Hello tout le monde!
Désolé de vous avoir fait attendre! Alors voici donc la suite de cette magnifique histoire que vous aimez tous! (sinon vous ne seriez pas en train de la lire!)
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Kiss Kiss
Chapitre 6
Cela faisait deux heures qu'Harry était allongé dans le lit de ses parents. Pomfresh avait dit au Directeur que ce breuvage magique mettait plus de temps à partir si l'animagus était puissant. Un animagus souris, par exemple, mettra moins de temps à se réveiller qu'un animagus loup. En moyenne, les gens se réveillaient au bout de cinq heures. Dumbledore avait demandé à Severus d'analyser la fiole et, comble de malheur pour Dumbledore, c'était bien une potion d'abandon d'animagus. Sirius, James, Remus et Lily ne pouvaient cesser de se culpabiliser. C'était de leur faute si Harry avait dû abandonner la formation animagus. Ils s'étaient laisser avoir par l'air grand-père gâteau et plein de regrets de Dumbledore et voilà le résultat. Harry était dans le lit, plongé dans un coma magique, afin d'expulser toute trace d'animagus de sa magie.
« Qu'avons-nous fait James ? »
« Nous avons fait les idiots. Notre fils viens vers nous et nous, nous le renvoyons vers Albus sans seconde pensée. »
« J'aurais dû m'en douter ! Il vous ressemble tellement ! »
« Sirius a raison. Harry s'est pratiquement élevé tout seul et il est rare qu'il demande de l'aide. Et nous le rejetons dès que l'occasion se présente… » Ils restèrent là, à guetter le moindre signe de réveil.
Il arriva huit heures après. Lily avait été inquiété quand, au bout de 6 heures, Harry ne s'était pas toujours réveillé. Sirius avait appelé Pomfresh qui lui avait dit qu'il fallait attendre. Elle se fit expliquer jusqu'où Harry avait été et fût surprise d'apprendre le changement constant de terrain. Elle avait alors émit l'hypothèse qu'Harry n'avait pas un mais deux animagi. C'était très rare mais pas impossible. Les fondateurs en avaient deux chacun, un animal normal et un animal magique. Godric avait un lion et un Griffon, Salazar un boa et un Basilic, Rowena un corbeau et un Phœnix et Helga un blaireau et une licorne. Sirius la remercia pour ces renseignements et alla apporter ces précisions à ses amis. Et la culpabilité s'accentua. S'ils n'avaient pas été aussi stupides, Harry aurait eu un avantage considérable face à Voldemort.
Lorsque Harry se réveilla, il avait un mal de crâne pas possible. Il sentit un verre contre ses lèvres et les ouvrit. Quelques secondes après, Harry se sentit mieux et ouvrit les yeux. Il vit ses parents, son parrain et son oncle honorifique et s'aperçut qu'il était dans la chambre de ses parents.
« Pourquoi ne pas m'avoir ramené à la tour ? »
« Tu n'es pas bien ici ? » Demanda sa mère.
« Il ne faudrait pas vous sentir obligé de vous occuper de moi. » Dit-il avec un petit rictus.
« Harry ! » Gronda Sirius.
« Désolé, je retourne à ma tour ! »
« Non Harry ! C'est le milieu de la nuit, tu restes ici ! »
« Bien, Mère, je prendrais le canapé ! » Il prit une couverture et alla s'allonger sur la canapé. Remus et Sirius partirent pour leur appartement en promettant de venir le lendemain matin. James et Lily allèrent se coucher le cœur gros.
Harry se réveilla le lendemain en pleine forme. Malheureusement pour son projet de fugue furtive, ses parents étaient déjà debout et Remus et Sirius étaient déjà arrivés.
« Bonjour Harry. Comment vas-tu ce matin ? » Demanda Remus.
« Très bien… Je vais rejoindre ma tour. »
« Tut, tut, tut… Tu vas prendre un bon petit-déjeuner d'abord. Comme c'est dimanche, tu as tout le temps ! »
« Désolé, mais j'ai des choses à faire aujourd'hui ! » Il allait sortir quand le passage s'ouvrit pour laisser entrer Dumbledore.
« Bonjour à tous. Harry, comment vas-tu ce matin ? »
« Bien… » puis il ajouta tout bas « …avant que vous n'arriviez. »
« Excellent ! J'ai une proposition pour toi, Ton père et ta mère m'en avait déjà fait le reproche il y a quelque temps et j'y ai bien réfléchi. Harry, veux-tu faire parti intégrante de l'Ordre du Phœnix ? » Il y eut un moment de silence. Les Maraudeurs, après le moment de surprise passée, ne pouvait qu'être fier et anxieux pour Harry. Ils attendaient avec impatience qu'Harry retrouve ses esprits pour donner sa réponse. Positive, bien entendu. Quelle ne fût pas leur surprise en entendant Harry rire de la proposition comme si c'était une blague.
« Vous me pensez stupide, professeur ? Ce n'est pas une proposition honnête que vous me faîtes là. Si j'accepte de devenir un membre, vous aurez un plus grand contrôle sur mes faits et gestes. Quand vous ordonnerez, je serais obligé de vous obéir. Je n'aurais pas le droit à la parole puisque vous êtes le Grand Albus Dumbledore. J'ai déjà assisté à vos réunions vous savez ? Ne me regardait pas comme ça, vous n'êtes pas le seul à avoir des espions, Directeur. Vous usez de votre réputation de Plus Grand Sorcier Actuel pour obliger les autres à aller dans la même direction que vous. Quand on vous met face qui peuvent survenir, vous les minimisez et lentement, mais sûrement, vous faîtes accepter vos propositions, aussi stupides soient-elles. Ce que vous voulez, Dumbledore, ce n'est pas vous arrangez pour que la prophétie balance en ma faveur, ce que vous voulez, c'est avoir plus d'yeux sur moi. Après tout, vous vous êtes arrangé pour qu'Hermione et Ron entrent discrètement dans l'Ordre, avec pour mission de 'veiller' sur moi. Ca m'avait surpris que, tout d'un coup, Hermione s'intéresse au Quidditch. Vous l'avez fait travailler avec Ron, ainsi, peu importe où je suis, vous avez toujours vos petits espions qui vous rapportent mes moindres faits et gestes. Pourquoi croyez-vous qu'ils ne peuvent pas entrer dans la Salle des Héritiers ? Ils peuvent penser bien faire, mais c'est une trahison pure et simple. Alors voilà la réponse, si vous n'aviez pas compris : NON. Je ne ferais jamais parti de votre Ordre. Adios ! » Il sortit avant que quiconque ne puisse l'en empêcher. Il se hâta d'un pas rageur vers la Salle. En entrant, tous ses amis étaient là : Neville, Ginny, Luna et Iris.
« Alors, comment ça s'est passé ? » Demanda Neville.
« Comme sur des roulettes ! Ils n'y ont vu que du feu ! » Sourit Harry. « Vous savez quoi ? Le Grand Albus Dumbledore m'a fait l'immense honneur de me demander de faire parti de l'Ordre du Phœnix. »
« Il ne perd pas le Nord au moins ! » S'exclama Luna.
« Oui, mais nous avons un avantage sur lui ! »
« Exact, ma chère Iris, il ne sait pas encore que je n'ai pas abandonné mes animagi ! »
« Et oui ! Si tu prends la potion de 'Dissimulare Carminis' avant une autre potion, comme celle d'abandon d'animagus, alors la deuxième est inefficace. Du moins, elle ne te fait pas expulser les animagi de ta magie mais fait croire que les animagi ont été expulsés. C'est pour ça qu'elle a été interdite il y a 900 ans et bannie des livres de sorcellerie. On a de la chance d'en avoir trouvé un exemplaire ici. »
« Oui, et nous sommes les seuls à le savoir ! La tête qu'ils ont dû faire ! » Rigola Ginny.
« Je ne peux pas te dire, j'étais évanoui mais c'est certain qu'ils ont dû faire une drôle de tête. » Ils s'assirent tous dans le salon et discutèrent de ce qu'ils allaient faire.
Pendant ce temps, dans l'appartement des Potter.
« Comment avez-vous oser Albus ? »
« Je voulais juste m'assurer qu'il ne lui arriverait rien ! »
« Vous savez que vous avez empiété sur sa vie privée et que c'est punissable par la loi ! »
« Allons James, je n'ai rien fait de répréhensible ! Je voulais juste m'assurer que tout irait bien ! »
« Albus, je pense sincèrement que vous ne devriez vous en tenir qu'au rôle de Directeur avec Harry pour le moment. Je craint qu'il ne fasse une bêtise si vous le poussez à bout. Et retirez ses amis de l'Ordre et arrêter de l'espionner comme vous le faites ! »
« Je ne peux pas James ! Que se passerait-il s'il mettait sa vie en danger, ou celle d'autrui, parce que nous ne l'avons pas surveillé ? »
« Il n'a pas cinq ans, grand-père ! A force de l'emprisonner, tu ne fais qu'accélérer les choses. Laisse tomber ! » Albus soupira.
« Bien, comme tu le souhaites ! » Il sortit en maugréant et les Maraudeurs ne purent qu'espérer que la folie protectrice d'Albus se calme.
