – même avons discuté et nous avons décidé de célébrer votre union demain.

-Je ne veux pas être séparé de mon époux. Protesta Amélie un peu effrayé

-Vous ne serez séparés qu'une matiné, le temps de vous préparer tous les deux et ensuite vous serez unis selon les lois elfiques et là, personne ne pourra discuter ce mariage.

Amélie regarda Ereinion. Elle n'était pas trop chaude à l'idée de se séparer de son époux et surtout de se marier devant les elfes. Amélie dit :

-Je sens que ça va mal se passer ?

-Vous croyez ? Demanda Celeborn un peu intrigué.

-Oui, parce qu'à un moment, on dit s'il y a quelqu'un qui ne veut pas de ce mariage et là tout le monde va vouloir nous séparer.

-Mais non ! La calma Ereinion.

-Moi, je vous dit que si. Il y a déjà Elrond qui me déteste.

-Heuuu...

-Et bien, nous sauterons ce passage. Lança Ereinion à Celeborn qui accepta d'un clin d'oeil discret.

Ereinion se rapprocha de Celeborn et se serra fort contre lui, comme on serre un ami de longue date.

-Merci, Celeborn mellon nìn. Je ne sais pas ce qu'ils ont contre mon épouse, mais si les elfes du Lindon réagissent aussi mal qu'Elrond, alors ils pourront allez se trouver un autre roi. Car je resterai ici, là où mon épouse et moi – même sommes les bienvenues.

-Vous serez toujours les bienvenues Ereinion. Ton épouse nous a montré sa force malgré toutes les difficultés qu'elle a eu à supporter. Elle est plus que digne de toi. Répondit doucement le roi des galadhrim un peu ému de l'étreinte amical d'Ereinion.

-Merci, Celeborn. Oh ! Pourrais-tu dire à ton épouse que mon fils commencera ses classes après – demain.

-Mais bien sur. Je vous laisse ensemble.Les salua Celeborn qui voulait les laisser tranquille.

-Tu ne veux pas une part de tarte. Demanda Ereinion en sentant que la-dite tarte était presque prête.

-C'est vraiment toi qui les fait ? Demanda Celeborn très intrigué.

-Bien sur, Amélie ne sait strictement pas cuisiner. Mais elle fait des merveilles avec de la peinture et des fusains.

-Merci mon aimé. Bon, je crois que je vais aller me reposer, je suis encore fatiguée.

Avec un dernier sourire, la jeune femme repartit lentement vers sa chambre, laissant les hommes discuter entre eux. Ereinion avait tendance à regarder vers elle pour voir si elle arrivait à revenir dans leur chambre et dans leur lit sans problème. Celeborn eut un doux sourire en voyant la prévenance du roi des Noldor. Ils discutèrent du mariage, de ce qu'ils devraient dire. Puis la discussion passa sur la cuisine d'Ereinion quand Galadriel en entrant lui demanda si c'était vraiment lui qui faisait cela. Ereinion leur expliqua qu'Amélie était capable de faire exploser une cuisine en voulant faire cuire des pates. Les deux elfes pouffèrent de rire quand Ereinion leur raconta ses premiers jours chez Amélie et toutes les catastrophes qui étaient arrivées. Ereinion ne s'arrêta pas de parler, même pas quand il dut sortir la tarte du four. Mais il se tut quand il n'entendit plus un bruit. Il se retourna et vit Galadriel et Celeborn qui regardaient la tarte avec envie. Le grand roi des Noldor pouffa de rire et dit:

-Je vais aller chercher Fingolfin, je suis sûr qu'il serait ravi de goûter à ça.

-Je vais voir si votre épouse est réveillée. Dit Galadriel en se levant tandis que Celeborn lorgnait sur la tarte.

-Mais s'il vous plaît, si elle dort ne la réveillez pas, elle est encore épuisée.

-D'accord Ereinion.

-Merci.

Ereinion alla chercher son fils qui jouait avec Coronfast dans sa chambre, tandis que Galadriel allait voir Amélie. La reine des Galadhrim eut la joie de voir Amélie serrer contre elle un oreiller, la poitrine se soulever régulièrement au rythme du souffle paisible de la jeune mère. Galadriel ne put se retenir et remit tendrement une mèche derrière l'oreille pointue d'Amélie. Galadriel eut un doux sourire, puis embrassa tendrement la jeune elfe sur le front, comme une mère embrasse son enfant. Elle allait repartir quand elle entendit une voix ensommeillée lui demander :

-La tarte est prête ?

-Oui, Amélie. Elle n'attends que vous altesse. Pouffa Galadriel.

-Galadriel ? Demanda Amélie encore très endormi.

-Oui altesse ?

-Vous êtes mon amie, alors puis – je vous tutoyer ?

-Ce serait avec plaisir votre altesse.

-Merci, Galadriel. Alors tu pourrais aussi me tutoyer, et m'appeler seulement Amélie.

-D'accord Amélie. Ereinion doit nous attendre, tu veux que je t'aide à aller dans le salon ?

-Hhhhhmmmm ! Oui s'il te plait. Merci.

Galadriel aida la jeune femme à se lever et à aller dans le salon, là elles virent Celeborn découper la tarte devant le regard impatient de Fingolfin. Ereinion lui terminait la crème anglaise. Amélie avec l'aide de Galadriel s'assit difficilement sur le plus confortable des sièges, puis observa avec un sourire son petit monde. Fingolfin monta doucement sur son siège et se serra contre elle tentant de ne pas trop la gêner. Quand Ereinion eut terminé la crème, il l'apporta dans une petite saucière et fit un large sourire à son épouse qui avait l'air un peu moins fatiguée. Il déposa la crème sur la table, et embrassa tendrement sa femme. Puis tous les 5 firent un sort à la tarte. Les 2 souverains de la Lothlòrien abreuvèrent le roi des Noldor de compliments sur sa façon de cuisiner. En moins de 10 mn, la tarte fut engloutit ainsi que la crème pour la plus grande joie des convives.

Maintenant que le goûter était terminé, Amélie demanda à Galadriel si elle n'avait pas de robe qu'elle pourrait emprunter pour le mariage, tandis qu'Ereinion demandait à Celeborn une tunique digne de son épouse. Les souverains rassurèrent les 2 anciens futurs mariés en leur disant que tout était prêt, mais qu'ils devraient venir dans le palais. Mais Galadriel changea brusquement d'avis et dit à Ereinion de retrouver Celeborn dans le palais tandis qu'Amélie resterai ici pour se changer et ainsi elle ne se fatiguerait pas trop. Amélie était folle de joie, usant de ce fait le peu de forces qui lui restaient. Elle se mit à bailler, ses yeux se fermèrent tous seuls et elle s'endormit profondément en tenant tendrement son fils dans ses bras. Fingolfin réussit à sortir de l'enlacement de sa mère et laissa son père la coucher. Ereinion après avoir salué joyeusement les souverains de la Lothlòrien, recommença à veiller sa femme tout en préparant le dîné du soir. Fingolfin fit la table pour deux, mais prépara aussi un plateau pour sa mère au cas où elle se réveillerait.

Quand Galadriel et Celeborn retournèrent dans la salle du trône, la reine fondit en larme et fut consolée par son époux très ému lui aussi.

-Meleth nìn, j'ai vraiment cru que j'allais la perdre, je la vois comme ma fille. Je la vois comme Celebrian. Je t'en supplies dis – moi qu'ils vont rester ici.

-C'est à Ereinion et à Amélie de faire ce choix. Mais de la manière où vont les choses, je pense qu'Ereinion préférera protéger sa famille et son épouse que reprendre le titre de roi du Lindon. Surtout après la réaction d'Elrond. Si lui réagit de la sorte, les autres risquent de réagir encore plus mal. A part Cirdan qui adore Amélie.

-Je ne veux pas les perdre. Ils sont tellement gentils.

Celeborn réussit après de nombreuses heures de sanglots à calmer sa royal épouse et tous les deux allèrent se reposer attendant avec une certaine hâte le lendemain et le mariage d'Amélie et d'Ereinion.

Le lendemain, Ereinion fut réveillé par Fingolfin qui le secouait dans tous les sens devant Celeborn qui tentait désespérément de ne pas trop rire de même que Galadriel qui avait amené avec elle une dizaine de servantes qui allaient se faire une joie de chouchouter la future reine des Noldor. Ereinion ouvrit enfin un oeil et grogna dans une langue inconnue des mortels et des immortels de quelconques paroles. Mais il se réveilla d'un bond quand il entendit un léger rire qu'il reconnaitrait entre tous, le rire de sa douce. Il la regarda avec un immense sourire et l'embrassa tendrement. Il lui caressa avec une immense tendresse ses cheveux et lui demanda :

-Meleth nìn, veux – tu que Fingolfin reste avec toi ?

-Non, je préfèrerais qu'il reste avec toi. Que vous soyez entre hommes.

-D'accord, mais tu écoutes ce que te dis Galadriel.

-Oui nana !

-Gamine. Pouffa Ereinion en l'embrassant une dernière fois.

Il se leva, s'habilla rapidement, embrassa encore sa femme, puis sortit du Talan accompagné de son fils à la suite de Celeborn. Amélie tenta de se relever, mais Galadriel l'en empêcha en lui disant :

-Je suis désolée Amélie, mais avant de pouvoir te lever, il va falloir manger.

Amélie fit un immense sourire à Galadriel et mangea autant qu'elle le put, puis enfin le repas terminé, la reine des Galadhrims, lui permis de se lever afin que les servantes lui fassent faire sa toilette. Elle eut droit à la totale, gommage de la peau de tout le corps, bain d'argile pour assouplir sa peau, puis elles lui massèrent tout le corps avec de la crème hydratante et des huiles essentielles. Pendant sa toilette et devant les servantes émues de sa fragilité, Amélie s'endormit. Quand son corps fut prêt, les servantes se mirent à laver ses cheveux avec un shampooing à base de fleur d'Elanor, puis lui firent un masque à base de jaune d'oeuf, d'huile de noix de mallorn et d'eau de la Nimrodel afin de réparer ses cheveux abîmés par les violentes émotions et le voyage qu'elle avait fait. Puis elles lui rincèrent les cheveux avec l'eau de la Nimrodel puis lui séchèrent tellement doucement les cheveux que la jeune femme ne se réveilla pas. Galadriel eut un doux sourire, et la mort dans l'âme, elle dut réveiller la jeune femme pour qu'elle s'habille. Amélie papillonna des paupières, puis réussit à se lever permettant ainsi aux servantes de l'habiller avec une robe blanche de mariée. Pas n'importe qu'elle robe blanche, mais celle que Galadriel portait le jour de son mariage d'avec Celeborn. Quand elle fut habillée, les servantes la firent s'asseoir sur un magnifique siège et la coiffèrent. De nouveau Amélie s'endormit laissant les servantes coiffer ses épais cheveux bruns aux reflets cuivrés. Elles lui firent une coiffure d'une élégance rare qui laissait dévoiler sa nuque gracile. Elles laissèrent 2 mèches libres qui tombaient avec élégance de chaque côté de son visage. Puis pour parfaire leur chef d'oeuvre, elles maquillèrent légèrement le visage de la future jeune reine. Très fière de leur travail, les servantes eurent un doux sourire qui disparut quand elles virent les deux grandes cicatrices rouges qui couraient le long des poignets d'Amélie preuve de sa tentative de suicide.

Les servantes et Galadriel cherchèrent le moyen de cacher ses horribles marques mais de façon artistique. Une servante trouva le moyen. Elle sortit en courant du talan, fonça chez elle et ramena deux larges bracelets en argent que lui avait offert sa mère pour son mariage. Elle les plaça sur les poignets d'Amélie et on ne vit plus une seule marque. Galadriel félicita doucement et gentiment la jeune servante qui devint rouge comme une pivoine. Galadriel lui demanda quelle récompense elle souhaierait avoir et la jeune elfe lui répondit :

-Simplement être au service de l'épouse du roi Ereinion votre majesté.

-Je suis d'accord pour ma part, mais il faudrait demander à la principale concernée quand elle se réveillera. Elle était vraiment épuisée.

Quelques minutes plus tard, Amélie se réveilla toute étonnée de s'être endormie. Galadriel lui fit un grand sourire, puis lui posa avec douceur le diadème princier qui permettait de tenir le voile, puis les servantes installèrent le voile. Amélie n'osait plus du tout bouger pour ne pas gâcher ce que venait de faire les jeunes femmes. Galadriel tenta difficilement de retenir son rire devant l'attitude guindée de la jeune femme. Elle prit la main d'Amélie et l'amena devant un immense miroir. L'air ébloui d'Amélie fut pour les elfes le meilleur des remerciements. Amélie se tourna vers Galadriel et les jeunes servantes et bafouilla :

-Je... je ne sais vraiment pas quoi dire. A part merci. Vous m'avez transformé en princesse de conte de fée. C'est magnifique. Merci, merci pour tout. Qu'est ce que je peux faire pour vous remercier ?

La jeune servante regarda Galadriel qui accepta d'un signe de tête puis demanda à Amélie :

-Et bien votre altesse, je me nomme Altaria et je souhaiterais me mettre à votre service comme dame de chambre.

-Heuuu... C'est que je n'en ai jamais eu. Que doivent faire les dames de chambres ?

-Vous servir votre altesse. Vous aidez pour votre toilette, votre coiffure, pour vous aider à vous habiller.

-Heu... Mais si vous faites ça, que va faire Ereinion, il adore... Mais peut – être voudrait – il faire autre chose. Nous allons y réfléchir, car ce n'est pas simplement moi qui suis concernée, mais toute ma famille. Mais ce n'est pas un refus de ma part.

-Bien votre altesse. Répondit la jeune elfe qui était quand même bien déçu pensant que la future reine ne la voulait pas à son service.

-Amélie, c'est l'heure.

-Bien Galadriel.

Les deux femmes quittèrent le talan entourées par les servantes qui les emmenèrent vers le lieu de la cérémonie où l'attendait Ereinion nerveux comme un tout jeune marié sous les rires de Celeborn et Cirdan qui n'avaient jamais vu le grand roi des Noldor aussi fébrile. Il se rongeait les sangs devant son fils qui était très calme. Fingolfin lui dit :

-Mais ada, nana elle ne risque rien. Madame Galadriel est avec elle. Et puis je suis sûr que nana elle est encore plus belle qu'avant.

-Tu as raison, mais tant que je ne l'aurais pas vu marcher et respirer, j'aurais peur qu'il lui soit arrivé quelque chose. Et je... Oh par Eru ...

Il se tut quand il vit arriver sa femme, sa splendide et magnifique femme dans une superbe robe de mariée. Elle était tellement belle, plus belle que toute les femmes elfiques, plus belles que les étoiles dans le ciel, la représentation de Varda sur la Terre du Milieu. Comme la première fois, il oublia tout ce qui n'était pas elle, il se noyait dans les magnifiques yeux de sa splendide femme. Certaines elfes se préparèrent à briser l'union mais elles furent déçus car Celeborn zapa cette phrase et les 2 amoureux devinrent, après l'avoir fait devant les hommes et la loi, mari et femme. Ils scellèrent leur seconde union par un long, très long baisé. En fait, ils oublièrent complètement les autres, et Celeborn dut toussoter pour les ramener sur terre.

Fingolfin pouffait de rire devant l'air hébêté de ses parents. Elrond au nom du peuple du Lindon ceignit le front d'Ereinion de la couronne du Royaume du Lindon, car depuis sa disparition, personne d'autre ne lui avait succédé comme souverain des Noldor. Ensuite, les elfes apportèrent la couronne qu'ils avaient forgé rapidement pour Amélie, mais Fingolfin posa la couronne elfique qu'il trouvait très moche par terre et donna à son père la couronne de sa mère. Galadriel pouffa de rire quand elle vit la tête des elfes devant l'action du fils du souverain des Noldor. Certains elfes poussèrent des exclamations outragés et d'autres, des exclamations éblouies en voyant la couronne qui trônait fièrement sur la tête d'Amélie rougissant sous le regard amoureux et émerveillé de son mari. Ereinion la serra contre lui et l'embrassa longuement personne ne les interrompit, à part Fingolfin qui leur dit :

-Ada, nana. Vous avez fini ? J'ai faim.

-Mon petit amour ?

-Oui nana ?

-Rappelle – moi de te noyer dans une des fontaines.

-D'accord nana.

L'enfant éclata de rire et sauta dans les bras de son père, sa mère étant encore trop faible pour tenir quoique se soit. Galadriel et Celeborn prirent Fingolfin des bras d'Ereinion qui lui prit sa femme dans ses bras afin qu'elle ne se fatigue pas plus et tous allèrent vers la salle à manger. Galadriel et son époux adoraient le fils d'Ereinion qui le leur rendait bien. Car il avait vraiment apprécié le fait qu'ils aient été là quand sa mère avait été au plus mal. Il entoura le cou de Galadriel lui racontant toute sa petite vie, pour la plus grande joie de la reine. Les parents du petit moulin à parole discutaient tendrement aussi et personne ne pouvait s'approcher d'Amélie pour la féliciter et encore moins Elrond, Ereinion y veillait comme un lion protège sa progéniture. Galadriel comprenait parfaitement Ereinion, si Celeborn avait été dans le même état, elle aurait tout fait pour le protéger et vis - versa.

Arrivés devant la grande table, Amélie pâlit et s'évanouit brusquement. Paniqué, Ereinion la porta dans une autre pièce suivit par les souverains de la Lothlorien très inquiets accompagné d'un médecin elfique qui osculta la jeune mariée. Il se redressa et leur dit :

-Majesté, je suis très inquiet. Je trouve que la reine est beaucoup trop maigre et trop faible.

-Mais pourquoi s'est – elle évanoui ? demanda Elrond qui les avait suivit et qui reçut un regard noir de la part d'Ereinion.

-C'est à cause de sa grossesse, seigneur Elrond.

-Sa... sa grossesse ! S'exclama Ereinion éberlué. OUAISSSSSS ! Je vais être papa.

Il attrapa le médecin et le serra contre lui en criant de joie. Puis il le lâcha, prit son fils dans ses bras et tous les deux se mirent à danser de joie. Elrond ne l'avait jamais vu aussi remuant, aussi excité, il trépignait tant il était heureux. Quelques minutes plus tard, Amélie se réveilla et se retrouva serrer dans les bras de son époux qui maintenant pleurait de bonheur. Elle ne comprenait pas trop, mais quand il lui dit le pourquoi du comment, elle cria de joie et voulut se lever pour le dire à toute la Terre Du Milieu, mais Ereinion le lui interdit. Cependant, Amélie lui dit :

-Tu n'as qu'à me porter dans tes beaux bras musclés.

-Amélie, ce n'est pas vraiment pas indiqué dans ton état.

-Je ne me fatiguerais pas puisque tu vas me porter. Et puis c'est pas tous les jours qu'on devint une reine des Noldor. Allez ! Supplia Amélie en le regardant avec des yeux de chaton mouillé.

-Arrête de me regarder comme cela, tu sais bien que je n'arrive pas à lutter.

-S'il te plaiiiiiiiiit ? Supplia – t – elle.

-Bon, d'accord ! Soupira – t – il.

Amélie eut un sourire ravi en voyant son époux abandonner la lutte. Elle encercla le cou de son elfe tandis qu'il passait un bras sous ses jambes et l'autre autour de sa taille puis l'emmena vers la salle à manger. Les elfes de la Lothlòrien qui étaient désolés que la jeune mariée soit souffrante le jour de son mariage, furent surpris de voir le couple et leur enfant arrivés une joie immense briller au fond de leur regard. Ereinion fronça les sourcils quand il vit que la seule chaise de libre se trouvait à l'autre de bout de la table. Alors il fit une chose étonnante, il s'assit à sa place en gardant sa femme dans ses bras. Amélie pouffait de rire devant les regards eberlués des elfes de la Lothlorien mais heureusement, ne vit pas les regards haineux des elfes du Lindon. Ereinion dit :

-Nous sommes désolés de ce retard, mais ma chère petite femme que j'adore m'a fait un magnifique cadeau de mariage.

-Quel est – il, votre majesté ? Demanda Haldir amusé.

-Un autre enfant. Répondit – il avec douceur en regardant amoureusement sa femme.

-Toutes nos félicitations majestés. S'exclama Haldir en portant un toast aux nouveaux futurs parents. Tous les elfes de la Lothlorien les acclamèrent pour la plus grande joie des deux amoureux qui rougirent et piquèrent du nez sur leur assiette.

Il releva la tête et lut les regards de haine que lançaient les elfes du Lindon sur Amélie et il fut pris d'une grande, d'une très grande, d'une immense, d'une incommensurable colère de la mort qui tue. Il demanda à son fils :

« -Mon ange, tu pourrais ramener une chaise pour ta mère ? »

« -Oui, ada. »

L'enfant alla vers la place libre et tout seul ramena le lourd siège en le faisant un peu traîner et en déclenchant un bruit monstrueux. Puis enfin au bout de 5 mn, il arriva près de ses parents qui le félicitèrent chaleureusement pour cette épreuve de force. Ereinion déposa tendrement sa femme sur le siège puis se leva le visage tendu et la colère vibrant dans son regard.

-Je me nomme Ereinion Gil Galad grand roi des Noldor et du Lindon. Et la manière dont mon épouse est traitée me rend honteux de mon propre peuple. Amélie ne me connaissait pas et pourtant elle m'a hébergé chez elle, son peuple m'a accueilli et vous vous en êtes incapable. Donc je vous annonce que j'abandonne le trône du Lindon et que je resterai avec ma famille en Lothlòrien.

Il y eut un tollé générale et le cri de joie de Galadriel passa complètement inaperçut sauf pour son époux qui était mort de rire.

-Mais vous ne pouvez pas votre majesté ! S'exclama Elrond horrifié.

-Je le peux parfaitement Elrond et je prends ce droit. Sachez Elrond que je ne supporte pas que l'on touche à mon épouse. Je pourrais tuer si cela recommencerait. Suis – je clair ?

-Oui, votre majesté. Répondirent stupéfaits les elfes du Lindon qui par leur intolérance venait de perdre leur roi.

Cirdan était désolé, mais il comprenait tout à fait son ami et le lui dit :

-Je comprend mon ami que tu veuilles protéger ta famille, et j'espère que notre amitié ne sera pas détruite.

-Tu n'as rien à craindre mon ami, et sache que l'amitié qui nous lie est intemporelle et que tu seras toujours le bienvenue chez nous.

-Merci Ereinion.

« -Ereinion, tu ne devrai pas les traiter ainsi. » Lui dit doucement Amélie.

« -Mais tu as vu la façon dont ils te traitent eux ? Je suis désolé, mais je ne le supporte pas. J'ai fais le serment de te protéger et cela par deux fois alors je le fait. »

-Tu sais, si j'ai réussi à supporter pendant 8 ans cette pouffiasse de Mélanie, j'arriverai à supporter ce rabat joie d'Elrond.

Galadriel explosa de rire tandis qu'Elrond se leva outré et hurla :

-JE NE SUIS PAS UN RABAT JOIE !

Amélie avec un sourire rajouta une couche :

-Si vous êtes un rabat – joie. De plus, vous êtes intolérant, vous avez un mauvais caractère et surtout vous êtes un vieux grognon.

Tous les elfes de la Lothlòrien explosèrent de rire ravi que la jeune reine lui cloue le bec. Ils n'avaient pas apprécié le fait qu'il traite aussi mal LEUR Amélie.

-Je ne suis pas grognon. Grogna – t – il faisant augmenter le niveau sonore des rires.

-Chérie calme – toi. Tu dois te reposer.

-Mais...

-Votre époux a raison majesté. Vous êtes encore faible et puis du fait de votre grossesse, vous devez faire attention. Conseilla Galadriel avec douceur.

-D'accord, je resterai tranquille. Allez 2 mois qu'est ce que c'est ?

-2 mois ! Je crains que ce ne soit pas 2 mois, mais 8. Rectifia Celeborn désolé de couper court à la joie de la jeune reine.

-COMMENT ! Mais ce n'est pas possible. 8 mois. Ce sera trop long.

-Mais non, tu ne vas pas mourir d'ennui.La rassura Ereinion en lui embrassant tendrement la main.

-Et que vais – je pouvoir faire à part jouer au scrabble avec de vieux elfes qui bavent sur leur tunique.

-Mais c'est tout à fait normal. Ils seront éblouis par ta grâce et ta beauté. La complimenta Ereinion.

-Je t'adore amour de ma vie.

Ils s'embrassèrent longtemps. Les elfes de la Lothlòrien les trouvaient adorable tandis que les elfes du Lindon écoeurés ne voulaient même pas les regarder. Pire, ils se levèrent de table et quittèrent le royaume à l'exception de Cìrdan qui resta à sa place mortifié par la honte.

-Allez Cirdan, c'est pas grave. Maintenant que les enquiquineurs sont partis, la fête va vraiment pouvoir commencer. S'esclaffa Amélie avec un grand sourire. Elle n'attendait que ça pour vraiment faire la fête.

Une musique très entrainante s'éleva et Galadriel lui dit :

-Vous avez tout à fait raison, majesté.

-Majesté ? Te rappelles – tu notre accord . Demanda Amélie.

-Oui, Amélie. Répondit Galadriel avec un petit sourire.

Elrond se leva, alla près d'Amélie, lui fit un baise – main et récolta le grondement dangereux d'un roi des Noldor vert de jalousie. Amélie fit un sourire à Elrond et dit :

-Je suis désolé, mais mon coeur et ma main appartiennent à Ereinion et cela est réciproque.

-Je ne voulais que vous montrer mon allégeance. J'ai eu le temps de réfléchir et...

Ereinion mit la main sur la bouche d'Amélie avant qu'elle ne sorte une grosse stupidité bien vexante pour Elrond. Ce dernier les regarda bizarrement puis reprit où il en était.

-... heu... et donc, je voulais vous présenter toutes mes excuses pour ce que je vous ai dit ou fait. Veuillez me pardonner. Votre époux a raison, de par mon lignage j'aurais dû comprendre et accepter l'amour qui vous lie l'un à l'autre.

-J'accepte vos excuses, Elrond. Mais à une seule condition. Répondit Amélie qui savait que cela avait été dur pour Elrond de reconnaître ses torts (- tu ! AHAHAHAHAHAHA !)

-Laquelle, majesté ? Demanda Elrond un peu méfiant.

-Alors que vous m'appeliez Amélie et que vous me permettiez d'aller à Imladris et aussi si vous pouviez convaincre mon petit mari que j'adore de ne pas me coincer pendant 8 mois dans ma chambre ? Lui supplia – t – elle avec des yeux de chaton mouillé.

Elrond eut un petit rire qu'il cacha sous un toux et répondit avec un sourire soulagé:

-Alors, oui, Amélie. Ce sera avec un immense plaisir que je vous ferez visiter Imladris avec votre époux et votre ou vos enfants. Et non, vous devez rester vous reposer dans votre chambre, car vous êtes encore faible à cause de mon stupide orgueil qui a failli vous tuer.

Ereinion d'un mouvement de tête pardonna à Elrond qui venait reconnaître qu'il était responsable de tout et surtout il acceptait les quelconques retombées qu'il pourrait y avoir.

-Mais pourquoiiiiiiiiiii ! Gémit – elle.

-Parce que vous êtes bien trop faible et bien trop dépendante de votre époux. S'il lui arrivait quelque chose ou qu'il partait en voyage, vous vous laisseriez dépérir. Vous devez donc reprendre des forces et briser cette dépendance. Lui expliqua – t – il avec patience sachant que la jeune femme n'allait pas apprécier le fait de rester tout son temps allongé.

-Je ne peux pas ! Murmura doucement Amélie avec tristesse. Elle ne s'en sentait vraiment pas la force de se détacher de son époux.

-Oui, cela est vrai. Aujourd'hui vous ne pouvez pas, mais quand le temps sera venu, alors vous pourrez briser ces chaînes qui vous empêchent de vivre.

« -Amélie chérie » Elrond a raison. Tu dois te reposer et reprendre des forces.

Elrond eut un sourire ravi en voyant que son avis était pris en compte et accepté par Ereinion. Il savait qu'il lui faudrait du temps avant qu'une amitié les relie, mais ils étaient sur la bonne voie. Elrond se promis de faire son possible pour connaître Amélie et pour l'apprécier. Si le roi l'avait épousé c'est qu'elle avait quelque chose en plus.

-Mais... Tenta de dire la jeune femme.

-Meleth nìn, je t'aime plus que ma vie et s'il t'arrivait quelque chose, je ne m'en relèverais pas et je te suivrais dans les cavernes de Mandos.

-D'accord, je serais bien sage et je reprendrais des forces.

-Je sais que cela va être dure, mais toute la population de la Lothlorien te soutiendra.

-Merci Ereinion. Alors si je te dis que je meurs de faim, de soif et de sommeil, tu dis quoi ?

-Que tu vas bien manger, bien boire et bien dormir. Répondit Ereinion avec un grand sourire tandis qu'Elrond pouffait un peu de rire.

-Je t'aime mon aimé. Oh! J'ai oublié de te dire, voilà, une jeune servante du nom d'Altaria voudrait se mettre à notre service. Pour la toilette, coiffer les cheveux, aider à habiller et heu...

-Et moi je ferais quoi ! Demanda Ereinion qui commençait à paniquer. J'aime te faire prendre ton bain, coiffer tes magnifiques cheveux, t'aider à t'habiller, surtout te voir te tortiller dans tous les sens pour attacher tes robes. C'est non. Je refuse. Ce ne sera pas une dame de chambre, mais une Dame de compagnie. Elle te tiendra compagnie quand tu auras des crises de bougeotte, et elle pourra nous aider quand notre fils ou notre fille viendra au monde.

-D'accord Meleth nìn. Amélie se tourna vers Galadriel qui discutait avec son époux et lui demanda :

-Galadriel, pour l'offre d'Altaria, Ereinion refuse qu'elle soit ma dame de chambre, mais plutôt qu'elle soit ma dame de compagnie.

-Altaria va être ravi. Je vais la prévenir.

Galadriel ferma un instant les yeux, puis tout le monde entendit un hurlement de joie qui venait de l'extérieur. La jeune domestique se présenta devant Ereinion et Amélie et leur dit :

-Je vous remercie de l'honneur que vous me faites vos majestés et j'en serai digne.

-Bien, aujourd'hui est un jour de fête, alors tu peux aller t'amuser. Lui ordonna Ereinion avec un sérieux qui fit fondre Amélie. Elle lui sussura à l'oreille :

«- Tu sais que tu es vachement sexy quand tu es sérieux comme ça. »

Ereinion bomba le torse et l'embrassa avec une passion décuplé. Le repas fut beaucoup plus joyeux maintenant que les empêcheurs de tourner en rond étaient partis. Normalement, la tradition voulait que le roi et la reine de la soirée ouvrent le bal, mais la reine dans l'état où elle se trouvait était bien incapable de le faire et donc délégua ses pouvoirs à une petite elfe de 5oo ans qui passait par là et à qui Fingolfin faisait les yeux doux croyant que personne ne pouvait le remarquer. Amélie fit un geste à la petite fille qui vint à leur table et elle lui demanda :

-Comment t – appelles tu ?

-Je m'appelle Earenwen majesté.

-Bien Earenwen, durant la première danse, tu seras la Reine des Noldor.

Tous les elfes regardaient la reine les yeux exorbités, cela ne s'était jamais fait. C'était le plus grand honneur que pouvait faire la jeune reine à cette toute petite elfe. Avec difficulté, preuve de sa faiblesse, elle retira sa couronne et la plaça sur la tête de l'enfant qui ne bougeait plus, ne sachant pas si elle se trouvait dans un rêve ou dans le réalité. Amélie arrangea la couronne qui avait tendance à tomber sur le nez de la petite fille. Quand cela fut fait, Amélie regarda avec fierté l'enfant rouge de confusion qui tordait ses mains dans un geste nerveux. Elle en rajouta une couche en lançant :

-C'est une belle petite princesse que voici.

Tous les elfes furent d'accord avec la reine, la petite elfe était vraiment adorable avec cette somptueuse couronne un peu lourde sur la tête. Ereinion ne voulant pas laisser sa femme seule eut un petit sourire et appela son fils qui était en train de parler avec Elrond sur le monde d'où ils venaient. L'enfant s'excusa poliment auprès d'Elrond, puis trottina vers son père qui lui dit :

-Mon fils, durant toute la première danse, tu seras roi des Noldor.

-Mais ada...

Ereinion retira sa couronne et la mit sur la tête de son fils, mais comme avec celle d'Amélie, elle lui tomba sur le nez. Avec un sourire, Ereinion la lui arrangea avec une douceur toute paternelle. Les 2 souverains en culottes courtes se regardèrent en rougissant et regardèrent leurs homologues adultes en blêmissant puis leur demandèrent, enfin Fingolfin demanda :

-Ada, nana, on doit faire quoi ?

-Vous devez ouvrir le bal. Répondit Ereinion en lui réajustant une ultime fois la couronne des Noldor tandis qu'Amélie faisait la même chose avec Earenwen.

-Mais ada, je ne sais pas danser. Souffla son fils sur un ton de confidence, sans voire que tous les elfes se retenaient de rire devant l'affolement du petit prince.

-Heu... moi non plus. Dit une petite et timide voix qui appartenait à la petite Earenwen.

-Et bien, ce n'est pas grave. Le plus important c'est que vous vous amusiez. S'exclama Amélie avec un sourire joyeux.

-D'accord nana.

Il se tourna vers Earenwen et lui demanda prit d'une subite inspiration tiré de son apprentissage auprès d'un père amoureux de sa mère qui devenait poête :

-Belle jeune fille puis – je vous inviter pour cette unique danse. Nous pouvons imaginer que nous savons danser. Souffla – t – il pour ses seules oreilles mais fut entendu par toute l'assemblée qui eut une beau sourire.

-Bien altesse.

Fingolfin tourna un instant les yeux vers Elrond et le vit saluer gracieusement une belle elfe mais en le regardant lui et en lui faisant un clin d'oeil. Fingolfin prit une grande respiration et imita le souverain d'Imladris, puis tendit son bras comme lui montrait les hauts elfes tandis qu'Earenwen faisait ce que les femmes lui montraient. Tous les deux prirent une grande respiration puis s'élancèrent sur la piste de danse. Il n'y avait aucune conversation, tous les regards étaient tournés vers les deux enfants qui se dandinaient maladroitement sur la piste tentant de suis une musique douce et lente. Mais il n'y avait aucune critique, non, toute l'assemblé les trouvait vraiment trop adorables. Quand la musique se termina, ils furent submergés par un tonnerre d'applaudissement. Ils restèrent un instant sans bouger sur la piste, puis retournèrent auprès des souverains des Noldor. Amélie leur dit :

-Et bien, pour une première fois, c'était excellent.

-Tu trouves nana ? Si Monsieur Elrond n'avait pas été là, j'aurais cumulé les gaffes. Avoua son fils en retirant la couronne de son père et en la tendant à Ereinion.

Earenwen, retira la couronne d'Amélie et la lui tendit le regard empli de joie et de bonheur. Cela avait été les 5 mn les plus belles de sa vie. Amélie serra l'enfant contre elle et lui dit :

-Tu vas en rêver toutes les nuits pendant toute ta vie, hein, ma puce ?

-Oh oui, majesté. Tenez, elle vous va mieux qu'à moi.

-Merci, c'est un trésor qui se transmet de génération en génération de femme depuis plus de 700 ans. Et à mon tour, je la transmetterai à la première de mes filles qui se mariera et ainsi de suite.

-Oh! C'est une belle tradition. Je vais aller retrouver mon ada et ma nana.

La petite fille repartit retrouver ses parents en sautillant ravi de sa soirée. Arrivée devant eux, elle fut calinée par ses parents ravi de l'aubaine. Danser avec le prince héritier des Noldor ce n'était pas rien, même si le roi était en exil, et il y aurait peut – être des fiançailles dans l'air. Mais ils ne voulaient pas que cela se fasse maintenant, leur fille et le prince était beaucoup trop jeune. Ereinion dit à Amélie :

-On devrait peut – être les fiancer tous les deux !

-A 5 ANS ! Mais ça va pas ! Ils sont trop petits. Si Fingolfin est toujours amoureux d'elle après que le dernier bouton soit parti de son visage d'adolescent, alors on pensera aux fiançailles. Mais pas avant. Laisse – les avoir une enfance. Ils ont tous leur temps avant de penser au mariage.

-Oui, Tu as raison meleth nìn.

Les parents d'Earenwen furent d'accord avec la reine et espérèrent que le prince allait toujours aimer leur fille. Fingolfin lui était revenu auprès de ses parents et trépignait de joie. Ereinion en riant remit la couronne des Noldor et lui dit :

-Tu as été formidable mon fils. Mais il va falloir te donner des cours de danse, de musique en plus de ceux sur l'histoire de la Terre du Milieu. L'elfique tu n'en as pas vraiment besoin et puis tous ce que les petits elfes apprennent à l'école.

-Mais nana elle va faire quoi?

-Elle va rester à la maison, à se reposer.

-Mais tu vas rester avec elle hein ?

-Mais bien sur, je ne vais pas refaire la même erreur. Et puis de toute façon Altaria restera avec elle.

-D'accord !

Vers minuit, Fingolfin et Amélie baillèrent dans un parfait ensemble et eurent un fou rire mémorable entraînant leur mari et père qui adorait les voir rire et s'amuser. Amélie ria :

-L'adage avait raison, un bon bailleur en fait bailler 7.

-Oui nana, je suis fatigué.

-Moi aussi mon ange. En fait, je dors debout. Répliqua – t – elle en s'étirant doucement.

-Alors nous allons nous coucher. Décida Ereinion en voyant bien que sa petite famille était complètement crevée.

-C'est une bonne idée, mais je n'ai plus de force.

-Moi non plus nana.

-D'accord, j'ai compris, je vais vous porter. Soupira Ereinion avec un sourire heureux.

Il prit Amélie, qui tenait leur fils, puis partit vers leur maison après un ultime au revoir. Pour la première fois depuis qu'ils étaient arrivés ici, ils prirent un bain tous les trois, s'amusant à s'arroser et inondant la salle de bain comme en France. Fingolfin comme Amélie s'endormit dès qu'il posa la tête sur l'oreiller.

A suivre