Part 39

Les occupants de la pièce sursautèrent alors qu'Angel entra en trompe. "Wes."

Wesley s'éclaircit la gorge et se leva. "Oui."

"Est-ce que la menace de Wolfram & Hart est immédiate ?"

"Hé bien, oui."

"IMMÉDIATE ou juste," Angel remua et haussa les épaules. "Immédiate ?"

Wesley fut déconcerté devant la distinction. "La menace est réelle. Ils continueront leur objectif jusqu'à ce que nous les désabusions de son efficacité."

Angel hocha la tête. "Et ça doit être fait maintenant ?"

Wesley n'avait pas la moindre idée de si le vampire voulait un oui ou un non. D'une expérience antérieure, il dirait qu'Angel voulait un oui. Diable. C'était l'expérience antérieure de Wesley qui le rendait stupéfié qu'Angel ait même demandé et pas simplement agit.

"Nous discutons de certaines options. Ca serait bien entendu utile si nous y contribuions tous." Répondit Wesley de la meilleure manière qu'il connaissait.

"Oh, donc tu n'as pas de plan."

"Uh, non."

"Et tu es ok de ne pas avoir un plan 'tout de suite'. Ou penses-tu que je devrais aller chez Wolfram & Hart maintenant."

"Non, je ne pense pas que ça serait sage... Angel, c'est quoi tout ça ?"

Angel balaya la question de Wesley de la main. "Donc tu penses que ça serait sage d'attendre jusqu'à ce que tu aies un plan pour agir, même si la menace est immédiate."

"Je sais que ça doit être difficile pour toi, mais oui." Wesley essaya de jauger la réaction du vampire et fut totalement désemparé par la réponse d'Angel.

Angel hocha la tête. "Ok, viens juste m'appeler quand tu auras un plan. Frappe." Angel déguerpi de la pièce

"Ok, est-ce que quelqu'un a compris ça ?"

Gunn secoua la tête alors qu'il la frottait.

Fred haussa les épaules.

Angel calma ses pieds coureurs, se dirigeant vers la porte fermée. Pitié. Il l'ouvrit.

Il voulut re-détaler les escaliers devant la vue. Tuer des avocats était tellement plus simple que de comprendre. "Cordy ?" il s'approcha de la femme effondrée sur le lit.

Il eut l'envie impossible de s'évanouir de soulagement quand elle leva les yeux avec un léger sourire.

"Je suis désolée."

"Cordy, je croyais qu'on avait couvert ça."

"Je... j'étais injuste."

Angel trouva qu'un rapide 'non' était plus sûr que de découvrir de quoi la jeune femme parlait. Ok, il le découvrirait mais pas avant qu'elle ne soit dans ses bras.

"Cordy," ajouta-t-il. "Wesley n'a pas encore trouvé de plan, c'est immédiat mais PAS IMMÉDIAT."

Cordélia pencha la tête sur le côté. "Oh."

Angel se déplaça jusqu'au lit.

Cordélia se décala un petit peu. "Angel, je ne..."

"Laisse-moi juste te tenir dans mais bras, c'est tout, je t'en prie. Tu me diras quand tu te sentiras en sécurité."

Elle plissa encore son front. "Jusqu'à ce que Wesley passe d'immédiat à IMMÉDIAT."

"C'est son appel." Angel haussa les épaules.

Cordélia laissa échapper un rire gentil. "Ok, tiens-moi dans tes bras."

Angel tendit la main vers la jeune femme, la pressant vers le lit, enroulant son corps autour du sien, la serrant fort. "Ok."

"La rapidité était bien et les bras sont biens." Cordélia inspira, amenant son corps plus près du sien, se blottissant dans les bras qui la serraient.

Cordélia remua alors qu'elle se réveillait. Elle n'avait pas la moindre idée de combien de temps elle avait dormi mais ça semblait être toute une vie, mais combien de temps n'importait pas, elle se sentait en sécurité. Idiote. Cordélia n'avait pas la moindre idée de pourquoi ce ne serait pas le cas. Ouais, parce que les bras forts l'avaient quittée avant qu'elle ne soit prête de rouler toute sa peur dans la force qu'Angel admirait autant.

Tout de même, elle avait été injuste. Elle s'était attendue à ce qu'Angel lise son esprit et ses besoins. Cordélia aurait dû simplement lui dire qu'elle n'était pas prête pour qu'il la laisse.

Cordélia roula au-dessus du vampire endormit. "Angel," chuchota-t-elle en poussant la forme solide. Super. Les morts dormaient vraiment comme la mort. Elle allait se lever quand une main forte refusa de la laisser bouger.

"Si tu es sur le point de sauter sur le lit ou de réclamer la charité pour des oiseaux stupides du matin, je te tuerai."

Cordélia plissa le front. "Hummph."

"Bon sang Cordélia, tu dois prétendre de croire au moins certaines de mes menaces de temps en temps." Grogna-t-il. "Je vais commencer à porter du pastel." Essaya-t-il encore.

"Angel, tu ne sais même pas ce que c'est du pastel."

"Si je le sais." Grommela-t-il.

Cordélia se pencha vers le haut, étirant son corps le long du sien. "Angel, je ne suis pas si forte." Dit-elle calmement. "Et parfois je suis si fatiguée de prétendre. Mais, ici avec toi, je n'ai pas besoin de le faire. J'aurais dû te le dire. Je suis désolée."

Angel ouvrit les yeux devant son ton soudainement sérieux. "Tu es forte, plus forte que tu ne le réalises," souligna-t-il," mais quand tu doute, je ne te laisserai pas toute seule."

"Tu promets." Elle mouilla ses lèvres.

"Oh seigneur, Cordy, toi en sécurité, te sentant en sécurité, c'est ce que je veux. C'EST aussi simple que ça."

"Tu fais que je me sens en sécurité." Chuchota-t-elle.

"Tu te contentes de trop peu, mais je m'en occuperai parce que je te garderai en sécurité." Angel repoussa la mèche sombre de cheveux qui caressait sa joue.

"Aime-moi," demanda doucement Cordélia.

"Avec grand plaisir." Il amena ses lèvres à lui.