Part 32
"Pourquoi devait-on venir par les égouts ? C'est dégoûtant. On aurait pu simplement conduire. J'ai ma voiture."
"On doit revenir sur nos pas et rendre les odeurs aussi embrouillantes que possible pour nous donner plus de temps. A moins que les deux Angélus n'arrivent ensemble, ce scénario étant fort peu probable, ils penseront que c'est l'autre qui t'a prise. Donc, si tout va bien, ils se chasseront l'un l'autre, si on est chanceux ils se tueront l'un l'autre."
Cordélia saisit le bras du vampire. "Angélus 1 ne peut pas être tué. Il doit retourner dans son temps."
"De tous les changements de temps possibles que j'aie entendu, c'est le seul que je pourrais accepter. Pas d'Angélus, pas de massacre, pas de terreur, pas de danger pour toi..."
"Pas de sauvetage de Buffy maintes et maintes fois, pas de sauvetage de moi de Russell Winters, pas de désespérés sauvés, pas de Wesley qui passe le stade d'un maladroit chasseur de démon féroce, pas de sauvetage de Gunn, pas de sauvetage de Fred, Angel, on ne peut pas tuer Angélus 1. Il doit repartir pour qu'il puisse devenir toi."
Angel s'arrêta. "Je devine que tu as déjà donné cet argument auparavant - la règle de Star Trek ?"
"Non, "It's a Wonderful Life" (C'est une vie merveilleuse) - Angel, tu comprenais l'importance de laisser Angélus vivre pour que tu puisses être là pour ceux à qui tu tiens. OH attends, ça ne compte pas pour toi, n'est-ce pas ? Que dirais-tu de ça alors - si tu tues Angélus 1, tu ne seras pas capable de repartir et de perdre ton temps à essayer de détruire un cabinet juridique qui ne sera pas détruit ou une blonde maléfique et geignarde que tu ne sauveras pas ou ne seras pas capable de tuer."
"Tu ne..."Angel se tourna pour s'en aller, seulement pour être retourner vivement par le coup sec de Cordélia.
"Je comprends parfaitement. N'oublie pas, j'ai déjà fait cela auparavant, je suis passée par ta période beige sans couleur et ton obsession sans intérêt. Je suis passée par ton besoin de tuer Angélus pour ce qu'il est, ce qu'il a fait, ce qu'il représente. On a fait ça. Alors, ne me dis pas que je ne comprends pas. Et si tu dois te battre contre Angélus 1 pour une raison ou pour une autre, tu ne le TUERAS PAS. Je te tuerai avant que je ne laisse ça se produire. Toi, 'petit a' tu n'es pas irremplaçable tout comme la version B. Angélus 1 et Angel sont les seuls qui le sont pour moi." Elle ficha le camp devant lui en se déplaçant rapidement, laissant Angel la fixer.
Elle s'arrêta et donna un coup de pied au sol. "C'est par où ?"
Angel secoua la tête et vint à ses côtés. "Par-là."
Le couple voyagea en silence. Angel observa ses pieds bouger pas à pas, jetant un coup d'œil à la jolie femme déterminée. Il aurait aimé tuer Angélus 1, mais Cordélia avait raison. Russell Winters avait été un danger indépendant de sa connection avec lui, cependant il l'avait sauvée. Il ne pouvait pas prendre le risque que s'il ne faisait pas, quelqu'un d'autre le ferait. Angel soupira. Il imaginait que son futur lui en était venu à la même réalisation. "Est-ce que je pourrais au moins tuer Angélus 2 si l'occasion se présente ?"
"Pas si c'est avant qu'Angélus 1 ne soit parti. Après ça, biensûr, je crois - C'est Wesley le gourou du temps, mais après ça, qui s'en préoccupe, on a juste besoin de rentrer à la maison. Enfin, toi à la tienne et moi et Angel à la notre."
Il avait envie d'encore la toucher, réaffirmer que bientôt elle l'attendrait avec une telle passion et sûreté. Combien de temps avait-ce été ? Trente-quatre heures ? Il avait été au sous-sol mettant une raclée à tous les sentiments avec ses poings, coupant chaque besoin avec chaque coup. Puis il y avait eu Cordy. Pas celle qu'il pouvait prétendre ignorer parce qu'elle faisait la même chose - ses murs en place causant autant une barrière que les siens. Mais celle de son futur qu'il ne pouvait pas ignorer parce qu'elle l'aimait. Elle était ouverte et sure de ça. Ca lui donnait l'espoir qu'il avait écrasé si efficacement. Cordy pourrait être sa mort à lui. Mais le tableau de Fred avait montré différents présents, différents futurs, et le seul qu'il pouvait vraiment accepter était celui promis par la femme silencieuse qui marchait à côté de lui.
Il connut alors la tentation d'Angel B. Le besoin et le désir d'être le vampire qui allait avec la jeune femme dans le futur qui avait la promesse de son amour. Comme ça devait être dur de rester sur le côté tandis qu'une version de lui prenait Cordélia, le laissant tout seul. Angel A, c'était le vampire que Cordélia aimait, laissait la clamer, ce serait facile de détester ce vampire. Toi à la tienne, et moi et Angel à la notre. "Toi et Angel A, pas Angel."
Cordélia se tourna, déconcertée. "Hein ?"
"Fred a fait un tableau. C'est moi l'Angel du temps de base, le correct. Les autres versions sont juste le résultat d'un changement temporel. Angel A, Angel B, tous parce que les choses ont changé dans mon passé, MON passé. Pas le leur. Je SUIS Angel."
"Angel A est ..." Cordélia fit une pause, son front se ridant. Elle avait été sur le point de dire 'toi'. Mais, l'était-il ? Il y avait eu un changement. Elle fixa à nouveau le vampire. "Tu es Angel," se reculant, se rappelant les mots et réactions d'Angel quand il était arrivé au début. Il n'avait pas contesté ses dires qu'il était seulement intéressé par Darla. Il avait été choqué, même consterné qu'elle et Angel soient devenus amants dans le futur. "Oh mon dieu," elle se recula du vampire.
Angel se raidit alors qu'une myriade d'émotions arrivèrent, entraînant la teinte de ses yeux noisette à s'éclairer et s'obscurcir. Questions, réalisations, doutes, crainte, tout passa sous son regard fixe. Des émotions qui conduisaient Cordélia loin de lui, secouant la tête, énonçant silencieusement 'non' encore et encore. Elle appuya son dos contre le mur, glissant au sol, se dégonflant devant ses yeux.
Angel ne comprenait pas. Il n'avait pas voulu ça. Il n'était même pas sûr de quel point il avait essayé de faire, sauf pour affirmer son originalité, pour être le vampire que Cordélia appelait Angel. Sans compter qu'elle avait dit qu'il n'était pas irremplaçable.
"Cordy ?" Angel se dirigea rapidement près de la jeune femme, s'agenouillant à ses côtés, essayant de comprendre sa réaction.
Elle secoua la tête.
"Cordélia, parle-moi." exigea Angel.
Cordélia leva les yeux devant son ton. Angel n'était pas sûr qu'il aimait le calme qui était descendu sur elle ou le regard vide dans ses yeux. "Qu'est-ce qu'elles signifient ?" elle pointa son cou.
Angel s'agenouilla sur ses talons. Cordy avait dit qu'elle comprenait, qu'elle et Angel A avait parlé de ça. Il n'avait sûrement pas envie de parler de ça avec elle. Il la regarda à nouveau dans les yeux. Son regard fixe était devenu exigeant.
Il prit une profonde respiration. "Les marques sont instinctives pour un vampire, quand c'est fait sur un humain le MOINS que cela signifie c'est que le vampire veut cet humain, pas mort ou pas pour de la nourriture, mais veut avec assez de désir ou de besoin pour dépasser l'instinct de tuer. La marque est un avertissement pour les autres vampires de ne pas toucher. Il y a des fois où ça signifie plus que ça - l'humain clamé est nécessaire, tellement voulu que le vampire abandonnera la chaleur du corps humain ou sa peur pour avoir cet humain avec lui en tant que vampire, en tant que compagnon, faisant de ça plus que la relation standard sire/enfant.
Cordélia soutenu le regard d'Angel. "Un instinct de vampire sans âme ou un instinct de vampire avec une âme ?"
Angel considéra la jeune femme, regardant les marques sur son cou. "Un instinct de vampire."
Angel observa alors que ses mots faisaient le tour de l'esprit de Cordélia. Il fronça les sourcils alors qu'elle sembla en venir à une conclusion non exprimée. "N'y a-t-il pas quelque part où nous devons être ?" dit-elle calmement, se levant.
Angel fut confus devant l'absence d'émotion de son changement soudain de sujet, tout comme il l'avait été devant sa réaction première à son exclamation que c'était lui 'Angel'.
"Cordy ?"
"C'est pas toi qui étais pressé ?"
"On ne va nulle part tant que tu ne m'auras pas parlé."
"Maintenant tu veux partager ? Pitié, tu es 'Angel', tu ne partages pas, tu ne sais pas comment, tu ne peux pas et tu sais quoi, je ne veux pas partager avec toi. Tu es tout beige."
Angel sauta sur ses pieds, la tirant en arrière. "Pourquoi, parce que je ne suis pas TON Angel ?"
Cordélia le fixa simplement. "Je n'ai AUCUN Angel."
"Tu aimes..."
"Toi... Angel A," railla-t-elle. "Et quoi, aucun ne m'aime. Tu l'as expliqué."
Angel fit un pas en arrière, assommé. "J'ai expliqué ce que les marques signifient, je ne parlais pas d'amour."
"Exactement."
"Exactement, quoi ? Il n'y a pas d'exactement."
"Si, il y en a un. Tu l'as expliqué."
"Arrête de dire ça. Ca n'est pas vrai."
"Tu as dit que c'était un instinct de vampire. Que celles-ci," elle frappa son cou" sont faites quand un vampire 'veut', pas aime, un humain."
"Ouais."
"Bien, voilà."
"Cordy, comment est-ce que tu vas de là à..." Angel manquait définitivement des pièces de sa logique et il y avait une sensation descendant dans ses tripes qu'il ne pouvait pas balayer sa décision intérieure au loin comme la logique unique et inoffensive de Cordy.
"Que toi ou Angel A ne m'aime pas ? Tu - c'est très facile. Toi, 'Angel', tu ne l'as jamais dit. Angel A m'a dit qu'il m'aimait seulement après qu'Angélus m'ait marquée. Evidemment, il a dit qu'il m'aimait avant ça, juste qu'il ne l'avait pas dit pour une raison stupide ou pour une autre. Mais, comme tu l'as dit, il n'est pas TOI parce que le temps a été changé. Il se rappelle m'avoir marquée en tant qu'Angélus et puisque marquer est un INSTINCT DE VAMPIRE, et devine quoi, âme ou pas, c'est un VAMPIRE. Sa mémoire a été affectée par ce qu'Angélus avait fait. Biensûr qu'il m'aime," elle se moqua de sa croyance avec sa constatation, "Il a une âme et ne peut simplement pas me dire la vérité, qu'il est infecté par une sorte de truc d'excitation de vampire et me 'veut' en tant que POUFFIASSE DE VAMPIRE. Ca le rend probablement tout coupable et boudeur."
Angel avait envie de rire, sauf que Cordélia croyait sérieusement le non-sens sortant de sa bouche. "Cordélia, tu n'es pas une pouffiasse de vampire, quoi que cela puisse être."
"Biensûr que je le suis, Angélus, pas toi cependant, m'a étiquetée une fois pour tous les Tom, Dick, Harry, Angélus ou Angel là dehors. Mais t'inquiète pas, ça peut être arrangé."
"Arrangé ?"
"Quand je rentrerai à la maison, je demanderai simplement à Wesley de faire le rituel, sauf que cette fois il s'enverra lui et Angel avant qu'Angélus ne me marque. Ensuite tout ira bien. Tu seras toi et tu n'auras pas à t'occuper de sentiments excitant pour vampire."
Ok maintenant, Angel avait vraiment envie de rire devant l'absurdité de tout ça. "Et, que dis-tu de toi qui m'aimes ?"
"Qu'est-ce que j'en dis ?"
"Ca sera arrangé aussi"
"T'inquiète pas pour ça, je ne t'ennuierai pas. Tu ne le sauras même jamais. Je ne te l'ai dit qu'après que tu me l'ais dit. Mais maintenant, tu ne le feras pas. Pooh, vu la manière dont le truc du temps fonctionne, je serai toujours en plein démenti, croyant que tu aimes toujours Buffy, ce qui, en fait, sera vrai. Purée, désolé d'avoir prit la place de ton âme sœur."
"Donc, tu veux reculer dans le temps et quoi, oublier qu'on s'aime tous les deux ?"
Cordélia s'indigna et croisa les bras. "Je ne suis pas une POUFFIASSE DE VAMPIRE même pour toi. Pas question. Oh attends, pas TOI. Tu ne me voudrais ou ne me marquerais jamais. Tu l'as dit. Si je suis si satanément peu attractive, pourquoi est qu'Angélus m'a marquée en premier lieu ? Oh attends, ça n'était pas toi non plus."
"Quand ais-je dit ça ?"
"J'ai dit 't'espère' et tu as dit, très rapidement je dois ajouter, que tu n'espérais pas. Tu espères ?"
"Non."
"Tu vois."
"Non," Angel secoua la tête devant la manière dont la jeune fille tordait ses mots et ses sentiments.
"Donc, tu espères." Elle lança un regard noir, tapant du pied.
"NON."
"TU VOIS."
"BON SANG Cordy, la ferme."
"Je..."
"Cordélia, je suis sérieux, la ferme."
Il attendit alors qu'elle s'offusqua et retapa du pied. Seigneur, soit il allait la tuer soit il allait l'embrasser. "Cordy, marquer est un instinct de possession pour un vampire. Je n'ai jamais ressenti ça pour quelqu'un, vampire ou humain. C'était pas le cas en tant qu'Angélus juste parce que c'était pas le cas, et c'était sûrement pas le cas avec une âme. Je ne peux pas, ou du moins je le croyais, parce que c'est un instinct du même niveau que tuer des humains pour de la nourriture. Ca ne s'entend pas très bien avec avoir une âme."
"Super, donc maintenant même Angélus ne me veut pas. Peut-être que tu devrais aller là dehors," elle balança vivement sa main en l'air. "Et dire aux idiots erronés qui essaient de me tuer que TOI, LE ANGEL, ne me veut pas. Hey, peut-être qu'ils se rendront compte de leur erreur par eux-même, se focaliseront sur ton vrai amour, et me laisseront tranquille."
Angel grogna, enfonçant ses paumes dans ses yeux. Il commençait à avoir une migraine. "Angélus te veut, pour l'amour de dieu, il t'a marquée."
"Ouais, bien," elle ricana," il avait tord, pas vrai ?"
"Cordélia, il n'y a pas de 'il', l'Angélus qui t'a marquée c'était moi."
"C'était pas toi. Tu ne t'en rappelles pas parce que tu ne l'as pas fait. Tu ne l'as jamais voulu en tant qu'Angélus."
"Cette dispute est cinglée. J'arrive pas à croire que je doive te convaincre qu'Angélus te veuille. Est-ce que tu veux ça ? Est-ce que tu veux avoir été clamée par Angélus ?"
"Biensûr que non."
"Alors pourquoi..."Angel la regarda. " Est-ce que tu veux être clamée par moi ?"
Cordélia le fixa juste, serrant ses bras plus près de sa poitrine, refusant de répondre.
Angel soupira devant la non-réponse qu'il perçut. Comment avait-il jamais pensé qu'il pouvait l'abandonner ?
Il tendit la main et tira son bras. "Assieds-toi," il tira alors qu'il se laissa tomber au sol.
"J'ai pas envie."
"Ecoute-moi cependant." Il garda une poigne ferme sur son bras. "Tu as raison, je ne me rappelle pas t'avoir marquée en tant qu'Angélus. Tu n'étais pas dans l'East End quand j'y étais. Je n'ai jamais vu une jolie brunette désirable, courageuse, fougueuse, frustrante et casse-pied quand j'y étais. Non, je parle," il plaqua sa main sur la bouche ouverte de Cordélia et soutenu son regard noir indigné. "Je peux dire qu'en tant qu'Angélus je n'ai jamais voulu marquer personne parce que je ne t'avais pu VUE. Mais, j'étais cet Angélus jusqu'à ce que je te vois, c'est là que tout à changer. Ca n'était pas un sort ou mystique, c'était juste moi qui te voyais." Angel secoua la tête. Il n'arrivait pas à croire qu'il était assis dans un égout sous Sunnydale en train d'essayer de faire comprendre à Cordélia qu'en tant qu'Angélus, il l'aurait voulue. Mais il commençait à comprendre tout le scénario que Fred avait mis en tableau.
"C'était la vision, c'est tout. J'en ai eu une et Angélus l'a vu." dit Cordélia d'une petite voix durant la pause d'Angel.
Angel considéra l'idée et rejeta l'explication. "Non."
"Si. C'est pour ça que tu as transformé Dru." Cordélia secoua la tête. "Ca n'est même pas original. C'est moi qui suis toujours en seconde place avec toi."
Angel souhaitait vraiment qu'il soit resté dans son sous-sol et qu'il ait juste attendu que les intrus du futur soient partis. Mais Angel allait devoir mordre sur sa chique parce que s'il n'arrangeait pas ça et qu'il laissait son future-lui avec une Cordélia qui doutait, son future-lui allait le poursuivre et le tuer. Diable, il le ferait.
"Cordélia, Drusilla ne te ressemblait en rien en tant qu'humaine, mis à part les visions et la couleur de cheveux. Elle était timide, douce, innocente, enfantine même dans sa confiance."
"Je peux être douce, et qu'est-ce que tu veux dire je ne suis pas innocente."
"Cordy, tu ne donnes pas ta confiance facilement et douce, bon, tu peux l'être, tu l'es avec les personnes à qui tu tiens et que tu aimes. Mais tu es très sélective. Dru ne l'était pas. Et tu n'es sûrement pas timide. J'ai transformé Dru parce que j'ai pensé que ça serait marrant de faire une telle créature douce et innocente devenir maléfique. Je l'ai rendue dingue pour ajouter un peu de fun. Le démon est ce qui rend Drusilla si dangereuse et forte. Cependant, toi tu as déjà cette force. Angélus l'aurait reconnu. La vision est peut-être ce qui a attiré mon attention immédiate sur toi et ta beauté l'aurait maintenue là. Mais, c'était l'esprit et le courage et la bravoure que je suis sûr que tu as montré qui m'aurait donné envie de te marquer et... Doux Jésus, j'allais te transformer. Evidemment. J'allais tuer Darla."
"Hein ?" dit Cordélia avec moins qu'un murmure.
"Crétin arrogant," grommela Angel.
"Qui"
Angel la regarda. "Angelus. Idiot stupide. J'aurais dû mettre les jeux et les revendications de côtés jusqu'à ce que tu sois transformée."
"Angel, pourquoi est-ce que tu dis 'je', ça n'était pas toi."
"Cordy, je ne t'ai peut-être pas vue en 1898 mais je sais quelle aurait été MA réaction, pas celle de A, B, C ou Z. En ce temps-là, j'étais plus qu'ennuyé. J'avais déjà joué avec la haute et la basse société. Mais je ne voulais pas partir. Je devais écouter Darla rouspéter, Dru geindre, et les commentaires stupides de Spike. Mais je n'étais pas prêt, finalement un jour je me suis réveillé et j'ai réalisé que ça n'allait pas se passer à Londres."
"Qu'est-ce qui n'allait pas se passer ?"
"Je ne sais pas, rien, quelque chose qui aurait soulagé la répétition de tout ça, quelque chose qui changerait tout."
"Donc, j'aurais été un soulagement d'ennui avec des visions."
"Seigneur. Ouais. J'imagine que tu étais un soulagement canon et intriguante du mondain. Cordélia tu n'étais pas juste une jolie brunette de 1898, tu étais toi, magnifique, forte et brave. Angélus a vu tout ça, crétin arrogant." Répéta-t-il.
"Quoi ?"
"Trop arrogant. Je n'aurais jamais considéré l'idée que tu partirais. Imbécile. J'aurais dû le faire simplement et puis tuer Darla. En fait, dans l'autre sens pour être sûr."
"Uh ?"
"J'aurais été obligé. Dru et Spike aurait été faciles, ils auraient respecté la marque, mais pas Darla. J'aurais été obligé de la tuer. Faut pas s'étonner que j'étais en rogne."
"Excuse-moi ?"
"Les rêves. La jolie brunette qui était partie - tu étais tellement plus que ça. C'est pour ça que tous les mauvais scénarios du futur finissaient avec toi en vampire. "
"Angel," elle tira sur sa veste. "Je deviens un peu mal à l'aise ici, avec toi qui deviens tout excité à propos de moi étant une vampire."
Angel se tourna. "Désolé, je viens juste de comprendre pourquoi tout s'est transformé en merdier."
"Moi pas."
"Tout le monde disait que je t'aimais. Très bien, je t'aimais, je comprends ça, mais ça n'expliquait pas pourquoi Angélus voudrait te transformer. Angélus n'avait jamais voulu transformer ou marquer Buffy. Mais maintenant je comprends."
"Je ne comprends toujours pas et j'aime pas ça, je me sens toujours très mal à l'aise là. Et qu'est-ce que ça veut dire, 'Très bien, je t'aimais, je comprends ça' ?"
"Ca veut dire," Angel souleva sa joue. "Que je ne t'ai jamais marquée."
"Tu as déjà dit ça."
"Oui, mais je veux que tu comprennes et que tu écoutes. Je ne t'ai jamais marquée. Je n'ai jamais été influencé par de vague souvenirs et des désirs qui ont duré plus d'un siècle. J'ai seulement été influencé par de l'amitié, de l'attention et de l'amour rassemblés dans un corps très désirable. Cordy, je suis un imbécile, en voyant la manière dont les choses évoluent, j'en serais probablement toujours un. Mais je suis le vampire à qui tu as offert un ficus au lieu d'un chiot, je suis celui qui a juré de te protéger, je suis celui qui savait sans aucun doute - AUCUN - que j'avais besoin de toi quand tu as été maudite par Vocah, je suis celui que tu fais sourire, rire et danser. Je suis celui qui ne pouvait pas s'empêcher de rêver de toi ou de te dessiner durant l'amour, tout comme je suis celui qui t'a coupée sans un avertissement ou une réflexion. Je ne peux pas te dire à toi, celle qui essaie toujours si fort, qui m'aime toujours, qui me déteste, que je l'aime, que j'ai envie d'elle, que son sourire me fait défaillir et fait battre mon cœur contre la nature et la possibilité. Je ne peux pas lui dire que j'ai dû la couper de ma vie parce qu'elle était ma faiblesse. Bien que je commence à voir que ça n'est pas vraiment vrai, tu es ma force, tu l'as toujours été. Je n'avais pas besoin qu'Angélus te marque pour savoir que je t'aimais. J'avais juste besoin qu'il te le dise."
"Mais les marques. Tu ne les aurais pas fait. Tu l'as dit."
"C'est vrai que je n'aurais jamais pu imaginer te faire. Pas parce que je ne t'aimais pas ou ne te voulais pas, mais parce que c'était trop près du démon. Je n'aurais pas... Cordy, tu me fais sentir que je peux être vivant, que je peux être un homme, te marquer est un pas en arrière et l'idée de t'expliquer ce que signifie marquer, que tu es une possession, ma possession- ça m'aurait foutu les jetons. J'arrive toujours pas à croire que tu ne m'ais pas pieuter."
Cordélia plissa le visage. "Pitié, je t'ai ménagé. De toute façon, ça marchait dans les deux sens, tu as promis plus de blondes ou de laides furies... oh ouais," acquiesça-t-elle devant ses yeux écarquillés. "Je sais à propos d'elles... OOOOHHHH ANNNNGGGEEELLL, dégoûtant."
Angel déglutit. "Et tu ne m'as tout de même pas pieuter."
Cordélia haussa les épaules, puis fronça les sourcils. "J'avais tord de t'obliger à me marquer ? C'est juste que tu étais si fâché, même après qu'on ait fait l'amour. Tu avais peut-être dit que les marques n'avaient pas d'importance mais tu étais tout 'grr'."
Angel grimaça. Il souhaitait que Cordélia arrête de lâcher comme ça qu'ils avaient fait l'amour. Ca causait des ravages à son cerveau et des envies qui ne pouvaient pas être simplement réprimées. Il fixa son regard franc et interrogateur. Seigneur, elle avait vraiment les yeux les plus ensorceleurs.
"Non." Dit-il honnêtement. "Je souhaiterais que ça ne soit pas vrai, mais l'odeur d'Angélus imbibée dans ta peau pour toujours, même si c'était la mienne, ça aurait déclenché mon agression. L'âme ne l'aurait pas arrêtée, ça aurait juste fait que je me déteste. Cordy, pourquoi ?"
Cordélia leva les yeux. "Pourquoi quoi ?"
"Pourquoi l'as-tu fait ? Pourquoi m'as-tu laissé le faire ?"
Cordélia pencha la tête sur le côté. "Je t'aime."
Angel ferma les yeux devant la simple réponse à trois mots qui disait tout. "Pourquoi ?" murmura-t-il.
Cordélia haussa les épaules. "J'aime les abrutis." Sourit-elle. "Angel, embrasse-moi."
Oui. Non. Oui. Non. Oui gagna. Angel était fier qu'il ait réussi à tenir la seconde pour délibérer. Il prit son cou en main, apportant ses lèvres sur les siennes, embrassant et savourant, se demandant si c'était possible que ça soit encore mieux. Il souhaitait que le temps s'arrête et qu'il puisse se délecter dans la soie et la chaleur qui s'ouvrait pour lui. Ceci était à lui. Son corps blessait pour porter cela plus loin. Ses doigts taquinèrent la peau délicate de la clavicule. Juste un peu en dessous, il atteindrait plus de merveilles. Juste un peu plus et il apprendrait les secrets.
Cordélia embrassa avec aucune pensée autre qu'Angel l'aimait. Il l'avait dit. L'Angel qu'elle avait aimé bien avant que l'autre ne lui ait jamais indiqué, l'avait dit. Elle leva la main, éraflant les doux cheveux de son cou, se pencha plus vers lui, attirant Angel plus près.
Angel grogna alors que Cordélia s'accrochait, moulant sa douceur contre son torse. Ses mains caressant et labourant le cuir sur son dos, traînant sur le côté, cherchant automatiquement la peau, des vagues de son désir assaisonnèrent l'air, l'aspirant encore plus profondément, faisant le besoin brûler à l'intérieur. Il devait toucher sa chair. Angel devait connaître la sensation de la peau cachée. Des doigts plongèrent sous la chemise de coton, effleurant la texture délicate en dessous. Ses lèvres voyagèrent de sa bouche à sa joue, embrassant et savourant. La surcharge sensorielle qui bombarda Angel alors que ses lèvres touchèrent les marques le fit se redresser. Colère, regret et finalement soulagement flottèrent dans son être.
"Angel ?" Cordélia mordilla sa lèvre inférieure.
Le regard d'Angel alla directement sur la lèvre pleine. Juste une fois de plus, ensuite il arrêterait. Angel se redressa brusquement. "Cordy, non."
"Tu es fâché ?"
"Oui. Non. Mais ça n'est pas pour ça. Cordy, mon âme n'est pas ancrée. Je ne peux pas, je n'irai pas plus loin. Je ne peux pas."
Cordélia déglutit, et puis enterra la tête dans ses mains.
Il emmerdait son âme si elle pleurait encore. Angel se pencha en avant pour la prendre dans ses bras. Il repoussa. Elle riait.
"Cordy ?"
"Est-ce qu'on passera jamais tout ça sans qu'on se transforme en Angélus et Cordélius ?"
Angel la fixa puis rit légèrement. "Je pense qu'on vient de le faire."
Cordélia leva les yeux vers le vampire. "Donc, tu dis que c'est ok d'aimer Angel A."
"Je dis que t'as intérêt à aimer Angel A. C'est moi. Si on en croit le tableau de Fred, je ne resterais Angel que pendant un an au plus, avant que je ne me fasse rattraper par toute la merde du temps et ne devienne Angel A. Je t'en prie, donne-moi quelque chose à attendre avec plaisir."
"Pourquoi tu es si gentil ? Tu es censé être tout beige et détestable."
"Parce que je suis ici, ma toi et sa colère sont à l'abri à la maison. Tu ne me regardes pas avec mépris, dans tes yeux je vois un futur rempli d'espoir qui est plus puissant que la vengeance. Je veux ça."
Cordélia se pencha, touchant ses lèvres contre les siennes. Il grogna en la reprit dans ses bras, les mains allant immédiatement à la chair qu'il avait précédemment découverte. C'était trop fichtrement stupéfiant. Il la repoussa. "Angélus et Cordélius."
Cordélia cligna des yeux. "C'était juste un baiser."
Angel souleva le sourcil. "Cordy, dans ce futur qui est le notre, est-ce que ça s'arrête jamais avec juste un baiser ?"
Cordélia plissa le front et puis leva les yeux. "Il y a eu la fois où j'ai eu une vision," acquiesça-t-elle. "Et puis la fois où Wesley est venu dans son bureau, bien qu'on avait été... laisse tomber, il y avait eu un peu plus qu'un baiser. Les gens n'arrêtent pas de nous interrompre. " Elle fit la moue et continua de considérer la question d'Angel. "Il y avait ce bref problème avec Dennis."
"Dennis était un problème ?"
Cordélia haussa les épaules. "Il ne voulait pas que je déménage, mais il était ok une fois qu'il avait déménagé dans l'hôtel, la plupart du temps."
"Dennis est à l'hôtel ?"
"Evidemment, purée, comme si je l'aurais laissé."
"Ouais." Il regarda à nouveau la jeune femme. "Je t'aime," il plaça un baiser chaste sur ses lèvres.
La langue de Cordélia courut sur ses lèvres pour capturer la sensation laissée sur sa bouche. "Tu promets ?"
Angel hocha la tête.
"Donc, je peux aimer Angel A, clairement et librement. Angel ?"
"Désolé, Cordy, ça n'est pas une question facile, mon esprit dit oui sans hésitation, mon corps, mes instincts n'ont pas encore pigé le concept que la patience m'obtiendra ce que je veux vraiment - une année est un long moment."
"Angel, tu as 250 ans. Un année, c'est rien."
"249."
"Peu importe." Sourit-elle.
"Hey." Angel se leva, la tirant sur ses pieds. "Je t'aurai dans le futur." La légèreté de son ton ne cachait pas l'exigence de la confirmation.
"Seigneur, tu es si nécessiteux."
Angel hocha la tête, ses yeux brun suppliant pour de la compréhension.
"Hé, c'est pas juste, tu n'as pas perfectionné ce regard avant que tu ais rampé pou revenir."
"Ca marche ?" sourit Angel.
"Imbécile." Elle prit son visage en main et l'embrassa légèrement sur les lèvres. "Mais, ouais, je t'aime."
Angel sourit.
Cordélia caressa ses lèvres avec ses doigts. "Wow, monsieur beige, tu sais sourire. Tu es vraiment magnifique quand tu fais ça."
Les lèvres Angel se soulevèrent encore un peu plus. "Est-ce que je le fais beaucoup, dans un an ?"
"Beaucoup c'est peut-être exagérer mais tu le fais plus souvent, tu ris même parfois."
"Et c'est grâce à toi," Il tendit la main pour mettre une mèche de cheveux derrière son oreille.
"Non, c'est parce que tu as appris que tu peux être heureux."
"Grâce à toi."
"Non."
"Si." Angel lui fit faire volte-face alors qu'elle essaya de s'éloigner. "Dans ce corps tu me fais rire et sourire, et tu le fais encore."
"Mon corps te fait rire ?"
Angel roula les yeux. "Non, ton corps me fait baver. Cordy, tu ne t'en rappelles pas, à Sunnydale au Bronze quand tu essayais de me draguer ?"
"Je n'ai jamais fait ça." Elle regarda le plafond.
"Bonté salée." Railla-il. (C'est l'expression (pas très bien traduite, je dois l'avouer) que Cordy a dit quand elle a vu Angel pour la première fois au Bronze...)
"Si tu te souviens de ça alors il doit y avoir un autre problème dans le temps."
"Cordy." S'exclama Angel alors qu'il la tirait le long du tunnel sombre de l'égout. "Tu n'enlèveras pas mon souvenir de la seule et unique fois où j'ai rit au Bronze. C'est méchant."
"Je N'admettrai JAMAIS que tu t'es moqué de moi alors que j'essayais de te draguer."
"Quoi ? Non. Je me suis tortillé et suis allé chercher Buffy quand tu as essayé de me draguer. Non, c'était quand elle était en retard et tu t'étais assise à ma table et avais arrêté d'essayer de me draguer que tu m'as fait rire."
"Je n'avais pas arrêté, idiot."
"Oh.' Angel haussa les épaule. "Mais c'était marrant, tu l'étais."
"Angel, ça sonne juste offensant comme ça."
"Non. Je veux dire j'ai rit."
"J'ai compris que tu t'étais moqué de moi, espèce de crétin."
"Non, non, tu m'avais fait rire."
"Angel, tu me mets en rogne et pas de la bonne façon qui finit par un super sexe de réconciliation."
Angel s'arrêta. "C'était bas et tu le sais. Tu sais très bien que je ne peux pas faire l'amour avec toi."
"Qui c'est qui rit maintenant ?" Elle souleva un sourcil élégant
"Tout ce que j'essayais de dire c'était... Merde," il saisit Cordy, l'attirant près de lui alors qu'une silhouette sombre sorti de l'obscurité des ombres.
"Tu essayais de dire merde... ça n'est pas...Oh," Cordélia s'arrêta, fixant le vampire devant eux. "Oh." Elle regarda. "Oh." Elle se tourna vers le vampire qui la tenait. "Tu jures."
"Il a une âme."
"Je le sais - il porte ma chemise favorite. Tu l'as achetée pour m'impressionner avec tes compétences de shopping."
"Tu plaisantes."
"Nope." Elle rayonna vers le vampire.
Oh seigneur. Gunn avait raison. Il était flagellé dans le futur. Angel grogna et puis la repoussa à contre cœur. "Va." Son gémissement et son grognement sortirent en un long soupir.
Cordélia couru droit dans les bras de l'autre vampire. Elle étreignit le corps raide grognant, murmurant qu'elle l'aimait jusqu'à ce que le corps se relaxe lentement.
Cordélia se pencha vers l'avant, laissant le vampire renifler les marques. Elle fit un petit bond devant le grognement. "Tu ne peux pas."
Elle se redressa rapidement contre le grognement. "Angel, on a merdé. C'est pas la première fois que tu reviens pour moi. Lui," elle pointa l'autre Angel. "C'est le troisième essai pour arranger ça. Tu ne peux pas marquer ce corps sinon quand on partira, Angélus de 1998 les verra. Celles-ci," dit-elle rapidement," sont venues avec mon âme, on peut supposer qu'elles partiront avec elle, mais des marques faites dans ce maintenant resteront avec ce corps et..."
Angel grogna devant le rejet et la vérité qu'il entendait. Il acquiesça. "Qui est-il ?"
"Duh"
"Cordy." Il plissa le front.
"Très bien. Monsieur beige. Gunn, Fred et moi sommes allés le chercher et nous l'avons envoyé ici."
Angel se tourna vers l'autre vampire, son regard noir persistant. "Pourquoi ?" Amenant Cordélia à son côté de façon possessive. Il grogna, son regard noir se tourna vers Cordélia alors qu'il sentit le parfum de l'excitation. Ses yeux brillèrent alors qu'il vit les lèvres gonflées.
"Angel, ne deviens pas tout grr avec lui. Il est là pour aider. Je t'ai dit, on a merdé, trois fois. Et la dernière à finit avec toi et Wesley morts. C'est pour ça qu'il est là." émit Cordy. "C'est un bon gars et il est très gentil pour un quelqu'un de beige. On doit s'inquiéter à propos des Angélus maintenant, pas de lui."
"Je peux voir à quel point il a été 'gentil'." Grogna Angel.
Angel 'petit a' resta immobile, refusant à son instinct de répondre à la colère de l'autre vampire ou sa prise sur Cordélia. Tout mouvement serait pris comme une menace et il ne pouvait pas, ne tuerais pas son futur... à moins qu'Angel A ne soit une menace pour Cordy. Mais puisque c'était lui qui grognait et tenait la jeune femme de façon si possessive, il doutait de cette possibilité. Le seul qui était en danger dans le tunnel c'était lui.
"Uh." Cordy cligna des yeux. "Oh," elle mordit ses lèvres en réalisant la raison de la jalousie d'Angel. Vampire stupide. "Angel, ça va, on ne faisait que parler. Il m'a dit que tu m'aimais vraiment." Expliqua-t-elle.
"Il t'a dit que je t'aimais vraiment en t'embrassant. Façon intéressante de le faire et pourquoi avait-il besoin de te dire quoi que soit sur ce que je ressentais ?" Angel rétrécit ses yeux, perçant la jeune femme
Maudit sois ses super sens de vampire. Ca pouvait devenir compliqué. Cordy ne pouvait pas dire qu'embrasser Angel 'petit a' n'avait rien signifié parce que ça avait tout signifié.
"Angel, il est toi. Juste avant celles-ci." Elle alla à son cou. "Et il m'aime, donc elles n'ont rien avoir avec pourquoi tu m'aimes. Donc, c'est réel, tu m'aimes vraiment."
"Tu as douté de ça."
"Je... Angel, avec tout le truc du temps. Lui étant là. J'ai eu peur que peut-être tu ne m'aurais pas aimée si ce n'était pour le truc du temps..."
"Cordy, je t'ai dit..."
"Je sais mais tes souvenirs avaient été affectés par Angélus en 1898. Les siens ne l'ont pas été et il m'aime tout de même."
"Et il t'a convaincue en t'embrassant."
Cordélia mordit sa lèvre. "Ca a aidé. Je veux dire, tu ne m'as embrassée avant, quand tu m'aimais mais ne me l'avais pas encore dit, alors pourquoi m'embrasser si tu ne m'aimais pas. Mais il m'a embrassé, donc tu m'aimes." "
"Est-ce qu'il y a de la logique dans ce que tu dis ?"
"De la logique parfaite. Tu n'avais pas..."
"Ne le répète pas, ma tête fait déjà mal."
"Tu es un tel hypocondriaque, tu n'as pas de migraines. Purée, combien de fois je dois te le dire ?"
"J'en ai, t'aimer est un constant mal de tête, constant." discuta Angel.
"Ca ne l'est pas, hein ?" elle se tourna vivement vers Angel 'petit a'.
"Mal de ventre aussi."
Angel A acquiesça. "Tu vois. Même à ce moment-là."
"Tu es un tel bébé."
Le regard noir d'Angel A s'adoucit. "Cordy, tu as douté de moi ?"
"Non," elle caressa sa mâchoire. "J'ai juste eu peur."
"Cordy," Il se pencha, pressant son front contre le sien. "Je t'aime."
"Je sais. On pourra parler de ça à la maison. On doit s'inquiéter des Angélus.'"
"Je m'en suis occupé." Le vampire se redressa. Ils allaient devoir en parler, mais pas maintenant.
"Angel ?"
"Oui, Cordélia, il semblerait que j'ai eu du temps pour moi quand je suis arrivé à ta maison. Un peu surpris devant le manque de barrière et le tas de poussière sur le sol, je croyais que tu avais une bonne ou un truc du genre. Encore plus surpris de voir une note et une tasse de sang froid..."
"J'ai mit de la cannelle dedans." Se défendit-il contre sa tonalité grondante.
"Ca n'a aidé que marginalement. Spécialement quand j'ai vu deux Angélus qui traînaient sur ton balcon. Enfin, facile. Ils ont plutôt bien frappé le sol."
"Angel, qu'est-ce que tu as fait d'eux ?"
"Voyons voir, j'ai jeté celui tout en noir, celui que tu avais appelé limité, dans un portail, avec quelques contusions. L'autre, je lui ai fait la boule à zéro et je l'ai jeté dans à l'entrée du manoir."
Angel ignora l'halètement de Cordélia et se tourna vers le rire sous cape de son ancien-lui.
"Spike va avoir un satané jour de grandes manœuvres. Ce vampire peroxydé pourrait très bien finir mort à la tombée de la nuit."
Cordélia s'étrangla. "Angel, Angélus ne peut pas tuer Spike. Spike a aidé Buffy à stopper Angélus et le Juge, sans compter le fait que maintenant il a une âme."
"Excuse-moi ?" interrompit l'autre vampire. "Comment diable en a-il eu une ?"
"Des épreuves ou quelque chose, il voulait prouver son amour à Buffy."
"EXCUSE-MOI."
Cordélia se retourna et lança un regard noir. "Et ça t'ennuie pourquoi EXACTEMENT ?"
"Doux Jésus, Cordy, pommes et oranges. Depuis quand est-ce que les Vampires avec une âme sont devenus la norme et quoi - Buffy va pour celui qui est le plus près. Purée. Donne-moi un break. J'ai dû m'occuper de toi et maintenant ça."
"T'OCCUPER DE MOI ?"
Angel 'prit une profonde respiration. "Tu sais quoi, j'ai hâte de retrouver ma Cordy, elle ne parle pas autant."
"C'est parce qu'elle ne te parle pas, elle ne peut pas te voir en peinture, petit a."
"Tu crois que tu peux m'avoir par-là, mais tu ne peux pas. Tu m'as dit que tu m'aimais."
"Tu as encore un long chemin à parcourir, mon pote, pour arriver à ça."
"J'ai été en enfers, Cordy, je peux faire ça, et ça en vaudra la peine."
La colère de Cordélia se changea soudainement. Cordélia vint près de lui. "Tu ne te rappelleras de rien."
"Cordy, je sais ce que j'ai besoin de savoir, demande-lui si tu doutes toujours," il fit un signe vers l'autre vampire. "J'ai juste besoin de m'en souvenir et d'attendre que mon âme soit ancrée ou pour n'importe quelle 'révélation' que je suis censé avoir. Tu t'en souviendras cependant, et crois-le quand il te dit que ce que je dis est vrai, variation ou non. Cordélia Chase, je t'aime et tu dois le croire, je suis le seul qui ne soit pas affecté par ce truc du temps, je suis le seul..."
"Arrête. Je te crois et tu es sur le point de te faire tuer. Il grogne encore."
"Je ne suis pas irremplaçable, pas vrai ? Mais, j'aimerais vraiment retourner à mon chemin stérile et puis à supplier ma Cordy de me reparler - une année ou presque, bon, j'ai 249 ans, ça ira comme ça," il claqua les doigts.
"Angel," Cordélia se rapprocha, sa main tendue.
Angel 'petit a' l'attrapa, l'empêchant de toucher son visage. "Cordy, tu m'as parlé parce que tu le pouvais - on s'est occupé de ta colère... tu ne peux pas arranger la sienne, je devrai le faire avec le temps."
La colère et le besoin de tuer qui avaient pris naissance quand Angel A était arrivé à la maison vide de Cordy n'avait fait que s'amplifier alors qu'il vit l'autre version de lui-même avec Cordélia. Maintenant, cependant, ça diminuait lentement alors que la rationalité prenait le dessus. Tuer son ancien lui pour aimer Cordélia était quelque peu ridicule, mais il ne pouvait pas réellement se débarrasser de l'envie. Sa contrepartie était un vampire et ses instincts n'en avaient rien affaires que c'était son ancien-lui, le sentiment de tuer, de protéger ce qui était à lui roulait toujours dans ses tripes.
Angel 'petit a' se redressa, lâchant la main de Cordy, luttant avec le besoin de la clamer pour lui, d'emmerder son futur. Elle était à lui. Il prit une profonde respiration alors qu'il vit l'identification de ses pensées dans les yeux de son future-lui et la tension dans le corps du vampire. "Cordy a besoin de rentrer à la maison, fais le rituel."
"Je dis qu'on te renvoie d'abord."
"Je dis non à ça. Je ne pars pas tant que je n'aurai pas vu l'âme de Cordy à l'abri et son corps non-clamé. J'ai un futur à protéger."
"Angel," Cordélia retourna près d'Angel A. "Tu ne peux pas te battre contre lui parce qu'il est aussi protecteur que toi. Tu es lui, il est toi."
"Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas. Et rien que pour le bâtard qu'il est, beige tu te souviens ?"
"Mais, il est gentil maintenant."
"Je m'en fiche."
"Angel."
"Non, tu es à moi." Grogna-t-il.
"Il le sait." Elle hocha la tête par-dessus son épaule vers l'autre vampire.
Angel 'petit a' réprima son grognement. Elle était à lui. Angel 'petit a' secoua la tête. Mais elle ne l'était pas. La Cordélia debout devant lui n'était pas sa Cordy. "Je sais que je n'ai pas encore gagné le droit de dire ça." Il fixa l'autre vampire.
"Tu ne l'auras jamais."
Angel 'petit a' hocha la tête, montrant sa compréhension.
"Angel, il...""Cordy," répondit Angel 'petit a' pour l'autre vampire, "Il a raison, parce qu'il ne l'a pas. D'une façon ou d'une autre, j'ai juste été très chanceux."
Cordélia fixa l'Angel du passé, celui dont elle était tombée amoureuse, puis son Angel. "Tu ne crois pas ça, pas vrai ?"
"Si, beaucoup."
"Angel."
"Shh, Cordy. Je l'ai accepté. Tu m'aimes et je vais juste devoir faire avec."
"QUOI ?"
"C'est mieux." Angel plaça un baiser sur son front. "Quand on sera à la maison, on aura à parler. "
Cordélia mouilla ses lèvres. "Ok, mais on pourra d'abord faire l'amour ?"
Angel lâcha un soupir. "Si tu insistes."
"Méchant. Hummph."
Angel 'petit a' souhaitait vraiment qu'il puisse utiliser le pieu dans sa poche.
Cordélia s'assit sur le lit entouré par ses affaires d'ado. "Est-ce que ça va faire mal ?" elle mordit sa lèvre devant l'orbe.
"Wesley a juré que non. Maintenant couche-toi." Angel A alla s'asseoir sur le lit à côté d'elle. "Quand tu te réveilleras, tu seras à la maison, et la 'ravissante' adolescente que tu étais ira bien."
"Hummph, la ravissante adolescente que j'étais te faisait rire, mon pote, ne l'oublie pas."
"Je ne l'ai jamais oublié." Il se pencha et l'embrassa.
"Ok," Cordélia leva les yeux vers les deux vampires debout côtes à côtes. "Je t'aime."
Les deux vampires acquiescèrent, prenant les mots à cœur, les chérissant et ne constatèrent réciproquement pas le savoir que les mots étaient dirigés vers eux deux.
L'expression d'amour des vampires se changea en résignation alors que les derniers mots ne Cordélia n'étaient pas une répétition de son amour mais une question à propos de la porte de ses parents.
