Titre : Milk is my Sugar
Auteur: Michael Serpent, le lien avec la fic originale est dans ma bio.
Traductrice: Falyla
Disclaimer : Tous les personnages et lieux appartiennent à JKR. L'intrigue de cette histoire est à Michael Serpent, je ne revendique que la traduction et son adaptation, si nécessaire.
Rating : R (essentiellement pour écart de langage)
Paring : Draco/Harry
Warning : Cette fic est un slash/yaoi. Ce qui signifie qu'elle parle de relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous rebute ou vous crispe, cette histoire n'est pas pour vous. Homophobes, passez votre chemin !
Minerve : Tu as raison. Explications plus bas. Bisous.
Clôtho : Ce deuxième chapitre va t'éclairer grandement. Bises.
Lemoncurd : Voici la suite. Bisous.
Vici Black : Toutes les réponses à tes questions sont juste en dessous. Bises.
Onarluca : Merci ! La suite est là. Bisous.
Saral : Crois-moi, ça l'est ! LOL. Bises.
Philoue : Merci pour le compliment mais je te rappelle que je n'en suis pas l'auteur, seulement la traductrice. Bisous.
Alfa : J'espère que la suite te plaira. Bises.
Lalouve : C'est juste ! Et je suis contente de faire partager cette fic avec les lecteurs(trices) uniquement francophones. Bisous.
Myhahou : J'ai transmis tes compliments à l'auteur. Ravie que tu aimes le début de cette fic. Bises.
Namasta : Elle est là, juste en dessous. Bisous.
Fébla : Merci ! Cette fic m'a fait beaucoup rire et j'espère que tu l'apprécieras aussi. Bises.
Quiproquo : Je ne sais pas si c'est mon intérêt pour cette fic et ma demande d'autorisation de traduire qui ont remotivé Michael mais il écrit le 13ème chapitre qui devrait être en ligne pour Noël et la suite de Golden Snitch pour ceux qui suivent cette histoire en anglais. Merci d'apprécier mon travail. Bisous.
Mara Snape : Salut collègue ! LOL. Merci de rattraper ton retard sur mes fics, c'est gentil ! Bises.
Oxaline : Merci ! La suite est là. Bisous.
Hermionedu69 : Ah ben, c'est tout le sel de cette fic…Bises.
Zaz : Si, si ! Toutes les réponses à tes questions sont juste en dessous. Bisous.
Miss Voldemorette : Mais non, mais non ! C'est Harry qui croit que Draco se drogue, y a une nuance quand même ! LOL. Explications plus bas. Bises.
Vif d'Or : Salut toi ! Voici la suite de cette fic. Tu as trouvé la traduction de GS ? Bisous.
Ddy : Alors, dans l'ordre, cette fic est bien un slash parce qu'on parle de relations entre hommes, ce chapitre est aussi court que l'autre et pour l'instant, pas de lemon en vue mais ce n'est pas l'action qui manque. Bises.
Maryange : La suite est juste en dessous. Bisous.
N'fertiti : Il n'y a pas de quoi être perplexe, toutes les réponses plus bas. Bises.
Bonne lecture à toutes et à tous !
MILK IS MY SUGARChapitre 2. Comprendre que tout a merdé.
Albus Dumbledore, directeur de Poudlard, entendit l'arrivée de Draco Malfoy et de Harry Potter longtemps avant que les garçons n'entrent dans la pièce. Les échos sourds de deux voix virulentes étaient parvenus à ses oreilles de l'escalier derrière la porte fermée, et à présent, Harry était en train de demander plutôt rudement à Draco si, par l'enfer, il connaissait le mot de passe de l'appartement du directeur. La réplique fut insolente, se référant au fait que Draco était le fils de Lucius Malfoy et qu'il savait tout ce qu'il devait savoir.
La porte s'ouvrit à la volée. Les deux garçons se turent instantanément quand ils virent le directeur, et spécialement son expression exigeante.
- Professeur Dumbledore, Monsieur, marmonna Harry. Désolé pour cette intrusion.
Soupirant, Dumbledore les invita d'un geste de la main à s'asseoir devant la table lourdement chargée, observant les deux garçons avec une étincelle interrogatrice dans ses vieux yeux.
- Très bien, quelle est la raison de cette soudaine visite de vous deux ?
- Monsieur le directeur, commença Draco, sautant de son siège et faisant les cents pas comme un fou. Potter vient juste de faire la chose la plus incroyablement stupide de sa vie et je suis à ça de le tuer !
Draco pressa son index et son pouce ensemble.
- Vraiment ?
Dumbledore encouragea le Serpentard à continuer.
- Il m'a vu inhaler le médicament alors il a pris la boîte, l'a ouverte et a tout fait voler dans les airs et maintenant je suis totalement dépassé et je ne sais vraiment pas ce que je vais faire demain matin quand je n'aurai pas ma dose habituelle et je vais sérieusement lui faire regretter ça toute sa vie et BORDEL, COMMENT JE VAIS RESTER EN VIE APRES DEMAIN MATIN ?
- CALMEZ-VOUS, Monsieur Malfoy, rugit Dumbledore.
Il regarda le Serpentard haletant avec des yeux inquiets.
- Je comprends que vous avez une sérieuse raison de tempêter et de vous emporter comme vous le faites, mais réfléchissons au problème au calme. Je suis certain que vous n'allez pas mourir.
Harry observa cet échange avec étonnement. D'une manière ou d'une autre, il ne se sentait plus si sûr du bien-fondé de ses actes.
- Monsieur Potter…Harry ?
Dumbledore parla après que Draco se fut forcé à un calme relatif. Le Serpentard était en train maintenant d'errer sans but dans la pièce, examinant la tranche des livres sur les rayonnages du directeur, essayant de respirant régulièrement.
- Est-ce que tu as compris tout ce que tu avais fait, Harry ?
Les sourcils de Harry se haussèrent.
- J'ai empêché Malfoy de détruire sa vie avec de la drogue.
Le directeur soupira lourdement, secouant la tête.
- J'ai bien peur que tu n'aies mal interprété les activités de Monsieur Malfoy, Harry. La poudre argentée qu'il a utilisée n'est pas une drogue ordinaire du tout. Elle n'a rien à voir avec les narcotiques moldus. C'est un médicament, destiné aux très puissants Veela et demi-Veela.
Harry cligna simplement des yeux. Dumbledore comprit qu'il n'avait pas besoin de continuer.
- Draco Malfoy, ici présent, possède un héritage Veela, Harry. Est-ce que tu le savais ?
- Hum, et bien…En fait, je ne suis pas intéressé par ce qui se rapporte à lui, Monsieur.
Harry rougit, sans savoir exactement pourquoi.
Draco grogna de colère.
- Oui, tu es probablement le seul dans cette école qui ignore cette putain d'information. Et moi qui pensais que le célèbre Harry Potter connaissait bien ses ennemis.
Harry se mordit la lèvre.
- J'ai soupçonné de nombreuses fois que tu n'étais pas entièrement humain, Malfoy, dit-il en réfléchissant.
- Oh, vraiment ? Dis-moi quelque chose de nouveau ! se moqua Draco.
- Je ne voulais pas dire comme ça, dit Harry en faisant la moue. Pas cette fois, du moins.
Dumbledore ne put empêcher une petite étincelle d'émerger dans ses yeux clairvoyants.
- Ainsi, Harry…En jetant le médicament de Monsieur Malfoy, tu l'as à nouveau exposé aux avances de ses camarades d'école. Tu sais de quoi je parle, n'est-ce pas ?
- Heu…pas vraiment, répondit le Gryffondor, en remuant inconfortablement sur sa chaise.
- Quel con ! ne put s'empêcher de râler Draco. Le directeur est en train de te dire que quand le dosage de ce soir aura disparu, je vais commencer à irradier de charme Veela et tout le monde va devenir dingue de moi et essayer de me bondir dessus, tout le temps et partout, comme des chiens fous.
- Tout le monde est déjà dingue de toi, espèce de crétin ! rétorqua Harry, regrettant immédiatement cet éclat de jalousie. Je veux dire que tu es déjà considéré comme…hum…un canon. Alors… ahem… comment ce petit inconvénient peut changer la situation en tout ?
Draco fronça les sourcils dans sa direction et laissa Dumbledore répondre pour lui.
- Harry, Monsieur Malfoy a un héritage Veela très fort. Comme tu dois l'avoir entendu dire, il est de sang-pur. Ça rend la situation très alarmante. Sans son médicament régulier, il sera la proie de tous les adolescents malades d'amour de cette école. Et j'ai peur qu'au fil des semaines qui passent, ça conduise à un harcèlement sexuel très sérieux.
- Vous voulez dire…que tout le monde voudra violer Malfoy ? s'enquit Harry avec curiosité. Mince alors, j'aimerai bien voir ça.
- Tu le verras, sourit le directeur d'un air affecté. Il faut savoir que ça prend quatre semaines pour se faire livrer une nouvelle dose de médicament provenant du sud de l'Inde, pendant ce temps, je crois que Monsieur Malfoy aura besoin d'une très forte protection. Et la situation étant ce qu'elle est…Je te donne l'ordre, Harry Potter, d'être le défenseur personnel de Monsieur Malfoy durant la période où il sera sans son remède.
- Quoi ? hurla Draco, totalement consterné. Pas question, bordel ! Je ne veux pas avoir Potter sur le dos 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ! C'est répugnant !
- Pour une fois, je suis d'accord avec Malfoy ! cria Harry. Je ne veux pas être son ange gardien ni même rien de plus proche que ça ! Qu'il se débrouille tout seul !
Dumbledore les regarda par-dessus la monture de ses lunettes en demi-lune.
- Je suis désolé, Harry, mais c'est entièrement de ton propre fait. Tu l'as provoqué toi-même. Et bien que je sois effrayé par le chaos que vous deux allez causer en public, cette décision est prise uniquement pour la protection de Monsieur Malfoy. Et vous devrez l'accepter tous les deux. C'est un ordre.
Draco et Harry échangèrent un regard furieux.
- Monsieur Malfoy, Monsieur Potter. Pas de protestation, les avertit Dumbledore.
- Mais c'est simplement ridicule !
Draco trouva encore le courage de se plaindre.
- Comment savez-vous que Potter ne va pas me sauter dessus une fois que j'aurai commencé à irradier ? Ce serait considérablement affreux et soyez certain que je le rapporterai au Ministère si une telle chose arrivait.
- Harry est naturellement un puissant sorcier, Monsieur Malfoy. En outre, l'animosité entre vous deux est la plus forte chose que j'aie jamais vu. Par conséquent, je doute qu'il puisse vous conquérir aussi facilement. D'ailleurs, je serai très surpris si Harry vous touchait de quelque façon que se soit.
- Putain, tu peux compter sur moi pour pas te toucher, Malfoy, lui assura Harry. Je le ferai même pas avec un pieu de dix pieds de long.
Draco eut la grâce de paraître légèrement offensé.
- Nous verrons ça.
Harry jeta un regard meurtrier en direction du Serpentard.
- Allons, allons, les garçons, fit Dumbledore pour interrompre la dispute qui commençait. Essayez de faire une trêve. Après tout, Draco, à partir de demain, Monsieur Potter devra assister à vos cours, vos déjeuners et dîners et à vos activités de soirée.
- Quoi ? C'est…C'est totalement inutile, Monsieur le directeur, geignit Draco.
- Sur mon cadavre, grogna Harry. Honnêtement, je ne veux pas connaître les activités du soir de Malfoy, laissez-le seul prendre part à ça !
Dumbledore eut un sourire radieux qui agaça les deux garçons au plus haut point.
- Je pense que vous commencerez à voir les raisons de cet arrangement quand deux jours auront passé. Harry, si quelque chose arrive à Monsieur Malfoy, ce sera considéré comme une obligation négligée et les conséquences retomberont sur tes épaules. Et Draco, une fois que la situation deviendra aussi échaufféeque je ne le crains, je serai très surpris que vous ne vouliez pas de Monsieur Potter à proximité.
Draco grogna et croisa les bras. Harry resta immobile sur sa chaise, vaincu.
- Oh, une dernière chose avant que vous n'ailliez au lit.
La voix du directeur résonnait d'une jubilation suspecte.
- Si nécessaire, vous devrez partager le même dortoir. Harry, envisage la possibilité d'emménager dans les donjons dans quelques jours.
Harry tomba de sa chaise sous le choc.
Draco quitta le bureau en jurant de manière très expressive.
A suivre…
Voilà, ça vous a plu ? J'attends vos commentaires.
Gros bisous
Falyla
