Titre : Montagne (titre non définitif )
Base : Gundam Wing
Genre : Death, romance, AU, OCC, Lime…
Couple : Comme d'habitude !
Disclaimer : Malgré le fait que je les utilise pratiquement tous les jours pour mon usage personnel, les persos ne sont pas à moi. J'suis trop triste.
Note : Le début de l'histoire se déroule qu'avec des personnages complètement issus de mon imagination ainsi que d'un ou deux que vous connaissez. Les autres binoshens n'apparaîtront qu'au second chapitre.
Montagne
Chapitre 2 : Réveil.
POV de Duo
Je reprends peu à peu conscience, dès cet instant, la douleur qui irradia dans tout mon corps fut insupportable, et les légers bip que j'entendais résonner affreusement dans ma tête. Réunissant le peu de force que j'avais récupéré, j'ouvrit péniblement les yeux. Tout était noir, j'étais plongé dans l'obscurité. Mais ça ne venait pas de moi.
Quelques minutes plus tard, mes yeux s'habituèrent à la pénombre. Je reconnus facilement la chambre d'hôpital, et les volets étaient fermés, bien que derrière, il fasse jour.
Mais pourquoi étais-je à l'hôpital ? Que s'était-il passé ?
J'essaya de rassembler mes derniers souvenirs.
Je me souvenais de la mission de reconnaissance, et de l'avalanche, et d'Hilde qui était rapatriée. Puis de la seconde avalanche !
Eiri ! Ou était Eiri ? Et Solo ?
Je voulus me lever, mais mes bras étaient rattachés aux machines cardiaques et m'empêcher de bouger. Dans un mouvement de panique, j'arracha l'ensemble, ce qui provoqua un bip long et continu. Je me pris la tête dans mes mains et bougea. Du moins, j'essaya. La partie inférieure de mon corps ne répondait pas ! Je ne pouvais plus bouger mes jambes !
Cette fois, la panique la plus complète s'empara de moi. À cet instant, une infirmière entra en trombe dans la pièce, dès qu'elle me vit, elle se figea soudainement, puis elle se dirigea vers un téléphone ou elle appela quelqu'un et s'avança vers moi.
-Bonjour Duo.
-Ou suis-je ?
-Vous avez eu un grave accident de montagne.
-Ou sont les autres ? Depuis quand suis-je ici ?
-Calmez-vous.
Mais loin de me calmer, je me mis à crier.
-Eiri ! Eiri ! Eiri !
La porte s'ouvrit à nouveau sur un homme en blouse blanche, et avant que je ne puisse comprendre ce qu'il m'arrivait, je me retrouva avec une seringue dans le bras. Quelques minutes plus tard, je m'endormis d'un sommeil drogué.
Fin du POV
La journée était déjà bien avancée, quand Duo reprit à nouveau connaissance. Un jeune homme se trouvait à ses côtés, attendant patiemment le réveil de son cousin. Il était châtain clair et une mèche lui cachait une partie de son visage, ne laissant qu'un seul de ses yeux vert visible. Il posa son livre sur la table de chevet quand il remarqua que Duo avait ouvert les yeux.
-Bonjour. Fit-il, alors que Duo le fixait.
-Trowa ?
-Tu te souviens de moi, c'est déjà ça.
-Que fais-tu, ici ? Tu n'es pas à Paris ? Et ou est mon frère ? Demanda d'emblée le natté, d'une voix faible.
L'œil vert de Trowa se voila un instant. Il inspira profondément
-Duo, tu es à Paris. Tu as été transporté ici après l'avalanche. Tu te souviens de l'avalanche ?
Duo hocha doucement la tête.
-Solo ?
-Il est… Il n'a pas survécu, Duo.
Un pic de glace transperça le cœur du jeune homme, il avait perdu son frère, qu'allait-il devenir maintenant ?
-Sa copine à survécu. Elle est encore un peu sous le choc, mais elle s'en remet.
Mais les paroles se brouillait dans l'esprit de Duo. Seulement que Trowa se mis à bégayer, il reporta son attention sur lui.
-Elle m'a dit que… Enfin que tu avais… Une liaison avec…
-Eiri ?
-C'est ça.
-Ou est-il ? Je t'en pris Trowa, dis-moi qu'il va bien ?
-Je suis désolé Duo. Il est mort quelques jours après l'avalanche. Ses lésions internes étaient trop grave.
-Non. Non !!
-Duo…
-Non !
-Calme-toi Duo.
-Il… Il… Va être enterré ?
-Duo, il y a un an et demi que cela c'est passé !
-Qu… Quoi ?
-Tu es resté plus d'un an dans le coma. Les médecins n'avaient plus aucun espoir que tu te réveille.
Duo ne rajouta rien d'autre. Trowa tenta tant bien que mal de lui faire la conversation, rien n'y fit. Il se mura dans un silence macabre.
Quelques jours plus tard, Duo débuta une rééducation afin de retrouver l'usage de ses jambes. Le médecin lui avait assuré qu'il n'avait aucune séquelle de l'accident, que son état était seulement du à l'inactivité.
Duo fut envoyé dans un centre spécialisé pour une durée d'un mois. Bien que son état s'améliorait de jour en jour, son moral, lui était au plus bas.
Trowa lui avait dit qu'il pourrait s'installer avec lui dans son appartement. Ses parents étaient morts en même temps que ceux de Duo, et il s'était installé à Paris avec sa sœur. Depuis, l'américain n'avait eu que quelques nouvelles par-ci par-là, mais rien de plus. D'après ce qu'il avait compris, Catherine avait rejoint un cirque itinérant tandis qu'il était resté pour ses études.
Duo, lui, ne savait plus quoi faire. Il ne voulait plus retourner en Suisse, il ne voulait plus remettre les pieds dans cette ville. Alors, il avait accepté la proposition de son cousin. Après tout, c'était la seule famille qu'il lui restait à présent.
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua qu'au dernier moment qu'il fonçait dans un fauteuil roulant. Le choc fut assez violent, mais personne ne fut à terre.
La personne qu'il avait persécuté le regardait d'un air méprisant. Un chinois, aux cheveux et aux yeux noirs.
-Tu pourrais faire attention, un peu !
-Excuse-moi ! Fit Duo en reprenant sa route avec son fauteuil.
Le chinois le suivit des yeux puis le suivit.
-Qu'est qui t'est arrivé ? Demanda-t-il en lui désignant ses jambes.
-Pas tes affaires !
-Je me renseigne c'est tout. Je m'appelle Chang Wufei.
-Duo Maxwell.
-Je me suis retrouvé ici à cause d'un accident de cheval. J'ai voulu calmer un étalon et il m'a piétiné, mais les médecins disent que je pourrais bientôt remarcher.
Duo le regarda un instant. Nul doute que ce Wufei devait espérer qu'il se confierait à son tour.
-Et toi ?
-Coma. Et je remarcherais dans quelques temps.
-Et tu as fait quoi pour être dans le coma ?
-Mais tu vas me lâcher avec tes questions !
-Hé, c'est pas parce que tu es triste que tu dois en vouloir au monde entier. Je voulais seulement faire connaissance avec toi, mais vas-y, reste seul dans ton coin et rumine ! S'exclama alors Wufei d'un air vexé.
Duo l'observa faire demi-tour, puis le rappela.
-Attends !
-…
-Je suis désolé !
-Hm…
-J'habitais en Suisse, et j'étais pisteur. Il y a eu une avalanche et j'ai été emporté. Mon frère et mon petit-copain en sont morts.
-oh ! Je suis navré, je voulais pas…
-Bah, il fallait bien que j'en parle un jour ou l'autre.
Depuis ce jour, Duo et Wufei étaient devenus amis. Ils se rendaient salle de rééducation et manger ensemble. Une sorte d'amitié fraternelle s'était installé entre eux. Puis vint le jour pour Duo de quitter l'établissement.
-Où vas-tu aller ?
-Mon cousin m'a offert l'hospitalité. Je vais aller vivre avec lui. Et toi, quand sort-tu ?
-Dans deux semaines.
-Tiens, tu pourras m'appeler à ce numéro. Nous nous reverrons dehors.
-Bien sur. Au revoir shazi.
-A la prochaine Wuffy.
Dans la salle de repos des pisteurs des Alpes de la catégorie C, le téléphone sonna. Hilde se dévoua pour aller répondre.
-Poste de secours, j'écoute ?
-…
-Duo ? Duo c'est bien toi ?
À l'entente du nom crié par l'Allemande, les quelques personnes présentent dans la pièce firent silence.
-…
-Comment vas-tu ?
-…
-C'est génial !! Tu vas bientôt revenir parmi nous alors.
-…
-Quoi ?…. Euh, non… Je comprends.
-….
-Tu vas me manquer. Après Solo, je te perds, toi.
-….
-Y'a intérêt que tu m'invite à venir !! Je viendrais à chaque vacance. Je t'aime Duo.
-….
-Au revoir.
Elle raccrocha et garda la tête baissée, luttant pour retenir les quelques larmes qu'il lui restait depuis le jour de l'accident. Zechs se leva pour aller la rejoindre.
-Hildy ? Ca va ?
La jeune fille hocha doucement la tête.
-Qu'est-ce que Duo a dit ?
-Il… Il ne reviendra pas ici. Il préfère rester à Paris et faire des études.
-C'est compréhensible Hilde. Intervint Treize. Il y a bien trop de mauvais souvenir ici pour lui. Puis maintenant le peu de famille qu'il lui reste se trouve à Paris. Et de toute façon, le projet Coménus touche à sa fin.
-Que veux-tu dire Treize ? Demanda Zechs
-Après la dernière avalanche, et la perte plus que considérable des pisteurs, le maire de la ville a décidé de ne plus financer ce projet.
-Tu veux dire qu'il n'y aura plus de pisteurs ?
-Non, vous redeviendrez des moniteurs de ski, au même niveau que les autres.
-C'est pas juste.
-Peut-être que le maire à raison. Il y aura moins de danger pour vous à présent.
-De toute façon, que reste-t-il de la catégorie C ? Soit, ils meurent, soit, ils partent. C'est voué à l'échec si on persiste. Déclara Hilde en quittant la pièce.
À suivre….
