Disclaimer : Full Metal Alchemist appartient à Hiromu Arakawa
Chapitre 9
De nouveau le sommeil d'Elisabeth fut troublé par des rêves
« Riza, voudriez-vous m'accorder cette danse ?
« Volontiers Colonel
« Cette année a été riche en évènements. Je ne suis pas mécontent qu'elle se termine.
« Oui, espérons que la nouvelle année soit plus calme.
« Avez-vous pris de nouvelles résolutions ?
« Pas encore, mais j'y réfléchis. Et vous Monsieur ?
« Je vous en pris, appelez moi Roy, nous ne sommes pas au bureau et ce soir est une soirée spéciale après tout. Nous fêtons la fin d'une année et le début d'une nouvelle. Cette nuit est magique, tout nous est permis.
« Vraiment ?
« Vraiment, je vous l'assure.
L'homme plongea son regard sombre dans celui incertain de la jeune femme. Telle la souris face au regard hypnotisant d'un cobra, elle ne pouvait détourner ses yeux, elle était prise au piège de sa douceur et de sa chaleur. En fonds sonore, le décompte de minuit avait commencé, 10, 9, 8, 7, 6, 5… il approcha son visage du sien, 4, 3, … leurs lèvres se touchaient presque,… 2, 1, le baiser qu'il lui donna fut doux, tendre et complètement inattendu. Il lui murmura dans le creux de l'oreille :
« Bonne et heureuse année Riza. »
Il ne lui laissa pas le temps de réagir, déjà il s'éloignait dans la foule, la laissant seule abasourdie au milieu de la foule en liesse.
Une nouvelle fois, Elisabeth se réveilla en sueur. Il lui fallu quelques secondes pour émerger de son rêve. Plus les nuits passaient et plus les rêves étaient fréquents et de plus en plus précis.
Qui était cette Riza ? Et pourquoi rêvait-elle de Roy Mustang, sa prochaine cible ? Pourquoi celui-ci avait-il une photo où apparaissait une femme qui lui ressemblait étrangement ?
Toutes ces questions sans réponses la tourmentaient.
Elle était sûre que si elle en parlait au Maître, ça le mettrait dans une grande colère et cela elle ne le voulait pas. Une fois elle avait osé poser une question sur le pourquoi de ses missions, le Maître lui avait répondu de manière peu convaincante, lorsqu'elle avait insisté pour avoir une réponse, elle l'avait chèrement payé. Il s'était mis dans un colère effroyable, l'avait insultée et battue. Il l'avait ensuite placée en isolement sans eau ni nourriture dans une cellule sans fenêtre pendant plusieurs jours.
Plus jamais elle n'avait osé poser de question, elle se contentait d'obéir aux ordres qu'elle recevait, et de tuer les personnes comme il lui demandait.
Pourtant, il pouvait se montrer très gentil par moment, presque aimant comme un père le serait, du moins c'est ce que s'imaginait Elisabeth car elle n'avait aucun souvenir de son père. Il lui disait qu'elle avait un don et qu'elle était son petit canari, qu'il avait un très grand projet pour elle. Il lui avait demandé sa confiance et sans savoir pourquoi elle lui avait accordée.
Mais aujourd'hui, elle ne savait plus à quel saint se vouer. Il fallait qu'elle se reprenne, elle avait une mission à accomplir et plus vite elle en aurait fini plus vite elle serait débarrassée de ses rêves.
Elle prit sa décision, ce serait pour aujourd'hui.
