Disclaimer : Full Metal Alchemist ne m'appartient pas.

Chapitre 6

Lorsque Jacquy arriva chez Riza, celle-ci avait eu le temps de se reprendre. Elle accueillit donc son amie avec bonne humeur.

Jacquy qui savait pertinemment ce qu'il en était réellement jugea préférable de ne pas parler de sa conversation téléphonique avec Mustang. Elle était sûre que si elle disait à Riza que Roy Mustang était susceptible de les rejoindre, elle passerait la soirée à le guetter, et s'il ne venait pas, elle en serait affreusement déçue.

« Tu es super sexy ce soir dis moi !

« Tu trouves, je pensais pas plus que les autres fois. Est-ce que les filles seront là ce soir ?

« Comme d'hab pourquoi ?

« Oh pour savoir, j'ai bien l'intention de profiter au maximum de cette soirée et de m'amuser. C'est tout.

Jacquy décida de la pousser un peu dans ses retranchements :

« Tu m'as l'air un peu contrarié, tu as un problème, c'est ton travail ?

« Non, ça va, je t'assure.

« Tu sais, tu peux tout me dire, les amies s'est fait pour ça.

« Oh, c'est juste le colonel. Il m'a fait une remarque aujourd'hui qui ne m'a pas plus. On s'est un peu fâché et je suis partie du bureau.

« Que t'a-il dit pour que tu quittes ton travail comme ça ? Ca devait vraiment être grave.

« Et bien, aujourd'hui j'ai reçu un appel téléphonique d'un type que j'ai rencontré l'autre soir, et le colonel m'a pratiquement traitée de … enfin tu vois, de fille facile ! Il m'a demandé si c'était encore un de mes nombreux amants ! Tu te rends compte, mais pour qui me prend-il ?

« Si tu veux mon avis, ton colonel est tout simplement jaloux.

« Impossible, il ne s'est jamais intéressée à moi. C'est à peine s'il sait que je suis une femme.

« Oui, mais depuis quelques semaines, tu as changé Riza. Tu t'es mise à sortir et à avoir des rendez-vous, ce que tu ne faisais jamais avant. Tu es devenue désirable aux yeux d'autres hommes et du coup tu es devenue attractive pour lui.

« Tu crois vraiment ?

« Crois en mon expérience. Maintenant, reste à savoir ce que toi tu en penses.

« Ce que je pense de quoi ?

« Toi et Mustang. Il te plait, n'est-ce pas.

« Je ne sais pas…

« Arrête, s'il t'était indifférent, tu ne te mettrais pas dans ces états là lorsqu'il te traite de sainte nitouche ou de fille facile.

« Mais nous travaillons ensemble.

« Et alors ? Ca change quoi ?

« Rien tu as raison.

« Tu te plains qu'il ne s'est jamais intéressé à toi et n'a jamais vu la femme en toi, mais as-tu seulement essayé de le lui montrer ?

« Et comment voudrais-tu que je le fasse ? Nous ne nous voyons qu'au bureau et je me vois mal en talons aiguille et minijupe courir après des meurtriers.

« Un point pour toi, mais il doit bien y avoir d'autres possibilités, non ?

« Sans doute, mais c'est oublier qu'il n'est pas prêt à assumer une relation sérieuse et moi je n'ai aucune envie d'être la femme d'une seule nuit et de grossir sa très longue liste de conquêtes, tu comprends ?

« Je comprend tout à fait, mais ne préjuge pas de ce que peut vouloir ou non Mustang. Après tout s'il est jaloux, c'est qu'il doit tenir à toi.

« Ecoute, je n'en sais rien, sans vouloir te vexer, c'est toi qui le dit jaloux, on en sais rien. Pour ma part, il n'en a rien à faire de moi et très honnêtement je n'ai pas envie de me prendre la tête avec ça ce soir. Comme je te l'ai dit, j'ai bien l'intention de m'amuser un maximum cette nuit.

« Oh je n'aime pas la manière dont tu me dis ça. Tu ne vas pas faire de bêtise Riza ?

« Comme quoi ?

« Ramener le premier mec venu chez toi par exemple.

« Et pourquoi donc ? Tout le monde le fait bien, pourquoi pas moi ? Et puis je ne choisirai peut-être pas le premier venu, mais le second ou le troisième !

« Ca ce n'est vraiment pas toi Riza.

« Je suis une grande fille, non ?

« Oui, mais même les grandes filles font des bêtises. »