UN AMOUR INOUBLIABLE

Par Mallory Quinn

Chapitre 9

« Perspectives d'avenir »

Le lendemain matin, Candy se réveilla dans les bras de Terry.

- Bonjour, dit Candy

- Bonjour. Suis-je en train de rêver ? Ou tu es bien réelle ?

- Bien réelle ! allons, paresseux il faut se lever.

- Oui, je dois t'amener chez moi et te présente à ma mère et à Mme Henderson… Elles doivent se demander où je suis…

- Tu aurais dû les appeler, hier soir

- Hier soir j'étais occupé à passer du bon temps avec une femme que je croyais perdue, et que j'ai retrouvée.

- Je ne vais pas disparaître Terry, dit-elle en souriant. J'ai quelque chose à te dire…non, c'est une bonne nouvelle ajouta-t-elle en voyant son expression inquiète, j'ai senti des picotements dans mes jambes.

- Vraiment ? Depuis quand ?

- Depuis hier… depuis que nous nous sommes réconciliés…

- Il faut aller voir le docteur.

- Oui, mais c'est le jour de Noël, chéri on ira après les festivités.

Terry téléphona à sa mère, qui les invita aussitôt à dîner chez elle. Elle recevait quelques amis. Candy et Terry se préparèrent. Il voulait l'amener chez lui pour la présenter à Mme Henderson, qui était venu ce matin de Noël, inquiète de ne pas avoir vu son patron revenir de sa visite chez Candy.

Quand Terry ouvrit la porte, Mme Henderson était derrière et elle tenait la porte ouverte quand elle vit le fauteuil roulant de Candy.

- Mr. Grandchester, Mlle …André ? dit-elle d'un ton interrogateur.

- Joyeux Noël ! Mme Henderson, oui c'est bien Mlle André, affirma-t-il. Candy je te présente Mme Henderson

- Bonjour Mme Henderson et Joyeux Noël.

- Joyeux Noël, Mlle André. Enchantée de vous connaître. C'est donc vous qui avez volé le cœur de mon patron, dit-elle pendant qu'ils s'installaient dans le salon.

Candy rit.

- Je vous dois une fière chandelle, ma fille. Grâce à vous il a arrêté de fumer et il s'est mis à la peinture quand il ne fait pas du théâtre.

- J'en suis ravie. Mais la volonté devait venir de lui.

- Et elle est modeste en plus ! et elle dit à Terry à l'oreille, je comprends pourquoi vous l'aimez tant, elle est charmante.

Les « quelques amis » de Mme Baker, étaient au moins une centaine. La troupe de théâtre de Terry était là. Et un autre invité surprise, Richard Grandchester, le père de Terry. Ils ne s'étaient pas vus depuis des années. Sa santé n'était pas très bonne et il voulait faire la paix avec son fils et la femme qu'il aima jadis. Noël était une fête de famille et le temps des réconciliations et des miracles, pour ceux qui y croient.

Candy et Terry arrivèrent et ils furent accueillit chaleureusement par tout le monde. Terry fut surpris de trouver son père et sa mère ensemble. Peut être était-ce le fait d'avoir retrouvé Candy, mais il était content de voir ses parents ensemble.

« Rien, se dit-il ne peut gâcher ma bonne humeur, pas même des années de rancunes envers mon père. »

- Mes parents ensemble ? Noël c'est vraiment le temps des miracles ! Maman, Papa dit Terry, je vous présente Candice Neige André, la femme que je vais épouser. Candy, voici mes parents.

- Enchantée, dit Candy en souriant.

- Enchantés, dirent les parents de Terry ensemble.

- Voilà donc la cause des soucis de Terry ! Ravie de vous connaître enfin Candy, je peux vous appeler Candy ? dit Eleonor.

- Bien sûr.

- Venez donc que je vous présenter à mes invités…

Elle poussa le fauteuil de Candy et alla le présenter à tous ses invités. Parmi eux il y avait bien sur Susanna Marlowe, l'ex-fiancée de Terry. Elle regarda Candy avec dédain quand personne ne la regardait.

« Il certainement pitié d'elle à cause du fauteuil roulant ! Qu'est-ce qu'elle lui a fait ? Lui a-t-elle sauvé la vie ? Se demanda-t-elle Comment a-t-il pu me laisser pour ça ! On dirait que je l'ai deja vu quelque part…j'y suis ! C'est la femme qui avait fait tomber son programme au ballet ! Je me demandais pourquoi Terry a changé d'attitude après cette rencontre. Il me doit des explications ! »

- Susanna, on t'a remplacé par un fauteuil roulant ! Dit Karen une jeune actrice de la troupe

- C'est certainement de la pitié…

- Je ne sais pas, Susanna, il a l'air de l'aimer beaucoup, tu as vu comment il la regarde ? Il en est très amoureux !

- Il ne m'a jamais regardé comme ça, il doit vraiment être amoureux… d'où sort-elle cette sainte-nitouche ? Je vais lui demander…

- Mais…

Avant que Karen puisse dire quoi que ce soit, Susanna marcha vers Terry. Il était en train de parler avec son ami Jason.

- Terry, je peux te parler ? Demanda-t-elle.

- Oui, certainement.

- Allons dans le couloir.

Ils allèrent dans le couloir en dehors de l'appartement.

- Terry, commença-t-elle… quand as-tu rencontré ta petite amie ?

- Ma fiancée…

- Oh, excuse-moi, ta fiancée ! Dit-elle ironiquement.

- Pourquoi ?

- Quand ? insista-t-elle.

- Il y a, a peu près un an…

- Un an ?

- Sur le bateau de retour…

- Le bateau de retour ? C'est pour ça que tu as rompu avec moi ? Tu ne penses pas que tu aurais pu être honnête avec moi et me dire la vérité, au moins ?

- Tu as raison, pardonnes-moi Susanna.

- Que s'est-il passé ? Pourquoi avez-vous pris tant de temps à vous mettre ensemble ?

- C'est une longue histoire, nous nous sommes perdu de vue et…

- …vous vous êtes revu l'autre soir au ballet. Je perdais vraiment mon temps en essayant de te reconquérir, hein ?

- Susanna…

- Attends un peu, c'est la femme qui m'a bousculé au port ce jour la ! Terry vous vous êtes bien moqués de moi…

- Ecoutes, je suis désolé de t'avoir fait souffrir mais, rester avec toi aurait été une erreur. Tu mérites quelqu'un qui t'aime, comme moi, je mérite d'être avec celle que j'aime.

- Mais c'est toi que j'aime…

Elle avait les larmes aux yeux et retourna rapidement dans l'appartement. Terry aimait une autre femme. Si elle avait encore de l'espoir, la conversation avec Terry en avait fait disparaître les dernières lueurs.

Terry retourna dans l'appartement. Il retrouva Jason qui lui demanda ce qui se passait. Il lui dit que tout allait bien. Il se dirigea vers son père, ça faisait longtemps qu'il ne le lui avait pas parlé. Depuis sa rébellion au collège. Son père n'avait pas cherché à le voir, il ne s'occupait que de sa famille. Mais Richard Granchester n'était pas heureux, ce mariage arrangé dans lequel il était coincé l'avait rendu malheureux. La seule femme qu'il avait aimée, la mère de Terry lui avait pardonné. Alors il voulait faire la paix avec Terry, ce fils qu'il avait ignoré pendant des années.

- Terrence, dit Richard, on peut parler un peu ?

- Bien sûr, père.

- Je voudrais te demander pardon pour mon indifférence pendant toutes ces années.

- Bien sûr que je te pardonne, père. C'est Noël le temps des miracles et des réconciliations.

- Merci, Terry. Je vois que tu es très amoureux de ta fiancée.

- Je ne savais pas qu'on pouvait aimer autant une personne.

- Je suis content que tu sois avec celle que tu aimes. Moi, j'ai commis l'erreur de ne pas avoir épousé ta mère.

- Merci père. Mais il faut cesser de vivre dans le passé, Maman ne s'est jamais marié. Elle ne t'a jamais remplacé. Je crois qu'elle t'aime toujours.

- Que le ciel t'entende mon fils. J'ai finalement quitté ma femme, je ne voulais pas passer le reste de mes jours malheureux. J'ai eu la chance que ta mère m'ait pardonné.

- Mes parents ensemble ! Ça c'est une chose que je n'aurai jamais cru possible, après toutes ces années… C'est le meilleur Noël de ma vie, j'ai retrouvé la femme de ma vie et mes parents se sont réconciliés ! Joyeux Noël, père.

- Joyeux Noël, mon fils.

Ils se serrèrent dans les bras pendant un moment. En temps normal, il aurait été froid avec son père, et pas aussi compatissant et facile à pardonner. Mais depuis qu'il avait retrouvé Candy, il s'était dit que la vie lui avait donné une nouvelle chance avec l'élue de son cœur, il pouvait donner une nouvelle chance à son père. Si sa mère et son père se remettaient ensemble…. A la bonne heure !

Il chercha Candy des yeux et la vit entrain de parler avec sa mère et une autre invitée.

- Maman, je peux t'emprunter Candy pour un moment ? Dit Terry.

- Oui, bien sûr chéri, dit Eleonor.

Il poussa le fauteuil de Candy jusqu'à la terrasse. Il voulait qu'elle prenne un peu d'air.

- Ça va, Taches de son ?

- Oui, merci. Ta mère est adorable. Je me rappelle Archie et Alistair découpaient ses photos dans les magasines quand nous étions adolescents…ils étaient fous d'elle.

Terry sourit. Susanna passait par là et elle ne put résister à la tentation, elle écoutait la conversation.

- Tu as vu Susanna ? Elle n'était pas trop froide ?

- Je crois que je serai aussi froide à sa place…

- Toi ? Tu plaisantes ? Tu es un vrai rayon de soleil ! Comment tu fais pour être toujours de bonne humeur ?

- On voit bien que tu ne m'as pas vu après mon accident ! Je me dis simplement que la vie est trop courte pour la passer à être de mauvaise humeur…

- Je t'aime tellement, dit-il simplement.

- Je t'aime aussi.

Terry se baissa et embrassa Candy sur les lèvres. Susanna en avait assez. Elle se déplaça et alla rejoindre les membres de la troupe. Elle avait perdu Terry pour de bon parce qu'il n'était pas amoureux d'elle, il aimait une autre femme.

Jason qui observait Susanna de loin, il la suivit. Il voulait la réconforter. Il savait qu'elle souffrait de voir Terry avec Candy. Il avait toujours été secrètement amoureux d'elle mais elle n'avait d'yeux que pour Terry. Peut être avait-il une chance, maintenant ?

- Susanna, Susanna, appela-t-il.

- Oh Jason, dit-elle en se jetant dans ses bras.

C'était plus que Jason espérait. Elle était dans ses bras !

- Terry, il l'avait rencontré il y a un an…dit-elle, tout ce temps où j'essayais de le reconquérir, il était amoureux d'elle. Je perdais mon temps ! Quelle humiliation !

- Mais non, Susanna, tu étais amoureuse. C'est normal.

- Pardonnes-moi Jason, je veux plus t'ennuyer avec ça.

- Ce n'est pas un ennui, Susanna. Tu veux boire quelque chose ?

- Oui, merci, un verre de punch, s'il te plait.

Jason était fou de joie. Il avait une porte d'entrée avec Susanna. Il passa le reste de la soirée avec elle.

Les jours suivants, Candy et Terry allèrent voir le docteur qui leur donna de l'espoir. Les picotements dans les jambes de Candy étaient un bon signe qu'elle allait marcher bientôt. Candy suivit le traitement qui était toujours pénible et douloureux, mais comme elle avait retrouvé Terry, elle se disait que tout ira bien.

« Je vais marcher. Je vais marcher pour mon mariage, se dit-elle. »

L'hiver passa et le printemps arriva. La neige fondit laissant place à la boue d'abord, ensuite aux bourgeons. Les arbres recommençaient à avoir des feuilles vertes, les jardins fleurissaient de plus en plus. La vie continuait. Cette fois-ci, elle continuait avec Terry. Candy n'en revenait toujours pas que l'on puisse être aussi heureuse. Depuis leurs retrouvailles, il ne se passait pas un jour sans que Candy et Terry se voient. Il venait la voir après les répétitions et elle assistait à toutes les premières. La presse spéculait sur leur relation et Terry dans sa discrétion perpétuelle ne leur disait pratiquement rien. Sa mère lui dit de dire quelque chose pour faire taire les rumeurs. La presse te bâtit, mais elle peut aussi te détruire disait-elle. Il suivit le conseil de sa mère et accorda une interview pour présenter Candy à la presse.

- Alors, M. Grandchester, qui est la jolie dame au fauteuil roulant ?

- C'est Candice Neige André, ma fiancée.

- De la famille André de Chicago ?

- Oui.

- A quand le mariage ?

- Dans quelques mois…

- Où vous êtes-vous rencontré ? Quand êtes-vous tombés amoureux ?

- Ça sera tout, dit l'agent de Terry.

- Aww ! Encore une s'il vous plait, M. Grandchester…

Susanna et Jason étaient devenus inséparables depuis la fête de Noël. Susanna se remettait de Terry et commençait à se rendre compte ce que c'était que d'être aimer par un homme...

Annie eut son petit garçon vers la fin du mois de mars. Archie était fou de joie et appela le bébé Alistair comme son défunt frère. Le petit semblait ressembler à son homonyme car il avait les cheveux noirs. Après avoir eut son bébé, Annie se consacra aux préparatifs du mariage de Candy. Terry étant une célébrité, le mariage devrait être grandiose disait Annie. Patty, Flanny et Annie seraient les demoiselles d'honneur. Anthony et Rosemary seraient respectivement le porteur de bagues et la petite fille aux fleurs. Eliza ne pouvait pas protester, malgré son dédain pour Candy, elle faisait bonne figure pour le public et laissa sa fille faire partie du mariage de Candy. Toute la maison Pony devait faire le voyage a New York pour le mariage.

Albert contribua aux dépenses du mariage de sa fille adoptive. Il avait rencontré une missionnaire en Afrique et en était tombé amoureux. Ils partageaient la même passion de l'aventure, des voyages, de l'exploration. C'était réellement son autre moitié. Elle s'appelait Lee Campbell, elle était américaine d'une famille aisée. Ses parents avaient essayé en vain de la garder en Amérique pour qu'elle se marie et fonde une famille. Avec Albert peut être resterait-elle en Amérique un peu plus longtemps. Les membres de la famille André semblaient beaucoup aimer les voyages, les parents d'Alistair et Archibald étaient à l'étranger, sans compter le père d'Anthony. Les parents de Lee se dirent qu'épouser un voyageur comme Albert était mieux que rien, au moins leur fille serait mariée.

Le mariage de Candice Neige André et de Terrence G. Grandchester, eut lieu le 7 mai, le jour de l'anniversaire de Candy. Toute sa « famille » c'est-à-dire, les André, les Legrand, les Cornwell, ses deux mamans Mlle Pony et Sœur Maria et toute la maison Pony étaient là! La Grande Tante Elroy aussi était du nombre. Elle était très vieille mais continuait à se soucier de ce que dirait les gens si elle n'assistait pas au mariage d'un membre de la famille, aussi indignée soit-elle. Du côté de Terry, il y avait bien sûr ses parents, qui étaient inséparables et toute sa troupe de théâtre y compris Susanna et Mme Henderson bien sûr.

La cérémonie commença sous l'air de « Canon » de Pachelbel. La petite Rosemary entra avec ses pétales de roses, suivit du petit Anthony avec le coussin en forme de cœur et les bagues. Annie, Patty et Flanny suivirent. Enfin la mariée arriva. Albert l'attendait à la porte de l'église. Elle arriva en fauteuil roulant avec sa robe de mariée et le châle de Yaya. L'assemblée se leva pour accueillir la mariée. La musique changea et la « marche nuptiale » de Mendelson débuta. A la grande surprise de tous, Candy se leva, prit le bras d'Albert, qui était encore éberlué de la voir debout, et ils se mirent à marcher vers Terry. Elle n'avait dit à personne qu'elle pouvait marcher. Elle voulait surprendre tout le monde et elle avait réussi ! Elle avait une robe de mariée en satin blanc sans manches. Le décolleté devant et derrière était couvert avec des morceaux de voile et de guipure qui se terminait au cou. Selon la tradition, elle avait le châle de Yaya pour quelque chose de vieux, une jarretière pour quelque chose de bleu, les boucles d'oreilles d'Annie en diamants pour quelque chose d'emprunter et enfin un bracelet en émeraude que Terry lui avait donné pour que quelque chose de nouveau. Comme bouquet de fleurs elle avait les roses qu'Anthony avait créées pour elle. Ses cheveux étaient en chignon et un long voile traînait derrière et lui couvrait le visage.

Terry n'en croyait pas ses yeux. Comment n'avait-il pas remarqué qu'elle pouvait marcher ? Sa Candy était pleine de surprises. Il resta étonné pendant quelques instants. Candy dû le ramener à la réalité.

- Terrence, Terry, chuchota Candy, reviens sur terre, tu dois m'épouser.

- Oh oui, bien sûr.

L'assemblée, les demoiselles d'honneur et les enfants rirent doucement.

La cérémonie commença et au moment de dire les vœux de mariage, le prêtre dit :

- Notre jeune couple a préparé ses propres vœux. Candy, commencez.

- La première fois que je t'ai vu, tu étais si beau. Tu es venu et tu as capturé mon cœur. Et tous les jours je t'aime de plus en plus. Un amour comme le notre est rare, ça doit venir de là-haut et je sais qu'il restera comme tel, pour toujours. Tu es l'être parfait pour moi, maintenant et pour toujours et je promets de t'aimer pour le reste de ma vie. La première fois que je t'ai vu, je savais que tu seras à moi.

Candy avait des larmes coulant sur ses joues.

- Terrence, c'est votre tour, dit le prêtre.

- La première fois que je t'ai vu j'ai eu le coup de foudre. Tu es celle que je cherchais toute ma vie sans le savoir. J'ai finalement trouve mon autre moitié, mon âme sœur. Tu es pour moi tout ce qu'une femme peut être et je te dédie ma vie pour toujours. Tu es comme le soleil qui chasse toute la pluie, quand tu arrive tu amènes des jours meilleurs. Alors, aujourd'hui, je promets de t'aimer pour toujours. La première fois que je t'ai vu tu étais déjà à moi.

Candy pleurait de plus belle ainsi que ses demoiselle d'honneur. Les enfants ne comprenaient pas pourquoi la mariée pleurait.

- Pourquoi elle pleure ? Demanda Rosemary

- C'est parce qu'elle est heureuse, lui expliqua Melle Pony qui avait aussi les larmes aux yeux.

Le reste de la cérémonie se termina sans problème.

Dans la voiture qui les amenait à la réception, Terry demanda :

- Alors, Mme Grandchester, j'aime beaucoup votre cadeau, vous en avez encore beaucoup de surprise comme ça ?

- Vous n'avez encore rien vu, Mr. Grandchester.

- Vraiment, à quand la prochaine surprise ?

- Si tu remplis ton devoir conjugal comme il faut ce soir, peut-être que dans 9 mois tu auras une nouvelle surprise.

- Dans neuf mois ? Je n'aurai rien entre temps ? Non, je m'excuse, t'avoir à mes cotés pour le reste de ma vie, est le plus beau cadeau que l'univers puisse me faire.

- Je t'aime Mr. Grandchester.

- Je t'aime Mme. Grandchester.

Il la prit dans ses bras et posa les lèvres sur les siennes dans un baiser passionné. Ils avaient le reste de leurs vies devant eux. L'année qu'ils avaient perdue n'avait fait que renforcer leur amour. Ils avaient rattrapé le temps perdu et ils n'avaient aucune intention d'en perdre encore.

FIN