Titre : Milk is my Sugar

Auteur: Michael Serpent, le lien avec la fic originale est dans ma bio.

Traductrice: Falyla

Disclaimer : Tous les personnages et lieux appartiennent à JKR. L'intrigue de cette histoire est à Michael Serpent, je ne revendique que la traduction et son adaptation, si nécessaire.

Rating : R (essentiellement pour écart de langage)

Paring : Draco/Harry

Warning : Cette fic est un slash/yaoi. Ce qui signifie qu'elle parle de relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous rebute ou vous crispe, cette histoire n'est pas pour vous. Homophobes, passez votre chemin !

Petite note de la traductrice : Wahou !! Nous avons atteint les 100 reviewsen seulement 4 chapitres !! Génial ! Un énorme bisou à Vif d'Or qui a posté la 100ème. Feux d'artifice virtuels et tout le tralala, bien sûr !! Merci à vous tous et j'espère que vous continuerez d'aimer cette fic.

Bonne Année 2005 et plein de bisous !!!

Namasta: Je vais pas tout dévoiler, alors tu vas devoir patienter ! LOL. Bisous.

Shetane: Ce chapitre réserve quelques surprises sur la situation de Draco. Bises.

Nfertiti : La suite est là ! Bisous.

Onarluca: Malgré les vacances, je suis là. Bises.

Alfa : Merci pour cette longue review, ma foi, pour la suite, l'auteur prend vraiment le contre-pied de ce que tout le monde croit… Bisous.

Demoiselle Altanien : Voilà la suite ! Bises.

Evilangel666 : Désolée, ce n'est pas moi qui décide. Bisous.

Phoenix 20 : Le titre est tiré d'une chanson comme je l'ai dit au premier chapitre. Mais je crois qu'elle a inspiré ce chapitre. Bises.

Pithy: Tu pourrais bien avoir raison pour Sinistra, je n'avais même pas tilté. Mais, même si ça avait été le cas, j'ai suivi la volonté de l'auteur. Bisous.

Vert emeraude : Réponse juste plus bas. Bises.

Clotho : Ma foi, la suite te dira qu'il peut être facilement sans défense. Bisous.

Vici Black : La suite est là et elle va répondre à certaines de tes questions. Bises.

Lemoncurd: La suite est là. Merci pour les vœux. Bisous.

Abella: Merci, je fais ce que je peux. La suite est juste en dessous. Bises.

Sweetsun : Merci ! La suite est là ! Bisous.

Sahada : Je continue, pas de problème ! Bises.

Fébla : La suite tant attendue ! Bisous.

Crackos : Non c'est l'inverse ! Le titre de la fic est tiré d'une chanson comme je l'ai dit au premier chapitre. Bises.

Mysterious girl : Elle est là ! Bisous.

Oxaline : Merci ! Pour le titre, voir la remarque au premier chapitre. Bises.

Smirnoff: Merci ! La suite de la fic est juste plus bas. Bisous.

Jessy : Réponses plus bas. Bises.

Minerve : Voir plus bas si la suite correspond à ce que tu croyais. Bisous.

Vif d'Or : Bravo ma belle ! Tu es effectivement la 100ème ! Bravo et merci ! Bises.

Chapitre 5. Un secret jamais dévoilé.

Draco Malfoy flâna tranquillement jusqu'à la bibliothèque. Ignorant délibérément les regards très curieux d'un groupe de filles Serpentard de 2ème année et les regards plus concupiscents d'un groupe de demoiselles de Poufsoufle de 4ème année, il entra dans la salle de lecture silencieuse. Madame Irma Pince était assise derrière son bureau près de l'entrée comme d'habitude, elle leva les yeux de ses parchemins pour monter un air renfrogné à l'étudiant incriminé. Cependant, elle échoua misérablement et son expression maussade se changea en œillade appréciatrice.

- B'jour, la salua Draco avec un sourire suffisant.

Draco se dirigea de son pas élégant vers la section de magie noire de la bibliothèque. Pas parce qu'il envisageait d'apprendre la magie noire mais parce que cette section particulière était généralement abandonnée à cette heure de la journée. Et la solitude était précisément ce qu'il voulait maintenant parce il devait réfléchir à beaucoup de choses.

S'asseyant à une petite table derrière de massives étagères, il sortit sa plume et quelques feuilles de parchemin. Le soleil de l'après-midi avait chauffé la table de bois et les livres qui l'entouraient semblaient vieux et poussiéreux. Tout ça rendit Draco un peu somnolent et il bailla en étirent ses bras devant lui. Puis il pris sa plume et, après l'avoir roulée deux fois entre ses doigts, il commença à écrire une lettre à sa cousine, Nymphadora Tonks.

Dora,

Toi qui à l'affreuse excuse d'être ma cousine, j'ai besoin de ton aide, ma belle.

Potter, cette insupportable petite merde, m'a déjà gâché la journée. Bon Dieu, il va gâcher ma vie entière, si, bientôt on ne fait rien. Putain, il a jeté mon médicament et… bien… Regarde où j'en suis maintenant.

Je vais arrêter les conneries maintenant, Dora. Tu connais mon secret. Je sais que tu sais parce que je te l'ai dit un jour, il y a trois ans. Tu vas y réfléchir à l'instant – au secret. Et, putain, ne me lorgne pas, c'est pas drôle, merde !

Bien, voici les faits. Mon charme Veela est activé. Tout le monde me désire. Et ça me fait de plus en plus chier. Et la cerise sur le gâteau – ce super branleur de Potter est mon protecteur. MON PROTECTEUR, foutu Merlin ! Il me suit partout, jour et (bientôt) nuit. Et c'est pourquoi je te demande de m'aider.

Tu sais que je le déteste. C'est vrai, honnêtement. Il est purement intolérable. Comme je te l'ai dit, il est la seule raison pour laquelle j'ai pris ces médicaments, d'abord – simplement parce qu'il était le célèbre Harry Potter, celui que mon père et le Seigneur des Ténèbres voulaient tuer. Merde, je souhaiterai que ma vie soit plus simple !

J'espère pouvoir contrôler mes instincts jusqu'à ce que le nouveau médicament arrive d'Inde, mais ça va prendre au moins trois satanées semaines. TROIS SEMAINES, tu peux croire ça ! Putain ! Merde ! Et je ne veux pas que Potter découvre qu'il est mon âme sœur, pas dans ces foutues conditions. Ça sera vraiment dur parce qu'il sera autour de moi tout ce temps mais je dois essayer d'agir comme s'il n'était pas là. Autrement…Ugh… frémissement

Dora, dis-moi quoi faire ! Bon sang, comment je peux contrôler mes instincts quand il est tout près ? Je préférerai mourir que de lui sauter dessus.

Ton cousin (au bord de la paranoïa),

Foy

Draco regarda l'encre bleu marine dégoutter sur le fragile parchemin. Distraitement, il caressa sa lèvre inférieure avec l'extrémité de sa plume, fixant sans expression les lettres à l'écriture soignée devant lui.

- Il n'y a qu'elle, pensa-t-il à voix haute. Même si je doute que Tonks puisse me dépanner cette fois.

Rapidement, Draco roula le parchemin et l'attacha avec un ruban. Regardant nerveusement autour de lui, il s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit. Il espérait sincèrement que la lettre ne tomberait pas en de mauvaises mains durant le trajet.

A travers la fenêtre ouverte, le vent de cette fin d'été ébouriffa les cheveux blancs de Draco. Il les remit en place avec irritation, seulement pour découvrir que c'était une perte de temps. Décidant qu'il était assez beau de toute façon, il retourna à sa tâche originale et émit un fort sifflement aigu, magnifique comme le chant d'un rossignol. A peine quelques minutes plus tard, son hibou grand-duc, massif et brillant, émergea sur le rebord de la fenêtre, se balançant sur l'étroite charpente de bois, examinant son maître avec curiosité.

- Va porter ce message à Nymphadora Tonks, dit Draco au grand-duc.

Et dépêche-toi, veux-tu !

L'énorme oiseau sembla hésiter, clignant de ses énormes yeux noirs en secouant la tête et Draco grogna.

- C'est toujours moi, espèce de crétin.

Draco s'approcha et laissa le hibou l'examiner plus près.

- Tu vois ? C'est moi. Bien. Maintenant, fais vite, foutu snob.

L'oiseau donna gentiment un coup de bec sur le nez de Draco, reconnaissant visiblement son maître à nouveau et se décida à obéir. Hautement agacé, Draco inhala de grandes bouffées d'air frais et les expira doucement. Puis il referma la fenêtre et retourna s'asseoir. Son premier jour sans médicament touchait à sa fin et il sentait que ses veines le brûlaient déjà.

- Eh Malfoy !

Draco pivota sur lui-même et suffoqua de surprise. Seamus Finnigan était appuyé contre une large étagère à sa gauche, les bras croisés sur sa poitrine. Draco fronça les sourcils et resserra les pans de sa robe bleu marine autour de lui pour se protéger.

- Finnigan, y a quelque chose que tu veux ?

Seamus le regarda simplement, les yeux ronds, un sourire idiot sur la figure et Draco ne put s'empêcher de se sentit mal à l'aise. Pour cette raison, il commença à rassembler ses affaires.

- Ecoute, Finnigan, si tu n'as rien de raisonnable à me dire, je vais y aller.

- Non, ne pars pas, lâcha étourdiment Seamus, s'arrachant à son hébétement.

Il avança près de la table et s'y appuya.

- Je… Heu… Je pensais que peut-être… Tu aimerais sortir avec moi ?

- Quoi ?

Les yeux de Draco s'écarquillèrent.

- Tu dois être en train de délirer, Finnigan.

- Pas du tout, sourit Seamus en s'approchant de lui. Je me suis toujours demander comment ce serait de t'embrasser.

- Attends ! AttendsattendsattendsATTENDS ! hurla Draco en jaillissant de son siège, renversant sa chaise et levant les mains devant lui pour se protéger. Tu n'es pas sur le point de vouloir m'embrasser. Ce serait tout simplement…horrible. Je veux dire…EURGH !

- Allons, viens maintenant, Malfoy…

Seamus lui fit un clin d'œil.

- Je sais que tu voles pour les deux camps.

- Je ne vais voler nulle part, pour personne ! cria presque Draco, comme le garçon Irlandais lui attrapait l'avant-bras. Ôte tes sales pattes ou je jette un sort à tes couilles.

- Tu n'en feras rien ! rit Seamus en acculant Draco contre la fenêtre. Mince alors ! Tu as une bouche si merveilleuse, Draco…Je t'en prie, laisse-moi t'embrasser… Juste une fois…

- Bordel, qu'est-ce qui se passe avec toi ?

Draco frappa la main de Seamus pour l'éloigner. Puis, il regarda le plafond, suppliant.

- Oh, attends, tu n'as pas besoin de me le dire… Je sais déjà.

- Alors, tu admets que tu es canon ?

- Bien sûr que je suis canon, râla Draco, regardant le Gryffondor comme s'il avait dit quelque chose de très stupide. Dis-moi quand je ne l'ai pas été !

- C'est vrai, minauda Seamus. Maintenant… Il n'y a personne aux alentours, à part Pince. Mais, nous n'avons pas à nous inquiéter d'elle, je suis sûre qu'elle aimerait voir un peu d'action, une fois dans sa vie…

- QUOI ? Bordel, mais tu as perdu l'esprit, Finnigan !

- C'est toi qui me fais perdre l'esprit, sourit Seamus de manière séduisante au Serpentard et Draco eut l'impression qu'il allait vomir.

Seamus amena ses mains sur la poitrine de Draco et commença palper doucement son cou. Puis, il réduisit soudainement la courte distance entre eux et écarta les jambes de Draco avec ses genoux. Draco s'appuya aussi loin que possible contre la fenêtre et recula.

- Finnigan, arrête ça ! supplia Drago. Je ne suis pas intéress…mmpf.

Seamus serra durement Draco contre lui et se mit à sucer les lèvres du Serpentard avec sa bouche. Draco était totalement sans défense contre l'étreinte du garçon plus grand, et il n'y avait aucune chance que Seamus lui laisse l'opportunité d'attraper sa baguette.

- Dégage, espèce d'imbécile ! hurla Draco et il mordit la lèvre inférieure de Seamus si fort qu'il commença à saigner. JE NE VEUX PAS T'EMBRASSER, POUR L'AMOUR DE DIEU !

- Ah, tu aimes quand c'est brutal… Du sang et des chaînes, hein ? s'extasia seulement Seamus.

- POTTER ! PUTAIN ! MAIS OÙ TU ES ? T'es jamais , quand, pour une fois, j'ai vraiment besoin de toi ! beugla Draco aussi fort que sa voix le supportait.

Ensuite les mains de Seamus commencèrent à errer jusqu'à sa ceinture et Draco hurla sincèrement. Il ferma les yeux et essaya de lutter violemment pour se dégager mais en vain. L'étreinte de Seamus était serrée.

- Juste un petit bécotage, Draco… Je ne veux pas te faire de mal… Je te promets que tu vas aimer ça… Je t'aime, Draco…

- POTTER !

Draco se sentait presque désespéré.

Mais pour sa plus grande chance, le sauveur du monde magique n'était pas loin.

- Je suis là, fut la froide réplique qui fit tressaillir de frayeur Seamus et Draco.

Harry était debout à côté d'eux, une Irma Pince inconsciente, couchée à ses pieds.

- Seamus, je te suggère de foutre le camp aussi vite que tu peux ou je ne serai pas responsable des conséquences.

Il n'y avait plus rien de leur précédente amitié dans le regard que Harry dardait sur Seamus. Ses cheveux noirs étaient sauvages comme d'habitude, accroissant son expression furieuse, et ses lunettes, à moitié tombées, révélaient des yeux verts brûlants. Draco se sentit faible.

- Barre-toi, Seamus, répéta Harry, respirant lourdement. Maintenant.

Seamus s'éloigna de Draco en trébuchant et sauta par-dessus le corps inerte de Irma Pince. Il fut hors de la bibliothèque en à peine quelques secondes.

Harry haussa un sourcil et lança un regard interrogateur à Draco.

- Tu vas bien ?

Draco, tremblant de dégoût, arrivait à peine à parler.

- J'ai été mieux, merci.

- Bon, laisse-moi t'aider à rassembler tes affaires, dit Harry. Ensuite nous irons à la salle sur demande. Je crois que nous avons besoin de parler.

- Bien sûr, la salle sur demande, répondit Draco.

Mais soudain, il commença à s'essuyer sauvagement la bouche.

- Y a un problème ? demanda Harry en fixant le Serpentard comme s'il était devenu fou. Tu es blessé ? Seamus t'a jeté un sort ?

- Non, je suis juste mentalement handicapé pour le reste de ma vie, marmonna Draco. Ce fichu Finnigan m'a embrassé ! J'ai vraiment besoin de me laver les dents.

Harry roula des yeux.

- Franchement, Malfoy, c'était juste un baiser.

- Juste un baiser ? répéta Draco, incrédule. Juste un baiser ?

- Ben, ouais, fit Harry en haussant les épaules. C'était pas comme s'il avait essayé de te tuer ou quelque chose dans le genre. Tu as sûrement déjà embrassé quelqu'un avant.

Draco fixa sur Harry un regard vide et Harry cessa d'empaqueter le sac d'école de Draco.

- Tu l'as jamais fait ?

- Et bien, manifestement, maintenant, c'est fait ! répliqua Draco, furibard. Et grâce à toi, c'était avec ce satané FINNIGAN !

- N'essaie même pas de me mettre ça sur le dos ! Tu as dit que tu survivrais seul pour un moment, cria Harry, agacé.

- Ben, en fait, je n'avais pas prévu que ce foutu gorille Irlandais me sauterait dessus dans la bibliothèque ! protesta Draco

- Je ne comprends pas ce que les gens te trouvent de toute façon, marmonna Harry. Comme si tu étais une sorte de dieu du sexe ou je ne sais quoi. C'est ridicule.

- Alors, mes charmes ne t'affectent pas, remarqua Draco, le ton à moitié curieux.

- Remercions Merlin pour ça, fit Harry sincèrement soulagé.

Puis il jeta son sac d'école à Draco.

- Maintenant, sortons d'ici. Nous avons une longue soirée devant nous et j'aimerai te poser deux ou trois questions avant le couvre-feu.

Draco haussa les épaules avec son élégance coutumière, faisant agiter joliment sa coûteuse robe de sorcier.

- Je ne comprends pas pourquoi il y a encore le couvre-feu, vu que Voldemort est mort et tout, s'exclama-t-il, maussade.

- Moi non plus, dit Harry. Mais c'est comme ça et bien que tu sois préfet et moi préfet en chef, les règles s'appliquent à nous tous. Si nous ne sommes pas en patrouille de surveillance, nous devons être dans nos dortoirs.

- Et qu'est-ce que tu crois que nous devrions faire pour Pince ? demanda Draco en marchant vers la bibliothécaire évanouie. Toujours en représentation, n'est-ce pas, Potter ?

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Et bien, il semblerait que tuer Voldemort dans une spectaculaire démonstration au printemps dernier n'ait pas suffi…

- Non, je veux dire, pourquoi tu penses que nous devrions faire quelque chose pour Pince, corrigea Harry. On peut pas simplement la laisser là ? Ça lui apprendra quelques manières. Elle était en train de vous espionner, toi et Seamus, bordel !

Draco eut l'air vraiment malade et déglutit.

- Je n'avais vraiment pas besoin de savoir ça, Potter. Partons juste d'ici.

Harry eut un sourire satisfait, ses yeux étincelèrent et Draco sentit ses genoux s'affaiblir. Oh, Seigneur… Nous verrons combien de temps je peux résister au magnétisme.

A suivre…

Voilà, ça vous a plu ? J'attends vos commentaires.

Gros bisous

Falyla