Note 1 : merci pour les reviews !

Note (pour la NBP 2 fantôme) : ouiiiii, bon, je trouvais que ça faisait un peu too much, alors j'avais enlever la note de bas de page, mais apparemment pas la référence dans le texte. Voilà ce qui se passe quand on poste à pas d'heure !

Note 3 : ne me détestez pas, ce chapitre est court, mais je l'ai écrit en 5 minutes et j'avais envie de vous le faire partager aujourd'hui …

ooOOoo

John

Comment expliquer ce qu'il ressentait. Passion ? Folie ? Les deux étaient-ils si différents ?

Il aimait Rodney Mckay. « Passionnément, à la folie ». La comptine avait raison.

« John.»

Huhu. C'était lui, enfin, il pensait que c'était lui parce que pour le moment, il ne savait plus très bien ni qui il était ni … Il ne savait plus rien.

Sauf qu'il aimait Rodney Mckay.

Parce que Rodney Mckay était en vie. Parce que Rodney McKay lui souriait. Parce que …

« John ? »

Il n'y a pas d'abonné au numéro que vous avez demandé, John Sheppard est occupé, très occupé. Ses mains sont occupées, son esprit est occupé, son corps est occupé. Il vous rappellera plus tard. Peut-être

Folie.

C'était exactement ça : il était en train de devenir fou. Fou d'amour. Cliché, cliché, cliché.

« JOHN ! »

« Non. »

Rodney ouvrit la bouche et la referma aussitôt, surpris par cette réponse. Son silence cependant ne dura pas.

« Non ? Comment ça non ! Tu ne sais même pas ce que j'allais dire ! »

Il ne lui répondit même pas et l'embrassa. Ses dents titillèrent les lèvres, jouèrent avec la langue, engouffrèrent la bouche.

Une révélation : l'amour est cannibale. Et Rodney est un morceau de choix.

John se releva sur un coude. Rodney était nu devant lui et lui, lui était encore tout habillé.

Huhu. Pas bien ça, pas bien du tout, du tout.

Il ôta son tee-shirt en un seul mouvement, défit sa ceinture, déboutonna son pantalon, balançant chaque vêtement au hasard au fur et à mesure qu'il les enlevait et lorsqu'il fut enfin nu, il s'allongea sur Rodney, la tête sur sa poitrine.

La poitrine de Rodney se soulevait doucement. John pouvait entendre les battements de cœur et s'il se concentrait suffisamment, il était sûr qu'il pourrait aussi entendre le sang circuler dans ses veines, ses poumons se remplir d'oxygène ...

Une main vint se glisser dans ses cheveux, caressa son cou, puis délicatement essuya ses joues. Elles étaient mouillées. Il ne s'était même pas rendu compte qu'il pleurait.

Il n'aurait pas su dire si c'était de chagrin ou de joie. Sans doute un peu des deux.

« Shhhhh. Je suis là, tout va bien maintenant. Shhhh. »

La voix était douce, tendre.

John la joue sur le torse de Rodney étouffa un petit gloussement. Entendre Rodney jouer les mères poules était assez surprenant.

Il ferma les yeux. Il aurait voulu s'endormir là, sur ce corps. Solide. Chaud. Rassurant.

La main continuait ses caresses.

John aurait voulu que ce moment ne finisse jamais. Il sentit ses muscles se détendre. Rodney écarta ses jambes, pour lui permettre de s'allonger complètement sur lui et l'entoura de ses bras. John répondit à son étreinte, en l'enlaçant lui aussi.

Ils restèrent ainsi, silencieux, un long moment, savourant l'instant présent. Rodney, la joue dans les cheveux de John. John, la tête sur la poitrine de Rodney.

Deux corps, un seul souffle.

« Passionnément, à la folie ». La comptine s'égrenait dans l'esprit de John, mais elle ne terminait jamais sa ronde … (2)

TBC

(2) En effeuillant une marguerite on chantonne, pour savoir si on aime ou si l'on est aimé : « je t'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie … pas du tout ! ». J'ignore l'origine de cette comptine, dommage !