Part 18

Angel enfonça son visage plus loin dans le cou de Cordélia, prenant confort dans le parfum et le doux écho des battements de son cœur contre son torse. Il voulait rester dans son embrasse mais quelque chose n'arrêtait pas de le harceler, empêchant les doux sons de vie de Cordélia de l'apaiser à nouveau jusqu'au sommeil.

Les yeux d'Angel s'ouvrirent en réalisant la frustration. Ils n'étaient pas blottis, entrelacés avec le corps de l'autre dans leur lit à l'Hypérion. Avec une crainte qui coupa à travers le contentement, Angel reconnut où ils étaient et ce qui avait besoin d'être fait avant qu'il ne puisse récupérer ce bonheur. Angel se tourna pour réveiller Cordélia mais s'arrêta, ses yeux longèrent les grandes fenêtres alors que ses narines reniflaient. Il se déplaça lentement pour ne pas déranger Cordélia.

Angel se leva au milieu de la pièce, sentant l'air. La chambre était riche avec les parfums combinés de leurs relations sexuelles. A contrecœur, il bloqua celui de Cordélia et se concentra sur le sien. Un bas grognement gronda dans sa poitrine alors qu'il fut mené à la fenêtre. La rage envahit le vampire, rage envers sa stupidité, le danger qui avait existé et envers ses alter égo écorchés, mais même dans la colère il y avait une suffisance - d'une sorte de manière 'dommage pour vous les gars'. Angel secoua la tête - avait-il jamais cessé d'être un bâtard arrogant.

Cordélia s'étendit, se redressant à la perte de la présence d'Angel. Elle frotta ses yeux. "Pourquoi t'es 'grr' ? Qu'est-ce que c'est ?"

"Habille-toi." Angel calma sa rage, sa suffisance, et ses propres récriminations, se concentrant sur la sécurité de Cordy.

"Angel ?" Elle se leva du lit, enroulant les draps autour d'elle. "Quelque chose ne va pas ?"

"Habille-toi, on doit partit TOUT DE SUITE." Il saisit son pantalon.

Cordélia se tint fermement debout. "Je ne vais nulle part tant que tu ne me dis pas pourquoi."

"Cordélia," ordonna Angel.

Cordélia plissa le visage devant le ton exigeant. Ca n'était pas la requête typique formulée d'une manière câline ou une réclamation frustrée, c'était le ton que le vampire utilisait rarement avec elle, celui qui ne lui laissait pas de place pour discuter, celui que Cordélia prenait sérieusement même si ça la mettait en rogne.

Cordélia se dirigea vers sa coiffeuse et commença à tirer des vêtements. "Tout ce que je demande est une révélation entière, une ligne ouverte de communication, pour que tu me dises dieu du ciel, qu'est-ce qui t'a tellement enragé si soudainement." Elle mit ses jambes dans son jeans.

"Ils étaient là." Angel se radoucit une fois qu'il vit qu'elle suivait ses directions.

"Qui était là ?" Cordélia passa sa tête à travers sa blouse, attendant la réponse d'Angel. Ses yeux s'élargirent alors qu'elle comprit son silence. "Ils comme dans eux ? Les deux ? Où ? Là ?" Elle couru vers la fenêtre, seulement pour qu'Angel la retire en arrière.

"Quand ?" Elle cligna des yeux vers Angel. Sa bouche s'ouvrit devant son silence continu. "Ce moment là ? Quand on... Ces bâtard pervertis et voyeurs. Ils sont juste restés débout à regarder ?" Ses yeux lancèrent des éclairs. "Quel genre de ... eww. Pourquoi ?"

Angel leva les yeux en mettant ses chaussures, essayant de décider si elle voulait vraiment une réponse. Il soupira comme elle tapa du pied avec ses poings sur les hanches attendant qu'il dise quelque chose. Comment allait-il expliquer que la partie regarder était la seule chose qu'il comprenait ? Le corps de Cordélia, son beau visage se tordant avec plaisir, donnant du plaisir à son corps à lui, à eux, diable, il aurait été rendu immobile par la vue. Il grogna. Il avait causé cette magnifique vue et merde à ses lui-du-passé. Angel grogna et fit un compromis avec sa réponse. "Cordélia, j'imagine qu'ils sont venus pour toi." Angel jeta sa chemise déchirée de côté.

"Ensemble ?" Le visage de Cordy était toujours tordu par du dégoût sans mot.

Angel garda son visage passif, confus par ce concept particulier. Angel n'était pas si différent de ses contre-parties sans âme quand ça venait à certaine chose - le primordial étant son aversion à partager ce qui était à lui. Avec une âme, sa possessivité était tempérée par l'amour et le savoir que Wesley, Gunn, Fred et même Lorne était les amis et la famille de Cordy aussi bien qu'à lui et à cause de ça il était disposé à la partager avec eux à une certaine mesure. Mais en tant qu'Angélus il savait que ça ne serait même pas une considération. Il trouverait ridicule de croire que les Angélus du passé resteraient debout côte à côte à le regarder faire l'amour à Cordélia, peu importe à quel point elle était magnifique et attirante. Angel voudrait tuer l'homme dans son lit et donc eux aussi. Le fait qu'ils n'aient pas essayé le rendait incommode et tirait sur ses instincts de mettre Cordélia en sécurité.

"Mais pourquoi ?"

"Ensemble ou séparé, qui s'en préoccupé. On doit partir." Angel se leva.

Cordélia secoua la tête. "Ils ne peuvent pas entrer, aucun des deux, je ne les ai jamais invités..." ses yeux allèrent sur Angel. "Je les ai invités, pas vrai, ils sont toi."

"Oui, maintenant tu vois pourquoi on doit déguerpir d'ici ?" Angel ramassa sa chemise une nouvelle fois, la mettant et laissant pendre les côtés tombant.

Cordélia étudia le vampire et sorti de la pièce en courant.

"Cordy ?" Angel eut une crainte momentanée qu'elle s'échappait de lui, le blâmant pour le danger dans lequel elle était. La confusion surmonta ce sentiment alors qu'il entendit Cordélia hurler en retour qu'elle en avait pour une seconde.

Cordélia revint dans sa chambre en soufflant. "Tiens." Elle lança un chandail gris au vampire. "C'est à mon père." Elle fourra les aspirines de sa mère dans sa poche de derrière.

"On va-t-on aller ?" Elle mordit sa lèvre et plissa le visage. Angel était bien plus large du torse et des épaules que son père.

"C'est trop petit. Je vais aller chercher..."

Angel saisit la main de Cordélia. "C'est très bien. J'ai besoin de ma veste. Tu as des armes ici ?"

Elle acquiesça. "Pas grand chose mais ce que j'ai est en bas."


"Les clés." Angel tendit sa main.

"C'est ma voiture."

"Cordy."

"Très bien," elle sortit ses clés de voiture. "Alors, où va-t-on ?"

"Je ne suis pas sûr. Angélus de maintenant connaît Sunnydale aussi bien que moi. Le manoir est hors de question, tout comme mon ancien appartement."

"Joli endroit, soit dit en passant."

"Tu y as été ?"

"Angélus m'y a emmenée."

"Il quoi ?"

"Regarde la route."

"Qu'est-ce qu'il a fait ?"

"Pas maintenant, Angel. On doit décider où on va."

Angel grogna.

"Je sais, on peut aller au Magic Box. Giles n'en est pas encore le propriétaire, alors aucune chance pour que les Scoobies y traînent. Je peux faire le sort de non-invitation. Qu'est-ce qui ne va pas avec ça ?" demanda-t-elle devant le silence du vampire.

"Tu les désinvites, tu me désinvites."

"Oh, alors où on va ?"

"On se débarrasse de ta voiture, prend les égouts, retourne en arrière, embrouille les odeurs et on va dans un des vieux tunnels."

"Est-ce qu'Angélus de maintenant ne les connaîtra pas ?"

"Si, mais j'ai seulement besoin d'assez de temps pour faire le sort de l'âme et ouvrir le portail."

"Quel sort de l'âme ?"

"Plus tard." Angel stoppa la voiture. "Descends, on va laisser ta voiture ici."

"Dans ce voisinage ?"

"T'es inquiète que quelqu'un la vole ? Allez Cordy, Sunnydale a le taux de crimes le plus bas du pays, bon sauf pour les meurtres."

"Je savais qu'il y avait une raison à pourquoi j'aimais cette ville, purée." Cordélia roula les yeux et suivit Angel à travers la ruelle.