Deux jours s'étaient écoulés depuis le fameux bal d'Halloween. Deux jours que je n'arrêtais pas d'y penser, de jour comme de nuit. J'avais passé une des plus belle fête de ma vie et il était facile de deviner pourquoi, tout du moins pour Rémus qui m'envoyait des regards lourds de significations lorsque Rogue se trouvait aux alentours. J'aurais pu encore me plaindre de lui sur ce point mais je crois bien que j'étais encore tellement sur mon nuage que rien ne semblait pouvoir entacher ma bonne humeur. Il y a des jours comme ça, dans la vie d'une personne où on se sent capable d'affronter des montagnes, et c'était exactement mon état d'esprit.
« Professeur ? »
Mon dieu j'en oubliais presque que j'étais en cours. Annabella Graams, élève de Serdaigle essayait probablement d'attirer mon attention depuis quelques minutes.
« Oui ? »
« Euh… c'est juste que ça a sonné depuis cinq minutes et nous avons un cours de métamorphose… »
J'écarquillais les yeux. Bon sang, il fallait sérieusement que je me ressaisisse.
« Pour la semaine prochaine vous me ferez deux rouleaux sur le mode de vie des équipodes, leur habitat, et leur technique de défense en cas de danger. Vous pouvez partir. »
Les élèves partirent rapidement, craignant probablement de recevoir les foudres de la vieille McGonagall pour leur retard. Une fois seule, je m'autorisais à souffler un grand coup pour me détendre.
« Rhooo… »
Je regardais Arès dodeliner la tête en me regardant. Il me faisait vraiment craquer quand il faisait ça vous savez.
« Oui comme tu dis… Allez viens. »
Je m'éloignais des enclos des équipodes pour me diriger vers le château. J'avais un cours à préparer et le mieux dans ces cas là pour travailler était la salle des professeurs. Je n'ai jamais aimé travailler dans ma chambre, les papotages incessants de Chourave et Bibine me motivaient à travailler, allez savoir pourquoi. Lorsque j'arrivais dans la salle, je trouvais Lupin qui faisait visiblement mine d'écouter les prédictions de cette chère Sibylle. D'ailleurs, lorsqu'il me vit, il en profita pour s'esquiver poliment du monologue de Trelawney avec un sourire qui en disait long sur ce qu'il pensait des prédictions dans les feuilles de thé. Croyez moi ou non mais la vie à Poudlard en tant que professeur est aussi divertissante qu'en tant qu'élève. Arès fixa d'ailleurs Sibylle d'un air étrange, si bien qu'elle se sentit soudain mal à l'aise et marmonna un « Je vous laisse, les prédictions n'attendent pas… »
Lupin fit un petit signe de la main tandis qu'elle partait tandis que je me retenais de rire complètement.
« Pauvre Sibylle… » rigola doucement Rémus.
« Est-ce qu'il y a des personnes dans cette école qui croient à ses prédictions ? »
« Je ne crois pas non, mais elle a le mérite de bien nous faire rire parfois. C'est probablement pour ça que Dumbledore l'a engagé. »
Oui, la passion de Dumbledore pour les gens bizarres et loufoques n'était plus à prouver. Je restais encore quelques heures dans la salles des professeurs à préparer mon prochain cours tout en discutant avec Lupin de temps à autre. C'était ces moment là que j'appréciais particulièrement. Je reposais ma plume, relisant une dernière fois le cours. Parfais, j'étais débarrassée de cette corvée.
« Je te laisse, à plus tard. » dis-je à l'attention de Lupin qui finissait de corriger des copies de première année.
« A tout à l'heure. » répondit-il d'un air un peu absent en se grattant la tempe devant une copie qui lui donnait visiblement du fil à retordre. Le pauvre…
Tandis que je rejoignais ma chambre pour y déposer mes affaires, et que j'arrivais devant la gargouille menant au bureau de Dumbledore, mes pas stoppèrent net lorsque je vis un homme en sortir. Il avait une longue cape écarlate, les cheveux grisonnant en bataille et un air terriblement sévère. La conversation que j'avais eu avec Albus me revint subitement en tête, provoquant un vertige pas très agréable. Devant moi se tenait Sean Kelly, l'homme dont la vie avait été dévastée par mon propre père. J'aurais voulu fuir à cet instant, disparaître complètement mais transplaner à Poudlard était totalement impossible ce qui ne me laissa que mes jambes pour me déplacer. Lorsque son regard se posa sur moi, j'eus la vague impression qu'un gouffre s'ouvrait sous mes pieds et m'aspirait complètement. Lui en revanche resta de marbre, m'observant avec attention avant de finalement se décider à avancer dans ma direction. Lorsqu'il s'arrêta à quelques pas seulement de moi, il jugea Arès qui le fixait le poil hérissé et sourit avec un air de supériorité que même Rogue ne possédait pas.
« Mademoiselle Quant je présume ? » dit-il finalement en me fixant droit dans les yeux.
« Exact… Et vous êtes ? »
« Sean Kelly. »
Mes doutes étaient confirmés. S'il avait eu une baguette magique dans chaque œil, je crois bien que je serais morte d'un double avada kedavra.
« Voilà donc à quoi ressemble la fille d'un meurtrier… Je me demande pourquoi Dumbledore vous a engagé… Combien avez-vous payé pour obtenir ce poste ? »
Je sentis mes entrailles se nouer et la rage monter en moi, incontrôlable.
« Je ne suis pas comme mon père, ne me comparez pas à lui. »
« Pourtant vous êtes sa fille, la ressemblance est bien là. Qui me dit d'ailleurs que ce n'est pas vous qui avez assassiné votre propre mère et votre frère et que vous n'êtes pas encore au service de Voldemort ? »
« Comment osez-vous ? »
Ma main se leva en direction de son visage mais fut arrêtée d'un geste par l'homme.
«Vous êtes comme lui… le même sang de meurtrier coule dans vos veines. » dit-il avec une voix menaçante en serrant d'avantage sa prise sur mon poignet avant de me lâcher d'un geste brusque.
Si vous avez une chance incroyable, il y aura très peu d'occasions dans votre vie où vous ressentirez ce que j'ai éprouvé lorsque ces mots dits doucement s'infiltrèrent dans mes oreilles. Je pouvais presque sentir mon cœur s'effondrer sur lui-même comme s'il se ratatinait à leur signification. Les larmes revinrent, mais je les ravalai avec détermination. C'en était trop. Le barrage se rompit et ma colère revint au triple galop, contrôlant mes émotions une fois encore. Refusant de lui donner la satisfaction de me voir frotter mon poignet endolori, je restai sur place, levant les yeux sur lui, le défiant presque de me montrer son pire côté.
« Laissez-moi tranquille. » répliquais-je dans un soupir désespéré.
« Vous êtes une abomination de ce monde. Azkaban était trop doux pour une personne comme vous. » continua t-il, le visage de plus en plus crispé par la haine.
« Ca suffit Sean. »
L'homme se retourna brusquement pour se retrouver nez à nez avec Rogue dont le regard était aussi froid et imperturbable qu'un iceberg.
« Severus… Comment va notre cher mangemort reconvertit ? La sensation de prendre des vies ne vous manque pas trop ? »
Rogue ne bougeait toujours pas, dévisageant Sean Kelly avec une indifférence totale. Si lui était indifférent aux paroles prononcées, j'en étais complètement sonnée pour ma part. Rogue avait été un mangemort ? Je n'en avais jamais rien su.
« Je n'ai jamais été plus mangemort que vous ou Dumbledore, vous le savez parfaitement. Maintenant partez, vous n'avez pas encore assez de droits pour venir harceler les enseignants de cette école. »
« Je n'en ai pas fini avec vous Severus, et vous aussi, vous pouvez me croire. » dit-il en me regardant avec rage.
« Libre à vous de perdre votre temps inutilement. » laissa tomber Severus sans se soucier davantage des menaces proférées par l'auror furieux qui s'en allait à grands pas, sa cape flottant à mesure de ses pas.
Lorsqu'il disparut au bout du couloir, je me sentis soudainement soulagée, même si ce n'était qu'une impression. Les mots prononcés sonnaient gravement dans mon esprit, ancrés comme la sentence qui m'était tombée dessus il y a quelques années. Arès lécha ma main, me tirant de ma torpeur et me ramenant à la réalité. Severus était toujours là, me dévisageant d'un air grave et insondable. Je ne savais plus quoi penser. Plus quoi dire ni faire. Etait-il un ami ou un ennemi ? Je n'avais pas encore réalisé mais une larme alla s'écraser sur le sol, je pleurais amèrement. J'en voulais à la terre entière d'avoir subit une telle humiliation, et pendant un instant j'en voulu à Rogue et Dumbledore de m'avoir aidé. Azkaban m'avait protégé pendant toutes ces années de ces affronts et de la douleur d'être confrontée de nouveau à l'espèce humaine. Quelque part, je regrettais ce triste aspect de ma détention. Je ne pouvais pas rester d'avantage là à pleurer comme une gamine, pas devant Rogue. Je voulais juste être seule et oublier. Comme un automate, je me remis à marcher, avec pour seul et unique but la porte de ma chambre où je pourrais m'enfermer et ruminer mes idées noires. Je croisais Severus qui ne disait toujours rien, nos regards se croisant brièvement avec une intensité encore jamais atteinte. J'aurai aimé qu'il me retienne, qu'il me dise quelque chose mais ce ne fut pas le cas, il me regarda simplement partir.
Ce soir là, je décidais de ne pas me rendre au repas dans la grande salle. Je n'avais pas faim et je ne voulais pas vraiment qu'on me voit dans cet état. La nuit commençait à tomber sur le château, comme un voile enchanté dévoilant sa voûte étoilée à ceux qui voulaient bien prendre la peine de l'admirer. J'étais de ceux là. Arès était resté à mes côtés, essayant comme il le pouvait de me réconforter et je m'en voulais de donner une image si pitoyable à mon jeune compagnon d'infortune. Je ne saurais dire combien de temps je suis restée à regarder les étoiles danser sous mes yeux, mais lorsque je repris plus ou moins conscience, et me sortant de ma torpeur, je réalisais que j'en avais finalement marre de rester dans cette pièce. Lupin n'était pas passé. Severus l'avait probablement mis au courant et avait jugé bon de lui dire de me laisser tranquille au moins ce soir.
La nuit était fraîche, l'hiver approchait à grand pas. Je resserrais la cape sur mes épaules, mais j'avais l'impression que c'était en vain et que le froid arrivait à me transpercer de part en part. J'avais décidé qu'une petite promenade nocturne ne me ferait pas de mal, et j'avais la bonne excuse des animaux que je gardais pour mes cours qui passaient la nuit dehors. Je me promenais entre les enclos, observant les equipodes qui dormaient tranquillement collés les uns contres les autres pour se protéger du froid. L'hypogriffe d'Hagrid ne dormait pas, observant chacun de mes gestes avec attention. Lorsque je m'arrêtais devant lui, il s'inclina avant même que je le fasse. Depuis que je l'avais soigné, il me montrait une reconnaissance sans pareille. Il tendit la tête vers moi, clignant des yeux doucement et j'eus l'impression qu'il lisait en moi et sondait mon esprit. Essayait-il de me consoler ? Je restais quelques minutes à caresser son doux plumage, les mots de Sean Kelly revenant à mon esprit comme une flèche en plein cœur.
« Quelle idiote je fais... Pourquoi je n'arrive pas à laisser tout ça derrière moi ? »
L'hypogriffe cligna des yeux et poussa ma main avec sa tête en guise de réponse tandis qu'une brise souffla doucement. Mon attention se porta sur la forêt interdite à quelques pas de là. Une masse blanche se distinguait très clairement parmis les sombres branchages lugubres. Je m'approchais doucement pour mieux voir et lorsque je fut assez proche je restais sans voix. C'était la première fois que je voyais une licorne. Elle me regardait avec bienveillance, immobile et majestueuse. Cette vision était tout simplement la plus belle qu'il m'ait été donné de voir en 25 années d'existence. J'avais le vague souvenir de ma mère me racontant des contes magiques dont un qui parlait de licorne. Les créatures des dieux, la pureté incarnée en témoignait le blanc immaculé de leur robe blanche, et par-dessus tout, l'espoir dont elles étaient le symbole.
Plusieurs minutes s'écoulèrent à nous regarder et je n'osais presque plus respirer, de peur qu'elle ne parte. Ce fut pourtant ce qu'il se produisit, elle retourna sur ses pas, me jetant un dernier regard avant de s'enfoncer dans les ténèbres. Elle avait disparue, emportant avec elle ma douleur et mes incertitudes. On dit que les licornes sont des animaux sacrés capables de lire dans le cœur des gens. En fonction de ce qu'elles y voient, elles choisissent ou non d'apporter leur aide aux âmes en peine, emportant avec elle la douleur et les cauchemars. Je ne sais pas si c'est ce qu'il s'est produit avec moi cette nuit là. La vision de la noble bête m'avait apaisée, je me sentais bien et pour une fois, tout me parut très clair. La nature du changement m'échappait comme un mot vous nargue en dansant sur le bout de votre langue, repoussant les supplications désespérées pour le faire venir et se présenter de lui-même.
Lorsque je rentrais au château ce soir là, j'avais le cœur un peu plus léger qu'à mon départ. Tout était silencieux et seul le bruit des escaliers farceurs venait troubler cette douce quiétude. Je montais les escaliers lorsque mes pas ralentirent devant la lourde porte des cachots. Je m'arrêtais quelques secondes, sans savoir réellement ce qui m'y poussait. Il devait déjà dormir vu l'heure, à quoi bon ? Un soupir s'échappa de ma gorge et je repris ma marche, sans regarder devant moi. J'aurais mieux fait quelque part, cela m'aurait évité une certaine gêne et cette atroce douleur lorsque mon royal postérieur tomba nonchalamment sur le sol.
« Aïeuuu... »
Je levais les yeux pour vérifier que je ne m'étais pas heurtée à un mur farceur comme ses congénères les escaliers. Pour un mur, il avait de sacrément jolis yeux, vous pouvez me croire.
« Qu'est-ce que vous fabriquez ici ? » dit le mur aux yeux de velours et à la voix ténébreuse.
Bon, pour résumer la situation, j'étais vautrée par terre après avoir - semble t-il - heurté ce cher Severus, à deux heures du matin non loin des cachots. L'art et la manière de passer pour une imbécile en somme...
« J'étais sortie prendre l'air, il me semble que ce n'est pas interdit en qualité de professeur. »
Il me tendit la main pour m'aider à me relever, m'examinant comme pour vérifier si j'étais de mauvaise humeur, auquel cas, il semblait prêt à se défiler pour éviter toute altercation. Ou peut-être que je me faisais encore des idées, après tout c'était une de mes spécialités.
« Vous devriez faire attention où vous mettez les pieds... »
Je grognais légèrement en me frottant les mains pour enlever toute trace de poussière du dallage crasseux. Depuis combien de temps le ménage n'avait pas été fait bon sang ?
« Et vous, que faites-vous ici à une heure aussi tardive ? » me hasardais-je en finissant de me débarrasser de ma poussière.
Rogue hésita quelques secondes, considérant ma question. J'étais certaine que si j'avais encore été son élève, il m'aurait envoyé voir chez les Grecs s'il y était (ce que je me serais empressé de faire). Cependant, ce n'était plus le cas et c'était à son tour de répondre. J'attendis patiemment.
« J'avais oublié quelque chose, rien de bien important. » répliqua t-il en mettant ses mains calmement derrière le dos.
Ce geste ne m'échappa pas, pas plus que l'énorme bleu sanguinolent qui couvrait sa main. « Vous vous êtes blessé ? » demandais-je, un peu surprise.
« Ce n'est rien, je me suis cogné. Vous avez finit votre interrogatoire ? J'ai des choses à faire. »
Mon esprit tira la sonnette d'alarme, l'entrevue était terminée et aller plus loin signifiait une nouvelle dispute à laquelle je n'étais pas préparée mentalement. Cependant, les révélations de Sean Kelly me poussaient à le questionner d'avantage. J'avais besoin de savoir comme un rescapé en plein désert avait besoin d'eau.
« Severus, j'aimerais vous parler. Demain ou après-demain, ou quand vous le pourrez mais c'est important. S'il vous plaît. »
Il me regarda avec surprise et reprit son masque de froideur presque instantanément.
« Demain ira très bien. Bonne nuit Mary. »
« Bonne nuit. »
Je connaissais Severus depuis plus de dix ans et jusqu'à présent je n'avais fait qu'effleurer la surface de la personne la plus intense que j'aie jamais eu le privilège de rencontrer. Je voulais tellement me couler profondément en lui, pour retrouver un peu de la personne que j'avais vue dans ses yeux le jour où nous nous étions rencontrées pour la première fois. Je savais que cette essence était là, attendant que je la prenne. Je ne savais pas comment faire, voilà tout.
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Gros coup au moral cette semaine, je sais pas si ce chapitre vous plaira... J'espère quand même. Je m'absenterais le week end prochain donc je vous mettrais le chapitre 13 mercredi ou jeudi, surveillez bien ;) Merci beaucoup pour toutes ces reviews ^_^
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Reviews
Gensi : Et oui, Sevy est un excellent danseur, il a ça dans le sang ^^ Non vraiment je sais pas pourquoi dans chaque fic où il danse il se débrouille à merveille... Un mystère à élucider ça ;)
Cyngathi : Merci pour le p'tit mot, ton enthousiasme fait toujours autant plaisir à voir en tous cas ;)
TiteSevie : Merci, ta review m'a fait super plaisir =) Je me suis régalée à écrire le chapitre 11 c'est vrai. Je pense vous mettre d'ailleurs le chapitre 13 rapidement en ligne vu que mon chapitrage est assez court à chaque fois...
Amy Evans : Je suis contente que ce chapitre t'ai plu ^^ Merci
Alake : J'aime le coup du marteau et du burin, si ça se trouve je vais réutiliser ta métaphore prochainement... vais y penser tiens... merci beaucoup en tous cas, ravie que cette histoire te plaise ^^
Alexiel : Oui, j'aimerais bien entrer un peu dans la tête de Sevy pour savoir ce qu'il pense de tout ça. Au départ, je pensais utiliser les deux points de vue mais je suis du genre à m'emmêler les pinceaux facilement et ça aurait tout compliqué donc bon... Bref, merci encore ^^
Loumiolla : Désolée pour la fin un peu brusque du chapitre 11, voilà la suite. J'espère que ça plaira quand même :)
Cool : Je ne pense pas que Mary ait mal prit le départ de Sev' lors du bal. Il avait déjà fait un énooorme effort pour accepter de danser et elle en est bien consciente =) Merci pour la review.
Moony013 : Je suis contente que cette fic te fasse du bien, même si elle n'a rien de vraiment extraordinaire... Je l'ai pas ensorcelée en plus... Bon en tous cas, quelques pas de danse avec un Sevy ça remonte le moral c'est certain. Si seulement ça pouvait m'arriver... snif... dans les bras de Sevy *zioum part dans son délire* Bon c'est pas tout mais il me faut de la bière, je suis un peu à sec là... pas bien -__- J'VEUX MA BIERE !!! *cri désespéré d'une auteur alcolo* Biz biz smouick aussi ^^
Antigone666 : Déclaration ? oui c'en était une, plus ou moins explicite mais sachant que ce n'était pas totalement clair... Non on va encore faire trainer un peu les choses, c'est bien plus rigolo *sadique*
Rogue422 : Ben j'aimerais bien qu'ils se tombent dans les bras une bonne fois pour toute moi... Parce que bon ils sont mignons mais zut quoi...
Liza Black : Chouette une nouvelle revieweuse :D Merci beaucoup, ravie que cette fic te plaise ^^
Gaeriel-Jedusor : mdr, sortir avec Hagrid pour peu qu'il ait des beaux yeux... j'en sais rien, perso, ça me tente pas trop quand même lol Sinon je comprend pour ta remarque sur le début de la fic, je démarre toujours lentement mes histoires ^^;
13 reviews pour ce chapitre, waow O_o Merci beaucoup tout le monde ! J'vous aimeuuuuu !!! *gueule comme Lara Fabian* Bon allez, je retourne sur les autres chapitres ^^
