Disclaimer : Full Metal Alchemist ne m'appartient pas.
Chapitre 8
La boîte était pleine à craquer ce soir. Roy se tenait au bord de la piste de danse et se demandait comment il allait faire pour retrouver Riza dans cette foule gesticulante.
Du bar, Jacquy aperçu un homme brun, plutôt bel homme, elle reconnu de suite en lui le colonel dont lui avait si souvent parlé Riza.
Elle s'excusa auprès de son compagnon et prit sa direction. Si elle se trompait sur son identité et bien elle aurait au moins brisé la glace avec un bel inconnu !
« Bonsoir Colonel Roy Mustang. »
L'homme la regarda avec étonnement puis un éclair de compréhension traversa ses yeux.
« Bonsoir, vous devez être Jacquy. »
Elle acquiesça en réponse.
« Vous cherchez Riza. Difficile de retrouver quelqu'un dans ces conditions.
« C'est exactement ce que je me disais.
« Ca vous dit de venir prendre un verre avec moi au bar, nous pourrons discuter un peu plus au calme d'ici à ce que Riza montre le bout de son nez.
« Ok, je vous suis. »
Le barman s'approcha d'eux.
« Comme d'hab pour moi Max, et vous Colonel, que prenez vous ?
« Un Cuba Libre. »
Max leur prépara leurs cocktails et les déposa devant eux sur le comptoir.
« Il y a trop de bruit ici, venez, il y a des alcôves par là bas, ce sera mieux pour parler. »
Ils prirent donc leurs boissons et s'installèrent sur une banquette en retrait de la piste de danse. Ils pouvaient toujours voir les danseurs, mais la musique était moins forte ici ce qui permettait de parler plus facilement sans avoir à hurler.
« Alors Colonel, vous êtes venu présenter vos excuses à Riza ?
« En quelque sorte. Et vous n'êtes pas sous mes ordres, vous pouvez m'appeler Roy, ce sera plus facile.
« Ok Roy, quoi qu'il en soit vous feriez bien de vous excuser et de la façon la plus sincère qui soit car vous l'avez sacrément blessée en l'insultant comme vous l'avez fait. De toute façon qu'elle femme ne le serait pas de se faire traiter de prostitué.
« Mais ce n'est pas du tout ce que j'ai voulu dire. Jamais je n'ai cru cela de Riza !
« Riza m'a rapporté votre conversation et ça y ressemblait quand même beaucoup surtout venant de vous, votre réputation de coureur de jupons n'est plus à faire Roy ! Vous êtes le premier à vous servir de nous pour vous réchauffer le temps d'une nuit. Je me demande bien ce que vous trouve Riza. Franchement, je pense que vous êtes loin de la mériter. »
A ces dernières phrases, Roy la regarda avec un intérêt accru, mais il n'eut pas le temps de poser les questions qu'il voulait lui demander, une scène venait d'attirer son regard.
Alors que la musique venait de changer, une femme blonde avait été hissée sur l'un des cubes, placés au milieu de la piste, d'où on surplombait le reste de la foule. Roy n'en croyait pas ses yeux, il ne s'agissait de personne d'autre que de Riza !
Comment cette femme si réservée et stricte d'ordinaire se retrouvait à danser ainsi au milieu de toute cette foule ? Sans compter qu'elle était à tomber par terre. Elle ne portait comme vêtement qu'un long tee-shirt qui lui arrivait en haut des cuisses et dont l'encolure était très large de sorte qu'une de ses épaules était découverte, une grosse ceinture lui ceignait les hanches. Elle portait des bottes montantes noires à talons hauts. Elle avait natté ses cheveux de façon lâche ce qui lui donnait un petit air mutin mais pas comme une écolière, plutôt une femme enfant. Très sexy. NdlA : pour avoir une idée de ce à quoi peut ressembler cette tenue, regarder le clip « Don't lie » des Black Eyed Peas, je me suis inspirée de l'une des tenues que porte la chanteuse, qui est au passage la femme que je trouve la plus sexy (et je ne suis pas lesbienne, je sais apprécier une belle femme quand j'en vois une, c'est tout !).
A sa vue, Mustang sentit des vagues de chaleur lui parcourir tout le corps.
« Elle est belle n'est-ce pas ? C'est un vrai trésor. » Lui dit Jacquy
Oh que oui, il désirait cette femme, comme jamais auparavant ! Il se perdait dans sa contemplation, jusqu'à ce qu'un type grimpe lui aussi sur le même cube que Riza et commence à danser avec elle de façon plutôt suggestive.
Jacquy remarqua de suite sa crispation :
« Vous êtes vraiment mordu Colonel Roy Mustang. Mais calmez vous, ils ne font que danser, je vous l'assure. »
Mais cela ne suffisait pas à faire tomber la colère de Mustang.
De son promontoire, Riza avait repéré Jacquy dans l'alcôve avec un homme. Une fois la chanson finie, elle descendit du cube et se mit en tête de rejoindre son amie.
Pendant ce temps, Jacquy essayait toujours de raisonner Mustang. Elle venait de lui mettre une main sur son bras et s'était penchée vers lui pour lui expliquer que Riza n'avait rien à faire de tous ces types, lui-même se pencha vers elle et lui expliqua qu'il ne pouvait pas se contrôler, qu'il venait de comprendre à quel point il était amoureux de Riza et que de la voir avec un autre homme lui donnait des envies de tout faire brûler.
Lorsque Riza atteignit enfin l'alcôve, la première chose qu'elle vit fut la main de son amie sur le bras de l'homme qui était en train de lui murmurer dans l'oreille.