salut à tous !(oui comme d'habitude... ça vous à manqué ? ;) ) Alors réponse aux rewiew du dernier chapitre (enfin dernier...façon de parler !)
Tashiya : Bah...J'ai qu'une chose à dire... Merci de m'avoir ouvert les yeux d'abord ! Je me disais « tout le monde aime ma fic...C'est cool ! » Et puis, ton commentaire, et LA je me remet en question...Est-ce que c'est vraiment bien ce que j'écris ? Est ce que ça va plaire ou pas ? Donc voilà, merci de rappeller que tout le monde n'aime pas forcement la manière dont je tourne mon histoire. Merci beaucoup, merci pour ton commentaire éclairé, promis je me surveille ! Donc attends patiemment(s'il te plaît...) les fins bonus qui j'espère te combleront ! Gros bisous ! Passe une bonne semaine, couvre toi, le froid arrive !Celestine Uchiwa : T'as bien raison ! Yoc-Yoc powwa ! Vive Kakashi, vive Orochimaru et vive le québec libre, Ich Bin ein Berliner... :D Bravo ! Wé ! La suite ! Bah oui... ! La kish, garde ton manteau, il fait froid à Bordeaux !
temari : Et donc à l'inverse de tashiya, toi tu as adoré la fin...C'est marrant comme les avis changent d'une personne à un autre... Profs de merde ? Oui, je connais le cas ! ;) Tu sais tu peux parler de ta vie comme tu veux, ici c'est le forum parlotte :) ! J'adore plus que tout en savoir plus sur tout le monde :D Magnifique ? Mais vraiment faudra que j'étudie cet aspect des personnalités...Comment un même texte peux engendrer deux opinions si différentes ? C'est étrange...Enfin bon, merci beaucoup pour ta rewiew, ravie que ça te plaise...Gros bisous ! Passe une bonne semaine et ne tombe pas malade, met une écharpe ! (ben oui...Il commence à faire froid... :D)
Princesse d'Argent : C'est la fin ? oui. Ya une suite...oui. Et wi comme tu le sait, j'aime faire attendre les gens...parce que d'habitude c'est moi qu'on fait attendre :D ! Tu as aimé la fin toi aussi ? Là encore, l'optimisme triomphe sur ton esprit ! C'est tellement bien, d'être optimiste ! je t'envie ! Contente ? J'ai pas perdu ma semaine :) Ben non, ils sont pas mort...J'ai vraiment regretté mon geste après toutes vos rewiews d'indignation... Donc dans peu de temps, ben on va manger de la soupe ! (Wé ! Soupe instantanée ou soupe aux légumes ? Hein la kish ! ;) ) Quand je dis « je fais ce que je veux », c'est de l'humour...Dans tout cela c'est encore vous qui décidez de comment ça va se passer...Exemple : Je décide que Kakashi meurs en avalant une baguette...là, NORMALEMENT, tous le monde se met à gueuler « Wé ! sékoisbordel ! Kakashi il est mort ! C'est dégeulasse !... » et tout... Donc si vous rallez...ben je change tout ! Je change le chapitre si besoin est...Ou bien je modifie le scénario pour que quelqu'un connaisse les leçons scouts dans le restos et sauve Kakashi d'une mort certaine...(NON, jvais pas tuer Kakashi !) Ensuite je vois à qui va la sympathie des gens et je fait resortir le personnage concerné ou bien je l'effaçe selon le cas...
J'ai pas essayé encore cette excuse mais...je vais le faire ...sinon t'as celle du « je suis désolée ! Mais faut que j'écrive ma fic ! Les gens comptent sur moi pour le chapitre mardi ! » ...Mais je pense que ça non plus, ça passe pas. Sinon j'ai eu le flip de ma vie quand M. bourbon a pris ma feuille « de note » la dernière fois, qu'il le lise devant toute la classe...ralala j'ai stréssé ...et puis il l'a lu dans sa tête (heureusement...)et il m'a fait « c'est bien écrit ! très bien même ! » Donc depuis ce jour, j'écrit plus ma fic en cours ! lol ! Imagine si il avait un de mes lecteurs dans la classe (on peut toujours rêver mais bon..) Il aurait connu trop d'élément de l'histoire, ça lui aurait gâché le plaisir :D
Oui, c'est un choc terrible...comme quand j'ai appris que la petite souris n'existait pas et que le père noël non plus ! Je m'en remet difficilement encore aujourd'hui... :D
Ils sont mignons ? oui...trop mignons même...(lueur maléfique dans l'oeil...) hinhin !
Non...N'ait pas peur ! Je vais rien leur faire de méchant...Ils ont juste la malchance d'être mon Main couple ! Quel dommage !
Donc prends pas froid toi non plus...Passe une bonne semaine et Gros bisous ! Et écoute bien en cours ! (comme moi maintenant ! Ca m'a pas empêché de me prendre une intéro surprise en math...bouououou ! On me torture ! Je vais monter L'AFM ! l'Association des Fiqueurs Maltraités :)) Sois heureuse, bises.
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ long life America :$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
A propos de « l'amour d'un père » accrochez-vous, je met le premier chapitre mardi prochain prochain :D (Le 4 Octobre..Déjà !) ! Aller, courage ! ça arrive ! ;) Ca fait longtemps que je l'ai écrit mais il vaut mieux que vous lisiez le chapitre qui suis si vous voulez vraiment BIEN comprendre. Vous pouvez évidement faire l'impasse mais ce serait dommage, tout de même, de pas tout comprendre ! Pour ce chapitre, spéciale dédicace à coco, le coq que j'aime le plus au monde (au riesling, c'est bien meilleur..)Donc merci mon réveil-matin perso qui me lève tous les matins à 5 heures, même le week-end... Peu pas dormir, peu pas manger, peu pas sourire... Ma vie est un désastre !
Donc l'enfance d'Hikari, et un petit bout de l'histoire de sa vie...et tout ça...à la première personne ! J'espère que ça va vous plaire, généralement la première personne j'évite, donc on va voir ce que ça va donner ! Enjoy ! ;)
OoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo
(je commence a avoir le coup de main :) )
-« COCORICOOOOOOOOOOOO ! »
mmh...saleté de coq. Je lui ferais la peau, un de ces quatres...En attendant jsuis bien obligée de me lever. On était le 25 Janvier, en l'an 1071 après la Naissance. Je sortit de mon lit et couru dans la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. J'espèrait que je n'avait pas fait attendre mère trop longtemps. Une fois traversé la maison, comme je m'en doutait, ma mère m'attendait déjà depuis un bon bout de temps.
-« Désolée, mère » lui fit-je en me jetant à genoux devant elle, le front sur le parquet.
-« Ce n'est rien, ma chérie. » m'assura t-elle « Relève toi et viens m'aider et peler les pommes. »
-« Oui, mère »
Elle me tendit un couteau et une pomme. Beurk, les pommes...Je déteste ça. Mais bon, il faut le faire pour père...
Lentement je pela le fruit. Ce que je trouve répugnant dans les pommes, ce que plus on les garde dans les mains, plus elles se décomposent et brunissent...Malheureusement pour moi, père en rafole...
-« Tu as fini ma chérie ? » demanda ma mère en voyant que je ne pelait plus.
-« Hein ? euh...non, mère...Désolée » dis-je en rougissant.
-« Ce n'est pas grave. Continue ma chérie, ton père va bientôt se lever » me fit-elle en me gratifiant d'un de ces sourires dont elle avait le secret.
Pour un sourire de ma mère, je pourait déplacer des montagnes, ils me rendaient tellement heureuse , ces sourires...Mère ne souriait pas assez souvent...
Mon père apparut dans l'embrasement de la porte. Aussitôt, je me jeta à ses pieds. Mère en fit autant, comme tous les matins. Ils nous toisa toutes deux de ses yeux tricolores. Ces yeux sont magnifiques sur tous les membres de la famille, sauf sur lui...Les pupilles bleues lui donnaient un regard cruel.
-« Bonjour. » fit-il simplement.
-« Bonjour, père. Votre petit-déjeuner est servi. » fit-je en collant encore plus mon front sur le parquet froid.
Tous les jours, il fallait jouer cette mascarade. Tous les jours je devait faire semblant de respecter mon père alors que je le détestait. Vivement que je soit Kunoichi et que je puisse venger mère de tous les affronts qu'il lui à fait subir.
-« Bien. » fit-il en prenant place au bout de la table. « relevez-vous »
Et comme tous les jours, nous devions, mère et moi, le regarder manger, enfin, s'empifrer serait un mot plus exact, tandis que nos estomac criaient famine.
Telle était la vie de Hikari Himito, petite fille de 11 ans, héritière de Sora No Kuni qui attends en silence le jour ou elle pourra enfin éclore.
Une fois le repas de père finit, nous devions débarasser les plats, et faire la vaisselle. cela fait, nous avions enfin le droit de manger. Je mangeait rapidement ce qui restait, tandis que mère devait se retenir pour continuer à plaire à père.
Mère était magnifique. Jamais je n'avais vu visage si bien dessiné, la courbe délicate de ses yeux bleu ciel, le teint d'une couleur de porcelaine, le nez fin et délicat, les cheveux bruns et brillants, la silhouettesouple, elle était pour moi la femme parfaite. Je me demandait sans cesse ce qu'elle faisait avec père, qui était son exact opposé, autant en terme de caractère que de physique.
Mère me sourit, pour me réconforter. Elle aussi souffrait de la domination de père, peut-être même plus que moi.
-« Tu dois aller t'entraîner, ma chérie...N'oublie pas que tu passe l'examen pour entrer à l'école des Kunoichis cet après-midi. » dit doucement mère
Comment aurais-je pu l'oublier ? C'était l'évènement qui changerait ma vie, j'en était certaine. Celle faisait plusieurs mois que je m'entraînait durement pour rentrer dans cette école et enfin reprendre mes droits sur le clan Himito. La patience commençait à se tarrir dans mon coeur, et bientôt, père mourra, lorsque je serais en âge de prendre le contrôle du clan. Rien ne peux changer cette chose, c'est mon destin, et même père le savait. En attendant mon heure, j'étais aussi docile que possible.
-« Oui, mère. J'y vais » fit-je en me levant et me dirigeant vers le jardin.
Tout était calme dehors. Il n'y avait que le chant obsédant des grillons qui me vrillait les tympans. Je sortit les kunai d'argents gravés de la famille ainsi que mon poignard. Il m'a été offert à la naissance, comme le veux la tradition, et il ne me quitte jamais.
Je me positionna en face de la cible et lança les kunais de toutes mes forces contre elle, comme si elle était la tête de père que je ferait partir en petits bouts. Comme d'habitude, il me regardait. Je ne suportait plus ce regard inquisiteur sur tous mes mouvements, mais je feignait de ne pas le voir. Il aimait à me regarder m'entraîner. Je ne savais pas pourquoi...Peut-être par masochisme ? Ce regard mélé au chant du grillon me mettait mal à l'aise...
Je laissa tomber l'entraînement sur la cible, ramassa mes kunais et me rendit dans le dojo pour aller voir père. C'est lui qui m'enseignait l'art du combat de Sora no Kuni. Je ne suportait plus ses leçons qui m'empêchaient d'apprendre. Il essayait quand même de retarder l'heure de sa mort, même si elle était inéluctable.
Je marcha lentement sur les nattes, et me jetta à genoux aux pieds de père. Celui-ci avait encore cet air supérieur.
-« Bien, ma fille. Commençons maintenant si tu le veux bien. » dit-il.
-« Rien ne saurait me faire plus plaisir, père » Fit-je, avec une gratitude affectée.
Je me releva, et fit face à mon père. Je mit mon bras gauche vers l'arrière, courba légèrement le dos et tendit mon bras droit vers le ciel, la pose de combat de Sora, puis, sans attendre le signal de mon père, je me mit à tournoyer sur moi-même, très rapidement, la lame du poignard vers l'extérieur. Il fit de même et nous nous entre choquâmes dans un bruit d'os. Il se relèva sans problèmes et repassa à l'attaque. Ce n'était pas la même chose pour moi. Je cria en découvrant que ma jambe était brisée et j'eu tout juste le temps de rouler sur le côté afin d'éviter le poignard qui s'abatit sur la natte. Il n'hésitera pas à me tuer, ça je le sais. je me mit en position de défense, sachant très bien que j'avais perdu. Je jetta quelques kunais en direction de père, celui-ci composa trois signes et du vent souffla, renvoyant les kunais dans ma direction. Je réagi au quart de tour, mais pas assez vite malheuresement. Un des kunai me rentra dans l'avant-bras, m'arrachant un cri de douleur. Je m'affala sur le sol. J'étais vaincue. Du sang coulait abondament de la blessure de mon bras, je ne pouvait plus me déplacer. C'était fini, je ne vengerait jamais mère...Je me releva péniblement pour rester fière devant ce monstre
-« Tu n'as pas fait de progrès » me fit remarquer mon père
Je m'inclina, il me fallait cacher mon expression de joie.
-« J'ai un problème, père. Malgrès les très bonnes leçons que vous me dispensez, je ne semble pas douée pour le corps-à-corps » dit-je en baissant encore plus la tête.
En fait, je n'étais douée dans aucune discipline, et j'étais incapable de lancer un jutsu correct...Je savais juste courir et lancer des kunais...
-« Oui, en effet, Hikari. Tu n'es pas douée. En contrepartie, tu le deviendra. » lanca mon père. « Il faut que tu soit douée, excellente partout si tu veux faire honneur au clan qui a fondé ce village . »
-« Oui, père » fit-je en m'inclinant plus profondément.
-« Je veux que dans un mois, tu maîtrise les éléments. C'est compris ? »
Je failli m'étrangler. Les éléments ? en si peu de temps ?
-« O...Oui père. »
-« A partir d'aujourd'hui, je ne suis plus ton père. Tu m'appellera maître Himito, comme ta mère. Est-ce clair ? »
-« Oui, père... »
Je reçu un grand coup de bâton sur le dos. Ma jambe qui me tenait péniblement me lâcha. Je m'effondra sur le sol.
-« Oui...maître...Himito. » dis-je péniblement, le souffle court.
-« Bien. Tâche de réussir ton examen d'entrée cet après-midi. » fit-il.
Puis il sortit, me laissant seule dans le dojo, par terre, incapable de bouger, la jambe brisée, le dos en miette, le bras inutilisable. Il venait de ruiner mes chances de devenir un jour une kunoichi. Finalement, il avait bien joué son coup. Je pleurait en silence. Il n'avait pas le droit de briser mes rêves. Il était mon père, il était censé m'aimer, me soutenir. Mais non. Je ne me battrait pas avec mon enfant pour la succesion, j'en fait le serment.
Je sortit péniblement du dojo sur un pied, sautillant comme je le faisait lorsque j'était plus jeune, mais cette fois je ne riait pas. Cette fois je souffrait et j'était en rage. Je regagna le bâtiment principal, et me dirigea vers ma chambre où je me m'affala sur le lit, en proie au désespoir. Jamais je ne pourrait me mesurer aux autres filles du village dans un état pareil. Je me ferait rapidement éliminer, peut-être même qu'ils ne me laisseront pas participer...
Un mouvement me sortit de mes idées noires. Il y avait quelqu'un derrière l'écran de ma chambre. Craignant que ce soit père venu m'achever, je pris mon sabre dans la main, et dit :
-« Entrez ».
Mère parrut, toujours rayonnante malgrè le malheur de cette maison. Elle avait des bandages et des onguents dans les mains.
-« Mais...mère...vous... »
-« Je sais, ma chérie. Mais je ne peux pas te laisser te battre cet après-midi dans cet état. »
-« Si p...Maître Himito l'apprends... »
-« Je sais. Mais il ne le saura pas. » dit Mère en me souriant. « Approche, donne-moi ton bras.»
Je lâcha mon sabre et m'assis prudement sur le lit pour ne pas me faire soufrir d'avantage. Je tendit mon avant-bras à mère qui étala de l'onguent sur la blessure puis exécuta quelques signes dans l'air et posa ses doigts sur la plaie. Celle-ci se rétracta, il ne restait plus qu'une estafilade qu'elle couvrit avec un bandage. J'était très impressionée.
-« Mère ! Vous êtes très douée ! » M'exclamais-je
Elle sourit de nouveau.
-« Merci. Tu sais, j'ai été médic nin avant. »
-« Medic nin ? qu'est-ce que c'est ? »
-« Tu ne le sait pas ? c'est vrai qu'il y en a peu dans le village. Eh bien, ce sont des ninja ou des kunoichi entraînés à soigner les autres ninja. »
-« Des ninjas qui soignent ? A quoi ça sert ? »
-« Eh bien, dans les autres villages, il y a plus de blessés que dans le nôtre, vu qu'ils accomplissent des missions pour les gens, et pas seulement pour le village. »
-« Oh...Mère ? »
-« Oui, ma chérie ? »
-« Comment c'est, votre village natal ? »
Je profitait du fait que l'on avait lancé le sujet pour en aprendre plus sur mère.
-« Konoha ? Oh, eh bien...d'autant que je m'en souvienne, c'est un village entouré de forêt, très agréable, avec un chef, le Hokage, très juste et droit. Et puis, il ne parlent pas le même language que nous. Cela fait très longtemps que j'en suis partie pour épouser maître Himito... »
-« Oh...oui...et...vous aviez des amies ? »
-« Des amies ? Oh oui, plein ! toutes les filles de notre âge se connaissaient, on allait toutes à l'école ensemble ! »
-« Et votre meilleure amie, elle s'appellait comment ? »
-« Eh bien...c'est dur à dire...Je pense que c'est Tsunade qui était ma meilleure amie. Elle aussi était très doué pour la médecine...Nous avons fait nos études ensemble...Je me demande ce qu'elle est devenue... »
-« oh. »
Elle me fixa quelques secondes, puis s'attaqua à ma jambe.
-« Voilà ! Tu vas voir, tu seras comme neuve dans quelques heures ! Tu pourras enfin avoir ton titre ! »
Mère me sourit gentillement, sa peine se refletait dans ses yeux.
-« Voilà ! J'ai finit de te soigner. » dit-elle finalement.
-« Merci, Mère. Vous m'apprendrez à soigner ? »
-« Oui...Une fois que tu seras kunoichi. » dit-elle en souriant gentillement.
Elle me laissa finalement seule dans ma chambre. Je me sentait bien mieux et, bien que ma jambe continuait à m'élancer, j'avais le coeur plus léger et j'apréhendait moins l'examen d'entrée. Je me mit dans mon lit et m'endormit en attendant l'heure du concours.
-« Debout, larve. » Me réveilla gentillement maître Himito.
Puis il sortit. Je me détacha des couvertures avec regrets et partit en direction du centre du village, accompagnée de mère et de maître Himito. Une fois arrivée sur la place, je me rendit compte qu'il y avait beaucoup de jeunes filles de mon âge. Trop même. Je n'était presque jamais sortie du manoir, et je n'avait jamais vu autant de monde d'un coup. J'eu un peu peur. Je m'arrêta au milieu de la place , au guichet de confirmation d'inscription des kunoichi, mère fit de même. Mais père ne s'arrêta pas. Il alla jusqu'au stand dédié aux ninjas et s'adressa à l'organisateur.
-« Je désire enregister ma fille au concours ».
-« Pardon ? »
L'organisateur parut troublé. Il était déchiré entre le respect dû au chef du village et son bon sens. Ce fût ce dernier qui gagna la première manche.
-« Mais ... enfin...Himito-sama...vous ne pouvez pas inscrire votre fille chez les ninjas. Elle doit aller chez les kunoichis ! »
-« Rappelle-moi, Makoto, qui est le chef de ce village ? » dit lentement père.
-« Euh..c'est vous, Himito-sama. » bredouilla l'intéréssé.
-« Bien. Alors si j'ai dit que ma fille sera chez les ninjas, elle sera chez les ninjas. Compris ? » finit père.
Si père ne se servait pas des pouvoirs de persuasion d'Aozora, c'était simplement parce qu'il n'en avait pas besoin. Si il avait voulu, il aurait pût persuader un poisson qu'il pouvais voler. Il gagna donc la deuxième manche.
-« Très bien...Alors Hikari Himito. Voilà, c'est fait, seigneur. »dit Makoto « Bonne chance, petite fille » me lança t-il.
J'étais abasourdie. Comment père pouvait t-il me faire ça ? Je ne pouvait pas me mesurer aux garçons ! J'étais bien trop faible. Mais je n'avait rien à dire. Car quoi que fasse père, c'était forcément pour mon bien...
-« Très bien. Je vais me rendre dans les tribunes de l'arène. Tâche d'être digne du clan. » Me lança t-il acidement.
-« Bien, maître Himito » fit-je en m'inclinant.
Je n'en revenait pas. Père n'arrivait pas à se débarasser de moi alors il m'envoyait à la mort, combattre des adversaires que je n'avait aucune chance de vaincre. Tout compte fait, cela ne m'étonnait pas tellement de sa part ...
-« ma chérie. » m'appella ma mère.
-« Oui ? » fit-je, la voix qui tremblait malgrès moi.
-« Quoiqu'il arrive, reste fière. » me répondit-elle en me regardant dans les yeux.
Je me noya un instant dans les deux océans qui me fixaient.
-« Mère...J'ai peur... »dis je, tremblante, de la panique dans la voix.
-« Oh...ma chérie.. » dit-elle en me prenant dans ses bras.
Je m'abandonna totalement à cette étreinte et me mit à pleurer.
-« Je ne veux pas mourir... » chuchotais-je.
-« Tu ne mourras pas. Tu m'entends ? C'est tout ce qu'il veut. Tu ne veux pas lui faire plaisir ? »
-« Non » répondis-je avec de la haine.
-« Alors bats-les. Tous. Tu gagnera ce concours, compris ? »dit-elle, la voix glaciale.
J'acquieça de la tête.
-« Mère...je... » commençait-je, mais je fût interrompue par l'organisateur du tournoi.
-« Les combats vont bientôt commencer. Que les ninjas se rassemblent pour regarder le tableau !. » cria t-il.
Je me défit de l'étreinte de ma mère à contre-coeur, les garçons me lançèrent un regard de mépris. Je la regarda et partit vers le tableau, elle me sourit. Ce que je ne savait pas, c'était que ce moment était l'un des derniers partagés avec elle.
Je regarda le tableau au milieu des têtes des garçons. Comme par hasard, c'était moi qui ouvrait le bal contre un garçon nommé yooka(1). Il lança en direction de la foule :
-« Qui est Hikari ? C'est pas un nom d'homme ! Aller, montre-toi, trouillard ! »
Ce garçon ne pouvait avoir qu'une seule description : petit-gros-gourmand-provocateur-et-imbus-de-lui-même.
-« C'est moi !» Dis-je d'une voix forte.
-« Te fout pas de ma gueule, crétin ! envoye pas ta soeur se battre à ta place ! Montre-toi ! »cria t-il à la foule.
-« Je suis Hikari ! Et ne m'insulte pas, imbécile, où bien tu vas payer le prix fort ! »Lui criait-je.
-« Quoi ! Mais tu t'es trompée de file, ma petite, ici, c'est pour les hommes. Je ne tiens pas à me battre contre une fille, qui plus est une morpionne. »
C'est vrai que pour arranger les choses, les garçons avaient leur éducation martiale chez eux. Ce qui fait qu'ils passaient le concours trois ans après les filles, à l'âge de 14 ans. Je me retrouvait donc à affronter, tel David, des géants indéfesables.
-« Je me battrait contre toi, et te prouverais ma valeur, quoi que tu en dise ! » lui répondis-je.
-« Je ne me battrait pas contre une fille. » dit-il comme si c'était une évidence.
-« Cesse de me traiter comme une fille, traite moi comme un adversaire. »
-« Tu ne sera jamais un adversaire...Tu ne seras toujours qu'une fille » me lança t-il.
Ces paroles me firent un déclic. Répondre à la provocation par la provocation. Je m'approcha de lui et lui cracha au visage. Le crachat coula lentement sur son visage emprunt de surprise.
-« Maintenant, j'ai salit ton honneur, je suis ton ennemie. »dit-je, satisfaite de mon ton.
Il essuya le crachat de son visage et me lança un regard noir. Une petite troupe se forma autour de ma mise en scène.
-« On va en finir maintenant. » dit-il, menaçant, en brandissant un kunai.
Makoto, l'examinateur du tournoi, intervint.
-« Le combat va commencer, vous vous batterez dans l'arène. Suivez-moi ».
Nous suivîment docilement l'examinateur, Yooka n'avait de cesse de me lancer des regards noirs, j'avais réussi à l'énerver. Je n'avait aucune raison de ne pas vaincre, toutes les cartes étaient entre mes mains.
Nous nous retrouvâment au milieu de l'arène, en tenue de combat. Il y avait peu de spectateurs. Juste quelques notables de Sora,les participants au tournoi, et des membres de la famille Himito. Mère était dans les tribune. Je ne faillirait pas, pour elle.
Je décocha un dernier sourire à mon adversaire, celui-ci s'échauffa encore plus. J'avais envie de rire. Les gens étaient tellement facile à manipuler. Je me retint toutefois et me mit en position de combat de Sora tandis que Yooka en prenait une différente. Je reconnu immédiatement le style. Les mains près du sol, les bras écartés du torse. Père m'en avait parlé. C'était l'autre famille importante de Sora No Kuni, la deuxième branche des Himito. J'avais totalement oublié leur nom, et peut m'importait. J'avais trouvé la raison de cet orgueil, et je comptait bien m'en servir.
-« Bien...vous êtes prêts ? Hajime ! » cria l'anonciateur .
Aussitôt mon adversaire fonça sur moi comme un sanglier enragé. Je sauta lestement au-dessus de lui en prenant appui sur ses épaules et il s'arrêta juste devant le mur. le public acclama ma prestation. Il fulminait. Il se lança à nouveau sur moi, le kunai à la main. Je l'esquiva difficilement mais n'en fit rien parraître. Je me cententa de lui sourire. Il s'échauffait de plus en plus. Encore un peu et il perdrait tous ses moyens, il ne me restait plus qu'à sortir ma carte maîtresse, et le tour était joué. D'un air goguenard, je lui lança :
-« Alors, inférieur, on à du mal à suivre ? »
-« Quoi ? inférieur ? comment ose tu m'appeller comme ça, paysanne ! »
-« Moi ? Paysanne ? Au moins, moi, ma mère n'était pas une truie ! »
-« Non, c'est sûr ! Ta mère était une catin ! » me lança t-il.
Je resta interdite quelques instants. Il était allé trop loin, il avait insulté ma mère. Je serra mes poings tellement fort que mes articulations en blanchirent. Il l'avait insulté, il fallait qu'il paye.
-« Tu vas crever...ordure. » dis-je, avec une lueur assasine dans la voix.
Il parût prendre peur, mais il ne fût pas assez rapide. Je me mis à tournoyer très rapidement sur moi-même, le poignard à la main. Je le rejoignit bientôt et l'entailla profondément à plusieurs endroits. Il avait mal, il souffrait, et moi ça me plaisait. Le public criait. Je le renversa au sol.
-« Retire ce que tu as dit. » le menaçait-je.
-« Jamais. Fille de p... »
Je lui enfonça le poignard dans la gorge, une fois. Puis encore, et encore. Je m'attaqua alors au torse que j'ouvrit sans consessions du cou au bas-ventre. Le sang gicla sur mon visage, j'était aux anges. Le public s'était arrêté de crier, les spectateurs semblaient dégoutés. Il l'avait insulté, il avait payé. Je m'acharna encore quelques minutes sur le corps, empoignant mon arme à pleine main, criant comme une enragée en le perçant de milles troux suintants du liquide rouge. J'était une vraie furie. Plus personne ne bougeait dans les tribunes.
Finalement, l'organisateur intervint en essayant de m'attrapper par derrière. Je me retourna violement en lui flanquant un coup de poignard au visage qu'il esquiva difficilement et qui lui fit une estafilade sur la joue droite.
-« Ca suffit, le combat est finit. » dit-il en m'attrappant les deux bras.
Je me tortillait dans tous les sens, du sang plein les cheveux et le visage. Lui aussi, je voulais le tuer. C'était aussi de sa faute si j'avais rencontré le garçon qui à insulté ma mère...
Pour finir, il me flanqua une énorme claque du revert de la main qui m'ouvrit la lèvre inférieure. Cela me ramena à la réalité. J'était près du mur des tribunes, le corps couvert du sang d'un innocent qui gisait près de moi, méconnaissable. Je l'avait tué et j'y avait pris plaisir. Mais non contente de ça, je l'avait carrément saigné comme un porc. C'était effrayant. Makoto me racompagna vers les vestiaires, non sans une certaine prudence.
-« Je...je suis désolée. » bredouillais-je en guise d'excuse.
-« Ca, il y a de quoi l'être. » fit Makoto. « Tu t'est montrée totalement indigne et primaire. On aurait dit une bête sauvage. »
-« Il...il est mort ? » demandais-je inutilement.
-« Eh bien...je crois bien que oui. » me répondit-il « va laver ce sang et prépare toi pour le prochain combat. Tu seras opposée à un adversaire plus puissant. La colère ne sera pas une arme valable pour le vaincre. Bonne chance ».
Puis il partit, me laissant seule dans les vestiaires avec mes regrets et le sang collant sur ma peau. Je fila à la douche, mais me rendit compte que l'odeur de ce sang frais me plaisait. Je ne me lava pas immédiatement. Je refléchit un petit moment d'abord. Tout avait été si simple, et voilà, maintenant, il était mort. Ce garçon qui avait respiré 14 ans avant de me rencontrer ne le faisait plus. Imaginez le temps qu'il faut pour créer un enfant, 9 mois, puis le temps de l'élever et de lui enseigner les techniques de combat, 14 ans. Et tout ce travail à été gâché par une sauvageonne de 11 ans qui l'avait tué en quelques secondes. C'était étrange de penser tout cela, et pourtant, ça ne me dérangeait pas. C'était parce que j'étais une tueuse, et que j'étais née pour tuer des gens comme Yooka, imbus de leur personne et sûr de leurs capacités, qui se croyaient indestructibles et qui s'arrêtaient aux apparences.
Je décida d'enlever le sang de mon corps et lorsque je resortit de la douche, un candidat semblait avoir fait forte impression sur la foule.
-« Prochain combat, Yumemaru Vs Kenichi ! » cria l'annonciateur.
-« Hajime ! » cria Makoto.
J'entendis l'enthousiasme de la foule, les cris de joie. Je n'avait aucune honte à me délecter de la mort, vu qu'eux aussi le faisait.
J'attendit patiement mon prochain combat en m'asseyant dans les tribunes des participants. Un jeune homme au teint pâle en face de moi me fixait de ses yeux bleu glacials. Je l'avait déjà rencontré plusieurs fois par le passé et si j'avais bien compris, c'était mon promis. Un jour, il serait le père de mon enfant. Il était beau, certes, mais il me toisait avec des yeux de fou qui ne me plaisaient pas. A ma grande surprise, il se déplaça et alla me parler.
-« Le garçon que tu as tué était de mes amis. »me lança t-il en s'asseyant sur la chaise libre près de moi.
-« désolée, c'est partit tout seul. » dis-je avec agacement, ce qui était vrai.
-« Non pas que je l'appréciait particulèrement, mais tout de même, tu aurait pû t'arrêter à un coup de poignard. C'était suffisant»
-« Il valait mieux que je l'achève. » répondit-je .
Il me fixa à nouveaux avec ce regard glacial qui me gelait les os. Il semblait hésiter, puis il se lança.
-« Je t'aime. Tu es tellement belle. »
-« Pardon ? » fit-je, étonnée.
-« Tu es ma promise, je t'aime. Tu es à moi. » fit-il, sa respiration s'accèlerait.
-« Euh...et bien...euh...je ne sais pas quoi dire...je » bredouillais-je, un peu apeurée. Je lu l'exitation dans ses yeux fou. Il s'approchait de plus en plus de moi
-« Enfin, je...je pense que... » continuait je inutilement. Son visage était maintenant à 50 centimètres du mien(2). Je pouvait sentir sur mon visage son souffle rapide, trop rapide. Je recula ma tête tandis que lui approchait la sienne.
Que quelqu'un m'aide, au secours ! Glaciator avait décidé que j'étais mûre ! Je ne savais plus quoi faire...Je ne voulait pas m'abandonner à ces yeux de fou, et d'un autre côté je ne pouvais pas le repousser vu qu'il était mon promis...
Heureusement, L'anonciateur me sauva la mise.
-« Mesdames et messieux, le prochain combat va opposer Hikari à Keitaro ! »
Glaciator réagit à l'entente de ce nom, et se dirigea vers l'arène. J'allais me battre contre lui...La crainte me saisit de nouveau. Je n'avait aucune envie de me battre contre lui...Et pourtant j'allais l'écraser.
Je descendit moi aussi dans l'arène de combat, et me planta en face de Keitaro. Je lui décocha mon plus beau, mon plus magnifique sourire, cela le destabilisa légèrement. Enfin, très très légèrement seulement.
-« Bien...vous êtes prêts ? Hajime ! »
Il se lança sur moi sans retenue aucune. Ses mouvements étaient parfait, ses gestes harmonieux. Voilà à quoi je pensait alors qu'il me percutait en plein sur le torse et que je glissait sur le sol. Ma lèvre se rouvrit sous le choc. Il n'avait aucun scrupules à me frapper, ça je m'en rendait bien compte. Dommage, j'avais compté là-dessus pour gagner le match. Il fallait m'en remettre à mes chers enseignements paternels. Première chose : ne pas sous-estimer l'adversaire. J'étais loin de sous estimer ces yeux de malades. Deuxième choses : étudier les mouvement de l'adversaire. Des mouvements souples et harmonieux. Troisième chose : trouver le point faible. Il ne semblait pas avoir de point faible. Enfin si, il en avait un, c'était moi, mais il était aussi froid que ses yeux durant le combat. Comment pourrais-je changer ça ? Je réfléchissait à toutes vitesse alors qu'il fondait sur moi(3). J'étais plus que médiocre au corps-à-corps et contre un expert comme lui, ça allait être dur...Je tenta tout de même ma chance avec un coup de pied haut. Il stoppa net ma jambe avec ses bras et la leva vers le ciel, je tomba à la renverse sur le sol. J'étais incapable de maîtriser une seule des technique de jutsu que m'avait enseigné père, je ne pouvais pas me défendre. J'était finie. Keitaro s'approcha de moi et me regarda intensément. Il hésitait. C'était parfait. Je fis un croc-en-jambe à Glaciator qui se retrouva le nez dans la poussière. Je m'assis prestement sur son dos et baissa mon visage vers sa nuque. lentement, je lui souffla sur la base du cou. Puis je lui murmura :
-« Alors...On a peur de me frapper ? »
Pour toute réponse, il se releva brusquement, me faisant violement tomber au sol. Il se retourna et me décocha un gros coup de pied au ventre, ce qui n'étais, en soit, pas très galant. Il continua à me bourrer de coups alors que j'étais à terre. Au bout du 18 eme coup, j'arrêta son pied comme je pu et le renversa violement sur le côté, il vacilla légèrement, cela me laissa le temps pour me relever.
Ne plus penser à rien, frapper.
Je lui envoya mon poing au visage, il l'arrêta avec sa main et le serra fortement. J'en profita pour lui décocher un coup de genou dans le bas-ventre. Il se plia en deux, et me regarda avec une lueur assassine dans l'oeil.
Ne plus penser à rien, courir.
La distance était encore la matière à laquelle j'étais la meilleure. Je lui lança un kunai qu'il esquiva, puis deux autres qui le frôlèrent. Je n'attendais qu'une chose, qu'il fasse de même, mais il se rapprochait dangeureusement de moi. Je changea rapidement d'endroit, lui passant devant pour aller à l'autre bout du terrain. La vitesse et la distance étaient mes écoles maîtresses. Je lui lança à nouveau quelques kunais. L'un d'eux avait atteint sa cible, Keitaro lâcha un cri de douleur. L'arme s'était fichée dans le genoux du jeune homme. Comme je l'attendais, il se mit lui aussi à me lancer des kunais. Maintenant il n'y avait plus qu'à prier Kami-sama pour que j'y arrive. Je composa les trois signes que père avait utilisé contre moi lors de notre « match ». Le vent souffla, bien moins fort cependant que pour père, mais assez pour mettre en place la technique. Les kunais repartirent à l'expéditeur, si vite qu'il n'eut pas le temps de les esquiver. Il en reçu un en plein milieu de la poitrine. Il tomba sous le choc.
-« Hikari, vainqueur ! » cria Makoto
Je ne sentait pas que j'avais gagné. Je couru vers Keitaro qui regardait le vide de ses yeux bleu, et m'agenouilla près de lui.
-« Eh, ça va ? » demandais-je.
-« Ca va. » me répondit-il dans un souffle.
Il me pris la main. Tout cela était nouveau pour moi. Il la serra fortement, sans doute pour masquer la douleur qu'il ressentait.
-« Je t'aime.. » fit-il lentement.
Je lui posa la main sur la bouche.
-« Chuuut.»fit-je, sans savoir quoi dire.
Les médic nin arrivèrent, et je leur laissa le soin de mon promis. Il ne ferrait peut-être pas un si mauvais mari, après tout...
Trois combat suivirent le nôtre, puis il fût décrété la fin de cette journée de combat.
-« La demie-finale se déroulera durant la journée de demain. » Cria Makoto. « En attendant, tous les candidats... »il s'arrêta. « ...et la candidate restés en lices sont officiellement acceptés dans l'école de ninja de Sora No Kuni ! Félicitations à tous ! » finit-il.
Nous étions heureux, mais trop fatigués pour le montrer. Je vis que le garçon nommé Kenichi était en mauvais état. Les autres garçons semblaient eux aussi blessés et accablés.
Il nous appellèrent ensuite tous les uns à la suite des autres tandis que père nous remetait les bandeaux frontals.
-« Atsukio Fubori! » annonça Makoto.
Le jeune homme s'avança, prit le bandeau frontal en remerciant chaleureusement père, et retourna à sa place.
-« Basashi Haku ! »
Il fit de même.
-« Fukuroda Kenichi ! »
Il reçu lui aussi son bandeau frontal à nuage pluvieux.
-« Himito Hikari ! »
Je m'avança sous les regards des autres participants. Un d'eux parrut étonné, le garçon nommé Haku chuchota « c'est son père »à Kenichi. Je me mis en face de mon père qui me tendit le bandeau et me dit :
-« Félicitations. Bravo d'être arrivée jusque là. »
-« Je ne saurait vous porter déshonneur, maître Himito. » dis-je en prenant le bandeau frontal.
Je le glissa autour de mon front et serra fortement le noeud en regardant mon père dans les yeux, puis parti m'asseoir près des autres.
-« Bien ! très chers candidats et candidate, Vous pouvez vous estimer heureux que Aozora vous ait apporté la victoire aujourd'hui. Ensemble, rendont-lui grâce. »
Je détestait rendre grâce à Aozora, tout simplement car il me fallait m'agenouiller devant mon père, le dieu vivant à l'intérieur de lui. Cependant je fis de même que les autres, car si je ne le faissait pas, je courait droit à la mort ... Le principe de tolérance religieuse n'était pas le fort de Sora No Kuni. Et comme d'habitude il fallait répéter dix fois cette phrase imuable :
-« Oer'k'ent, Orek'sat, I'san'dema, Corpes'amus nin'ta. »
Je t'offre mon corps, t'offrirait mon sang, dieu du ciel, mon corps et mon âme à toi.
Père jubilait sans cesse à l'évocation de cette prière quotidienne. Il me regardait fixement alors je prononçait dix fois la formule du bout des lèvres. Je détruirait ce regard vicieu, et il me supplira de l'achever...
-« Très bien ! encore une fois félicitations et à demain pour la suite du tournoi ! » clama Makoto, signe que la torture était finie.
Je n'aspirait qu'à une seule chose, un grand bain chaud et un repas colossal. Je rentra donc à la maison seule, père ayant encore des fanatiques à contenter, et mère devait l'accompagner pour jouer les faire-valoir.
Je passa lentement le pas de la porte. La maison était déserte, Père ne supportant pas la présence de domestiques. J'appréciait pleinement la puissance de cette demeure une fois celle-ci vide. Les portraits des ancêtres me regardaient avec bienveillance alors que je traversait le couloir principal menant aux bains. J'alluma le feu sous la grande baignoire et la remplit d'eau avec difficulté, étant seule pour cela. Je me glissa dans l'eau encore froide, et me laissa couler, la tête immergée.
Il ne me restait plus qu'une chose à faire désormais, attendre que Père me transmette Aozora, et le tuer. Pour cela, il me fallait, une fois de plus, prendre mon mal en patience.
Je me laissa porter par l'eau quelques instants, puis une idée me percuta l'esprit. Je n'étais pas allée voir comment allait Keitaro. Je sortit rapidement du bain, me sécha comme je pû, me rhabilla en vitesse et couru dehors. Un problème se posa à moi, cependant. Où était l'hôpital ? Je n'en avait aucune idée. Je me résolu à aller vers le centre de la ville, de là, quelqu'un pourrait bien m'indiquer où se trouvait la maison des soins. Le soleil déclinait lentement à l'horizon. Je courait comme une dératée, espérant vivement que l'hôpital ne soit pas fermé le temps que j'arrive. J'arriva sur la place du centre du village. Père se tenait au centre et recevait ses prières à la chaîne. Il m'aperçut et me lança un étrange regard. Je chercha des yeux les panneaux indiquateurs, trouva la direction de l'hôpital et me tapa à nouveau le 900 m de ma vie.
Lorsque j'arriva à l'intérieur de la maison des soins, je chercha la chambre de Keitaro sur la liste affichée et m'engagea dans le couloir, mais une infirmière m'arrêta d'un geste.
-« Vous ne pouvez pas le voir, les visites sont finies à cette heure-ci ! » Me fit-elle, avec l'air supérieur de ces adultes qui croient avoir tout à apprendre à ces imbéciles de jeunes.
-« Je suis la fille de Yoshi Himito ! Laissez-moi passer ! » Hurlais-je
Une ombre passa dans son regard, et son air supérieur s'effaça rapidement.
-« Oh..euh...désolée, jeune dame...je l'ignorait... » fit-elle en s'inclinant profondément. « Allez-y, je vous laisse passer, je suis désolée... » fit-elle en s'écartant du passage
Parfois, ça avait du bon d'être la fille de mon père...
Je m'arrêta devant la porte de la chambre 129 et toqua doucement dessus. Personne ne répondit. Je poussa calmement la porte et vit Keitaro, entouré de drôles de machines et de tubes qui lui passaient par la peau. Je m'approcha silencieusement de lui, et m'assis sur la chaise près du lit. Il semblait dormir profondément. Il était bien moins effrayant les yeux fermés...
-« Je ... je suis désolée.. » murmurai-je.
-« Ce n'est rien. » me répondit-il.
Je sursauta, je n'avait pas vu qu'il s'était réveillé.
-« Tu es réveillé ? » demandais-je, ne trouvant rien de plus intelligent à dire qu'une évidence.
-« Eh bien...on dirais, oui » me fit-il en me souriant. « Je me suis réveillé quand tu as hurlé comme une damnée dans le couloir... »
-« oh..euh...désolée. » fis-je.
-« Ce n'est rien. » répéta t-il.
Je jeta un regard oblique aux machines entreposées autour de lui.
-« Beaucoup de cirque, pour un simple kunai, hein ? » me dit-il faiblement.
-« Oui...Mais...tu n'as pas mal ? » demandais-je.
-« Si, horriblement. Mais ça n'a pas d'importance. » me répondit-il en me regardant dans les yeux.
Ce regard me troubla. Il m'aimait, et ça me dérangeait. Il m'agrippa la main.
-« Je ne veux pas être seul...Reste avec moi. » me fit-il.
Une voix dans ma tête me criait de partir. Je l'étouffa quelques instants.
-« Je...je vais rester un peu. » lui dis-je en évitant son regard.
Il sourit à ces mots et sembla se détendre. Lentement j'amena ma main vers ses cheveux, fit mine de les lui caresser et descendit vers sa nuque. Ce contact le fit frissoner.
-« Je t'aime » me murmura t-il
Encore une fois, cette stupide phrase me rebuta. Je ne voulais pas qu'il m'aime, je voulais qu'il me laisse en paix, je voulais partir, il me faisait peur.
Je pris en main sa nuque et avant qu'il ait eu le temps de réagir, il sombra dans l'inconscience.
-« Encore une fois, je suis désolée... » murmurais-je alors que je m'avançait vers la porte.
Je sortit en courant de la chambre, me dégoutant moi-même, et partit vers la résidence en retenant mes larmes.
Lorsque j'arriva à la maison, père m'attendait sur le seuil de la porte.
-« Hikari ! Viens ici... » me cria t-il, autoritaire.
Je m'arrêta de courir et le fixa, me demandant ce qu'il allait me faire. Je tremblait intérieurement. Je m'approcha doucement de maître Himito.
-« Oui, maître ? »Fis-je prudement.
-« Il est temps. » Me répondit-il solennelement.
Une boule se forma dans ma gorge, j'eu du mal à avaler ma salive.
-« Suit-moi. » Me dit-il en m'entraînant vers le fond du jardin.
Il y avait là, Sur un tronc scié, un grand bol de fer blanc gravé sur le pourtour du symbole de Sora. Père sortit sa dague d'argent, et me dit d'approcher. Je paniquait totalement, ne sachant plus quoi faire, j'obéit docilement.
-« Très bien. La cérémonie peu commencer. Enfile ça. » me dis t-il en me tendant une robe blanche immaculée.
Je la passa, et je compris enfin ce qui se passait. Père allait me transmettre Aozora, ce soir il serait mort.
Il attrappa violement mon bras, et y fit un énorme entaille au niveau des veines. Le sang gicla et il mit mon bras au-dessus du bol pour que le liquide rouge se déverse dedans. La coupure me brûlait affreusement, mes yeux me piquaient, je me sentait défaillir.
-« Debout ! debout te dis-je ! tu dois rester consciente jusqu'à la fin ! » fit mon père en me tenant par l'autre bras.
C'est plus facile à dire qu'à faire, ma vie s'échappait lentement par mon bras. J'eu énormément de mal à rester debout.
-« Voilà. » fit mon père avant de me lâcher. Je m'effondra au sol. Il se fit une entaille à la main et versa son propre sang dans le grand bol. Il fit ensuite quelques signes au-dessus du récipient que je mémorisa, puis il me ramassa et me tendit le bol.
-« Bois-en la moitié. » m'ordonna t-il.
Du sang ! boire mon propre sang ! l'idée me révulsait, mais père me colla le bol entre les dents.
-« Boit ! » cria t-il.
Je n'eu d'autres choix que de boire le fluide corporel. Je détestait ce goût métalique, et me forca à ne pas vomir. Je bu néanmoins la moitié du bol. Père le repris, trempa son doigts dans le bol et dessina sur mes paumes et mes paupières des symboles de Sora avec le sang. Il but ensuite l'autre moitié du bol, puis le reposa sur le tronc d'abre.
Il m'attrappa les mains, je me laissa faire, j'étais incapable de faire quoi que ce soit, à demi-morte sur l'herbe, puis il scanda cette phrase que je détestait au plus haut point...
-« Oer'k'ent, Orek'sat, I'san'dema, Corpes'amus nin'ta. »
Je rensentit des picotements dans les mains, et lorsqu'il redit la phrase, ils remontèrent .Mon bras sauvagement entaillé me fit souffrir à nouveau, et du sang coula de la plaie béante. Je luttait contre l'inconscience.
-« Oer'k'ent, Orek'sat, I'san'dema, Corpes'amus nin'ta. »
La vague de douleur atteignit mon torse, je me mis à hurler de douleur, j'aurais donné n'importe quoi pour que cela s'arrête...
-« Oer'k'ent, Orek'sat, I'san'dema, Corpes'amus nin'ta. »
La vague atteignit violement mon cerveau, celui-ci ne résista pas à ce nouveau choc...
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$ Long life capitalism !$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
Donc voilà, Ici, c'est la fin ! Félicitation, vous avez tenu ! Donc si ça vous intéresse, la suite c'est la semaine prochaine ! Donnez moi vos réactions dans les rewiews ! maaaarkiii ! bizzz !
(1): Vous voulez savoir jusqu'où va mon génie ? ben pas très loin si on se fie à ça...En fait j'ai utilisé toutes les particules que je connais en japonais pour l'instant. Yo, pour l'engagement personnel, o pour l'objet et ka pour la question...Vous voyez, ça va loin ! et par pitié, l'apellez pas youka mais yo-oka. Merci. ;)
(2) : Comment étaler sa science en une seule leçon : 50 centimètre est la distance idéale pour faire savoir à un garçon (ou à une fille d'ailleurs, même si j'ai pas de lecteurs :) ) que vous lui plaisez. Donc à garder si vous comptez draguer dans peu de temps :)
(3) : fondait, froid, glaciator ! ralala je me surpasse en jeux de mots ce soir...Merci, pas d'autographes, juste des photos...
