UN AMOUR INOUBLIABLE

Par Mallory Quinn

Chapitre 8

« Une lueur d'espoir »

Le lendemain, Candy se sentait mal. Après la rencontre fortuite avec Terry et Susanna, la veille elle avait passé la nuit à pleurer. Elle était jalouse de Susanna. Elle avait Terry à ses cotés et elle était toute seule à cause de l'accident stupide ! Le docteur de l'hôpital vint la voir, c'est Albert qui l'avait appelé. Il rangea son fauteuil roulant dans le placard et l'installa sur le canapé. Elle s'assit en mettant ses jambes sur le canapé. Le docteur pris une petite couverture tricotée et couvrit les jambes de la jeune femme. Il l'examina et trouva que son malaise était certainement du au stress et lui conseilla de se reposer. Il la salua et se préparait à sortir.

- Vous voulez que je sorte votre fauteuil roulant du placard ?

- Non ça va docteur, mes amis doivent venir me voir et elles s'en chargeront si j'en ai besoin. Merci.

- Ok. Surtout reposez-vous bien et Joyeux Noël !

- Joyeux Noël, docteur ! dit-elle en souriant.

« Quelle charmante jeune femme se dit le docteur, et un si beau sourire, sans compter ses beaux yeux verts toujours remplis de tristesse. »

Le docteur ouvrit la porte pour sortir et vit un jeune homme sur le point de frapper à la porte. Il reconnut l'acteur, mais ne dit rien. Il se contenta de sourire et sortit en laissant l'homme entrer.

Candy était en train de lire la bible, le passage sur la naissance de Jésus, elle ne savait pas que Terry était entré.

- Bonsoir Candy, dit-il en la regardant.

Candy sursauta un peu. Son cœur bondit dans sa poitrine.

« Il est là, se dit-elle, ici dans mon appartement. »

Leurs regards se rencontrèrentIls essayèrent tous les deux de paraître indifférents, mais l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre était plus fort. Le regard bleu profond, et vert émeraude, étaient remplis de tendresse et d'amour.

- Bonsoir, Terry, dit-elle timidement.

Il déposa son manteau sur une chaise à coté de la porte.

- Comment vas-tu ? demanda-t-il.

- Je vais bien et toi ?

- Ça va, merci.

- Ça fait longtemps.

- On s'est vu l'autre soir, pourtant

- Assieds-toi s'il te plait

- Merci.

Et il prit place dans un fauteuil presque en face d'elle.

- Ça fait longtemps, répéta Candy

- Tu as déjà dis ça. Je ne vais pas rester longtemps…

- Pas de problème.

- Tu te demandes certainement comment j'ai trouvé ton adresse

- Oui.

- J'étais dans les parages et je cherchais l'adresse d'un de mes amis d'enfance quand je suis tombé sur ton nom. Je me suis dis si j'allais voir comment elle allait ? Après tout je lui dois bien ça, pour lui avoir posé un lapin il y a cinq mois.

Candy eut l'impression que le monde s'écroulait autour d'elle. Il n'était pas au rendez-vous ?

- Tu n'y ét… ? commença Candy.

- Non, je n'y étais pas. Alors je me suis dis que je devais m'excuser. Tu ne trouves pas que les gens devraient s'excuser lorsqu'ils manquent un rendez-vous ?

- Oui, bien sûr. C'est la moindre des choses de s'excuser…dit Candy en entrant dans son jeu.

- Alors, me voici !

- C'est gentil de ta part….

- Je sais.

- Je me suis souvent demandé comment tu allais…

- Hum humm…

- Vraiment.

- J'ai aussi pensé à toi. Tu n'étais pas fâchée que je ne sois pas venu ? demanda-t-il en continuant son jeu.

Candy décida de continuer à jouer la comédie. Peut-être partira-t-il sans se rendre compte qu'elle ne pouvait pas marcher.

- Oui, j'étais très en colère, mentit-elle, je me suis dit comment ose-t-il me traiter de la sorte ! Pour qui se prend-t-il ?

- Combien de temps as-tu attendu ? Tu as attendu longtemps ?

- J'ai attendu jusqu'à…. hésita-t-elle

- Jusqu'à minuit.

- Oh, dit-elle simplement quand elle comprit qu'il parlait de lui-même.

« Il était là ! Je savais qu'il était là, se dit-elle au fond d'elle-même. »

- Et qu'est-ce que tu as fait ?

- Oh, j'étais très en colère. Après tout, j'étais là entrain de poiroter. ….

- …dans l'orage.

- L'orage, répéta-t-elle doucement.

- Et qu'est-ce que tu t'es dis en toi-même ?

- Que j'allais sortir me taper le premier mec que je vois !

- Mais tu n'as pas fais ça….

- Je ne l'ai pas fait ?

- Non, peut être que tu as essayé…

- Tu ne me blâmes pas … ?

- Non, j'aurai dû t'envoyer une note au moins.

- Peut être que quand tu y as pensé, tu ne savais pas où me joindre.

- Mais tu t'es certainement dis que quand tu me verrais, tu me demanderais pourquoi je ne suis pas venu.

- Non , non. Je me souviens on s'est dit, qu'on y serait et si l'un de nous n'était pas là, ça devrait être pour une très bonne raison.

- On a dit ça ?

- Oui, c'est exactement ce qu'on s'est dit. Alors, plus de question s'il te plait. Tu veux quelque chose à boire ? dit-elle pour changer de sujet.

Il y avait de la limonade sur la table du salon dans une carafe avec des verres.

- Oui, merci. Tu en veux aussi ?

- Oui, merci.

Et il la servit et se servit aussi un verre.

- Merci, Terry.

Terry n'en pouvait plus. Plus de comédie. Il fallait qu'il sache. Et il dit.

- N'est-ce pas étrange ? J'ai marché jusqu'ici pour savoir pourquoi tu n'étais pas là et je ne peux même pas te poser la question ! Quand je pense comment on était en harmonie sur le bateau !… comme les choses changent !

- Je sais.

Il regarda sa main et ne vit pas d'alliance.

- Tu n'es pas mariée avec…tu n'as pas de d'alliance.

« Tu ne sais donc pas que je ne veux épouser que toi et personne d'autre ? Se dit-elle. »

- Oh, l'autre soir ? Il m'a simplement accompagnée au ballet c'est tout. Et toi et Susanna ?

Terry sentit son cœur se réjouir.

« Peut être y avait-il encore de l'espoir ?se dit-il. »

- Oh, toi tu peux poser des questions ? Juste un accompagnement aussi.

Le cœur de Candit bondit de joie. Il n'était pas avec elle ! Ils se regardèrent pendant un moment et Terry dit enfin.

- J'ai quelque chose pour toi, c'est une des raisons de ma visite.

Il alla prendre un paquet emballé dans du papier de Noël, sous son manteau et le donna à Candy.

- Merci, dit Candy un peu étonnée, moi je n'ai rien pour toi. Je ne savais pas que j'allais te voir.

Elle ouvrit le cadeau et y découvrit le beau châle en dentelle de Yaya, la Grand-mère de Terry n'était plus de ce monde. Elle eut des larmes aux yeux.

- C'est pour ça que mes lettres revenaient…

- Elle voulait que ce soit toi qui l'aies.

- Merci.

- Attends, je vais t'aider à le mettre…

Il prit le châle et le posa sur les épaules de Candy. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, elle les essuya avec sa main. Terry décida de partir. Il savait où elle habitait et il allait la reconquérir, car il sentait qu'elle l'aimait toujours, il l'avait vu dans ses yeux… Il se leva donc et se dirigea vers la porte.

- Ce châle te va très bien. J'ai fais un tableau de toi portant ce châle, comme on ne s'est pas revu, je lai donné à la galerie avec mes autres tableaux. Monica, la dame de la galerie m'a appelé pour me dire qu'une jeune femme voulait l'acheter et qu'elle n'avait pas d'argent sur elle et qu'elle était d…

Il fit une petite pause, regarda Candy, et il regarda autour de la pièce, comme s'il cherchait quelque chose.

« Il cherche le tableau ! Se dit-elle ».

Candy ne bougeait pas.

- …alors je lui ai dit de la lui donner pour rien, car si elle l'aimait tellement….

En disant ça il continuait à chercher des yeux, il ouvrit finalement la porte de la chambre de Candy et il s'arrêta enfin. Au mur était accroché le tableau qu'il avait fait de Candy portant le châle. C'était elle !

Il revint au salon et la regarda intensément.

- Ne me regardes pas comme ça, Terry ! Dit-elle les larmes coulant sur ses joues.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit ?

- C'était tellement bête. Je ne regardais pas où j'allais, je regardais en haut, je savais que tu y étais, j'en étais sûre…je n'ai pas vu la voiture…

- Oh ma chérie ! Dit-il en s'accroupissant devant elle, si le malheur devait frapper l'un de nous, pourquoi fallait-il que ce soit toi ? Ma Candy, ma chérie, mon amour, dit-il en la prenant dans ses bras, tu étais là ! Tu étais là ! Plus rien ne nous séparera. Je t'aime.

- Je t'aime. Oh Terry si tu savais comme tu m'as manqué ! Il ne s'est pas passé un jour o une nuit où je n'ai pas pensé à toi. Pardonnes-moi, mon amour….

- Pourquoi, chérie ?

- Pour ne pas avoir fait attention à la voiture qui m'a renversée…

- Oh non, mon amour, arrête, dit-il en l'embrassant tendrement un peu partout sur son visage, c'était un accident, ce n'est pas de ta faute…

- Mais ça nous a fait perdre du temps….

- Shuuut ! je suis là maintenant, c'est fini… dit-il tendrement, on va rattraper le temps perdu en commençant par la chose que je meurs d'envie de faire depuis presque un an…

Il sortit une petite boîte de sa poche, la bague de fiançailles qu'il avait mise dans sa poche comme s'il savait ce qui allait se passer.

- Candice Neige André, dit-il en s'agenouillant devant elle, veux-tu me faire l'honneur d'être ma femme ?

Les larmes de Candy coulaient de plus belles, de joie cette-fois ci. Elle ne pouvait pas croire ce qui lui arrivait.

- Oh, oui Terry ! Oui je veux t'épouser, mon amour.

Il prit la bague de diamant et la mit à son annulaire. Terry posa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa passionnément. Candy avait faim de ses baisers depuis presque un an, elle y répondit avec la même passion. Leurs lèvres ne semblaient pas vouloir se séparer. Terry la prit dans ses bras, la porta dans sa chambre et la posa sur son lit. Ils continuaient à s'embrasser et à se caresser. Il la déshabilla tendrement et enleva ses propres habits et se mit caresser ses parties intimes. Candy sentit toutes les caresses et les touchés de Terry, mais elle avait peur de ne plus rien sentir à cause de sa paralysie. Terry sentit son hésitation.

- Ça va, ma chérie ? Demanda-t-il inquiet.

- Je suis paralysée tu vois et j'avais peur de ne plus ressentir… mais ne t'en fais pas, tout va bien, tu peux continuer…

- Tu es sûre que ça va ?

- Certaine !

Ils firent l'amour comme s'il n'y avait pas de lendemain. Ils ne prenaient plus la vie pour acquise après ce qui était arrivé à Candy. Une heure plus tard, ils étaient essoufflés et se reposaient. Candy avait la tête posée sur la poitrine nue de Terre.

- Chérie ?

- Hum hum ?

- Pourquoi ne pas m'avoir contacter pour me dire ce qui t'étais arrivé ? A cause de notre entente ?

- On avait dit que si l'un de nous ne vient pas…

- Mais justement, tu étais là…ça ne s'appliquait plus

- Mais je ne pouvais plus marcher et je ne voulais pas prendre le risque que tu te sentes obligé de….t'occuper de moi… au cas où tu n'étais pas venu…je

- Tu ne voulais pas de ma pitié…

- Plutôt mourir…

- Mais que tu marches ou pas n'a aucune importance pour moi ! Je t'aime. Depuis la première fois où on s'est vu, je n'arrive pas à te sortir de ma tête. Même quand tu as manqué notre rendez-vous, je n'arrêtais pas de penser à toi. Toute cette année a été un calvaire pour moi, la seule pensée que tu ne m'aimais plus me rendait malheureux. J'avais trouvé mon âme sœur, mon autre moitié, la pièce manquante, la pièce principale et elle n'était pas au rendez-vous le plus important de ma vie. Tu t'imagines comment j'ai pu me sentir ? Comme on s'était dit, plus de contact si l'un de nous n'y était pas…Tout mon univers s'est écroulé.

- J'étais hystérique lorsque je me suis réveillée à l'hôpital et que je me suis rendue compte que j'avais manqué le rendez-vous, on a dû me donner un calmant. Je voulais quitter l'hôpital pour aller te voir, mais je ne pouvais plus bouger mes jambes…non seulement je t'avais manqué, mais je ne pouvais plus marcher… Je n'ai jamais cessé de t'aimer, Terry. Je suis désolée pour tout…

- Allons, taches de son, ce n'est pas de ta faute…

- Tu as récupéré les photos de la croisière chez Yaya ?

- Oui, elles sont dans ses papiers personnels, je ne pouvais pas les regarder…

- Ça faisait trop mal, n'est-ce pas ?

- C'est du passé. On le mettra dans un album.

- Mes amis vont bientôt venir me voir. Il ne faudrait pas qu'ils nous trouvent dans cette position compromettante….

- Quoi ? Ca ne me dérange pas moi qu'on me trouve au lit avec la femme que j'aime….plaisanta-t-il.

- Terrence Granchester !

Ils éclatèrent de rire.

- Ok, on a le reste de notre vie pour être ensemble. Préparons-nous, dit Terry.

- Ils seront là dans une heure, je ne suis pas pressée de quitter mon lit ou tes bras…. Fais-moi encore l'amour, mon chéri…

- Avec plaisir, dit-il en l'embrassa de nouveau.

Une heure plus tard, Albert, Annie, Archie leurs deux enfants, Patty et Joe arrivèrent les bras pleins de cadeaux et de différents plats. Ils étaient étonnés de trouver Terry avec Candy. Mais ils virent le changement dans l'attitude de Candy, et ils ne se posèrent pas trop de questions. Candy étaient avec l'homme qu'elle aimait. Il semblait l'aimer autant qu'elle aimait.

- Bonsoir tout le monde ! Dit Candy avec un beau sourire. Joyeux Noël ! Permettez-moi de vous présenter Terrence Granchester, mon fiancé….

Son petit group d'amis resta d'abord sans voix. Enfin, Annie prit la parole :

- Bonsoir, moi c'est Annie Cornwell

- Archie, le mari d'Annie et voici nos deux enfants, Anthony et Jessica.

- Patricia O'Brien, appelez-moi Patty.

- Joseph Connery, appelez-moi Joe.

- Albert William André, on ne s'était pas présenté l'autre soir.

- Enchanté de vous connaître tous, dit Terry en souriant, vous pouvez m'appelez Terry.

- Maman, il ressemble à l'homme dans les magasines, dit Anthony puis se tournant vers Terry, vous êtes l'homme dans les magasines ?

- Euh…oui dit-il

- Wow !

- Vous allez vous marier avec Tante Candy ?

- Assez Anthony, dit Archie, ne dérange pas le monsieur.

- Ce n'est pas un dérangement,… Archie ? C'est bien ça ? J'adore les enfants, dit Terry et se tournant ver Anthony, oui, je vais me marier avec ta Tante Candy.

- Super ! Mes amis à l'école seront verts de jalousie !

Annie alla s'asseoir à côté de Candy.

- Tu es toujours pleine de surprise, lui dit-elle à l'oreille.

- C'est arrivé aujourd'hui seulement, Annie, je te le jure.

- Tu es heureuse…

- C'est le plus beau cadeau de Noël que j'ai eu de ma vie ! Je ne l'ai encore dis à personne Annie, chuchota-t-elle, mais j'ai senti des picotement dans mes jambes….

- Oh Candy, c'est merveilleux ! C'est fou l'effet que Terry a sur toi dit ! Tu te rends compte que tu étais bloquée dans un cercle vicieux ? Tu ne voulais pas le voir, parce que tu ne marchais, mais tu ne marchais pas parce que tu ne le voyais pas !

- Annie, viens m'aider à mettre la table, dit Patty.

Ils dînèrent ensemble en parlant gaiement et ils ouvrirent leurs cadeaux. Tout le monde était content. Candy était aux anges, elle avait retrouvé l'amour de sa vie et elle était entourée de ses amis.

Quand ses amis s'apprêtaient à partir, Archie regardait Terry et se demandait quand il allait partir.

- Tu veux qu'on te dépose quelque part ? Tu habites loin ? Demanda Archie à Terry.

- Non merci, je ne veux pas vous déranger, je vais me débrouiller.

- Oh ce n'est pas un dérangement, Terry, ça sera un plaisir.

- Ça, j'en suis sûr ! murmura-t-il pour lui-même et plus fort, je dois parler à Candy, je prendrais un taxi.

- Mais…

- Aurevoir Candy, Terry et Joyeux Noël, interrompit Annie, allons chéri, on doit partir.

Et elle le prit par le bras et l'entraîna dehors. Quand ils furent à l'extérieur, Archie demanda ;

- Pourquoi as-tu fais ça ? Il va probablement passer la nuit avec elle…

- Et ça te dérange parce que…. ?

- Elle est toujours fragile…

- Ça suffit Archie ! Ta jalousie est ridicule et pas très flatteur pour moi…

- Je suis désolé chérie, dit-il honnêtement, je veux seulement la protéger.

- Elle sait ce qu'elle fait et elle a Terry pour la protéger maintenant.

- Tu as raison, je m'excuse si j'ai eu l'air d'un petit ami jaloux.

Lorsque les autres furent partis, Candy et Terry étaient au salon et se préparaient à aller au lit. Terry était un peu perplexe par la réaction d'Archie.

- C'était quoi tout ça ? Demanda-t-il à Candy.

- Quoi ? Fit Candy innocemment.

- J'ai senti un petit froid de la part d'Archie. Il ne pouvait pas se débarrasser de moi assez vite ! Même Albert était plus chaleureux et c'est ton ancien fiancé ! Taches de son, tu as quelque chose à me dire ?

- Eh bien, c'est le mari d'Annie… il veut seulement me protéger.

- Contre moi ? Il m'a semblé jaloux…Taches de son… ?

- Ok. Après la mort d'Anthony, quand nous étions au college, j'ai eu l'impression qu'Archie voulait me déclarer sa flamme…

- Vraiment ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Annie, qui était amoureuse de lui, l'a interrompu en criant « non ! » et elle s'est enfuie. Archie n'a jamais terminé ce qu'il avait à me dire et je l'ai encouragé à sortir avec Annie. Je ne partageais pas, malheureusement pour lui, ses sentiments.

- Attends un peu…Si j'ai bien compris, tous les membres de ta famille adoptive, ont été ou sont amoureux de toi ?

- Arrêtes, Chéri, dit-elle en souriant, c'est toi que j'aime, moi !

Il sourit et l'embrassa au front.

- Taches de son

- Oui, Terry

- Pourquoi es-tu restée à New York, pourquoi n'es-tu pas retournée à Chicago près de ta famille et tes amis ?

Candy resta silencieuse pendant un moment. Pourquoi était-elle reste à New York ? Elle finit par dire.

- Sincèrement, je ne sais pas. Après l'accident, Albert voulait me ramener à Chicago, mais je ne voulais pas. C'est comme si une partie de moi voulait rester ici dans l'espoir de te revoir un jour, quand je marcherai et t'expliquerai ce qui était arrivé. On s'est revu et le lendemain…

- …j'étais à ta porte.

- Ça a marché !

Il la pris dans ses bras et la serra fort contre lui, comme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas.