Part 16
1998
Cordélia était assisse sur le divan. Combien de temps ? Est-ce que la lettre était même arrivée là ? Elle pria. Ca avait une horrible journée, elle avait vu passer plus d'argent dans des mains différentes en un jour que durant ses trois dernières années. Sauf quand David Nabbit lui avait montré sa petite caisse, le chou n'avait même pas remarqué quand elle avait commencé à baver. Elle souhaitait qu'elle ait été capable d'aller à son mariage mais une crise de démons avait interféré, tous les journaux avaient dit que ça avait été une affaire de gala. Elle soupira. Cordélia aimait les imbéciles, pourquoi ne pouvait-elle pas juste aimer ceux qui étaient zillionaires, oh bon.
Ca lui avait pris ses plus beaux vêtements et faux sourires pour que l'avocat accepte de garder sa lettre et de l'envoyer trois ans plus tard. Elle n'était pas sure qu'elle comprenait la dynamique de son plan, diable elle savait qu'elle ne comprenait pas. Mais, le flic dans le film n'avait pas eu à attendre 30 ans avant que le portefeuille ne se montre.
Mais, Cordélia comprenait les banques et les avocats. L'avocat avait accepté après qu'il ait appelé la banque pour confirmer qu'il y avait 10,000 dollars avec intérêt croissant qui attendait à être remis quand la lettre serait livrée et avec une signature. Cordélia haussa les épaules pour sa carte grise. Si ça marchait, elle n'en avait rien à faire. Elle serait à la maison et si ça ne marchait pas elle retournerait à la contrefaçon ou volerait l'argent de la famille pour son début à L.A.
Cordélia fixa l'horloge et plissa le visage alors que les coups insistant sur sa porte devenaient plus bruyants. Est-ce qu'Alex venait réellement voir comment elle allait ?
"Cordy."
Jésus christ. Cordélia fléchit. Est-ce que le vampire réaliserait jamais que le truc des coups sur la porte de marchait pas ? Elle se demanda quel abruti maléfique c'était. Comme si ça importait. Elle ouvrit la porte d'un coup brusque. "Va-t-en."
"Cordy, c'est moi."
"Hein, duh," La rétorque ralentit alors qu'elle fixait. Aussi loin qu'elle le sache, aucun des Angélus n'était capable d'un tel regard pathétique de petit chien battu et les deux avait été blessé, celui-ci semblait bien. Elle rétrécit ses yeux, regardant bien tout le vampire, de la pointe de ses cheveux gélifiés, la veste en cuir, la chemise pourpre, le pantalon noir, les bottes noirs. Ses yeux remontèrent sur la chemise pourpre. LA chemise pourpre... la mâchoire de Cordy tomba, espoir et soulagement inondant son regard soupçonneux.
"J'aime cette chemise." couina Cordélia de façon heureuse, reconnaissant la chemise qu'Angel avait acheté afin d'essayer de l'impressionner, celle qui avait précédemment identifié son Angel quand elle avait été confrontée au deux vampires inconscients - un maléfique - l'autre un Doux Imbécile Magnifique. C'était la chemise qu'elle lui avait dit de porter dans sa lettre.
"Tu la déteste. Tu as dit que ça n'allait pas avec la couleur de ma peau, j'ai besoin du dérivé du bleu."
"Je l'aime. Je t'aime. Oh Seigneur." Cordélia tira le vampire d'un coup sec, "Amène tes fesses à l'intérieur." La porte était à peine fermée avant que Cordélia ne soit dans les bras d'Angel. "Tu as trouvé, je savais que tu y arriverais." Marmonna-t-elle en pressant des baisers partout sur son visage, ses jambes et bras drapés autour du vampire, poussant le dos d'Angel contre la porte.
"La lettre... Wes..." essaya Angel entre les lèvres qui le parcourait partout.
"La ferme et embrasse-moi."
Angel la ferma, ajustant le corps de Cordélia plus étroitement sur ses hanches, mettant ses mains dans ses cheveux, attirant son visage de nouveau au sien, et capturant ses lèvres. Angel grogna dans le baiser, sa langue goûtant instantanément la saveur offerte, sa peur et son anxiété diminuant alors que chaque seconde passait avec Cordélia dans ses bras. La vue d'elle, couchée si immobile, son corps présent mais l'essence de sa vie hors de son atteinte avait menacé de détruire Angel. Mais maintenant, il l'avait. Le reste serait facile aussi longtemps qu'elle serait à sa portée, avec lui.
Cordélia tira sur sa veste, ses mains pressant pour ce que ses lèvres étaient trop occupées à demander.
"Cordy, attends." Angel l'écarta, la remettant sur ses pieds.
"Uh ?" De la confusion envahit le visage rouge de Cordélia.
"Objet fragile dans ma veste."
"Uh ?" redit-elle.
Angel ôta sa veste en cuir, se déplaçant pour la poser en toute sécurité sur le divan. Il scanna la pièce rapidement et fut de retour à Cordélia en un instant. "Tes parents sont partis pour la semaine ?"
"Mes quoi ?" La confusion de Cordélia augmenta, tout comme sa frustration.
"Mère, père..."
"La semaine prochaine. Ouais."
"Quelque d'autre doit se montrer ?"
"Non. Angel ?"
Le vampire embrassa rapidement son froncement de sourcils qui se formait. "Où est ton lit ?"
Cordélia cligna des yeux, comprenant cette question. Elle saisit la main d'Angel et le tira vers les escaliers.
Cordélia voulait sauter de haut en bas, danser, bondir, tourbillonner et rire avec joie. Son Angel était là, rien ne pouvait être si mauvais s'il était avec elle. En fait, elle ne voulait pas sauter de haut en bas, elle voulait juste le sauter lui.
Cependant, elle n'arriva pas à la porte fermée de la porte de la chambre sur laquelle elle s'était penchée. Son dos frappa le bois alors qu'Angel se pressait contre elle, l'attaquant de façon affamée avec sa bouche et ses mains. Cordélia rit, copiant ses tentatives effrénées de les débarrasser de leurs vêtements.
Angel grogna au bruit, son rire emplissant ses oreilles avec la musique qu'il avait eut peur d'avoir perdu. Angel déchira sa blouse, ses lèvres quittant les siennes pour la couvrir de petite morsure mouillée et l'embrassant le long de sa joue et de son cou, ses mains la tenant de façon possessive contre son corps.
Cordélia gémit, étreignant ses hanches dans le creux de ses cuisses, ses bras pressant ses lèvres contre son cou, sa tête retombant en arrière, exposant plus de peau pour le vampire.
Un bas grognement vibra dans la poitrine d'Angel alors que ses lèvres prenaient pour cible les marques sur son cou, donnant un coup de langue sur les cicatrices permanentes de sa création. Angel sécurisa Cordélia contre la porte alors que ses mains faisaient des mouvements rapides et larges.
Les bras de Cordélia se glissèrent autour, se tenant alors qu'Angel se redressait pour saisir ses lèvres. Angel glissa ses mains, les mettant sous la tête et les fesses de Cordélia, la prenant de la porte, se déplaçant avec de grands pas ne quittant jamais la chaleur des lèvres de Cordélia.
Angel culbuta Cordélia sur le lit, pressant ses bras plus loin et ôtant sa blouse de son corps. Toujours en train d'embrasser, Cordélia utilisa sa main libre pour bouger son pantalon stretch. Angel chipota avec sa ceinture, se levant à contre cœur pour tirer son pantalon et sa chemise d'un coup sec.
"Attends." Cordélia s'agenouilla.
Les mains d'Angel calèrent, regardant la jeune femme vêtue d'une fine culotte blanche et d'un soutien-gorge de sport qui étreignait sa poitrine ne cachant pas ses mamelons tendus. "Ca ne va pas être possible." Grogna-t-il.
"Ta chemise, non," gémit-elle alors qu'il procédait à la déchirer de son corps, arrachant les boutons. "C'était ma favorite." Elle fit la moue alors que le matériel atterrissait sur le sol.
"Trouve-en une autre." Angel ôta son pantalon d'un coup de pied et se pencha vers l'avant sur un genou, repoussant Cordélia sur le lit.
"Mais c'était une chemise chanceuse." Elle se recoucha alors qu'Angel rampait au-dessus de son corps, la mettant en cage avec ses bras.
"Tu pourras choisir la prochaine chanceuse."
Cordélia considéra l'idée. "Tu viendras avec moi ?" Ses yeux scintillèrent à la pensée.
"Faire du shopping ?"
"Pourquoi pas, tu as dit que tu avais aimé."
"Je n'ai pas dit ça, j'ai dit que j'avais pensé que tu aimerais si j'y allais." Il grogna, essayant de bouger son soutien-gorge de sport, le coinçant autour de ses bras. "Bouge ce truc."
Cordélia poussa ses mains. "Tu es en train de l'emmêler." Elle saisit le soutien-gorge et l'ôta facilement.
"C'est pour ça que je t'ai dit de le bouger." insista Angel ramenant sa bouche sur ses lèvres pour couper sa rétorque.
Cordélia caressa ses épaules, traînant ses ongles le bas de l'épine dorsale du vampire, enchantant le frisson le long de la peau d'Angel. Elle remonta ses doigts, agrippant les épaules qu'elle avait quittées.
Angel plaça ses mains entre leur corps, trouvant le bord de l'élastique, tirant et déchirant le matériel fragile.
Cordélia cassa le baiser, berçant le visage d'Angel. Ses doigts caressant le long de sa forte mâchoire, ses yeux plongeant dans les siens, un doux sourire apparaissant alors qu'elle le fixait. "Tu es là, tu m'as trouvée," dit-elle avec amour et stupéfaction.
"Toujours," Angel grogna
Plus tard...
Angel recueilli Cordy dans ses bras, restant calme, écoutant alors que le battement de son cœur et sa respiration ralentissaient, atteignant l'équilibre. Cordélia mouilla ses lèvres. "Alors, je t'ai manqué ?"
Angel rit tout bas. "Un peu."
"C'est bon à savoir." Sourit-elle, se blottissant dans la sécurité de ses bras.
Angélus se redressa alors que son image miroir sautait sur le faux balcon. Les deux vampires fixèrent à travers la fenêtre. "Elle est à moi. "
"Il semble avoir une divergence d'opinion là-dessus." Angélus haussa les épaules.
"Tu as été blessé."
"Toi aussi."
"Elle ?" Il fit un signe de tête vers la femme se tordant sous le vampire avec une âme et leur visage.
"Ouais, et la tueuse." Ses yeux étaient collés devant la scène.
"Je ne peux même pas imaginer. Tu rends malade autant que lui." Angélus lança un regard noir.
"Ouais, bien, il a la fille." dit l'Angélus de 1998. "Bon sang, tu sais depuis combien de temps elle est sous mon nez ? Putain, âme boy l'a envoyée balader la première fois qu'il l'a rencontrée ici. Tout amoureux de la tueuse."
"Ca prouve juste que je suis devenu plus stupide alors que le temps s'est écoulé." grogna Angélus.
"Comment es-tu arrivé ici ?"
"Des avocats, ils veulent les détruire, il semblerait qu'ils soient âme sœur dans le futur." Il regarda une nouvelle fois. "Angel Investigations, aider les désespérés. C'est dégoûtant."
"Ame sœur, uh ? Buffy va être tellement en rogne, elle pensait que c'était elle."
"Tu penses toujours à la tueuse, imbécile. C'est elle qui nous appartient à nous, à moi. C'est elle, feu et force. J'aurai tué Darla pour elle. A la place tu as tué Darla pour une blonde maigre."
"Tu connais ton futur, et ça n'était pas moi, c'était âme boy."
"Assez près." Angélus grogna vers la fenêtre. "Tu sens comme elle."
"On a eu une rencontre, je crois qu'elle m'aime bien."
Angélus grogna. "Ma Cordy payera pour ses choix puis nous chasserons la nuit ensemble." Il sauta au sol.
Angélus secoua la tête. Mélodrame sans le sens de l'humour. Angélus aurait pu jurer qu'il était bien plus marrant en ce temps-là. Angélus fixa par la fenêtre. Ame sœur, uh. Bien, il n'avait pas une âme ou une compagne particulière. Cependant, il se rappelait comment avait goûté le sang de Cordélia Chase il y avait si longtemps, comment ses lèvres et sa poitrine faisaient ressentir pressées contre lui plus récemment, le parfum de la femme accroché à ses vêtements le fit s'étonner à quel point il n'était pas content de ne pas avoir de compagne. Il fixa, il n'avait jamais rien envié à son âme. Mais, alors qu'il regardait son corps posséder la jeune femme et ses réponses ferventes, encore une fois il se demanda. Elle s'adaptait parfaitement à lui. Cordélia Chase savait comment utiliser ce corps qui était le sien ça c'était sûr. Ses yeux devinrent jaunes et il grogna alors que le vampire dans le lit gémit, descendant à nouveau dans le corps de Cordy.
Qu'avait-elle dit ? Angélus n'avait pas mis assez de sentiments dans leur baiser. Bien, il le ferait la prochaine fois. Elle ressentirait tout ce qu'il avait à offrir, la douleur, et le plaisir. Abandonne, âme boy. Angélus sourit. Son temps était sur le point de finir. Angélus sauta sur le sol, cherchant un corps pour soulager le mal brûlant dans son pénis.
