UN AMOUR INOUBLIABLE
Par Mallory Quinn
Chapitre 3
« O temps suspend ton vol »
"O temps, suspends ton vol! et vous, heures propices
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours!
"Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent,
Oubliez les heureux.
Lamartine, Le lac
La salle à manger était décorée pour la fête du jour de l'an qui devait commencer à 22heures. Bien que ce fut déjà le jour de l'an, le Capitaine préférait faire la fête sur le paquebot pendant qu'il se dirigeait vers l'Amérique, car à cause du décalage horaire, il se fixait une sur une zone qui atteindrait minuit au milieu de l'Atlantique. Les passagers devaient dîner plus tôt pour laisser la place au bal masqué.
Candy se dirigeait vers la salle à manger et aperçu Terry de loin. Son cœur bondit dans sa poitrine. Le cœur de Terry bondit aussi dans sa poitrine.
« Candy est là, se dit-il ».
Il se retourna et la vit se diriger vers lui.
« C'est incroyable se dit-il, comment je sens même sa présence ! »
Candy souriait et il se sentit encore entrain de fondre ! Ils entrèrent dans la salle et tous les regards se tournèrent vers eux. Les autres passagers ne pouvaient s'empêcher de sourire en voyant le jeune couple. La chimie qu'ils dégageaient était évidente à tout le monde. Il y eut même un photographe qui prit une photo. Candy semblait un peu inquiète.
- Est-ce un journaliste vous croyez ? Demanda-t-elle a Terry
- Probablement, dit Terry.
- Vous n'avez pas peur pour votre réputation ?
- Je vais m'en charger plus tard, dit-il, ne vous inquiétez pas Melle André.
- Ok. Je vous fais confiance.
Ils dînèrent joyeusement en parlant de leur enfance et de leur adolescence. Ils avaient tous les deux encore cette impression de se connaître depuis toujours. Le dîner terminé, Candy alla se changer dans sa cabine pour le bal masqué. Terry fit de même.
Candy avait un costume de Juliette de « Roméo et Juliette » de Shakespear.
Terry avait un costume de Roméo de « Roméo et Juliette » de Shakespear.
Annie avait forcé Candy à acheter ce costume pour son voyage.
- On ne sait jamais ce qui peut arriver, lui dit-elle, tu peux être invitée à un bal masqué en Europe ou encore mieux sur le bateau de retour, ça sera la Saint-Sylvestre je me souviens une fois avec mes parents en croisière il y avait un bal masqué. J'ai du improviser car je n'étais pas du tout préparée. Celui de Juliette est très beau. Comme au collège…Il te faut un Roméo…
- Un Roméo ?
- Je parle d'Albert bien sûr. Peut-être que le fait d'avoir ce costume te portera chance et il viendra te rejoindre pendant le voyage
- Annie, c'est ridicule, je ne crois pas à ce genre de superstition…mais le costume est vraiment très beau, on le prends !
Elles avaient donc pris le costume de Juliette. Pourquoi Juliette ? Annie avait dit qu'il lui fallait un Roméo. Elles avaient aussi pris une perruque brune pour aller avec le costume.
Terry venait de jouer le rôle de Roméo à Londres, alors c'était le costume le plus accessible dans ses bagages.
Candy se dirigea vers la salle à manger qui était maintenant la salle du bal masqué. La lumière y était un peu plus sombre. Tout le monde était en costume et avec un loup aux yeux. Il y avait des costumes de tout genre, Arlequin, Colombine, Napoléon, Jules César, Cléopâtre, Pierrot etc. La musique était très forte, presque assourdissante. Candy ne resta pas seule longtemps. Un homme vêtu en Napoléon vint l'inviter à danser. Ce qu'elle accepta avec joie. Tout le monde dansait avec joie et Candy avait perdu le compte de ses partenaires.
Terry arriva lui aussi dans la salle de bal et y trouva aussi la musique et l'ambiance joyeuse des passagers. Il entra aussi dans l'ambiance et se mit à danser avec joie, changeant lui aussi de partenaires.
Candy se retrouva entrain de danser avec un partenaire pendant un certain temps. Lorsque la musique rythmique se changea en slow, elle se retrouva dans les bras de son partenaire du moment et elle ne s'était jamais sentie aussi bien. La série de slows continuait pendant au moins une bonne vingtaine de minutes et la musique rythmée continua de nouveau et ainsi de suite pendant toute la soirée. Candy s'amusait comme une folle elle ne s'arrêta de danser que pendant quelques minutes pour boire un peu d'eau mais son partenaire, qui était toujours le même depuis la première série de slows ne voulait pas la lâcher. Elle se sentait tellement bien avec lui, qu'elle ne lui en tenait pas rigueur. Au contraire ! Il faisait tellement chaud que le couple décida de prendre de l'air hors de la salle. L'air frais leur fit du bien.
Il était presque minuit selon l'horloge du paquebot. 23h59 et passagers se mirent à décompter : 10…9…8…7…6…5…4…3…2…1 !
BONNE ANNEE !
Il eut des confettis qui tombaient de partout ! Des ballons le sont des sifflets. Les gens criaient et riaient.
Chaque personne enlevait son loup et embrassait la personne en face d'elle.
Candy était dehors avec son cavalier ils décomptèrent en même temps que le reste du bateau 10…9…8…7..6…5…4…3…2…1, BONNE ANNEE !
Ils enlevèrent leurs loups… Candy eut la surprise de sa vie ou presque. Quelque chose lui disait que c'était lui.
- Mr. Granchester… ! Commença-t-elle
- Melle André ! Dit Terry
Ils ne dirent plus un mot. Le temps avait suspendu son vol. Tout à coup tout était clair, l'impression de bien être et la chaleur qu'ils éprouvaient rien qu'en étant l'un à côté de l'autre…Même sans savoir qui ils étaient, ils étaient attirés l'un par l'autre.
Terry se pencha pour chercher ses lèvres et Candy ferma les yeux et attendit les lèvres entrouvertes. Les lèvres de Terry se posèrent sur les siennes et leurs langues commencèrent à se caresser tout doucement d'abord et de plus en plus passionnément. Candy noua ses bras autour du cou de Terry et répondit à son baiser avec une ardeur qui l'étonna elle-même. Terry mis ses bras autour de la taille de Candy et la serra contre lui, comme s'il ne voulait plus la lâcher. Le baiser dura pendant un moment qui semblait interminable.
Candy avait déjà été embrassé, mais ce premier baiser avec Terry semblait être la première fois, point final. Ce baiser avait éveillé en elle des sensations dont elle ne soupçonnait pas l'existence. Cet homme qu'elle venait de rencontrer, était celui qu'elle attendait toute sa vie. Elle avait toujours entendu parler de la passion amoureuse, du coup de foudre, mais elle n'en avait jamais compris le sens jusqu'à présent.
Terry avait l'impression que toutes les femmes qu'il avait embrassé jusqu'à présent étaient inexistantes. Que Candy était la première et seule femme qu'il embrassait, le reste n'existait plus. L'univers l'avait finalement mis en contact avec l'âme sœur, elle comblait le vide qu'il y avait dans sa vie.
- Regarde chéri, Roméo et Juliette, comme ils sont mignons ! dit une vielle dame habillée en Marie-Antoinette à son époux habillé en Louis XVI.
Aussitôt, Candy et Terry arrêtèrent de s'embrasser à regret, ils étaient tous les deux à bout de souffle. Ils se regardèrent pendant un moment. Enfin, Terry brisa le silence.
- Bonne Année, ma Juliette, dit Terry, je savais que c'était toi.
- Bonne Année, mon Roméo, dit Candy, je savais que c'était toi.
- Tu veux aller quelque part de plus discret ?
Candy et Terry sourirent ; ils se tutoyaient maintenant. La comédie était fini. Après un baiser aussi intime et passionné ils ne pouvaient que se tutoyer.
- J'ai la tête qui tourne, tu peux me ramener à ma cabine ? Dit Candy d'une voix douce. Elle voulait être seule dans sa cabine pour ne pas succomber à la tentation.
- Bien sûr. On y va.
Ils y allèrent, bras dessus, bras dessous sans se soucier des regards des autres passagers. Ils arrivèrent à la cabine de Candy et elle ouvrit la porte. Elle entra et se retourna pour dire aurevoir à Terry, mais elle eut une envie folle qu'il l'embrasse de nouveau. Comme s'il avait lu dans ses pensées, il se pencha et posa à nouveau ses lèvres sur les siennes. Candy l'attira à l'intérieur de sa cabine et il ferma la porte avec son pied. La tête de Candy essaya de lui dire d'arrêter, mais la passion était trop forte. Leurs lèvres étaient toujours soudées et leurs langues se caressaient avidement d'abord et ensuite avec douceur.
Candy et Terry avaient déjà été embrassé par leurs fiancés mutuels, mais jamais ils ne s'étaient sentis comme ils se sentaient maintenant pendant ces baisers. Le plaisir qu'ils éprouvaient était indescriptible. Bientôt, ils se retrouvèrent sur le lit de Candy, toujours en train de s'embrasser. Terry commença à défaire la robe de Candy et elle commença à déboutonner son costume. Terry s'arrêta à regret et demanda :
- Tu veux que je m'arrête ?
Candy s'arrêta aussi à regret.
- Non, dit-elle d'une voix sensuelle
- Tu es sûre ? Car après il sera trop tard…
- Tout ce que je sais, c'est que je n'ai pas envie de m'arrêter.
Il posa prit possession de ses lèvres, ils finirent de se déshabiller et ils sentirent la chaleur de leur peau dénudée ce qui ne fit qu'augmenter leur plaisir. Il se mit à lui caresser la poitrine sans cesser de l'embrasser un peu partout sur le visage, le cou, la poitrine…cette dernière caresse s'attarda un peu plus et fut suivit d'une caresse plus intime de la langue. Candy poussa un gémissement de plaisir et le serra plus fort contre elle en lui caressant le corps. Ils continuaient à s'embrasser, se cajoler, se caresser, à se faire plaisir. Candy savait que l'inévitable allait arriver et elle essaya de parler.
- Terry, dit-elle doucement entre deux baisers, je n'ai jamais….
- Tu n'as jamais… tu es vierge ? Demanda-t-il le cœur plein de joie.
- Oui, répondit-elle en rougissant.
- Oh ma chérie ! Dit-il tendrement, tu es sûre que tu veux que je continue ?
- Absolument, dit Candy en l'attirant vers elle et prenant ses lèvres.
Terry ne se le fit pas dire deux fois. Il caressa ses parties intimes et elle tressaillit de plaisir, tout en continuant à lui donner de petites bises un peu partout. Candy sentit une fontaine jaillir d'elle ; tout ce qu'elle avait lu dans les livres et les témoignages de ses amies ne pouvaient se comparer à ce qu'elle éprouvait en ce moment là. Elle sentit le désir de Terry contre la peau de ses jambes, et se cambra instinctivement. Terry entra doucement en elle, en faisant attention de ne pas lui faire mal. Candy sentit une douleur vive la traverser. Il resta immobile un moment, pour lui laisser le temps de s'habituer et ensuite il commença à aller et venir en elle. La douleur commença à disparaître après quelques instants et se transforma petit à petit en plaisir. Les sensations agréables qu'éprouvait Candy étaient nouvelles pour elle, elles devenaient de plus en plus forte. Candy se surprit à répondre instinctivement aux mouvements de Terry et poussa des gémissements qui l'étonnèrent elle-même. Leurs deux corps soudés ne faisaient qu'un. Leurs deux cœurs battaient à l'unisson. Deux corps, deux cœurs qui n'avaient jamais éprouvés la passion amoureuse, mais leurs cœurs inexpérimentés, savaient qu'ils ne se trompaient pas. Le rythme de leur plaisir grandissant, continua régulièrement d'abord, puis, de plus en plus vite et le plaisir atteignit son point culminant au septième ciel et ils furent secoués tous les deux par le plus grand des orgasmes. Ils crièrent leur jouissance ensemble. Candy avait les larmes aux yeux et Terry tremblait un peu, complètement à bout de souffle. Leur corps étaient en sueur. Il se laissa tomber sur le corps de Candy pendant quelques instant et roula enfin sur le coté en la prenant dans ses bras. Ils restèrent ainsi silencieux pendant quelques minutes, le temps de reprendre leur souffle.
- Candy ?
- Mmm ?
- Je t'aime.
- Moi, aussi je t'aime. Aussi insensé que ça semble être…
- Depuis que je t'ai rencontré c'est comme si ma vie est maintenant complète. Tu es celle que j'attendais, Candy, mon âme sœur. Où étais-tu toute ma vie ?
- Si on avait fréquenté le même collège, on serait peut-être tombés amoureux….
- Je me serai certainement moqué de tes taches de son
- Et j'aurai été irritée par tes surnoms….
- Je suppose qu'on ne le saura jamais.
- Je n'ai jamais été aussi impulsive.
- Tu étais vierge, ma chérie….et puis, tu ne m'avais pas encore rencontré.
- C'est vrai, dit-elle en riant, Annie, m'a fait acheter le costume de Juliette en disant qu'il allait me trouver un Roméo…
- Je ne pense pas que je sois le Roméo qu'elle avait en tête…
- Mais tu es celui que j'ai trouvé et celui que je veux…d'un côté, sa prédiction est arrivée, j'ai trouvé mon Roméo et je l'aime de tout mon cœur.
- Je devais partir avec ma troupe, mais il y a eu confusion et il manquait un billet alors je suis resté à Londres pour prendre le bateau 3 jours plus tard. Je venais de jouer Roméo à Londres…
- Nous étions destinés à nous rencontrer, on dirait
- Je n'en doute pas une seconde. Je t'aime Candice Neige André.
Candy sourit et il embrassa ses cheveux.
- Depuis que je t'ai rencontré je n'arrive pas à te sortir de ma tête. C'est comme si tu avais toujours été là…, mais on se connaît que depuis moins de 48 heures…
- C'est pareil pour moi. Je ne veux pas trop y penser, de peur que ce soit un rêve et que je me réveille….
- Si c'est un rêve, alors, je ne veux plus jamais me réveiller ! Dit Candy, fais-moi encore l'amour, mon chéri….
Terry sourit et pris possession de ses lèvres à nouveau. Ils passèrent le reste de la nuit à parler, rire, s'embrasser, se cajoler et à faire l'amour. Ils ne se souciaient pas des personnes qu'ils avaient laissées en Amérique, non ce n'était pas le moment. Pour le moment, ils étaient au milieu de l'Atlantique dans leur petit monde à eux où rien d'autre n'avait de l'importance, à part être ensemble.
Le reste de la croisière fut idyllique pour notre couple de jeunes tourtereaux. Ils essayaient de ne pas trop se montrer en public, mais ils passaient leurs nuits ensemble, très discrètement bien sûr, soit dans la cabine de Terry, soit dans celle de Candy. Terry alla voir le Capitaine du bateau au sujet du photographe, qui lui assura que ce dernier, n'était pas un journaliste, mais le photographe attitré du bateau et qu'il vendait les photos aux passagers, quand elles étaient finies.
Le photographe alla un beau matin à la cabine de Candy et il frappa à la porte. Candy était avec Terry. Ils étaient sur le point de sortir pour aller prendre leur petit déjeuner. Elle ouvrit la porte et fut surprise de trouver le photographe.
- Bonjour Mlle André, Mr. Grandchester, dit-il comme si c'était normal.
- Je suis venu inviter Mlle André pour le petit déjeuner…,dit Terry.
- C'est certainement pour ça que vous n'étiez pas dans votre cabine, Mr. Granchester, dit le photographe.
Candy rougit et Terry sourit un peu mal à l'aise.
- Je peux faire quelque chose pour vous ? Demanda Candy au photographe.
- Je suis venu vous montrer vos photos, puisque vous êtes là Mr. Granchester, ça me sauve un autre voyage à votre cabine. J'ai du les refaire deux fois déjà, les autres passagers se sont jetés dessus.
Candy et Terry étaient bouche-bées.
- Que voulez-vous dire ? demanda Candy et Terry en même temps.
- Que les autres passagers ont achetés vos photos…
- Quoi ! dit Terry, mais pourquoi veulent-ils posséder les photos de deux parfaits étrangers sur un bateau ?
- Vous êtes le couple favori, le plus mignon, le plus beau…
- Mais…, commença Terry
- Ils ne savent pas qu'ils ont une vraie mine d'or, un acteur célèbre fiancé et la fiancée d'un homme d'affaires de Chicago célèbre…
- Nous ne sommes que des amis…dit Candy
- Vous n'allez pas insinuer que Mlle André et moi, sommes plus que des amis…, commença Terry.
- …ça ne serait pas du tout approprié, termina Candy.
- Je ne pense pas que votre capitaine apprécierait que vous mettiez vos clients mal à l'aise à cause des rumeurs sans fondement
- Surtout que nous sommes que de bons amis…
- Bien sûr, dit le photographe ironiquement. Ne vous en faites pas, votre « amitié » est en sécurité avec moi. Vous voulez acheter vos photos ?
- Oui bien sûr et nous aurons aussi besoin des négatifs, dit Terry
- On ne voudrait pas que ça tombe entre les mains de gens sans scrupules à l'esprit mal tourné, dit Candy.
Ils réglèrent les comptes avec le photographe qui sortit. Et ils éclatèrent de rire.
- Nous, le couple favori ? dit Terry
- On a fait un beau travail à cacher nos sentiments…, dit Candy
- Apparemment c'était pour des prunes… notre attirance l'un pour l'autre ne les a pas trompés une seconde !
- Qu'allons-nous faire avec ses photos ?
- Si on les gardait ? Tout le monde a probablement un exemplaire…
- Ok. Regardes-nous ! C'est vrai que nous sommes mignons !
- Que ça ne te monte pas trop à la tête…, taquina Terry
- Tu peux parler toi, la célébrité, dit Candy, allons manger maintenant, j'ai besoin de force après la nuit dernière…
- Et tu en auras besoin pour cette nuit, ma chérie, murmura-t-il en l'embrassant au cou.
Candy éclata de rire et ils sortirent et se dirigèrent vers la salle à manger.
Le dernier jour arriva finalement. Nos deux tourtereaux devaient se séparer. Ils étaient au bord du bateau et regardaient la ville de New York avec tristesse.
- Candy, dit Terry, je veux te demander en mariage, mais nous devons être sûrs que ce que nous éprouvons est bien réel, pas une simple amourette de croisière.
- Combien de temps pour être sûr ? Demanda Candy doucement.
- Six mois, si dans six mois nous éprouvons toujours la même chose, alors je te demanderais en mariage. Ça nous donnera le temps de mettre de l'ordre dans nos vies courantes.
- Où pouvons-nous rencontrer ? Il faut quelque chose de public….
A ce moment ils virent l'Empire State Building au loin. Terry eut une idée.
- Pourquoi pas au dessus de l'Empire State Building ? Il n'est pas encore fini, mais il le sera certainement dans 6 mois.
- C'est certainement l'édifice le plus haut de la ville, et le plus proche du ciel…,dit Candy et si l'un de nous n'y est pas, on coupe les ponts, pas de lettre, pas de téléphone, pas de contact pour de bon.
- A propos de lettre, voici l'adresse de Yaya, dit Terry en lui tendant un morceau de papier avec une adresse.
- Merci, dit-elle en prenant le papier. Donc rendez-vous le 8 juillet sur le toit de l'Empire State Building à 17heures. Pas de contact avant, pour ne pas être influencé.
- Ok. Et si on envoyait…commença Terry
- …les photos à Yaya ? Bonne idée ! continua Candy
- On les récupérera la prochaine fois…
- …qu'on ira la voir ensemble !
- On termine même nos phrases… tu es vraiment mon autre moitié.
Ils se voyaient seuls pour la dernière fois. Les yeux émeraude se plongeaient dans les yeux bleus pour une dernière fois dans l'intimité. Terry se pencha et l'embrassa rapidement sur les lèvres. Le baiser fut bref car ils étaient dehors. Candy se dirigea à regret vers sa cabine. Elle revint sur ses pas.
- Est-ce que tu aimes les enfants ? Demanda-t-elle à Terry.
- Je les adore ! répondit Terry avec un beau sourire.
- Moi aussi.
- Candy si tu n'es pas là dans six mois, je comprendrais…
- J'y serai, dit-elle, et si toi tu n'es pas là, je comprendrais…
- J'y serai, dit-il fermement.
Candy sourit et alla se préparer dans sa cabine. Ses valises étaient prêtes, elle se changea et sortit de sa cabine et se dirigea vers la sortie. Elle respira un grand coup et elle était prête à affronter les obstacles pour être avec Terry.
Terry se dirigeait aussi vers la sortie. Rien ne l'empêcherait d'être avec Candy. Il alla donc vers sa vie en Amérique pour y mettre fin et commencer une nouvelle dans six mois avec la femme de sa vie.
La suspension du temps était terminée.
Note de l'auteur :
Pour tous ceux qui reconnaissent l'histoire, c'est une de mes préférées, c'était irrésistible… Pour ceux qui ne la connaissent pas, j'espère que vous l'aimerez.
J'ai dû situer mon histoire au début des années 30 pour être à la page avec la construction de l'Empire State Building, qui fut achevée en mars 1931.
