Re kikooooooooooooooo et voilà chap 3 en kdo pour vous merci pour tout et comme je l'ai expliqué dans le choix du destin pas de reviews mais ca me touche bcp et je suis dslée d'avoir été si longue je déduis ce chap à ma kali qui l'attendait depuis longtps kissssssss ma belle t'adore et merlin aussi

Chapitre 3 : Deux âmes errantes…

Ce soir là une foule affolante de gentils hommes pressés le pas devant la maison clause de John. Hermione s'avança vers deux rouquins qui la prirent brusquement dans leur bras.

-Mione ma jolie !

-Comment vas-tu ?

-Messieurs, messieurs lâchez donc cette demoiselle !

Les deux jeunes hommes lâchèrent à regret la jeune fille puis ils tendirent une petite bourse à John qui grimaça.

-Avec ça, vous n'aurez qu'une heure et encore normalement, l'offre ne serait valable que pour une personne…

-John !

-Mais Hermione tu sais bien que…

-Je me porte garant pour DEUX HEURES ! S'exclama t-elle en sortant une bourse de sa robe.

-Très bien, c'est toi qui vois si tu préfères donner ton argent pour ces hommes !

-Oui !

John soupira puis partit voir un autre gentil homme. Elle prit ensuite le bras de chacun des rouquins puis elle les entraîna à l'étage. La jeune fille ouvrit sa porte puis ils s'assirent sur le lit.

-Merci Mione…

-Arrêtez de me regarder ainsi !

-Mais tu nous fais l'aumône…

-Frédéric Weasley ! Je ne vous fais en rien de la charité, je ne supporte point de vous voir rabaisser par John et au moins avec vous je passe un moment agréable.

Elle leur fit un joli sourire puis les embrassa brusquement sur la joue chacun à leur tour.

-Vous savez que je vous adore tous les deux.

-Nous aussi jolie damoiselle.

-Bon alors j'espère que vous allez me satisfaire messieurs que je ne paye point pour rien !

-Tu nous connais, on…

-…Arrive toujours à…

-…Te faire plaisir.

La jeune fille sourit puis s'allongea sur le lit et un des deux rouquins vint s'allonger sur elle et s'empara de sa gorge où il déposa des baisers mouillés.

-Hé Georges tu crois point que tu abuses là !

Le dénommé Georges s'allongea sur le coté droit du lit puis laissa son frère prendre la place.

Le jeune homme dévora à son tour le cou de la jolie courtisane et après quelques instants il se déporta sur le côté gauche du lit.

Les deux garçons commencèrent à lui parler mais la jeune fille était perdue dans ses pensées.

-Mione ?

-Hein !

-Tu nous écoutes même point…

-Oh désolée, journée éprouvante. Comment je peux me faire pardonner ? Demanda t-elle en se mettant à califourchon sur un des deux rouquins.

-Je crois que tu es bien partie ma puce.

La jolie brune sourit puis se pencha et mordilla le lobe de l'oreille. L'autre rouquin s'assit derrière la jeune fille et commença à la caresser. Elle sourit de béatitude puis tourna la tête et mordilla l'oreille du second.

-Mione, arrête sinon je sens que je vais point…

Elle rigola puis les regarda alternativement et assura d'un air amusé :

-Je vous signale que je suis là pour ça.

Le rouquin derrière elle, la saisit puis la jeta sur le lit et assura en se mettant à la chatouiller.

-Tu es comme notre ptite sœur, alors pas touches !

-Pourtant tu ne dis point non quand je te mordille l'oreille, ni quand je fais ça.

Elle se mit à descendre sa main le long de son torse, George n'avait point la force de la repousser alors c'est Fred qui lui saisit le bras.

-Tu es intenable !

-J'ai toujours rêvé de faire ça avec des jumeaux…. Dit-elle d'une moue boudeuse.

Georges s'assit à côté d'elle puis il lui assura gentiment :

-C'est Ron qui nous tuerait s'il savait qu'on t'avait touché….

-Oh oui, il est tellement fou de toi qu'il te voit partout, tu te rappelles l'autre jour dans la rue Georges ?

-Moi je me rappelle surtout la tête de la Miss tu sais.

Les jumeaux explosèrent de rire sous le regard attendri de Hermione.

-Ronald est un garçon très gentil mais vous savez bien qu'il mérite mieux qu'une courtisane…

-C'est toi qui pense ça, tu sais il serait prêt à donner tout son or pour te sortir d'ici !

-Il économise tu sais, il pense qu'un jour il pourra te sortir de là…

La jeune fille se sentit désemparée. Elle aurait adorée faire partie de la famille Weasley mais pas comme une épouse, seulement Ronald Weasley était tombé fou amoureux d'elle…

-Bon arrêtons de parler de notre petit frère. On a notre nouvelle invention à te montrer.

Hermione acquiesça puis ses deux grands frères lui montrèrent leurs nouveaux gadgets. Ils essayaient de finir une fois par semaine. Ils auraient aimés plus mais ils n'avaient pas beaucoup d'argent.

Les deux heures s'écoulèrent vite au plus grand déplaisir de tous. Hermione raccompagna les jumeaux en bas puis ils se séparèrent avec grande peine. Elle soupira puis se tourna vers les nouveaux clients. Elle s'avança vers les gentilshommes et c'est là qu'elle le vit, un mois sans qu'il vienne ! Elle se demandait même si elle le reverrait un jour. John s'avança vers lui puis il fit signe à Anna de venir. Anna passa devant Hermione avec fierté. Hermione fronça les sourcils. Depuis son arrivée ici, Anna faisait toujours en sorte de rester la préféré de John mais c'était sans compté l'intelligence de la jolie brune. La jeune fille soupira, Anna allait partir avec son fameux D.M. Elle partit donc en quête d'un nouveau client, le cœur étrangement lourd.

-Messire, laissez moi vous présenter une jeune femme qui sera prête à satisfaire tous vos désirs.

-Merci bien mais j'aurais préféré avoir la même courtisane que la dernière fois.

Anna fut stupéfaite et John sourit puis appela Hermione. La jolie brune se retourna et parut étonnée mais sourit ravi en voyant la mine déconfite de Anna. Elle dirigea vers le groupe, John poussa Anna et plaça Hermione devant le jeune homme blond.

-Hermione, te souviens-tu de ce jeune Messire ?

-Oui John.

-Oh quelle chance, tu as ma belle car ce jeune Messire veut encore de ta compagnie.

Hermione sourit puis déclara amusée :

-J'en suis ravie Messire et j'espère amplement vous satisfaire.

Le jeune homme ne dit rien mais prit la main de la jeune fille et la baisa ce qui la troubla quelque peu. Il se tourna ensuite vers John et tendit une bourse pleine à rabord.

-Oh, vous voulez la garder pour la nuit et la matinée !

-Oui, si cela m'est possible.

-Oui, c'est possible n'est-ce pas Hermione ?

-Hein ! Oh oui, oui…

Hermione saisit le bras du jeune homme et ils montèrent à l'étage sous le regard satisfait de John mais plein de jalousie par Anna.

La jeune fille ouvrit sa porte de chambre et le mystérieux D.M. entra dans la pièce et Hermione lui demanda abruptement :

-Je vous manquai si peu Messire ?

-Apparemment pour toi ce n'était point le cas.

-Ce que vous pouvez être présomptueux !

Elle s'avança vers la table et se servit un verre. Il s'avança à son tour puis rétorqua d'un ton mécontent :

-Je vois que tu n'as point amélioré tes boissons.

-Est-ce que je me mêle de ce que vous buvez ?

-Tu n'as point à être si agressive avec moi tu sais…

-Vous….arggg vous êtes tellement différent ! Pourquoi vous n'avez rien voulu faire avec moi la dernière fois, vous me trouvez laide ? C'est un jeu pour vous ?

-Non, je ne suis point là pour abusé d'une jeune fille…

Hermione éclata de rire puis affirma d'un ton ironique :

-Vous savez, il y a bien longtemps que j'ai oublié ce que c'était d'être abusé, alors un de plus ou un de moins !

Elle finit d'une traite son verre puis le posa sur la table et resta le regard dans le vide. Le jeune homme se rapprocha d'elle et lui prit la bouteille des mains.

-L'alcool n'aide point tu sais.

-Je sais….

Il jeta alors la bouteille par la fenêtre puis avoua tout sourire :

-Si je suis revenu c'est parce que j'ai bien aimé notre rencontre. Tu n'es point faite pour ce monde, je le sens mais c'est ce monde que tu as choisi…

-Je ne l'ai point choisi ! On me l'a imposé !

Elle se mordit la lèvre puis partit s'asseoir sur son lit et baissa la tête.

-Je m'en doutais…

-….

Il s'avança à son tour mais resta face à elle.

-Tu devrais dormir, ça te fera du bien tu sais.

-Pourquoi vous êtes si gentil avec moi ?

-Je ne sais pas vraiment.

-Vous n'auriez point dû revenir…

-Pourquoi ?

-Parce que…

-Ce n'est guère une réponse. Se moqua t-il.

Elle lui sourit à son tour puis il fit signe de venir s'asseoir à ses côtés. Il hésita puis s'assit à ses côtés. Un silence pesant régna dans la pièce avant que la jeune fille ne lui demande presque timidement :

-Est-ce que vous êtes toujours gentil comme ça avec vos courtisanes ?

-Eh bien, vois-tu à part toi je n'en connais aucune.

-Oh, je pensais que…

-…Je ne connaissais point ce genre d'endroit enfin, là d'où je viens ce n'est point un endroit qu'on me proposerait de fréquenter.

-Autrefois je pensais comme vous…

-Comment es-tu arrivé en ces lieux ?

-Je me demande si je n'ai point vécu ici toute ma vie….

-C'est compréhensible.

-Messire, excusez moi mais toutes ces questions me mettent mal à l'aise, vous ne voulez point faire ce pourquoi vous êtes censé avoir payé ?

-Non, je ne forçais jamais une femme tu sais et je sais que tu ne le ferais point de ta propre volonté.

-Mais je…

Il déposa un baiser sur son front puis la força à s'allonger.

-Dors, ça te fera du bien.

-Messire ?

-Oui ?

-Merci.

Il lui sourit puis une minute après elle s'était endormit tel un bébé.

Lorsqu'elle se réveilla, elle trouva le jeune homme endormit sur une chaise. Elle parut stupéfaite et le fixa longuement. Elle s'aperçu qu'il n'était pas si assez âgé que cela. Il devait avoir 2 ou 3ans de plus. La jeune fille se leva de son lit et l'observa en silence pendant de longues minutes.

-On n'ose point me réveiller ma jolie ?

Elle sursauta puis croisa son regard bleu glacier. La jolie courtisane en fut déstabilisé mais se reprit et demanda d'un air détaché :

-Vous dormez souvent sur une chaise ?

-Quand je ne veux point importuner une jolie demoiselle oui.

-Arrêtez de vous moquer de moi !

-Je ne me moque point de toi. Tu devrais le savoir à force non ?

-Oui mais je…

-…Tu sais, j'aurais pu te violer depuis longtemps mais ce n'est point mon intention. Je trouve même cette conduite scandaleuse !

-….

-Tu as peur de moi ?

-Oui, un peu car vous…vous êtes différent…..

-Je te pris de m'excuser, je ne voulais point t'effrayer…

Elle lui tourna le dos puis avoua d'une voix pleine de tristesse :

-Je ne compte plus les hommes qui sont passés dans ma couche Messire, mais je sais que vous, malgré le fait que votre attitude me trouble, je ne cesse de me demander pourquoi vous agissez ainsi ?

-Tu as perdu confiance dans les hommes je me trompe ?

Hermione fit volte face et le fixa estomaquée. Elle n'avait jamais dit quoi que ce soit, à personne ! Et lui, lui qui était à la fois si mystérieux et inquiétant, lui seul avait découvert sa faille.

-Comment es-tu arrivé dans un endroit pareil ?

-Messire, je suis ici pour vous donner du plaisir et non répondre à vos questions !

-Le plaisir je l'aurais si tu me réponds.

-Vous êtes si présomptueux !

-Et toi tu es très jolie quand tu es en colère.

-Taisez-vous ! Je ne vous permets point une telle familiarité !

-J'avais raison, ton langage ne sied point à une courtisane.

La jeune fille se mordit la lèvre puis baissa la tête.

-Hey, je ne dis point ça méchamment.

-Pouvez-vous partir Messire, j'ai envie d'être seule…

-Je crois que tu as été suffisamment seul. Tu peux pleurer, ce n'est point interdit.

Hermione serra les poings puis se releva et s'écria en colère :

-DE QUEL DROIT VOUS MELEZ-VOUS DE MA VIE ! DE QUEL DROIT OSEZ-VOUS PRETENDRE ETRE LA POUR M'AIDER ! JE N'AI POINT BESOIN D'AIDE ! VOUS NE COMPRENEZ POINT CE QU'EST MA VIE ! CE QUE J'AI PERDU EN PENETRANT DANS CETTE MAISON ET CE QUE JE NE RETROUVERAIS JAMAIS !

Le jeune homme se leva puis s'apprêta à quitter la pièce quand elle le rappela et s'excusa.

-Quand je …quand je suis arrivée ici, j'étais naïve…et je me suis fait abusée…maintenant, c'est trop tard pour moi Messire, je n'ai plus que ce monde… alors, arrêtez d'être conciliant, et faîtes ce pourquoi vous avez payé ! C'est mon métier et je sais que je suis douée alors profitez-en !

Elle se jeta sur lui et le plaqua contre la porte de sa chambre puis commença à le caresser. Il ne fit rien pour la stopper mais laissa ses bras balans. Hermione le regarda déconcertée puis soupira et demanda agacée :

-Vous préférez les hommes ?

-Je ne me suis jamais posé la question.

Elle le gifla puis lui lança un regard noir avant de sortir une cigarette.

-J'aime les jolies femmes et surtout celles qui ont du caractère.

Hermione fronça les sourcils puis prit une autre bouffée. Le mystérieux D.M. se rapprocha d'elle et lui prit la cigarette des mains. Elle s'énerva contre lui puis abandonna et s'assit sur son lit. Il se remit face à elle et ils se regardèrent pendant un temps indéterminable. Sans un mot, juste le regard parlant de lui-même. Hermione sentait ses paupières devenir lourdes mais avant de fermer les yeux, elle murmura doucement :

-Venez dormir avec moi. Je ne supporte point de vous voir sur une chaise.

Il parut soudainement intimidé, elle sourit puis lui fit de la place sur son lit. Après un moment d'hésitation, il enleva sa veste, ses bottes et la rejoint sur dans le lit. Ils plongèrent l'un dans l'autre avant de sombrer dans un sommeil réparateur pour tous deux.

Lorsque la jolie courtisane ouvrit les yeux, elle fut surprise de voir un ange face à elle. Un ange oui, voilà le mot qui caractérisait le mieux le mystérieux D.M (audinette t'as vu il est encore mon mien , il est partout mdr ;) ) Elle le regarda longuement, cela lui faisait étrange de se réveiller avec le visage d'un homme en face d'elle… mais il n'était pas n'importe quel homme et malgré le fait qu'un mystère l'entourait, petit à petit elle en apprenait d'avantage sur lui. Après d'innombrables minutes à le fixer, la jolie brune se leva et s'assit sur une chaise face à la fenêtre. Elle se perdit dans le lever du soleil, elle se mit à rêver à une autre vie. Que lui arrivait-il ? Pourquoi était-elle nostalgique ?

Cela faisait bien longtemps qu'elle avait renoncé à sa vie. Lady Hermione Anna Granger était bel et bien morte ce soir là dans l'incendie….

Une larme coula le long de sa joue qui fit sa descente jusqu'à son cou.

-Allez Hermione, ce n'est point le moment de flancher, tu dois te montrer forte !

-Je t'ai déjà dit que tu avais le droit de pleurer.

Elle sursauta puis tourna la tête et croisa un regard bleu acier qui la troubla grandement.

-Bonjour Messire…

-Bonjour.

-Vous, vous…euh vous voulez boire quelque chose ?

-Non.

Un silence régna dans la pièce et l'atmosphère en fut pesante.

-Messire, puis-je vous poser une question ?

-Bien sur.

-Pourrais-je savoir votre prénom, je sais qu'il commence par un D mais je ne sais point lequ…

-…Drago.

-Drago… Ce n'est point commun comme prénom.

-Disons que c'est celui qui me caractérise le mieux.

-Ce n'est point votre vrai prénom alors ?

-Non malheureusement….

-Oh et est-ce que je…

-…Je ne préfère point, appelle moi Drago.

Elle acquiesça puis il se rassit sur son lit et se saisit d'un livre que lisait la jeune fille. Du Shakespeare, il parut étonné puis assura en rigolant :

-William a eu une excellente idée pour ce livre !

-Comment cela !

-Le personnage de Tibalt est inspiré d'un cousin éloigné qui était dévoué à sa jeune sœur. Cette histoire a tellement fait le tour de l'Irlande qu'on les croyait amants.

-Vous…vous connaissez Shakespeare !

Elle se précipita sur le lit à son tour et le questionna du regard. Il parut gêné puis répondit timidement :

-Oui, un peu….

-Oh et comment est-il ?

-On dirait que tu t'es amouraché de Shakespeare.

-Ne dites point d'inepties Messire mais il est vrai que son style très aven garde est un bien fait pour mes yeux.

-Je dois reconnaître que tu as bon goût dans ta lecture.

-C'est ma mère qui m'a fait connaître….

Drago fit le visage de la jolie jeune fille alors il dit avec le sourire :

-Moi je dois cette connaissance tout simplement grâce à ma rencontre avec William.

-Vous devez être extrêmement aisé pour connaître un écrivain de talent Messire.

-Il est vrai que je n'ai point à me quémander quoique ce soit…

-On dirait que cela ne vous plait point Messire ?

-Tu peux m'appeler Drago.

-Non, je ne préfère point Messire, cela serait trop familier à mon goût.

-Tu ne voudrais point qu'on devienne plus familier ? On a seulement 2 ou 3ans d'écart tu sais.

-Une courtisane n'a point besoin d'ami Messire. Affirma t-elle en se relevant.

-Et pourquoi cela ?

-Parce qu'elle fait son métier, c'est tout.

-Mais, tu peux concilier les deux non ? Et puis, ça te changera de ton hum… travail.

-Si le mot putain ne vous sied point Messire vous n'avait qu'à partir ! S'emporta la jolie brune.

-Je ne dénigre en rien ton statut mais… je me demande comment fait-on pour survivre ainsi…

-On survie c'est tout !

-Ne soit point si sèche, tu n'as donc jamais ris depuis que tu es en ces mûrs ?

-Très peu et puis, je n'ai point le temps de rire vous savez.

-Eh bien à partir de maintenant, en ma présence, tu le pourras.

-Messire…

-J'accepte que tu m'appelles point par mon prénom mais alors acceptes au moins de discutailler en ma compagnie. Est-ce si désagréable ?

-Non Messire, vous avez beaucoup de répartie et même si ces choses m'irritent, vous êtes un client très agréable… Dit-elle en rougissant quelque peu.

Drago lui fit un sourire puis tapota le lit pour qu'elle vienne s'asseoir. La jeune fille eut un moment d'hésitation puis le rejoint.

-Ta chambre est très bien décoré je trouve.

-C'est avec l'argent que je gagne Messire.

Il se leva puis arpenta la pièce sous le regard inquisiteur d'Hermione. Le jeune Lord ouvrit la penderie et se saisit d'une tenue de la jeune fille. Il s'agissait d'une robe bleu vert, simple, ans décolleté plongeant et sans évasement au niveau du bas de la robe qu'elle m'était pour sortir le dimanche. Il se tourna vers elle et déclara avec le sourire :

-Celle-ci t'irait beaucoup mieux.

-Elle ne sied point pour mon travail Messire…

-Mais je suis ton client non ?

-Oui.

-Alors j'exige que tu enfiles cette robe ou je te viole.

Hermione le fixa les yeux exorbités alors il explosa de rire ce qui la décontenança d'avantage.

-Tu sais que tu es adorable quand tu es estomaqué Hermione.

-Je ne vois point ce qui est drôle.

-Voyons, voyons, tu crois vraiment que je te violerais ?

-Sur le moment j'ai cru que…

-…Alors c'est ça, tu as été violé en pénétrant ici.

-….

-Bon, tu vas te changer ou je te déshabille ?

-Je croyais que vous n'étiez point intéressé par une nuit d'amour Messire ?

-Je pourrais changer d'avis non ?

-Oui, c'est ce pourquoi vous êtes ici…

-…Seigneur dieu, vas-tu arrêter un jour de te voir comme une courtisane ?

-…

-Bon, vas te changer et apportes nous le petit déjeuner et peut-être que nous pourrons enfin discutailler.

-Vous si sur de vous Messire.

-Ca m'arrive oui surtout quand une jolie Lady me fait attendre.

-Ne redites jamais cela !

-Quoi !

-Ne m'appelez plus jamais comme cela…sinon vous le regretterez amèrement Messire Drago. Le menaça la jolie brune.

-Et pourquoi donc ?

-Cessez immédiatement !

-Je ne vois pas pourquoi pas Lady Hermione.

Il n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit qu'il se retrouva sur le sol avec une furie sur lui entrain de le frapper de ses petits poings.

-JE VOUS INTERDIS DE M'APPELER AINSI ! JE NE MERITE POINT CE TITRE ! MA MERE ME MAUDIT POUR L'ETERNITE JE LE SAIS BIEN JE DETESTE CE QUE JE SUIS ET JAMAIS JE NE SAURAIS AUX YEUX DE QUELQU'UN AUTRE CHOSE QU'UNE PUTAIN ! Hurla t-elle à pleins poumons.

Elle lui asséna une gifle si violente qu'il se fendit la lèvre puis elle cria avec rage et en larmes :

-TOUTE MA VIE JE VAIS FAIRE CA ! VOUS NE SAVEZ POINT CE QUE SAIS DE DEVOIR PASSER UNE VIE A ETRE UNE CHOSE ! VOUS NE COMPRENDREZ JAMAIS POURQUOI JE NE SERAIS JAMAIS UNE LADY !

Elle voulut lui donner un nouveau coup mais il se saisit de son poing et la serra dans ses bras. Au début, elle se débattit puis petit à petit, elle laissa libre cours à son chagrin.

Drago ne fit rien au début puis il lui murmura doucement au bout d'un moment :

-Ne dis point cela, tu n'es point une chose à mes yeux et même si je suis le seul à te dire ces mots, crois-y. Ai confiance en moi Hermione, je ne te veux point de mal.

-….

-Tu sais, le jour où je suis arrivé dans cette maison close, on voulait m'offrir un cadeau pour mes 18ans mais je n'avais point envie de ce genre de cadeau et puis j'ai vu une jeune fille au regard si sûre d'elle mais où une pointe de tristesse s'y percevait et j'ai voulu en savoir plus ce visage angélique mais si malheureux…

Hermione releva soudainement la tête et demanda avec certitude :

-Toi aussi tu ressens cette tristesse ?

-Par moment, ma vie me pèse il est vrai et c'est vrai qu'en te voyant j'ai eu l'impression de me revoir…

-Pourtant nous n'avons pas les mêmes vies…

-On est tous les deux prisonniers d'un destin qui nous déplaît…

-De quel destin parles-tu ?

-Mais dis-moi, c'est que tu me tutoies.

-Oh je vous pris de m'excuser, je ne….

Drago poussa un petit rire puis caressa doucement sa joue et Hermione frissonna quelque peu.

-Tu veux bien aller passer cette robe et après, on discutera d'accord ?

-Oui mais je ne répondrais point si cela m'est trop indiscret…

-D'accord Miss et pareil pour moi.

Elle lui sourit puis se releva et prit la robe déposait sur le sol. Elle quitta peu après la pièce sous le regard attendri de Drago. Le jeune homme s'assit sur le lit mais fit tomber son mouchoir alors il se pencha pour le ramasser et trouva un coffret en bois. Le jeune homme le regarda longuement, intrigué par celui-ci.

-Drago, j'ai pensé que vous aimeriez manger un peu de marmelade au citron.

La jeune fille lâcha soudainement le plateau quand elle découvrit avec horreur qu'il tenait son coffret en bois vernis.