Les feux de Beltane (The fires of Beltane)

Auteur original : Sorceress

Traductrices : Julie et Lou

Rating : R

Résumé : Chaque année, une nuit durant, l'amour est possible, même entre les personnes les plus improbables. Un certain professeur pourrait-il affecter les vies de deux étudiants, pour tenter de contrer leur destin ?

Disclaimer : L'histoire est à Sorceress, et tout le reste à JKR, nous n'avons que notre traduction...

Merci pour toutes vos reviews ! Et désolées pour le retard ! On espère que vous nous pardonnerez ...

Chapitre 6 : retour et explications

Les chauds rayons du soleil lui chatouillèrent le visage, et Hermione ouvrit les yeux à contrecœur. La vue des branches chargées de bourgeons d'un sorbier suspendues au-dessus de sa tête la désorienta quelque peu, et pendant quelques instants, elle ne put se rappeler pourquoi elle se retrouvait à dormir dehors. Puis, la chaude présence à ses côtés bougea, et ses yeux s'agrandirent, alarmés, alors que la totalité de la nuit – dans tous ses détails- lui revenait en mémoire, rendant ses joues écarlates, son estomac se serrant de panique en même temps.

Tournant prudemment la tête, elle regarda le visage endormi de Drago. Les mèches dorées étaient répandues sur ses joues, et son visage habituellement pâle était légèrement coloré. Un petit sourire incurvait sa bouche, comme si ses rêves étaient agréables. La tête de la jeune fille reposait sur le bras étendu de Drago, et l'autre main de celui-ci reposait possessivement sur la courbe de ses hanches. Il était aussi beau à la lumière du jour qu'il l'était sous les rayons de la lune, et le cœur de la jeune fille manqua un battement, tandis qu'elle pensait combien cette beauté l'avait charmée, l'avait séduite jusqu'à la pousser à faire ce qu'elle avait fait. Etant une personne très juste et honnête, Hermione reconnut pleinement que c'était elle qui avait commencé tout cela, l'avait poussé, l'avait « voulu » pour répondre exactement à la manière dont il l'avait séduite. Elle sentit un nœud de désir dans son estomac, alors qu'elle se rappelait exactement avec quelle fougue il y avait répondu, lui donnant exactement ce qu'elle avait lui avait demandé –non, ce qu'elle l'avait supplié de lui donner- sans la moindre honte.

Merlin, pensa-t-elle avec un soupir mental, c'est Drago Malefoy ! S'il avait été méchant et condescendant auparavant, comment diable allait-il la traiter désormais ? Sa réputation à Poudlard allait être ruinée ! Elle ferma les yeux, se maudissant. Comment Harry et Ron allaient-ils réagir à çà? Mais même au beau milieu de ses doutes et de ses peurs, elle s'alarmait de réaliser que, d'une certaine manière, elle ne regrettait rien de ce qui s'était passé. Ca avait été incroyable, magique, l'accomplissement de fantasmes qu'elle n'avait même jamais su avoir. Elle n'avait jamais imaginé qu'elle, la logique et intellectuelle Hermione Granger, pourrait jamais être capable d'expérimenter une passion d'un tel niveau sans aucune retenue. Son expérience limitée avec les garçons, se résumant à quelques baisers et étreintes, avait été agréable, mais aucun d'eux ne l'avait seulement amenée à sentir qu'elle était capable de désir, de besoin, d'avidité, ce dont débattaient des filles comme Lavande et Parvati avec des détails embarrassants jusque tard dans la nuit.

Drago remua à nouveau, et elle s'accorda le plaisir coupable de promener ses yeux sur la totalité de son corps, qui était incroyable. Et elle le désira à nouveau, elle le reconnut, mais elle savait également que c'était perdu d'avance. Elle était ce qu'elle était, et il était ce qu'il était, et ils étaient destinés à être dans des camps opposés, au cours de la guerre qui les tuerait peut-être tous les deux. La pensée d'avoir peut-être à le détruire un jour, à l'affronter sur un champ de bataille et à essayer de mettre fin à sa vie, était plus qu'elle n'en pouvait supporter.

Elle savait également qu'elle ne pourrait supporter de le voir éveillé, l'insultant d'un air supérieur. Permettre à la nuit dernière, au moins pour l'instant, de rester sienne, comme une expérience hors du temps –une expérience qu'elle paierait sans aucun doute chèrement, mais cela n'avait rien à voir. Lentement, prudemment, elle se libéra de son étreinte, remerciant le destin qu'il soit apparemment profondément endormi. Elle se mit doucement debout, prenant rapidement conscience de son état physique, quelques douleurs qui seraient au fond un rappel de ce qu'ils avaient fait. Elle s'épousseta rapidement, ramassant les lambeaux de sa robe et localisant sa baguette. Elle utilisa silencieusement un sort réparateur sur la robe déchirée, puis un sort de propreté pour lui rendre un aspect acceptable qui –avec de la chance- n'attirerait pas particulièrement l'attention quand elle rentrerait à l'école. Puis ses yeux tombèrent sur la pochette que Rogue lui avait donnée, et elle hoqueta presque d'horreur.

Le professeur Rogue ! Oh, Merlin, ils n'avaient pas fini de récolter les branches d'aubépines, ils n'avaient pas fait ce qu'ils étaient supposés faire pour les rendre utilisables par le maître des potions, puisqu'elles étaient tombées depuis longtemps. Comment allait-elle faire pour expliquer ? Ses yeux tombèrent sur l'aubépinier qu'ils avaient lié le soir précédent, et cette fois elle hoqueta. Les rubans multicolores qu'ils avaient noués la nuit précédente, d'une manière ou d'une autre, inexplicablement, étaient tous devenus d'un rouge brillant et cramoisi.

Tout ce qu'elle voulait faire à présent était s'enfuir, et elle courut presque hors de la clairière, atteignant rapidement la maison d'Hagrid. A cet endroit, elle s'arrêta, reprenant son souffle et faisant l'inventaire d'elle-même. Elle réalisa que la soigneuse couronne de ses cheveux était dans un désordre total, et elle les libéra rapidement de leurs tresses. Elle passa ses doigts dans ses cheveux, s'acharnant sur les nœuds, jusqu'à ce que la masse bouclée semble tomber à peu près comme à son habitude. Puis, reprenant son chemin avec ce qu'elle espéra être un pas nonchalant, elle sortit de la forêt et se dirigea vers Poudlard.

Elle laissa s'échapper un soupir de soulagement, quand elle réalisa qu'Hagrid ne semblait pas être dans les parages. C'aurait été difficile d'expliquer l'absence de Malefoy à la lumière de ce qu'ils lui avaient dit la nuit dernière. Elle se pressa le pas, essayant de réfléchir au prochain obstacle : que dire au professeur Rogue.

Severus Rogue faisait les cent pas dans la tour d'astronomie, l'air sinistre. C'était un peu différent de son expression habituelle, mais cette fois, au lieu d'être seulement une affectation pour garder les gens à distance, cela reflétait un sentiment d'intérêt authentique. Il fixa la pendule qui avançait avec une lenteur qu'il pensa être calculée comme un affront direct et personnel, à plusieurs reprises. Les aiguilles indiquaient actuellement 7 : 38, et son inquiétude grandissait à vue d'œil, à chaque minute qui passait.

Le soleil était levé depuis une heure et demie, et il n'y avait toujours aucun signe de Granger et de Malefoy. Normalement, ils auraient du revenir vers 6 : 30 au plus tard, et il les avait attendus dans se cachots pendant un moment, avant que son inquiétude ne le conduise à un point d'observation plus optimal. Même si les chances que quelque chose de terrible soit arrivé étaient minces, il était par nature pessimiste, et il redoutait de découvrir que son plan avait causé du tort à deux de ses élèves. Ses yeux balayèrent les alentours pour la centième fois, cherchant les deux silhouettes qu'il espérait y voir. Il avait même limité les risques qu'ils se faufilent hors de son attention en plaçant Dobby et Winky, deux des elfes de maison de Poudlard, dans les dortoirs des Serpentards et des Gryffondors. Ils devaient le prévenir immédiatement s'ils remarquaient le retour de Malefoy ou de Granger. Ses yeux se déplacèrent de la porte d'entrée jusqu'à la maison d'Hagrid, et se fixèrent sur une silhouette habillée de blanc qui avançait d'un pas nonchalant vers la porte principale. Mais seulement une –il n'y avait aucun signe de Malefoy. Il colla son nez à la vitre, observant Granger aussi attentivement qu'il le pouvait à cette distance. Il ne pouvait voir son visage mais, elle ne semblait pas blessée, ni même particulièrement pressée. Il s'autorisa un petit, tout petit, sentiment de soulagement, même si l'absence de Malefoy ne semblait pas réellement présager quelque chose de bon, que ce soit pour le garçon ou pour ses propres plans pour la soirée. Mais personne ne pouvait rien dire, et les réactions émotionnelles des adolescents étaient en réalité très variées.

Poussant un petit soupir, le maître des potions quitta la tour, sa robe noire flottant théâtralement derrière lui, et se dirigea à nouveau vers les cachots où il était sûr que Granger viendrait le trouver.

Hermione poussa un soupir de soulagement quand elle pénétra dans le Grand hall de l'école, n'attirant apparemment pas l'attention. La plupart des élèves étaient probablement dans la Grande salle pour le petit déjeuner, ce qui lui convenait parfaitement. Moins elle rencontrerait de gens, moins elle devrait fournir d'explications.

Elle pensa, nostalgique, à aller simplement s'enfermer dans son dortoir, mais ce n'était réellement pas une option envisageable. Elle devait faire son rapport à Rogue, et elle était sûre que le professeur n'aurait rien de bon à dire à propos du bâclage de la tâche qu'il leur avait confiée. Et pourtant, elle n'était pas du tout anxieuse à propos de la remontrance qu'elle savait devoir arriver –sans mentionner les points que Gryffondor allait perdre à cause de ça-, reporter leur entrevue augmenterait simplement le niveau de la punition.

Sa marche jusqu'au château lui avait donné le temps de réfléchir à plusieurs types d'explications. Ce n'était pas qu'elle pensait que Rogue accepterait la moindre chose qu'elle dirait, mais elle devait tout de même lui fournir une explication. Elle lui dirait simplement la vérité. Pas toute la vérité, bien sûr, parce que non seulement elle ne pouvait pas imaginer dire à Rogue ce qui s'était passé, mais en plus, ce n'était pas ses affaires. Et d'une manière ou d'une autre, bien qu'elle pense que Malefoy était parfaitement capable de pavoiser devant ses camarades Serpentards au sujet de ce qui s'était passé la nuit précédente – ce qui signifiait que Rogue l'apprendrait probablement de toute façon -, elle ne pouvait même pas imaginer que Drago puisse être tout à fait le type à dire à Rogue qu'il avait délaissé une tâche pour s'envoyer en l'air avec une Gryffondor !

Elle conserva sa résolution durant tout le chemin jusqu'aux cachots, même si plusieurs fois, la tentation de faire demi-tour et de courir, de quitter Poudlard et ce gâchis en perspective lui traversa l'esprit. Mais elle savait que c'aurait été ridicule d'abandonner tout ce pour quoi elle avait travaillé simplement parce qu'elle allait finir totalement et complètement humiliée pour le restant de ses jours. Peut-être que si elle y opposait un visage assez serein, et agissait comme si rien de tout ça n'était arrivé, les vantardises de Malefoy seraient prises pour une complète invention destinée à la détruire.

En atteignant la classe de potions, elle prit une profonde inspiration et ouvrit la lourde porte. Observant l'intérieur terne, elle remarqua la sombre silhouette de Rogue assis à son bureau, apparemment captivé par les papiers devant lui. Elle entra et il leva les yeux, levant un sourcil sardonique en une expression de dédain familière.

« Ah, Miss Granger, je vois que vous avez finalement décidé de revenir. Où est Malefoy ... et où sont les branches d'aubépine que je vous avais envoyés chercher ? » La voix de Rogue était aussi froide et condescendante que d'habitude, et Hermione baissa les yeux pour rassembler son courage. Elle manqua donc le court examen de Rogue, son observation des faibles marques rougeâtres sur son cou et ses bras, de l'état légèrement gonflé de sa bouche –pour ne pas mentionner le rouge sur ses joues, ses cheveux ébouriffés et cet éclat presque palpable qui émanait d'elle - en disait beaucoup à un homme avec son degré d'expérience. Un bref éclair de satisfaction traversa son visage, rapidement remplacé par un air menaçant au moment où Hermione leva à nouveau les yeux.

« Professeur Rogue ... nous n'avons pas récolté les branches, car quelque chose d'incroyablement étrange nous est arrivé ... » sa voix était légèrement tremblante, et s'éclaircit la voix avant de continuer, pendant qu'il soulevait un sourcil interrogateur.

« Nous avons noué les rubans, et versé l'eau. Nous venions juste de nous asseoir pour attendre la prochaine étape indiquée sur les instructions, lorsque ... nous avons entendu des cloches. »

« Des cloches, Miss Granger ? » dit Rogue sur un ton d'ennui, et Hermione avala sa salive avant de continuer.

« Oui, professeur. Tout d'abord, nous n'avons pas vu d'où elles venaient, mais elles se rapprochaient, se rapprochaient de plus en plus, et ensuite ... aussi étrange que cela puisse paraître monsieur, nous avons vu la Reine Mab chevauchant hors de la forêt sur un cheval blanc. »

« La Reine Mab, Miss Granger ? La Reine des Fées ? » continua Rogue d'un ton ennuyé, bien que son intérêt soit totalement captivé. Il n'était pas impossible que ce qu'elle dise soit faux, mais tout de même ...

Hermione acquieça. « Oui, monsieur. Je ne l'ai pas reconnue tout de suite, en dépit de sa couronne et de la manière dont elle était habillée, même si elle me semblait familière pour une quelconque raison. Sans mentionner qu'il n'existe pas beaucoup de dames rayonnantes chevauchant dans les bois à minuit », ajouta-t-elle avec une pointe d'humour perceptible dans la voix.

« Et ensuite ? »

« Et bien, professeur, j'étais plutôt abasourdie, pour être honnête. Elle était vraiment la plus belle chose que j'ai jamais vu ... » - Excepté Drago en équilibre au-dessus de moi, resplendissant au clair de lune, ajouta son cerveau déloyal. Elle s'éclaircit à nouveau la gorge, et continua. « Je la regardais quand j'ai vu Dra ... Malefoy, commencer à se lever, avec une expression totalement ensorcelée. Elle lui tendait la main, et il lui tendait la sienne, quand j'ai réalisée qui elle était. J'ai un peu paniqué, je suppose, puisque je connaissais toutes les histoires où la Reine Mab emporte les mortels qu'elle trouve attirants dans son royaume pour l'éternité, et j'ai fait la seule chose à laquelle j'ai pu penser – je l'ai poussé au sol et j'ai dit à la Reine Mab de s'en aller et de le laisser. »

Rogue était assez surpris. Granger n'était certainement pas le genre à céder aux caprices de son imagination, mais si cette histoire était vraie, alors elle était un vrai héros. Défier un être surnaturel pour sauver un autre élève était un acte d'un courage incroyable. Il rumina un moment, puis demanda d'un ton précautionneusement neutre, « Et qu'est-il arrivé après ça ? »

Hermione, soulagée qu'il ne l'ait pas traitée de menteuse ou de folle, laissa s'échapper un petit soupir de remerciement. « Je devais l'avoir poussé plutôt fort, parce qu'il a semblé KO pendant un moment. Je me sentais vraiment vidée, mais Malefoy s'est rétabli ... et je crois que je me suis endormie. »

Ses deux sourcils se soulevèrent, bien qu'il conserva l'incrédulité sur son visage. « Vraiment, Miss Granger ... Alors pouvez-vous me dire je vous prie, où est actuellement Mr Malefoy ? »

« Il doit s'être endormi aussi professeur. Il semblait aller bien, mais pas disposé à se lever rapidement, alors j'ai décidé que puisqu'il allait bien, je ferai mieux de rentrer, et de vous faire mon rapport, monsieur. Oh ! » s'exclama-t-elle, se rappelant soudain quelque chose. « Monsieur, j'ai remarqué une chose très bizarre alors que je m'en allais ... nous avions noué des rubans colorés dans l'arbre, exactement comme vous l'aviez indiqué. Mais quand je les ai regardés ce matin ... tous les rubans étaient devenus rouges! »

« Ca c'est donc passé ainsi, Miss Granger ? Il semble que vous ayez vécu une certaine expérience la nuit dernière. » Rogue la regarda attentivement, et elle baissa les yeux. « Et bien, je pense que vous réalisez la gravité de la perte de l'aubépine ... mais à la lumière de ce que vous m'avez dit, à supposer, bien sûr, que ce soit confirmé par Mr Malefoy, » dit-il avec sévérité, et elle acquiesça, « je peux difficilement vous punir pour avoir été victime de la Reine Mab durant la nuit de Beltane. Je suggère que vous vous rendiez auprès de Mme Pomfresh pour être sûr que vous ne ressentez pas ... d'effets secondaires de cette rencontre. Mais soyez certaine, Miss Granger ... Que si je découvre que c'était une invention pour couvrir une quelconque irresponsabilité de votre part, Gryffondor ne possèdera pas assez de points pour y faire face, et vous serez en retenue pour le reste de votre année scolaire ! »

« Je ... oui, professeur Rogue. », répondit Hermione avec résignation. En temps normal elle aurait argumenté, mais soudainement elle se sentit exténuée et voulut échapper à sa présence.

« Très bien. Allez vous en, j'ai beaucoup à faire pour réparer la perte de cet ingrédient magique » Son visage reprit son habituel air renfrogné, et Hermione ne perdit pas de temps pour quitter la salle, s'échappant vers le sanctuaire de sa chambre, espérant que pour une fois dans sa vie, Malefoy aurait l'honnêteté de dire la vérité ... mais pas toute la vérité. Même s'il prétendait qu'elle l'avait frappé sans raison, et qu'il ne se rappelait de rien, Rogue prendrait peut-être ça pour une confirmation. Au pire, elle pouvait espérer !

Rogue continua à fixer la porte quelques minutes après qu'elle soit partie. Manifestement, quelque chose s'était passé entre elle et Malefoy, et il avait une excellente idée de ce que c'était exactement. Au moins, la fille n'était pas en pleurs, ce qui indiquait que Malefoy n'avait probablement pas été ... trop agressif. Maintenant, tout ce qu'il pouvait faire était attendre celui-ci pour voir quelle histoire il inventerait pour couvrir la situation, et pour permettre à Rogue de déchiffrer ses réactions. Il croyait, en fait, que Granger avait dit la vérité – simplement pas toute la vérité, ce qui était effectivement son droit.

Il se renfrogna alors de mécontentement, et se demanda si c'était la magie de la Reine des Fées qui avait mis fin au sort de coloration qu'il avait jeté pour cacher la couleur rouge des rubans, plusieurs heures avant ce qu'il avait prévu.

Fin du chapitre

NdA : Pour les futures questions sur Beltane, oui, c'est une véritable fête pour les païens et les Wiccas. Pour la plupart, c'est la seconde fête la plus importante après Samhain (Halloween). Tout ce que j'ai utilisé dans cette histoire est basé sur la mythologie. La tradition veut que durant la nuit de Beltane, le voile qui sépare les mondes devienne tellement mince que les fées peuvent le traverser. Et il y a vraiment une légende au sujet de la Reine des Fées qui le traverse durant la nuit de Beltane pour ramener de beaux jeunes gens dans son royaume.

Beltane est une fête de la fertilité, la nuit durant laquelle le Seigneur et la Dame s'accouplent pour apporter la fertilité sur terre. L'aubépine est spécialement sacrée pour Beltane, et en fait la tradition dit qu'au cours de cette nuit, les sorcières peuvent se transformer en aubépiniers. Il existe beaucoup de sites sur le Web pour trouver des infos sur Beltane si ça vous intéresse.