n/a : Un autre one-shot complètement stupide, issu d'une autre idée folle. Cette fois en rating « PG » (Seigneur, je m'assagie, c'est pas bon signe loll). Il comporte lui aussi un couple peu ordinaire mais qui ne devrait pas choquer autant que mon Lucius / Dobby ! Je n'ai pas la prétention de croire que je suis la première à écrire sur ce couple mais je n'ai jusqu'à présent jamais lu d'histoire entre eux. Si jamais quelqu'un connaît d'autres histoire les mettant en scène, svp me le faire savoir, je suis intéressée à lire cela ! Sur ce, bonne lecture... Et merci à ceux qui m'ont laissé une petite review pour mon dernier one-shot !

Avec la complicité de la nuit : Tome deux !

Il avait attendu ce moment toute la journée. Les heures s'étaient égrainées si lentement, comme si une main invisible retenait les aiguilles du temps pour le simple plaisir de le contrarier. Toute la journée, il avait tourné en rond, revenant sans cesse sur ses pas lorsque dans un élan de spontanéité il avait été tenté d'aller la retrouver plus rapidement. Il savait qu'il devait être patient, il devait attendre le bon moment, qu'elle ne le recevrait pas ainsi. Il devait attendre, encore. Mais bientôt, très bientôt, il pourrait la revoir, mieux, sentir son exquis parfum qui lui enflammait les sens, la toucher, la caresser et s'il était chanceux et qu'elle était d'humeur, il pourrait peutêtre espérer un peu plus.

C'est cette pensée qui le mettait dans un tel état. Depuis quelques temps, elle répondait bien mieux à ses avances, le laissant toujours aller un peu plus loin dans l'avancement de leur relation. Peutêtre que ce soir il aurait le courage de passer à l'étape suivante, peutêtre que ce soir, elle accepterait qu'il tente de nouvelles choses...

Il avait pensé à elle toute la journée, chose banale puisqu'il ne pensait qu'à elle à chaque seconde depuis plusieurs semaines maintenant. Elle habitait ses rêves, peuplait ses désirs et hantait ses nuits. Elle était le centre de son univers, elle était le soleil de ses jours, l'astre de ses nuits. Elle était TOUT !

Comment avait-il put l'ignorer auparavant ? Comment avait-il fait pour ne pas s'apercevoir de la perle qu'elle était, de l'être unique qu'elle était ? Elle était sa déesse, son oxygène, l'espace entre chacun des battements de son cœur. Elle l'obsédait, le rendait fou. Le jour, il ne pensait qu'à elle, la nuit ne rêvait qu'à elle. Il se nourrissait d'elle, tous les autres plaisirs de la vie paraissaient fades en face d'elle. Jamais il n'avait éprouvé cela auparavant, elle était son premier véritable amour, le seul, l'unique. Il était sienne et ce à jamais. Son cœur lui appartenait, il lui avait donné sans hésiter, sans regretter. Elle était sa raison de vivre, d'espérer.

Mais il n'était pas dupe, il avait de la compétition. Il n'était pas le seul à l'avoir remarqué. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas tomber sous son charme et même là, elle était tellement belle qu'elle aurait redonné la vue à un aveugle ! Elle était si... Elle était tellement... Elle était... pas encore sienne ! Il avait dû se battre pour repousser quelques importuns qui se croyaient dignes d'elle, il avait gagné des points à ses yeux ainsi. Il se battrait encore pour elle, il mourrait pour elle. Elle n'avait pas seulement pris possession de son cœur, elle avait son âme, son esprit, il était sien et jamais il ne penserait même à s'en plaindre.

Voilà, c'était l'heure, le moment d'aller la retrouver discrètement était ENFIN arrivé ! Sans un bruit, comme un félin, il se glissa à l'extérieur du dortoir, puis descendit toujours sans se faire repérer vers la salle commune. Il passa le portrait toujours silencieusement, tous les sens au aguets. Une fois dans le corridor, sa vigilance ne baissa pas pour autant, il ne fallait surtout pas se faire prendre, les conséquences pourraient en être catastrophiques. Longeant les murs, profitant des zones d'ombres, il fit son chemin jusqu'à leur point de rendez-vous. Son cœur battait la chamade, ses sens frétillaient d'impatience.

Arrivé à destination, il attendit, tapit dans l'ombre, guettant sa venue. Elle avait un peu de retard. Se faisait-elle désirer ou avait-elle eu des difficultés à se rendre à leur rendez-vous clandestin ? Il souhaitait de tout cœur que s'était la première option car la deuxième signifiait qu'elle risquait d'avoir de sérieux problème et il ne se pardonnerait jamais d'être la cause de soucis pour son aimée. Au moment où il se torturait de plus en plus l'esprit avec des scénarios tous plus lugubres les uns que les autres, il la vit, trottinant joyeusement vers lui. Un bonheur immense l'assaillit à ce moment. Elle était venue, elle était là pour le voir lui ! N'était-il pas le plus chanceux de tous ?

Elle le repéra rapidement et s'avança langoureusement vers lui. Elle savait se faire désirer et ca le rendait complètement fou ! Elle s'arrêta à seulement quelques centimètres de lui, son regard bien fixé au sien. Il crut défaillir en la voyant sortir sa petite langue rose si attirante, si affriolante. Il sentait qu'il perdait tous ses moyens et pourtant, il devait se montrer fort et viril. Il savait qu'elle n'appréciait pas la faiblesse, elle aimait qu'il prenne les devants, qu'il dirige la danse, qu'il fasse un vrai mâle de lui. Et c'est ce qu'il fit. Il combla le mince espace qui les séparait et glissa sa tête près de la sienne. Pendant un moment, ils jouèrent un petit jeu de caresses puis, suivant une impulsion, il la mordilla gentiment au niveau du cou. Elle sembla apprécier puisqu'elle pencha encore plus la tête pour lui permettre de recommencer.

Pendant un long moment, ils s'explorèrent, se caressèrent, tapis en silence dans l'ombre d'un couloir perdu de Poudlard. Puis il en eut assez de leurs simples caresses somme toutes innocentes. Il en voulait plus, il la voulait elle ! Il hésita un instant, puis se résout à tenter sa chance, il se plaça doucement derrière elle et voulut entreprendre la prochaine étape logique mais il fut vivement interrompu.

En fait, il fut littéralement soulevé de terre par une main puissante et hargneuse. Il le tenait par le couà plusieurs centimètres du sol. Il pouvait voir son air dégoûté et il pouvait mettre sentir son haleine putride alors qu'il vociférait à son endroit des mots peu aimable.

« - Non mais a-t-on idée ! Tu te croyais suffisamment bien pour elle ? Tu n'es qu'un bâtard qui ne mérite même pas de vivre alors encore moins de courtiser MA chatte. Espèce de sac à puce, laisse une fois pour toute ma Miss Teigne tranquille sinon, je me ferai un plaisir de faire une descente de bain avec toi ! On s'est bien comprit sale vermine »

Et dans un geste, d'une violence sans nom, Rusard lança le pauvre Pattenrond sur le mur près de lui. Le chat émit un petit cri de douleur mais trouva tout de même assez de force pour quitter les lieux sans demander son reste. Il ne vit pas les yeux implorants de son aimée, il ne vit que la rage dans le regard de son maître et cela suffit à le convaincre que sa place était ailleurs qu'auprès de la chatte.

Il retourna donc à la tour des Griffondor et alla retrouver la moiteur du lit d'Hermione qui l'accueillit tout autrement que venait de le faire le concierge. Elle lui flatta gentiment le ventre, lui arrachant quelques ronronnements d'appréciation. Finalement, ce n'était peutêtre pas ce qu'il avait espéré mais ce n'était pas mal non plus. Parfois, il faut savoir se contenter de ce que l'on a parce qu'ailleurs ce n'est pas nécessairement mieux !

Une petite review pour me dire que vous me trouvez tordue lol!