Disclaimer : FMA ne m'appartient pas.
Chapitre 8
Mustang regarda la photo. Il en était certain, quelques minutes plus tôt, quelqu'un était chez lui. Etait-ce un simple voleur ? Mais rien ne semblait avoir disparu. Ou bien était-ce le tueur envoyé par la secte ? Dans ce cas, pourquoi n'avait-il pas tenté de le tuer alors que l'occasion se présentait ?
Quoi qu'il en soit, c'était plutôt inquiétant. Mais d'un autre côté, ce pouvait être un atout dans leur enquête.
Il saisit son téléphone :
« Allo, Maes Hugues j'écoute.
« Salut Maes, c'est Roy
« Roy qu'elle bonne surprise, comment vas-tu ?
« Bien merci, tu as des nouvelles pour ton enquête ?
« Malheureusement nous piétinons lamentablement.
« Et bien, j'ai peut-être du nouveau pour toi.
« Vraiment ?
« Oui, on s'est introduit chez moi aujourd'hui. Je pense même que le tueur était encore dans les murs lorsque je suis rentré.
« Mais pourquoi ne t'a t'il pas tué alors ? Cela aurait été facile pour lui.
« Je suis comme toi, je n'en ai pas la moindre idée. Mais peut-être pourrions nous en servir maintenant que nous avons confirmation que c'est bien moi leur prochaine cible.
« Tu me fais peur Roy, que suggères-tu ?
« Que je fasse l'appât, Maes.
« C'est trop dangereux.
« Arrêtes Maes, si j'avais voulu un métier tranquille je ne me serais pas engagé dans l'armée et surtout pas en tant qu'alchimiste d'état.
« Très bien, mais comment allons-nous tendre notre filet ?
« Il faut que j'y réfléchisse encore. Peux-tu me retrouver demain pour que nous en discutions ? Je pense qu'un peu d'aide ne serait pas superflue, le major Armstrong sera le bienvenu. Je mets le reste de l'équipe sur le coup aussi.
« Ok, à demain et verrouilles bien tes portes se soir.
« Tu sais, ça ne l'a pas arrêté cet après midi. Mais je pense que ce soir, je ne risque rien. S'il avait voulu m'abattre il pouvait le faire tout à l'heure.
« Sois prudent quand même, peut-être devrais tu aller dormir ailleurs pendant quelques jours ?
« Et risquer de lui mettre la puce à l'oreille et mettre en danger la vie d'autres personnes ? Hors de question. »
La jeune femme se tenait près d'une cabine téléphonique, elle ne laissa sonner qu'une fois avant de décrocher.
« Elisabeth ?
« Oui Maître.
« As-tu commencé la chasse ?
« Oui.
« Très bien. Mais cette fois, je veux que ce soit différent.
« Différent Maître ?
« Oui, je veux qu'il voit sa mort dans les yeux. Je veux que tu le tues à bout portant Elisabeth.
« Ce sera plus risqué Maître
« Je le sais, mais je sais aussi que tu peux le faire. Tu ne me décevras pas, n'est-ce pas ?
« Non Maître, je ferai comme vous me le demandez.
NdlA : Bien, je ne pensais qu'il serait si difficile d'écrire cette histoire, lorsque je l'imagine dans ma tête, elle me semble bien meilleure que sur papier ! Un peu d'encouragement serait le bien venu.
