Note 1 : Beuh, je l'avais oubliée cette petite histoire ! Non vraiment, pouf, envolée de mon esprit !

Note 2 : Hey, je me rend compte que je ne vous ai toujours pas donné le nom de ce cycle, en fait c'est Teli qui l'a trouvé : « Entrez dans le jeu … ». Vous trouverez cette ligne dans le trailer Jeux de mains/Jeux de vilains qu'elle a réalisé (pour moiiiiiiiiiiiiiii). Pour l'instant, ce cycle couvre : Jeux de mains, Jeux de vilains, Jeux d'enfants et je rebaptise Informations nocturnes en Jeux nocturnes.

ooOOoo

« John ? »

Hummmmm. John resserra son étreinte autour de Rodney. Il aimait se caler contre son dos, y enfouir sa tête. Rodney était plus carré et plus large d'épaule que lui, et surtout si moelleux. Bon, évidemment, il ne lui aurait pas dit ça comme ça, mais, si le scientifique avait pris un peu de muscles depuis leur arrivée sur Atlantis, il avait aussi finit toutes les barres chocolatées de la réserve. Donc, poignées d'amouuuuurr. John y enfonça ses mains. Rodney McKay en couverture iso thermique. Très, très efficace.

« John ? »

Grmmpffff. Il n'avait pas franchement envie de répondre. Trop occupé à tester les poignées susmentionnées. Laquelle était la plus confortable ? Autour des hanches ? Ou bien peut-être …

« Hey ! »

Huhuhu. Chatouilleux ! Ca rajoutait au charme de la couverture. Une couverture qui gigote, surtout lorsque l'on fait ça ...

« Bon sang John stop …. »

… Ou bien ça …

Rodney finit par se relever. Oho. Regard noir, genre « recommence et tu parleras avec une voix de contre alto ».

« Oui, Rodney. »

John cligna des paupières pour accentuer l'effet d'innocence.

Rodney leva les yeux au ciel et poussa un long soupir. Il se leva – hummmmm, Rodney qui déambule tout nu, un spectacle unique, une représentation tous les soirs, voir une en mâtinée, et un seul spectateur – farfouilla dans un des tiroirs de son petit bureau et revint vers le lit.

John essaya de voir ce qu'il avait dans les mains. Il se redressa sur un de ses coudes. Rodney était assis au bord du lit. John commença à caresser les courbes de son dos, de ses hanches, pour finir sur les fesses charnues. Rodney avait des fossettes. Juste deux petites fossettes sur chacune des petites joues rebondies de ses fesses qui n'apparaissaient que lorsqu'il était assis. John les trouvait super sexy.

« John. »

Le ton de la voix n'était ni suppliant ni interrogatif. C'était un ton sérieux. Celui qu'on utiliserait pour annoncer une mauvaise nouvelle. John abandonna immédiatement les fossettes et s'assit sur le lit.

Il aperçu enfin ce que Rodney à la main. Ses sourcils se levèrent à l'unisson. Qu'est-ce que …

Rodney se tourna vers lui et lui tendit les deux items.

« J'en ai discuté avec Carson, je veux dire ce jour là, enfin, avant que … » il fit un geste vague de la main avant de reprendre, « bref, je pense que je dispose de suffisamment d'informations maintenant et … »

Suffisamment d'informations ? Mais de quoi … John regarda ce qu'il tenait dans ses mains : lubrifiant et condoms. Et il compris. La proverbiale petite ampoule apparue dans sa tête aussi clairement que s'il était un personnage de dessin animé.

Informations ? Il se rappela l'obscure conversation qu'il avait eue avec Beckett à propos d'informations nocturnes. Ouais, il n'y avait qu'un écossais pour pouvoir appeler des info. sur le sexe des « informations nocturnes ».

« Rodney, tu as discuté avec Carson de notre vie sexuelle ? »

Rodney le dévisagea un moment avant de lui répondre.

« Discuter n'est pas tout à fait le mot. J'avais besoin de renseignements précis et, disons, qu'un médecin est la personne idéale lorsqu'on a besoin d'informations à caractère physiologique. »

John écarquilla les yeux. Les choses étaient maintenant certaines : les écossais et les canadiens étaient fous. Informations nocturnes et informations physiologiques. N'importe quoi !

« C'est bien ce que je disais, Rodney, tu as discuté de notre vie sexuelle avec Beckett ! »

« Mais non ! J'ai juste … »

« … chercher à obtenir des informations, je sais, je crois que j'ai compris. Bon sang ! »

John se leva et se dirigea vers la petite salle de bain. S'il avait pu claquer la porte, il l'aurait fait. Mais bien sûr, les atlantes n'avaient pas prévu que le claquage de porte fasse partie des moyens de relâcher la tension. Il prit appui sur le petit évier et soupira. Il regarda une fois encore ce qu'il tenait dans les mains, certainement fournis par le serviable Docteur Beckett.

Il ne savait pas très bien pourquoi il était en colère. John n'appréciait pas que Rodney bavarde de sexe, pardon de leur vie sexuelle, comme s'il s'agissait d'un vulgaire sujet de conversation, ou d'un sujet tout court. Non pas que ça n'en soit pas un, enfin, oh et puis merde ! Il ne savait plus quoi penser. Il regarda son reflet dans le miroir qui se trouvait au dessus de l'évier et il n'aima pas ce qu'il voyait. De la peur. Il n'était pas en colère, il avait la trouille !

Ils avaient fait l'amour mais pas encore … comme ça. Il ne parvenait même pas à le dire. Très adulte tout ça, vraiment !

John poussa un autre soupir. Il venait de se comporter comme un idiot. Et peut-être même un peu plus que ça. Que lui offrait Rodney ? Sa virginité. Il frissonna. Il avait la trouille, de l'acte, de ses conséquences, de tout. Il avait l'impression qu'il avait la maîtrise de cette relation, mais peut-être pas après tout. Et que faisait-il ? Il s'enfermait dans la salle de bain ! Il aurait voulu se foutre des baffes.

Lorsqu'il sortit de la salle de bain, Rodney ne se trouvait plus sur le lit. Il était en train de se rhabiller.

« Heu, qu'est-ce que tu fais ? »

« Ca me semble pourtant clair non, Major. »

Major ? Ouillleouillleouille. Il était temps de rattraper cette énooooorme bourde. Et pour ça, les gestes étaient mieux que la parole. Surtout avec McKay.

Rodney était en train de remettre son pantalon. John se glissa juste derrière lui, l'entoura de ses bras en enfoui sa tête dans son cou.

« Pardon. »

John sentit Rodney se raidir, prêt à se dégager de son étreinte, puis son corps se relâcha et une main vint se poser sur les siennes.

TBC (encore un chapitre : un petit Lemon, ça vous dit ?)