Mille excuses pour le délai, j'ai eu une semaine assez chargée !...Et j'avoue, j'adore vous faire attendre !lol !
Cloporte :mdr ton commentaire !Même en France, c'est interdit !...Je me méfies, t'inquiètes !Le trafic d'histoires ça me connaît !lol !merci pour ton commenatire !kiss à toi !
Emma & Danae :oh que si ça m'embêterait de ne pas vous faire attendre !lol !mais je me soigne…gros bisoux toutes les deux !
Witchdark :bienvenue à toi !merci pour ton commenatire, et pour te répondre, tu as tout à fait raison pour ta « tite théorie de la soirée » !lol !mais chut, faut le dire à personne !kissouilles pour toi !
Selphie451 :wow,merci pour ton commentaire !Oué, je te jure, j'ai une envie irrépressible de faire en sorte qu'ils se jettent l'un sur l'autre et se dévorent(c'est aussi mon couple préféré,Aniae peut en témoigner !lol), mais je résiste…cependant, ça va venir…enfin, je ne dis rien(parce que j'en sais rien…lol…juste que ça va venir… ;p).Bizbiz !
Aniae :merci maître, je ne suis que le pâle reflet de votre génie !votre padawan vous remercie !sérieux, merci d'être là ma Clo,léchouilles spéciales Shéra pour toi !
Maintenant, Ze SUITE ! Bonne lecture !
CHAP12
Une fois les élèves installés dans les carrosses, les Aurors ensorcelèrent les portières en prévenant les occupant qu'à la moindre tentative pour en sortir en court de route, ils se retrouveraient aussitôt dans une cellule du ministère. Des mesures de sécurité draconiennes avaient été prises. Harry vit les Sombrals s'ébrouer avant de se mettre à trottiner en direction du château. La pluie était de plus en plus drue, et ils perçurent un tonnerre lointain qui grondait. Le trajet se déroula en silence, Luna fixant Ron qui fixait Hermione qui regardait pensivement le paysage. Ginny et Harry se sourirent timidement, alors que Neville éternuait en gémissant.
« Je vais être malade, dès la rentrée ! Quand ma grand-mère va savoir ça ! Si j'avais ma cape ! Je suis trempé, et il fait froid ! »
Les élèves s'empressèrent de rentrer à l'abri, et ils eurent la surprise de découvrir que des Aurors étaient également là, prêts à les escorter jusqu'à la Grande Salle.
« C'est de la folie », s'exclama Ron à voix basse, « nous ne risquons plus rien à l'intérieur de Poudlard ! »
« Ron », répliqua Hermione, « nous avons plusieurs fois eu la preuve que la sécurité du château n'était pas infaillible…Et puis peut-être craignent-ils que l'attaque ne vienne…De l'intérieur… »
Cette déclaration fut suivie d'un silence gêné. Hermione osait à peine regarder ses amis. Ron eut un rire nerveux.
« Attendez ! C'est…Impossible ! Enfin, je ne vois pas comment… »
« L'imperium, ça te dit quelque chose ? »l'interrompit Ginny, le regard assombri par sa propre expérience lors de sa première année à Poudlard.
Ils ralentirent, laissant Neville les précéder.
« Il n'y a pas que ça », renchérit Hermione, toujours à voix basse, alors qu'ils entraient dans la Grande Salle, Luna allant rejoindre la table des Serdaigle.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? »demanda Harry, en sachant pertinemment où son amie voulait en venir.
« Il y a moi…et les autres… »
« Quoi ? »s'écria Ron.
« Vous venez ? »lança Neville, l'air interrogateur.
« Oui », dit précipitamment Hermione en avançant.
Mais Ron l'attrapa par le bras. Les oreilles rendues écarlates par sa propre audace, il ne cilla pourtant pas quand la jeune fille le regarda dans les yeux. Une première, qui laissa Harry bouche bée, son regard allant de l'un à l'autre.
« Qu'est-ce…que… tu veux dire par « il y a moi » ? »
« ça me parait pourtant évident ! Je t'expliquerai plus tard…Je ne tiens pas à rater la Répartition cette année. »
Elle dégagea son bras et suivit Ginny sans accorder un seul regard au rouquin. Ron resta là, les bras ballants, l'air perdu.
« T'en fais pas… »dit maladroitement Harry en lui tapotant l'épaule.
Il entraîna son ami à l'intérieur, où un joyeux brouhaha régnait déjà. Les jumeaux Weasley étaient fêtés en héros à la table des Gryffondor, mais leurs sourires étaient quelque peu forcés.
« Liberté surveillée… »marmonna George à Harry et Ron.
« Tu parles d'un retour », renchérit Fred avec un regard noir envers les Aurors.
« Les Aurors font leur travail, c'est tout ! »protesta Hermione, qui les avait entendu.
Personne ne répondit et ils s'installèrent pendant que les premières années faisaient leur entrée, regardant bouche bée le ciel sombre dont de la pluie semblait tomber, sans atteindre pourtant le sol. Harry regarda à la table des professeurs. Dumbledore observait lui aussi les premières années faire leur entrée, et Harry se demanda quand il allait enfin prendre la peine de leur fournir des explications sur les évènements de l'été. Ne pas savoir le rongeait. Il revoyait sans cesse ce Détraqueur venir vers lui. Si toutefois s'en était un, ce dont semblait profondément douter Mr Weasley. Comme s'il avait lu dans ses pensées, Dumbledore tourna la tête vers lui, l'air impassible. Mais Harry le vit clairement lui adresser un clin d'œil, ce dont il lui fut reconnaissant. Il se sentit plus léger, et plus dispos à suivre ce qui se passait dans la salle. Les premières années se pressaient vers la petite scène où le Choipeau reposait. Le jeune homme n'écouta pas la chanson annuelle, perdu dans ses pensées. Harry se revit, assis sur cette chaise, ses pieds touchant à peine le sol, terrifié, découvrant avec stupeur le monde qui était le sien. Il revit Ron, rouge, anxieux, traîner ses grands pieds vers la chaise, il revit Hermione, courir presque pour se visser le choipeau sur le crâne. Ils en avaient fait du chemin depuis, toujours soudés, inséparables. Il se rendit compte de la chance énorme qu'il avait, et compris mieux ce que Sirius avait voulu dire dans sa lettre. Alors que Amanda Becket était envoyée à Serdaigle, il promena son regard autour de lui. Les rangs des élèves étaient clairsemés, et personne ne pouvait plus ignorer l'absence de leurs camarades. Les seuls rangs complets étaient ceux des Serpentards, au milieu desquels Malefoy trônait. Cependant, rien dans l'attitude des élèves ne pouvait laisser penser que quiconque ait remarqué quoique ce soit. La seule chose qui semblait les surprendre était la présence des quelques Aurors restés dans la Grande salle, qu'ils montraient sans cesse d'un doigt admiratif, en chuchotant entre eux, et en se donnant des coups de coude. Même Seamus semblait avoir oublier l'absence anormale de son meilleur ami et applaudissait à tout rompre Hank Timon qui rejoignait les Gryffondors avec un sourire béat. Hermione avait remarqué elle aussi. Elle regardait sans cesse autour d'elle, sourcils froncés. Harry sentit un pincement de culpabilité. Tous ceux qui l'approchaient finissaient par souffrir… Elle avait beaucoup maigri, ses joues étaient creusées, ses yeux cernés. Mais elle conservait une farouche détermination qui forçait l'admiration de ses amis. Ron, lui, semblait rongé par l'inquiétude. Il ne suivait rien de ce qui se passait dans la salle, regardant distraitement Jane Urington aller rejoindre les Serpentards, pour ensuite jeter des coups d'œil furtifs à Hermione, comme s'il craignait que son amie ne se volatise. Ginny, elle, tapotait nerveusement ses doigts sur la table, regardant avec impatience Joshua Zinder se traîner chez les Poufsouffle. Enfin, sous les applaudissements des élèves et le regard attentif des Aurors, Dumbledore se leva.
« Bienvenue mes très chers élèves pour une nouvelle année à Poudlard ! Avant toute chose, je tiens à vous entretenir à propos des récents évènements qui ont obscurci notre ciel à tous. Comme vous avez pu le constater par vous-même, nous avons le plaisir d'accueillir quelques Aurors, généreusement envoyés par notre cher ministre, Cornélius Fudge… »
Harry échangea un regard entendu avec ses amis.
« Bien qu'il soit peu probable que nous courions un quelconque danger au sein même du château, les Aurors ont été envoyés afin de veiller sur notre sécurité à tous. Je vous demanderais donc de leur faciliter la tâche en évitant de vous aventurer hors des limites réservées aux élèves… »
Harry eut la très nette impression que le professeur Dumbledore les visait ses amis et lui par ces dernières paroles.
« Ce qui m'amène à préciser ces limites. Les anciens me pardonneront ces répétitions, qui sont profitables à nos jeunes premières années. Il est formellement interdit de pénétrer dans la forêt interdite, de jour comme de nuit, de se promener dans les couloirs la nuit,… »
Harry ne put maintenir d'avantage son attention. Il était éreinté, et n'attendait qu'une chose. Manger et aller dormir. Ron regardait son assiette avec envie, espérant sans doute la voir se remplir sur le champ. A vrai dire, seule Hermione et les premières années semblaient attentifs. Jusqu'à ce que Dumbledore se racle la gorge et lançant.
« Étant donné les circonstances, cependant, nous sommes dans l'obligation d'imposer de nouvelles règles. Cette année, en effet, il n'y aura pas de sorties à Pré au lard. »
Les protestations s'élevèrent aussitôt de toutes les tables.
« Quoi ? »s'exclama Fred.
« Mais ce n'est pas possible ! »
Le professeur Dumbledore regarda ses élèves s'insurger en hochant la tête avec un petit sourire.
« Je comprend parfaitement vos réactions…Moi-même, j'aurais aimé aller déguster une bièreaubeurre chez cette brave Madame Rosmerta… »
Il avait dit cela avec un air rêveur, qui arracha des sourires aux élèves. Le professeur MacGonagall secoua la tête en souriant elle aussi.
« Mais sachez bien que toute sortie hors de l'enceinte du château pourrait exposer vos vies à un danger auquel vous n'oseriez même pas penser…d'autre part, tous les élèves, sans aucune exception, sauf cas de force majeur, devront passer toutes les vacances à Poudlard. »
Les protestations furent moins nombreuses. Harry, lui, s'en contrefichait. Il avait toujours passé ses vacances à Poudlard, et s'en portait très bien.
« Je sens que cette année va être longue », soupira George.
« Très longue… »ajouta Fred.
« néanmoins, il me semble qu'un cœur qui ne se divertit pas ne peut que sombrer, nous avons donc tenu, vos professeurs et moi, à ce que cette année soit ponctuée de petits…évènements qui viendront je l'espère, égayer votre séjour. Ainsi, durant l'année, un bal de Noël et un bal de la Saint-Valentin seront organisés… »
Harry vit Ron rougir violemment, et Hermione baisser la tête. Le souvenir du bal de quatrième année sans doute…
« Les matchs de Quidditch seront maintenus… »
Il y eut une explosion de joie. Harry vit Fred et George étreindre Angelina.
« A présent, tâchons de profiter du délicieux festin qui nous attend ! »
A peine eut-il prononcé ces paroles que les assiettes se remplirent de victuailles plus appétissantes les unes que les autres. Ron se jeta aussitôt dessus, s'attaquant à pleine dents à une cuisse de poulet. Hermione prit une bouchée, puis se mit à jouer pensivement avec sa salade du bout de sa fourchette. Elle ne semblait guère concernée par les nombreuses conversations qui s'élevaient de toutes les tables, concernant les nouvelles mesures et la présence des Aurors, qui avaient disparu aussitôt après le discours. Ron mâcha de plus en plus lentement en observant Hermione, puis il finit par s'arrêter, bouche ouverte, et jeta un regard interrogatif à Harry. Celui-ci haussa les épaules en signe d'ignorance.
« Euh…Hermione ? »
La jeune fille le regarda un instant, mais Harry eut la sensation d'être invisible. Elle le regardait, mais elle ne le voyait pas.
« Dis, Hermione, si tu ne veux pas de ta salade, moi, je veux bien ! »intervint alors George, bouche à moitié pleine.
Hermione émergea enfin. Elle tendit son assiette aux jumeaux sous les yeux stupéfaits de ses amis.
« Tu…Pourquoi tu ne manges pas ? »balbutia Ron en reposant sa fourchette.
« Parce que je n'ai pas faim ! »répliqua Hermione d'un ton sec.
Ron fronça les sourcils et Harry vit les oreilles de son ami rougir. Sentant une dispute proche, il prit le parti d'intervenir.
« Quelque chose ne va pas ? »
Hermione poussa un long soupir.
« Si, ça va très bien ! Arrêtez de me regardez comme si j'allais tomber en miettes d'une seconde à l'autre ! »
« Mais enfin, on s'inquiète pour toi, c'est tout ! »s'indigna Ron.
Hermione eut un sourire sarcastique, un sourire qui ne lui ressemblait pas. Ginny darda sur son frère un regard effrayant, qu'elle avait sans doute hérité de sa mère, pour lui imposer le silence.
« Tu pensais à quoi ? »demanda-t-elle doucement.
« A la chanson du Choipeau… »
La jeune fille eut de nouveau l'air pensive. Même Ginny sembla réfléchir un instant. A la tête que fit Ron, Harry comprit qu'il n'était pas le seul à ne pas avoir écouter la chanson.
« Ben quoi la chanson ? »
« Peut-être que si Harry et toi aviez été un peu plus attentif ! »répliqua Hermione.
« Pourquoi ? »demanda Harry alors que Ron ouvrait la bouche.
« Encore des avertissements », expliqua Ginny. « Concernant les enfants de Moldus…Que la perte serait proche si…Si quoi déjà ? »
« Si l'union ne se fait pas, si les rivalités subsistent, et si la porte du mal reste ouverte », acheva Hermione, l'air sombre.
Alors ?Zavez aimé, un peu ?Beaucoup ?A la folie ?Passionément ?Pas du tout ?(pas ça,pitiè !)...D'accord, je me tais…A vous de causer !bisoux les gens !
