Epilogue : 1998

Angélus se réveilla en grognant. La fille était partie. Il frappa sa tête contre le sol. Bon sang, il détestait ce rêve. Le point culminant du besoin et du désir créé par l'image d'une jeune femme aux cheveux sombres d'il y avait si longtemps était toujours écrasé par la rage et la douleur de sa disparition. Il ne pouvait même pas voir son putain de visage. Il se demandait s'il l'avait même vraiment vue il y avait si longtemps. La putain de brunette le rendrait dingue s'il la laissait partir. Seigneur, il voulait tout de même que l'image soit réelle.

Angélus se mit sur ses pieds. Bordel qu'est-ce que ? Comment diable s'était-il endormi dans une cave à mi-chemin de la ville par rapport au manoir ? Angélus grogna alors qu'il essayait de se souvenir. Rien, rien sauf les restes du rêve de son passé, tellement plus vrais qu'il ne l'avait été depuis des décennies. Il avait besoin de sang et de se focaliser sur quelque chose de réel, comme la torture mentale d'une tueuse blonde.

"Mademoiselle Chase, Mademoiselle Chase."

Cordélia grogna alors que la voix pénétrait son inconscience. Elle se sentait comme si elle s'était faite passer dessus pas un semi-remorque. "Marie, je suis levée." Cria-t-elle, espérant stopper la voix et les coups sur la porte.

"Très bien, mais dépêchez-vous, le petit déjeuner est en bas. Vous ne voulez pas être en retard pour l'école."

"Je veux me rendormir," grommela Cordélia en sortant de son lit, trébuchant dans la douche, essayant de penser au parfait ensemble à porter.

Cordélia regarda le miroir, la douche avait fait des merveilles. Elle se sentait à nouveau humaine. Cordélia peigna ses cheveux humides. Elle fit une pause, tirant les mèches mouillées. Elle couina alors qu'elle vit deux trous parfaits dans son cou. Elle loucha de plus près, ses doigts les frottant, ils étaient guéris, et pourtant - elle grimaça un peu alors que ses doigts touchèrent un point sensible. Elle regarda encore plus près dans le miroir. Un rose délicat était centré dans chacun des trous, un rose frais. Cordélia chancela en arrière. Si c'étaient pas des morsures de vampires, elle était une élève de première année. Oh mon dieu. Quand était-elle devenue un happy meal sur pattes ? Elle cria.

"Mademoiselle Chase." Marie revint en courant.

Cordélia grimaça. "C'était rien, juste un cafard." Menti-t-elle.

"Un cafard ?" Marie laissa sortir un petit cri. "Je vais appeler l'exterminateur."

Cordélia écouta alors que les pas couraient dans le hall. Elle rétrécit les yeux devant sa réflexion étudiant les marques avec dégoût. Elle devrait changer tout son ensemble pour cacher ces stupides trucs. Bon sang. Dans quoi est-ce ces satanés Scoobies l'avaient-ils impliquées maintenant ?

Fin.