Rolala,ça fait grave longtemps que je n'ai pas posté,mais avec le boulot,j'ai du mal !je n'ai même pas le temps de répondre personnellement aux reviews,alors juste un grand merci pour votre présence et de gros bisouxxxxx avec mention spéciale à ma Clo !

SUITE et BONNE LECTURE :

"Si l'union ne se fait pas, si les rivalités subsistent, et si la porte du mal reste ouverte", acheva Hermione, l'air sombre.

"Ron, fermes la bouche, c'est écoeurant…"

Le rouquin s'exécuta, mais ses yeux demeurèrent exorbités alors qu'il regardait Hermione.

"Tu…Tu veux dire que…"

Du regard, il appela Harry à l'aide.

"La porte du mal…Ce serait la porte des âmes ?"demanda-t-il à voix basse.

Hermione secoua la tête en signe d'ignorance.

"Je ne suis pas sûre…Mais ce serait assez logique…Le Choipeau a toujours eu l'air au courant de tous les évènements extérieurs…"

"C'est quoi la porte des…Des âmes ?"demanda Neville en saisissant un petit pain.

"Rien", répondit précipitamment Ginny. "Neville, savais-tu que Mrs Chourave t'avait cité comme élève exemplaire ?"

Neville cessa aussitôt de les regarder avec suspicion pour se tourner avec un sourire ravi vers la jeune fille. « Bien joué ! » pensa Harry. La botanique était la matière préférée de Neville, et à vrai la seule pour laquelle il montrait certaines prédispositions et un certain talent.

Le repas prit fin en silence, mais aucun d'entre eux n'avait plus très faim. Hermione se leva, imitée par ses amis.

"Ron, aides moi à rassembler les premières années…"

Le jeune homme haussa le ton.

"Hé, les petits, par ici !"

Hermione leva les yeux au ciel et s'avança tandis que Ginny, Harry et Neville rejoignaient la tour des Gryffondors.

"Les premières années, rassemblez vous, vous…Hé !"

Malefoy venait de passer avec ses premières années, et Pansy en avait profité pour bousculer la jeune fille.

"Pousses toi, Sang de bourbe !"lança-t-elle de sa voix haut perché en s'éloignant.

"Espèce de bouledogue, tu vas le payer !"rugit Ron, faisant reculer les premières années, qui le considérèrent avec terreur.

"Ron, arrêtes !"

"Weasley, surveille ton langage, ou je devrais t'enlever des points…"fit la voix traînante de Malefoy.

"Et j'en ferais autant ! Ton toutou l'a bousculée !"

"Qu'est-ce qu'il t'arrive Weasley ? Tu as peur que ta petite amie s'effrite ? C'est sûr qu'en ce moment, les sang de bourbe font moins les malins !"

Malefoy ricana et s'éloigna, suivi de Pansy qui les regarda avec un air goguenard.

"Cette…"

"Ron !"le coupa sèchement Hermione.

"Elle t'a bousculé ! Et t'as entendu ce qu'il a dit ! Il…"

"Ron…"

Le ton de sa voix s'était radouci, mais son regard demeurait ferme.

"Je sais me défendre…"

"Oui, mais je suis ton ami et…"

"Ron…"

Le jeune homme sembla livré à un rude combat intérieur, hésitant entre courir derrière Drago pour effacer à renfort de coups de poings son insupportable sourire, ou rester et accomplir son devoir de préfet.

"Ron, tu dois montrer l'exemple…"

Le ton d'Hermione n'avait plus rien de bienveillant et Ron jugea préférable d'opter pour la seconde solution.

"Les petits, suivez-moi…"marmonna-t-il, les poings serrés enfoncés dans les poches de sa robe.

Hermione jeta un coup d'œil circulaire dans la Grande Salle. Elle vit Nick quasi sans tête en grande discussion avec le professeur Flitwick, le Moine Gras qui accompagna les premières années de Poufsouffle, le rire de Peeves retentit, suivi d'une flopé de malédictions lancées par les préfets de Serdaigle. Mais aucune trace du Baron Sanglant…Ce qui expliquait sans doute pourquoi Peeves était encore plus déchaîné que de coutume, ce qui n'était pas peu dire. Hermione n'aurait su dire si elle se sentait déçue ou soulagée. Un peu des deux sans doute.

"Bon, tu viens ?"s'impatienta Ron.

Hermione s'avança, et le petit groupe se mit en marche. Les premières années ne cessaient de lancer des regards étonnés autour d'eux. Les tableaux dont les personnages se mouvaient et leur adressaient la parole, leur souhaitant la bienvenue, les escaliers qui bougeaient sans cesse…Tout les émerveillait, qu'ils soient de familles de sorciers ou nés de Moldus. Ils traversèrent bon nombre de couloirs en direction de la tour des Gryffondors. Hermione leur dispensait les informations nécessaires, tandis que le rouquin traînait des pieds en arrière.

"Et surtout, surtout, ne répondez pas aux insultes de Peeves, vous rentriez alors dans son jeu, et il ne vous lâchera plus !"

"Mouais…Moi je dis, évoquez seulement le Baron Sanglant, et il vous fichera la paix…"

Hermione dut admettre que c'était vrai. Elle continua à parler, enchaînant sur l'histoire de Poudlard. Mais à l'exception d'un petit garçon très blond aux grands yeux amoureux fixés sur elle, tous l'écoutaient d'une oreille distraite. Ils écoutaient plutôt Ron leur évoquer les merveilles de Pré au lard qu'ils ne connaîtraient pas pour cette année, les montagnes de bonbons de toutes les couleurs de chez Honeyduke, les bièreaubeurre aux Trois Balais…Il acheva avec un soupir dramatique.

"Et dire que vous n'allez pas connaître ça…Tout se perd !"

Hermione secoua la tête. Il ne changerait jamais ! Ils arrivèrent devant le portrait de la grosse dame, occupée à cancaner avec une bergère aux formes généreuses.

"Mais moi, je lui ai dit ! Cette fille est une véritable gourgandine ! Elle est allée voir le chevalier du deuxième…"racontait la bergère sur des tons de conspiratrice.

Hermione se racla la gorge.

"Hum…"

Soit disant pour une visite de courtoisie ! Je vous demande un peu, lorsqu'elle est revenue dans son tableau, son chignon était de travers et elle était toute essoufflée ! « Tu as le feu aux trousses ? » je lui ai dit, et…

"Hum…"

Vous vous rendez compte ! Bien sûr, elle n'a pas su quoi répondre ! Et la semaine dernière, c'était chez le valet de pied d'Henri IV, au quatrième !

"Hum !"

Les deux femmes ne prêtaient aucune attention à Hermione. Ron s'avança.

"Laisses moi faire…Hého, vous avez fini de papoter ! On aimerait entrer nous !"

Elles tournèrent vers lui un regard curieux. La bergère se mit à sourire, les joues rouges.

"Tu es un Weasley toi ! Je me souviens de tes frères…Bill était particulièrement charmant…Tu n'es pas mal non plus…"

De derrière, Hermione vit que le haut des oreilles du jeune homme viraient au rouge, mais il ne s'en formalisa pas d'avantage.

"Dites, vous pouvez…"

"Le mot de passe ?"

"Solidamen Commune…"

Le portrait pivota, laissant les élèves s'engouffrer dans la tour. La salle commune était pleine d'élèves, mais au lieu de l'effervescence habituelle de camarades se retrouvant après prêt de deux mois de vacances, il n'y avait qu'un sujet de conversation : les Aurors présents, associés aux mesures annoncées par Dumbledore. Les regards se tournèrent vers les nouveaux arrivants.

"Bon, voici la salle commune des Gryffondor, vous pourrez y faire vos devoirs, si toutefois il n'y a pas de raffut", expliqua Hermione avec un regard appuyé pour Fred et Georges. Les jumeaux écarquillèrent de grands yeux d'innocents.

Ron montra le dortoir aux garçons tandis qu'Hermione s'occupait des filles. Ils redescendirent en même temps, laissant les premières années découvrir les lieux par eux-mêmes.

Où est Harry ?"demanda Hermione en regardant autour d'elle.

Seamus leva soudain la tête.

"Ah, ouais, je savais bien que j'avais oublié quelque chose ! Le professeur MacGonagall est venue chercher Harry, Ginny et Neville. Vous devez les rejoindre au bureau de Dumbledore…"

Aussitôt, les regards curieux se tournèrent vers eux. Tous savaient que Harry, Ron et Hermione étaient au cœur des sombres évènements qui se tramaient, surtout depuis que le retour du seigneur des ténèbres avaient été confirmé par le Ministère et relayé par la Gazette du Sorcier.

"Qu'est ce que vous avez fait pour être convoqués le premier jour ?"demanda Anthony Rolley.

"Ne me dis pas que tu as encore envoyé une voiture dans la forêt !"s'exclama Fred en riant.

"Pourquoi elle vous a convoqués ?"insista Anthony.

"J'en sais rien voyons !"mentit Ron en lançant un regard à Hermione.

Fred et George saisirent le petit brun chacun d'un côté.

"Dis moi, tu es bien curieux !"

"On t'a déjà fait goûté à nos crèmes-canari ?"

Hermione ouvrit la bouche pour leur demander des explications, mais Ron lui souffla avec empressement.

"Ils nous offrent une diversion ! Alors tais-toi, on y va !"

Seule la perspective d'arriver en retard, alors que le professeur MacGonagall les attendait, résigna Hermione à ne pas intervenir. Elle se précipita à la suite de Ron et croisa Lavande et Parvati, qui se mirent à glousser.

"Bonjour Ronald ! Tu as passé de bonnes vacances ?"

"Ouais…"

Elles gloussèrent de plus belle en s'éloignant vers la grosse dame, sous le regard vaguement inquiet de Ron, et profondément agacé d'Hermione.

"Qu'est-ce qui leur prend ?"demanda le jeune homme à son amie.

Jamais Lavande ou Parvati ne lui avait accordé une quelconque importance, sinon quand il était avec Harry. Mais depuis que Ron avait fait ses preuves au Quidditch, et depuis qu'il était préfet, la plupart des regards féminins avaient changé à son égard. Il n'était plus invisible, d'autant que chaque année, il gagnait en centimètres et en musculature. Sa peau hâlée par le soleil de cet été le vieillissait, ses yeux semblaient plus grands, plus perçants. Même sa voix avait gagné dans les graves. Et apparemment, ça n'avait pas échappé à Lavande et Parvati.

Hermione haussa les épaules d'un air impatient.

"Tu sais pourquoi elle nous a convoqués ?"

"Pour nous parler de cet été je présume…"fit la jeune fille à voix basse. "Oh non…Malefoy…"

Elle sentit Ron se raidir à ses côtés, visage tendu. Il regardait Malefoy approcher avec les poings serrés.

"Ron…Ce n'est ni le moment ni l'endroit. On passe à côté, et tu le laisses parler, c'est d'accord ?"murmura précipitamment Hermione alors que le Serpentard arrivait, suivi de Crabbe et Goyle.

Pendant un moment, Ron, regard fixé sur Drago, sembla ne pas l'avoir entendu, puis il hocha lentement la tête.

"Tiens, le misérable et sa chérie !"

"Eh bien, Weasmoche, tu as perdu ta langue ? D'où vient cette robe ? Elle doit dater d'il y a au moins cinquante ans !"

Déconcerté, Malefoy regarda les deux Gryffondor s'éloigner sans broncher.

"Allez, ne restez pas plantés là ! On se tire !"maugréa-t-il.

Quand ils furent assez loin, Ron prit une profonde inspiration.

"Un mot de plus, et je lui sautais dessus ! "s'exclama-t-il férocement.

"Sur qui vouliez-vous sauter Monsieur Weasley ?"

voilà,j'espère que ça vous a plu !kiss tout le monde !à très vite j'espère !