Merci pour l'histoire, je l'ai un peu modifié pour qu'elle entre dans le récit, mais je te remercie Debbie, ça m'a vraiment aider, j'étais en manque de bêtises faites par les jumeaux terribles. J'espère que ce nouveau chapitre va te plaire. Et va plaire aux autres lecteurs.

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Un drôle de repas.

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Le dîner fut beaucoup plus calme et les invités découvrirent d'autres facettes de la personnalité des jeunes gens. Nicolas était le plus fasciné et le plus savant dans l'histoire de la Terre Du Milieu et il en savait beaucoup, autant voir plus que Thranduil. Danielle était en pleine discussion philosophique avec un assez beau garçon, en fait, avec Lenwë le conseiller du roi. Pour une fois qu'elle pouvait montrer qu'elle avait de l'intelligence, elle ne se gênait pas séduisant par son franc parler et sa gentillesse le jeune elfe qui n'avait d'yeux que pour elle et en oubliait complètement le repas devant lui. Kevin, lui discutait avec une belle jeune elfe qui avait des yeux de la même couleur que ceux de Thranduil, elle se nommait Lyana et se trouvait être la sœur de Thranduil. Lilyana, elle discutait avec le roi afin de le connaître et de connaître ce qu'il aimait et ce qu'il détestait. Les autres discutaient ensemble mais de temps à autre regardaient vers Lilyana et Kevin qui se ressemblaient terriblement.

Mais Lilyana s'en moquait et riait d'entendre les histoires d'enfance de Thranduil.

-Je me souviens, je ne devais avoir que mille ans et ma sœur trois cent ans quand elle est revenue avec un garçon d'à peu près du même âge qu'elle, couvert de boue de la tête au pied. Elle a dit bille en tête à mes parents qu'elle voulait se marier avec lui que s'était l'amour de sa vie. Mon père a fait une de ces têtes je devais me retenir de ne pas éclater de rire. Une semaine plus tard, elle est revenue avec un autre garçon et elle a dit la même chose, jusqu'à ce que mon père accepte de lui dire comment on faisait les bébés. Elle a toujours été très obstinée, quand elle veut quelque chose quoiqu'elle fasse, elle l'obtient. Et vous avez – vous fait la même chose, avec vos parents ?

-Non, mais quelque chose de plus amusant. Chez nous, on apprend comment on fait les enfants à l'école. Mais nous, on était assez précoce, à quatre ans et demi on savait déjà comment faire les bébés pour avoir surpris le jardinier avec la voisine. ( Thranduil se mit à sourire en l'écoutant et les autres se turent et écoutèrent aussi l'histoire.) Puis un jour durant l'anniversaire d'une de mes tantes, je ne sais plus laquelle, je crois que c'était la tante Marguerite.

-Ah ! celle qui avait la moustache même que les enfants l'appelaient monsieur. Lança Kevin qui écoutait la discussion comme tout le monde.

-Oui, celle – là. Mais elle au moins elle était gentille c'était pas comme la tante Hortance, une véritable teigne celle - là. Donc c'était pendant l'anniversaire de Tante Marguerite on devait avoir cinq ans quand un des mes cousins, le plus stupide qui avait trois ans de plus que nous mais l'intelligence d'une plante verte s'amena vers nous et nous lança, je cite : " Hey les morveux, moi je sais comment on fait les bébés et pas vous ". On s'est regardé et on lui a dit : nous aussi on sait, on a vu tante Pimprenelle et tante enfin je veut dire tonton Marguerite le faire " (Kevin se mit à pouffer de rire pendant que les autres se demandaient quelles horreurs ils avaient bien pu faire à leur pauvre famille) Alors Lionel nous a répondu : "pourquoi tu dis tonton, c'est tante." Mais je lui est répondu, "t'as vu sa moustache, tu as déjà vu une femme avec une telle moustache. Dis – lui que c'est un homme et tu verras sa réponse ". Il est allé voir la tante Marguerite, nous, pas fou nous nous étions réfugiés dans le jardin et on l'a entendu chantonner : " Tante Marguerite est un homme " Il a reçu une de ses claques, elle a résonné dans toute la maison. On est resté dans le jardin toute la nuit, puis on a eu une idée assez méchante pour se sortir de ce guêpier. On s'est entre – ligoté et entre - baillonné. Nos parents nous ont cherché dans le jardin et ils nous ont retrouvé accrocher à dix mètres l'un de l'autre les yeux pleins de larmes. On a cru pouvoir échapper de cette manière à nos parents. C'était complètement raté, on a reçu une de ses fessées je m'en souviens encore. On avait laissé de grande marques sur le sol qui montrait bien que Lionel n'avait rien à voir. Mais cette expérience à porter ses fruits. Tante Marguerite s'est rasé la moustache et nous avons appris à ne pas laisser de traces nous compromettant.

Le roi était mort de rire :

-Mais on a fait pire. C'était une de nos cousines, gentille, mais un peu trop pot de colle. Son frère nous a dit en riant qu'elle avait une peur panique des serpents. Là, on a vraiment été ignobles. Tu continues Kevin ?

-Pas de problème Lilyana. Comment elle s'appelait déjà ? Ah oui… Margot, d'une curiosité incroyable, il fallait toujours qu'elle nous demande ce que nous faisions ou ce que nous voulions faire. Alors un jour que nous étions tous à la campagne, on a emprunté le boa de notre cher ami Tristant. On l'a caché dans une boîte et on l'a laissé dans notre chambre qui se trouvait au premier étage. On discutait tranquillement sachant pertinemment qu'elle allait venir fouiner et nous demander ce qu'il y avait dans la boîte. Au bout de deux minutes d'attente, elle a ouvert la porte en grand sans frapper et nous a demandé :

-C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ? C'est quoi ?

Lilyana et moi on s'est regardé dans les yeux et on lui a dit que c'était le cadeau de Jackie son frère. Alors elle s'est jetée dessus et a ouvert le couvercle et là on a littéralement hurlé de rire. Elle a hurlé de terreur quand le serpent est sorti de sa cage. Elle a paniqué et comme une idiote elle a sauté par la fenêtre.

Il y eut des exclamations d'horreur dans l'assemblé, mais les jumeaux étaient morts de rire et Kevin avait un mal fou à continuer à raconter l'histoire.

-Ensuite, ensuite… Je peux plus, Lilyana continue.

-D'accord. Donc elle a sauté par la fenêtre et elle est tombée sur l'oncle George. AHAHAHAH ! Et puis, et puis sous le choc, sa moumoute s'est envolée et a atterri sur la tête du chien de la tante Ortance, un énorme rotweiller. On était mort de rire.

-Mais vous êtes terrible, votre mère ne regrette pas de vous avoir mis au monde des fois ?

-De temps à autre, oui. Mais, il n'y a pas longtemps, je crois que c'était l'année dernière. Oui, c'était l'année dernière en janvier parce que le nouvel an venait juste de passer, un type est venu sur notre pelouse et son chien nous a laissé un beau cadeau bien fumant et bien puant. Notre mère était furieuse. Elle est venue nous voir et nous a demandé de venger l'honneur de la famille. Raconta Kevin.

-Et qu'avez – vous répondu ? Demanda Lyana.

-Qu'on était fatigué, qu'on devait faire nos devoirs. Mais que pour une modique somme d'argent, on le ferait.

-Mais c'est atroce, c'est du chantage. S'exclama un elfe du nom de Glorfindel outré.

-N'ayez crainte, notre mère nous connaît comme si elle nous avait fait et comme c'est le cas, elle savait qu'on lui répondrait un truc dans le genre. Alors d'une voix douce, elle nous a dit je cite : " c'est le grincheux qui habite la maison au bout de la rue, vous savez Mr Jess Trangle. Vous lui faite son affaire et moi, je vous couvre jusqu'à la fin de l'année. " On a immédiatement répondu présent. Mais nous avons d'abord mis au point un plan d'attaque imbattable. Il nous a fallu trois semaines pour le faire. Notre mère était ravie, car plus la riposte tardait à venir, plus elle était forte et humiliante. Tous les voisins attendaient le coup qui arriva un jour pluvieux. Tu continues Lilyana.

-Pas de problème petit frère. Vous devez savoir d'abord que cet homme était détesté par toute la population du quartier. Notre voisine, une petite vieille très gentille et très douce a vu son chat être bouffé par le chien de Jess, il s'appelait Adolphe le chien, une véritable teigne. Tous les enfants de la rue auraient bien voulu le voir écraser sur le bord de la route. Pour consoler notre voisine, on lui a offert un petit chaton et on l'a prévenu de regarder dehors pour une merveilleuse vengeance perpétrée par les jumeaux terribles. Elle était vraiment contente. Le jour de la rencontre jumeaux contre maître et chien, il pleuvait des cordes. On a demandé l'aide de tout le quartier afin de l'empêcher de rentrer chez lui. Une de nos petites voisines a réussit à décrocher le chien sans que son maître soit au courant et c'est là que nous sommes entrés en scène. Nous avons attrapé le chien, un berger Belge avec de très long poils et on l'a tondu. Le voisin d'à côté était au courant et a mis la musique le plus fort possible pour que tous les cris soient étouffés. Quand se fut terminé et que la boule de poil ressemblait à un mouton après la tonte, on l'a peint.

-Mais vous êtes atroce. Dit Glorfindel totalement effaré, tandis que Thranduil s'esclaffait sur son repas ainsi que Dani, Nico et Lyana.

-Et vous ne connaissez pas la suite. Donc nous l'avons peint en vert avec des petites taches violettes. Ensuite, nous sommes allés chez Jess et nous avons rempli un seau de mélasse mélangé à du colorant bleu et à du jus de putois, un des voisins avait une moufette et a réussi à extraire assez de sécrétion pour parfumer le royaume d'Eryn Lasgalen pendant six mois. Puis nous l'avons mis par un système ingénieux au dessus de la porte d'entrée. Comme cela, si quelqu'un ouvrait, il serait aspergé de la tête au pied devant tout le monde. Ensuite, nous sommes retournés à notre garage, nous avons effacé toutes les traces de notre forfait et nous avons relâché le chien. Madame Gobert a éclaté de rire et nous a félicité. D'après nos voisins, Jess a erré dans les environs car il a suivi les indications totalement fausses de tout le quartier. Quand enfin après quatre heures d'errance il est rentré chez lui, et quand il a ouvert la porte, tout le liquide lui est tombé dessus devant tout le quartier qui s'est moqué de lui. Le type était fou de rage, il est allée voir notre mère pour se plaindre, Tout le monde hurlait de rire en se bouchant le nez, parce que l'odeur était vraiment nauséabonde. Il avait le visage bleu et ses cheveux étaient collés par la mélasse. Puis, sur le chemin, il a rencontré une chose verte et nue et il a reconnu son chien. Il est parti le lendemain, le visage toujours bleu, la même odeur le poursuivant et chauve comme un oeuf. Il a prit son chien et on l'a plus revu. C'est une charmante petite famille qui a repris la maison et le quartier n'a jamais été aussi calme, parce que les gens du quartier menacent les vandales qu'ils risquent de se retrouver nus en plein milieu de la ville et ça les fait réfléchir. Mais en tout cas, j'ai adoré faire ça.

-Moi – aussi petite sœur. Renchérie Kevin en faisant un clin d'œil à Lyana qui se mit à rougir.

-C'est intéressant, vous seriez d'excellents meneurs de soldats. Dit le roi avec un air songeur.

-Merci. Mais nous n'arrivons pas à aller sur le terrain, nous fonctionnons souvent à deux et ils nous faut énormément de temps pour créer une stratégie et en guerre ce qui compte, c'est la rapidité de mouvements et de réactions.

-C'est dommage. Mais vous avez l'air de bien connaître la guerre, comment cela ce fait – il ?

-Notre grand père était un général et il avait ordonné que tous les enfants de la famille sachent jouer aux échecs afin de savoir comment manœuvrer une armée. Mais personne n'a jamais pu le battre, sauf nous. On l'a battu sans tricher l'un après l'autre. Je ne l'ai jamais vu aussi heureux, et il est parti trois jours plus tard et on a jamais su ni où ni pourquoi. Il nous a laissé une lettre bizarre écrit dans une langue bizarre que personne n'a jamais pu déchiffrer. C'était le meilleur grand père qu'on a jamais eu, il nous manque encore un peu. C'est lui qui nous a poussé dans cette voie, il trouvait que nous avions des prédispositions à l'art militaire et qu'en temps de guerre nous pourrions faire des ravages. répondit Kevin.

-D'accord. Et avez-vous d'autres histoires dans le genre ?

-Heu…Notre père. Quand on était petit, mon père avait la détestable habitude de fumer en mangeant et vous pouvez nous croire, son tabac puait, une véritable infection. Notre mère ne faisait que de lui dire : arrête, c'est mauvais pour la santé. Mais notre père ne l'écoutait jamais et ça se terminait en disputes énormes et on détestait entendre nos parents se disputer parce qu'on se disait qu'ils allaient se séparer et qu'on ne les verrait plus jamais. Alors un peu avant le dîner, nous avons vidé la pipe de son tabac et à la place on a mis un mélange d'herbes qu'on avait trouvé dans le jardin.

-Et que c'est – il passé ? Demanda Lenwë qui avait abandonné momentanément la discution avec Dani, curieux.

-Il a été malade trois jours de suite et il a définitivement arrêté de fumer. Quant à notre mère, elle nous a donné une fessée pour avoir rendu notre père malade et nous a offert nos premiers cours de boxe thaï. Mais je ne me souviens plus pourquoi on voulait ces cours. Dit Lilyana d'un air songeur.

-William Baltringue dit Billy la brute. La terreur du primaire. Et comme on était les plus petits, ça nous tombait toujours dessus. La plupart du temps on arrivait à éviter la bagarre mais des fois on rentrait à la maison avec des bleus voir même des blessures saignantes. Lui il préférait attaquer Lilyana car comme il disait, les filles c'est bête et ça ne se défend pas.

-Oui, jusqu'au moment où nous avons appris la boxe thaï. Là tout à changer on était plus les pauvres victimes. On l'a attendu à la fin des cours et on lui a donné rendez – vous pour lui coller une de ses raclées qu'il n'oublierai pas de sitôt en lui décrivant toutes les horreurs qu'on allait lui faire. Pendant dix minutes on s'est ingénié à inventer les tortures les plus horribles en le regardant avec un air de sadique dégénéré. Complètement terrifié, il est rentré chez lui en courant comme un lapin poursuivi par une meute de loup affamés, avant de partir, on a remarqué que le devant de son pantalon était tout humide et qu'il y avait une flaque à ses pieds. Le lendemain, il est arrivé avec son père, le cafteur et il a dit d'une voix criarde je cite : " C'est eux qui veulent me faire mal ". On a regardé son père avec un regard empli d'une innocence depuis longtemps envolé et il a reçu un regard méprisant de son père qui lui a dit qu'il n'était qu'un vulgaire moucheron et que les deux pitoyables êtres en face de lui, nous, étaient incapable de faire le moindre mal. Il est parti. Quant à Billy, il a cessé définitivement de nous agresser. On est les plus fort.

-Et surtout les plus malins. Rigola Thranduil vous n'avez pas utilisé la force, mais vous lui avait fait croire le contraire et il y a crut. C'est bien joué.

-Merci du compliment. Dirent le frère et la sœur au même instant.

Nicolas détourna un peu la conversation en s'intéressant au repas. Il demanda :

-C'est quoi ? En goûtant l'un des plats devant lui.

Lilyana eut une idée bien vicieuse et son sourire sadique mit mal à l'aise les elfes mais fut comprit par son frère qui lui fit un clin d'œil complice. Lilyana redevint la jeune fille toute innocente de toute à l'heure ce qui mit encore plus les elfes mal à l'aise et lui dit d'un ton de conversation :

-Tout à l'heure avec le roi Thranduil, nous sommes allés en cuisine et j'ai demandé au cuisinier ce que c'était.

-Et c'est quoi ? demanda Dani curieuse.

Elle se tourna vers son fiancé et lui demanda d'un air songeur et un clin d'oeil :

-Qu'avait – il dit déjà chéri ? Ah oui, je me souviens. C'est de la panse de warg farcie à la cervelle de troll, d'où la coloration verdâtre, plus c'est vert, meilleur c'est. Surtout quand il y a des grumeaux. N'est ce pas chéri ?

Le roi entra dans son jeu et lui répondit devant Dani et Nico qui devenaient vraiment blancs :

-Oui, mais le meilleur dans la panse de warg, c'est les vers d'orques, c'est plus fins que ceux tirés des gobelins qui ont un goût un peu terreux.

Danielle et Nicolas avaient l'air de fantômes. Les autres elfes avec un sourire entrèrent dans le jeu des fiancés et commencèrent à expliquer avec force de détails comment retirer la cervelle du troll et les asticots des corps mutilés et putrescents des orques. Là se fut trop pour les deux jeunes qui se sauvèrent avant de vomir sur la table. Lilyana et Kevin étaient morts de rire, leurs amis n'avaient pas marché, ils avaient couru. Quand ils revinrent un peu moins malade, Thranduil toujours riant leur dit la vérité :

-C'est une salade de pâte. Vous ne verrez jamais de viande sur notre table et encore moins de la viande de troll, d'orque ou de warg. Mais il était amusant de voir à quel point vos jeunes amis sont capable de vous faire croire n'importe quoi.

-Je sais sire. Nous sommes naïfs. Mais nous savons qu'ils ne nous mentiraient jamais.

-Ils viennent de faire quoi là ?

-De nous raconter une histoire. Nous savions depuis le début, mais ils ont compté sur notre imagination plus que fertile pour nous rendre malade et ça a marché comme d'habitude.

Le repas se termina comme il avait commencé, dans les rires. Les elfes n'avaient jamais vu des jeunes aussi amusants, ils arrivaient à leur faire oublier les horreurs de la guerre contre Sauron qui s'était soldée par la mort du roi Oropher, le massacre des armées des elfes des Bois ainsi que la mort du roi des Noldor et du roi des hommes. Ils étaient heureux que les jeunes gens soient arrivés mais furent déçus que le repas soit déjà terminé.

En effet, Lilyana, Kevin, Dani et Nico dormaient littéralement debout. La tête de Lilyana avait tendance a heurté l'épaule de Thranduil et à y rester. Thranduil secoua légèrement Lilyana pour la réveiller et fut attendrie par son air endormi.

-Lilyana ma mie ? Nous allons nous coucher.

-D'accord. Murmura – t – elle en dormant à moitié.

Ils se levèrent de table et la jeune fille souhaita une bonne nuit à tous les elfes avec un sourire ensommeillé et suivit docilement le roi vers sa chambre. Devant la porte, il la serra brièvement contre lui et lui déposa un baiser chaste sur les lèvres. Il la regarda rentrer dans sa chambre en titubant de fatigue et vit que Kevin, Nicolas et Danielle étaient dans le même état. Elwen aida Lilyana à se changer, et eut un sourire indulgent quand la jeune fille s'endormit comme une marmotte dans le creux des couvertures, serrant un de ses oreillers contre elle.

Thranduil le sourire aux lèvres descendit rejoindre ses invités. Mais quand il vit le regard de sa sœur et celui des autres elfes, il comprit qu'il devrait répondre à quelques questions. Ce fut Lyana qui ouvrit le bal :

-Ce ne sont pas des elfes, n'est – ce pas mon frère ?

-Leur histoire est trop farfelue pour être un mensonge. Ils m'ont dit qu'ils venaient d'un autre monde et qu'ils sont des humains. Quand nous leurs avons dit ce qu'ils étaient, ils ont paniqué, je n'ai jamais vu une réaction pareille. Une chose, des hommes, des nains et des orques rôdent dans les bois. Avant de tirer, vérifié s'ils n'ont pas de tissus autour du bras, le bleu ce sont les hommes, le blanc les nains, le rouge les orques. Il faudra nous les ramener en vie afin de pouvoir au moins essayer de leur rendre leur forme humaine ou de les ramener chez eux.

-Tu les crois vraiment ?

-Oui, je ne les connais que depuis peu de temps, mais je leur fais entièrement confiance.

-On arrive à la seconde question qui est, êtes - vous réellement fiancé à la Dame Lilyana ? Demanda Glorfindel avec un regard pénétrant.

-Quand nous sommes arrivés dans le royaume, non ! Elle a paniqué quand je lui ai dit ce qu'elle risquait. Maintenant, nous sommes fiancés et cela, officiellement.

-Les anciennes coutumes, j'espère que tu arriveras à les supprimer mon frère car elles gâchent vraiment nos vies. Mais je n'aime pas ne pas connaître ma future belle – sœur. Je suis un peu jalouse, cela fait sept ans que je ne t'ai vu et tu reviens sans père mais avec quatre jeunes gens qui ne pensent qu'à rire et à s'amuser pour un rien. Et je tremble à l'idée qu'ils vont rester avec nous. Tu as entendu comme moi ce qu'ils ont fait à leur famille, alors, que vont – ils nous faire à nous, des étrangers ?

-Ma sœur, tu ne peux pas savoir comme cette innocence et cette exubérance peut nous soulager des horreurs que nous avons vu à Dagorlad et devant l'Orodruin. A la minute où je les ai vus, j'ai senti la fatigue et ma tristesse disparaître. Ce sont les Valar qui les ont envoyés, j'en suis sûr.

-Mais que feras – tu quand ils partiront. Ils vont souffrir autant que nous.

-Là je n'en sais rien et je ne veux pas encore y penser. Je crois que j'aime Lilyana.

-Cela se voit, mon frère. Si père t'avais vu couché sur elle en plein milieu du chemin, il t'aurait donné la pire des punitions.

-C'est ce que je me disais aussi. Bon, je vais vous laisser et aller me reposer. Ces quatre jeunes gens m'ont épuisé. Il est plus difficile de les garder que de combattre une troupe d'orques du Mordor déchaînés. Je vous donne un bon conseil messieurs, méfiez – vous des oreillers.

Le roi les salua et partit dans sa chambre se reposer. Les autres se regardaient se demandant pourquoi faire attention aux oreillers.

A suivre