Les feux de Beltane (The fires of Beltane)

Auteur original : Sorceress

Traductrices : Julie et Lou

Rating : R

Résum : Chaque année, une nuit durant, l'amour est possible, même entre les personnes les plus improbables. Un certain professeur pourrait-il affecter les vies de deux étudiants, pour tenter de contrer leur destin ?

Disclaimer : L'histoire est à Sorceress, et tout le reste à JKR, nous n'avons que notre traduction...

Merci pour toutes vos reviews !

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Chapitre 8 : de nombreuses façons de tomber

Il se réveilla au beau milieu de la nuit, les bras tendus, cherchant vainement une chaude, une douce présence qui n'était pas là. Tournant son visage vers son oreiller, il étouffa un gémissement. Le corps taraudé par le besoin, il serra les dents, luttant contre le désir déferlant en lui, contre l'image d'une peau pâle, parfaite sous son corps, jusqu'à ce qu'il se calme, trempé de sueur, cherchant de l'air, avec un sentiment maladif, inassouvi, dans son estomac.

Pourquoi elle ? Se demanda-t-il pour ce qui lui sembla être la millionième fois. Il aurait pu avoir dans son lit n'importe quelle autre fille dans presque n'importe quelle autre maison, même quelques unes chez les Gryffondors. Les utiliser, puis s'en débarrasser, exactement comme son père lui avait dit qu'il devait agir. Ce n'était pas ce qu'il avait fait, mais ce qui aurait du être le plan ... Est-ce que ça ne l'avait pas ét ? Mais non, il devait donner et recevoir des signaux d'Hermione Granger, l'acolyte de Saint Potter, probablement la fille la plus intouchable dans l'histoire de Poudlard ... Mais elle ne l'avait pas été. Et maintenant, la toucher était tout ce à quoi il pouvait penser. La toucher, et l'embrasser, et la déguster, et ...

Merlin, pensa-t-il amèrement, je suis obsédé. Probablement parce qu'elle est justement la seule fille que je ne peux pas avoir, la plus dangereuse pour moi à n'importe quel niveau – et est-ce que celle que vous ne pouvez pas avoir n'est pas supposée être justement celle que vous voulez ? C'est probablement pour ça que je suis dans une telle situation- C'est l'attrait de l'interdit. C'est uniquement ça.

Il continua à se répéter ça en lui-même, jusqu'à ce qu'il tombe finalement dans un sommeil inquiet, rêvant de profonds yeux bruns, de lèvres roses, et d'une voix murmurant son nom avec désir.

C'était un jour parfait pour le Quidditch. Le ciel était bleu clair, moucheté de nuages cotonneux, qui se mouvaient dans une danse nonchalante, rêveuse, dans le vent clair. L'air était chaud, saturé des scènes printanières de la floraison, et des sons causés par des jeunes voix excitées.

Hermione s'assit au centre de la tour d'observation des Gryffondors, les mains jointes sur ses genoux. La nuit précédente avait commencé avec la promesse d'une nuit blanche à se tourner et se retourner, et elle s'était donc jeté un sort de sommeil. Mais le sort n'avait rien fait pour chasser les rêves de désir frustré qui l'avaient hantée toute la nuit, des rêves qui l'avaient laissée avec des cercles noirs sous ses yeux tourmentés.

Lavande avait remarqué ce matin « Qu'est-ce qui ne va pas Hermione ? Tu ne te sens pas bien ? »

« Je suis juste fatiguée, Lavande. Je pense que mon cycle de sommeil a été déréglé par la nuit dernière » avait-elle tergiversé pour l'autre jeune fille. De plus, strictement parlant, ce n'était pas un mensonge, juste une omission.

Lavande l'avait accepté et avait offert une compresse froide pour ses yeux. « Allez, Hermione ! Tu veux avoir l'air et te sentir bien pour le match aujourd'hui. J'ai un nouveau chemisier. » Elle avait gentiment sorti un chemisier froissé lie de vin en soie avec des manches ballon, un chemisier tellement à la mode qu'il effraya Hermione. « Tu crois que Ron le remarquera ? » demanda Lavande, anxieusement. Lavande courait après Ron depuis l'année dernière, quand il avait soudainement atteint six pouces de haut et développé ce que Lavande appelait « un vrai corps ! »

« Je suis sûre qu'il le fera, Lavande. Tu es une fille géniale, » dit gentiment Hermione. Elle s'échappa de la chambre aussi rapidement qu'elle put. Avec la situation actuelle, une discussion sur une relation inexistante entre Ron et Lavande était plus qu'elle ne pouvait supporter.

Ses yeux bruns se fixèrent sur l'herbe verte et fraîche du pré, pendant que son esprit s'agitait encore et encore, cherchant comment elle pourrait s'arranger avec cette ... attirance qu'elle ressentait pour Drago. L'incident de la veille dans le Grand Hall l'avait simplement convaincue du sérieux de cette attirance, du moins pour elle. Elle n'avait jamais ressenti ça pour personne, personne ne l'avait jamais fait se sentir si vivante, si féminine, si consciente de son corps ... et si ça avait été Ron, ou Harry, ou même Neville qui la faisaient ressentir cela, elle l'aurait clamé sur les toits, révélé à chaque instant, accepté comme le précurseur de quelque chose qui serait peut-être avec elle pour le reste de ses jours. Mais puisque c'était ... -et là ses réflexions s'arrêtèrent, parce qu'elle ne pouvait rien imaginer dans ce cas précis. Peut-être que du temps ... juste du temps ... mais elle frissonna à la pensée d'autres nuits emplies de rêves comme ceux qu'elle avait fait la nuit précédente.

La foule autour d'elle commença à s'agiter, et elle leva les yeux pour voir l'équipe de Quidditch de Gryffondor vêtue de ses maillots rouge et or s'élevant gracieusement dans les airs, les mains levées pour saluer leurs fans. Hermione agita les bras, essayant d'agir avec son enthousiasme habituel – et échouant complètement. Elle put seulement espérer que les garçons étaient trop concentrés sur leur match pour la remarquer.

Une vague d'acclamations monta de la tour des Serpentards, et l'équipe vêtue de noir s'éleva en formation au-dessus du terrain. Elle ne pouvait empêcher ses yeux de chercher les cheveux d'or de Drago, mais il était suffisamment loin pour qu'elle ne puisse voir son visage. Elle obligea ses yeux à le quitter, ne voulant pas s'offrir à la plaisanterie devant toute l'école.

Madame Bibine appela les capitaines, et libéra les cognards et le souaffle. Le vif d'or fendit les airs, et la partie commença.

Peu à peu, Hermione se sentit gagnée par l'excitation habituelle du jeu, et son humeur s'améliora. Aussi longtemps qu'elle réussit à éviter une certaine silhouette blonde, elle put presque prétendre que c'était comme n'importe quel autre match. Elle hurla quand Ron marqua un superbe but, jetant le souaffle derrière son dos, puis sous son balai, de sorte qu'il sema la confusion chez le gardien de Serpentard. Elle rit à sa danse de la victoire, et se rappela qu'il avait vu ce mouvement lors d'un match de basket quand lui et Harry étaient venus chez elle l'été précédent. Il l'avait apparemment réservé juste pour le bon moment, et alors qu'il volait près d'Hermione en direction de la limite opposée du terrain, il lui dédia un signe et un clin d'œil.

Le commentateur attira soudainement son attention vers le haut, où Harry et Drago effectuaient une plongée complexe, tortueuse, vers le sol, au cours d'une ardente poursuite de la minuscule balle d'or qui se dérobait à leurs doigts. Le cœur d'Hermione eut une embardée soudaine et douloureuse contre ses côtes, qu'elle fit de son mieux pour ignorer. Mais le vif d'or évita ses deux poursuivants, disparaissant à nouveau, et l'attention se reporta sur le reste de l'équipe. Avec effort, Hermione reporta également son attention sur le match.

Quelques actions plus tard, il y eut un halètement alarmé quand le vif d'or décida de planer juste en face de la tour des Gryffondors. Il était si près qu'Hermione sentit qu'elle aurait pu tendre la main et le toucher, et elle put entendre le vrombissement persistant de ses ailes. Harry et Drago l'aperçurent simultanément, et volèrent à pleine vitesse directement sur lui.

Harry était en avance sur Drago, et il tendit la main, attrapant le vif d'or sous les acclamations déchaînées des Gryffondors tout autour d'elle. Mais les yeux d'Hermione étaient fixés sur Drago juste derrière lui – et quand leurs yeux se rencontrèrent, ils ressentirent la même sensation de chute que la nuit précédente, comme s'ils étaient seuls au monde, sans aucun autre besoin que celui d'être ensemble. Le balai de Drago ne s'arrêta pas à plus de 10 pieds d'elle, et elle vit ses yeux s'élargir, puis s'assombrir de désir. Elle sentit comme une chaleur en retour, et sa bouche s'incurva en un sourire alors qu'elle se penchait par dessus la rampe, sa main commençant à s'approcher, à se tendre vers lui ...

Et c'est alors que le pire arriva. Quelqu'un dans la foule des Gryffondors en folie tituba, tombant sur elle. Si elle n'avait pas été penchée en avant, cela n'aurait peut-être pas été si grave, mais son poids était déséquilibré, et dans un cri d'horreur, elle bascula par dessus la barrière, ses mains manquant de prises, et elle plongea la tête la première vers le sol, une dizaine de mètres plus bas.

Un hurlement s'éleva parmi les spectateurs de Gryffondors et des autres tours, mais Drago ne l'entendit jamais. Il resta figé pendant un horrible instant, regardant Hermione plonger vers une mort certaine, et son cœur s'arrêta de battre. C'était comme s'il se voyait mourir lui-même ... puis il força son balai à plonger dans un dangereux piqué, plus concentré qu'il ne l'avait jamais été sur aucun vif, fonçant vers le sol. Il lâcha son balai d'une main, tendant l'autre pour empoigner Hermione à la ceinture, quand il passa à côté d'elle. Puis avec son autre main il s'accrocha, essayant désespérément d'arrêter son plongeon avant qu'ils soient tués tous les deux.

Il y arriva presque. N'ayant qu'une main pour contrôler et un poids gênant dans l'autre, il essaya d'éviter un crash tête la première. Mais ils tombèrent du balai, heurtant le sol sur et roulant pendant quelques instants. Drago gémit quand il sentit une rupture dans son épaule, et une vague de souffrance envahit son côté droit. Mais il était entièrement préoccupé par Hermione, et il tituba sur ses genoux dès qu'il arrêta de rouler, regardant follement autour de lui.

Elle était entendue face contre terre dans une position bizarre, à trois mètres de là, et Potter atterrit de façon disgracieuse, tombant à genoux juste à côté d'elle. Puis les autres Gryffondors arrivèrent, ainsi que les adultes. Madame Pomfresh écarta les spectateurs, s'agenouillant près de la tête d'Hermione, cherchant son pouls.

« Elle est vivante, » dit Madame Pomfresh d'une voix inquiète. « Mais nous devons l'emmener immédiatement à l'hôpital. Et nous ne pouvons pas la transporter avec le Portoloin d'urgence, pour éviter de la blesser un peu plus. » Elle se leva et sortit sa baguette, faisant doucement léviter Hermione au-dessus du sol. « Hors de mon chemin, vous tous » ordonna-t- elle. Elle jeta un regard à Drago. « Pouvez-vous atteindre l'hôpital, jeune homme ? »

Drago acquieça, même si ses dents étaient crispées pour lutter contre le feu dans son épaule. Madame Pomfresh chercha le professeur Rogue. « Professeur, s'il vous plait, voulez-vous aider Mr Malefoy à atteindre l'hôpital ? Il peut utiliser le Portoloin. » Dit-elle en lui remettant un caducée d'or.

Avec un signe d'assentiment, Rogue le prit. Se tournant vers Malefoy, il toucha l'épaule gauche du jeune homme, et ils disparurent.

Le reste des élèves se dispersa devant Mme Pomfresh. Hagrid chassa à nouveau les élèves, et le professeur McGonagall et le directeur Dumbledore coururent pratiquement derrière la médicomage qui disparaissait.

Harry suivit aussi rapidement que possible, Ron juste derrière lui.

« Qu'est ce qui a bien pu se passer, Harry ? » demanda Ron, respirant difficilement.

« Elle est tombée. Je pense que quelqu'un lui est rentré dedans, et elle est tombée par-dessus la rambarde. Heureusement que Malefoy était là – j'étais trop loin pour l'attraper » La voix d'Harry était une agonie de remords et de peur véritable.

« Elle va aller bien, n'est-ce pas ? » Ron suppliait pratiquement son ami de le rassurer, mais Harry n'avait que peu à lui donner. « Je l'espère, Ron » dit Harry d'un air abattu. « Je l'espère vraiment. »

Rogue et Drago apparurent dans l'aile de l'hôpital. Le professeur prit le jeune homme par l'épaule alors qu'il s'affaissait, et l'aida à s'asseoir sur un des lits. Le visage de Drago était tordu de souffrance, et la sueur perlait sur son front, délavant ses cheveux blonds contre sa joue, là où ils s'étaient échappés de son catogan.

Dès que Drago fut assit, se penchant maladroitement sur la droite pour continuer la pression sur son côté droit, Rogue traversa la pièce jusqu'à un cabinet, et revint avec une petite bouteille bleue. Il se retourna, ôtant le bouchon puis tendant la bouteille à Malefoy.

« Je ne voudrais pas me permettre de vous soigner, même si un aveugle verrait que vous avez l'épaule déboîtée et la clavicule cassée, parce que Mme Pomfresh, pour parler comme vous, « me ferait ma fête ». Néanmoins, elle mettra peut-être quelques temps venir vous voir, et ceci atténuera la douleur. »

Tendant sa main gauche, Drago prit la bouteille et avala le contenu d'un seul trait. En quelques instants, l'élixir commença à agir, et son corps redescendit hors de la zone d'alerte de l'adrénaline. Des couleurs revinrent lentement sur ses joues, et sa respiration se facilita.

« Merci, professeur » dit-il, en regardant la bouteille dans sa main.

Le silence s'installa pendant quelques instants entre eux, puis Rogue s'éclaircit la gorge. « Mr Malefoy ... aussi inaccoutumé le fait que je décerne des louanges sincères à un élève, je dois dire que ce que vous avez fait aujourd'hui était d'une extraordinaire bravoure. Vous avez risqué votre vie pour sauver celle d'une autre. Et je veux que vous vous souveniez toujours, quoi qu'il arrive après, que vous avez fait la meilleure chose que vous pouviez faire – personne ne pourra jamais vous dire le contraire. »

Drago resta tranquille pendant encore quelques instants, et quand il parla, sa voix était faible et tendue. « Professeur ... vous croyez ... qu'elle va aller ... bien ? » Le regard bleu voilé se posa sur le visage de Rogue, implorant d'être rassuré. Le maître des potions répondit dans un souffle à la profonde émotion qu'il vit se refléter dans les yeux de Malefoy.

« Je ... honnêtement, je ne sais pas, Mr Malefoy. Je suis sûr que vous connaissez toutes les platitudes à propos de quand il y a de la vie, il y a de l'espoir, mais c'était une chute grave. Je suis sûr que Pompom saura rapidement quoi faire, malgré tout. »

Malefoy sauta sur ses pieds, pour arpenter la pièce avec agitation. Estimant que c'était sa manière de faire face à son stress, Rogue recula et le laissa vagabonder. Il se sentit gêné, néanmoins, quand Malefoy eut un vertige, et projeta le flacon de potion contre le mur, où il se brisa en minuscules fragments.

« Malefoy ... » commença-t-il avec une voix sévère, puis s'arrêta soudainement quand le jeune homme tourna un regard bleu venimeux vers lui.

« Vous ne comprenez pas, n'est-ce-pas, Rogue ? Personne ne comprend excepté Hermione, et elle va peut-être mourir ... » Sa voix se brisa sur un gémissement, et il s'effondra sur le lit le plus proche, cachant sa tête dans sa main gauche.

« Comprendre quoi, Mr Malefoy ? » demanda précautionneusement Rogue, sa baguette à la main au cas où le jeune homme aurait un geste impulsif, ce qui n'était pas impossible dans l'état d'agitation où il se trouvait.

Drago eut un rire amer. « Oh, bien sûr, on va me prendre pour un héros si je l'ai sauvée, et on va dire que j'ai fait tout ce que j'ai pu si elle meurt, mais personne ne connaît la vérit » il regarda Rogue, et le professeur fut choqué de voir des larmes dans ses yeux. « Je parie que vous ne pouvez pas deviner, si ? Alors, vous voulez savoir quelque chose, Rogue ? Elle me tendait la main, elle essayait de m'atteindre, et c'est pour ça qu'elle était déséquilibrée. C'est ma faute si elle est tombée ! »

Rogue était incapable d'encaisser le choc. Il allait demander à Malefoy ce que cela signifiait, quand Mme Pomfresh entra avec Hermione. La médicomage leur ordonna rudement de libérer le passage, et fit léviter Hermione jusqu'au lit le plus proche. Elle tira rapidement les rideaux, autorisant seulement le professeur McGonagall et Dumbledore à rester.

Drago avait levé les yeux quand ils étaient entrés, et fut seulement retenu par la main ferme de Rogue placée sur son épaule. Potter et Weasley entrèrent juste derrière les professeurs, tous les deux manifestement bouleversés. Harry remarqua néanmoins Malefoy, et se dirigea lentement vers lui.

« Malefoy ... » commença Harry, et Rogue put voir l'effort dans ses yeux verts. Malefoy leva les yeux vers lui d'un air interrogateur, et Rogue sentit la tension des son épaule sous sa main.

« Je voulais juste te dire ... peu importe ce qui c'est passé ... merci de l'avoir rattrapée. Tu as bien agit, mieux que ce que j'aurais pu faire. Tu as été brillant. » Dit Harry, lui décernant la plus grande éloge existant pour un élève.

Sentant un frisson soudain sur l'épaule de Drago, et craignant une autre explosion de culpabilité, Rogue pressa presque douloureusement l'épaule sous sa main. Malefoy sembla avoir reçut le message, puisqu'il prit une tremblante respiration, et dit simplement à voix basse « Merci ... je ... j'espère que c'était assez. » Ses yeux quittèrent ceux de Harry, et revinrent sur le sol.

« Moi aussi. » dit Harry. Il inclina une fois la tête vers Rogue, puis alla parler à voix basse à Ron.

Plusieurs minutes tendues s'écoulèrent, puis Dumbledore apparut. Il y avait des lignes de souci sur son front, mais il souriait de manière rassurante. Faisant un signe à Ron et Harry, le directeur se dirigea vers Malefoy.

« Je peux simplement vous dire ... elle va se remettre. Quelques côtes cassées et un vilain coup sur la tête, mais Pompom dit qu'elle devrait se réveiller d'ici un jour ou deux. C'est loin d'être aussi grave que certains accidents que nous avons eu sur le terrain de Quidditch dans le passé, même si habituellement, cela arrive plus aux joueurs qu'aux spectateurs. » Il plissa les yeux – et cela, bien plus que ses mots, fit déferler une vague de soulagement sur ses auditeurs.

« Et ... » continua Dumbledore, s'adressant cette fois directement à Malefoy. « Je dois dire que votre sauvetage de Miss Granger, en prenant de grands risques pour vous-même, est un acte d'un héroïsme remarquable, Mr Malefoy. Nous vous sommes tous infiniment reconnaissants pour votre réaction rapide et votre succès. Pour cela, et compte tenu des blessures que vous subissez vous-même pour avoir sauvé votre camarade, je donne 100 points à la maison des Serpentards. »

Drago ne su pas s'il devait rire ou pleurer, des hurlements de désespoir s'opposant à un rire hystérique à l'intérieur de lui ... aussi, au lieu de ça, ses nerfs fatigués se contentèrent de quelque chose entre les deux, et il s'effondra à nouveau sur le lit, évanoui.

Fin du chapitre