Titre : Milk is my Sugar

Auteur: Michael Serpent, le lien avec la fic originale est dans ma bio.

Traductrice: Falyla

Disclaimer : Tous les personnages et lieux appartiennent à JKR. L'intrigue de cette histoire est à Michael Serpent, je ne revendique que la traduction et son adaptation, si nécessaire.

Rating : R (essentiellement pour écart de langage)

Paring : Draco/Harry

Warning : Cette fic est un slash/yaoi. Ce qui signifie qu'elle parle de relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous rebute ou vous crispe, cette histoire n'est pas pour vous. Homophobes, passez votre chemin !

Abella : Quand je fais une traduction, je demande toujours à l'auteur s'il est d'accord. On a échangé un ou deux mails pour les quelques précisions dont j'avais besoin et il m'a dit qu'il comptait mettre la suite prochainement, idem pour Golden Snitch. Bisous.

Onarluca : Merci ! Voici une longue suite. Bises.

Minerve : Effectivement, Harry n'est pas influencé pas les gênes Veela mais… Bisous.

Alfa : Là, t'as explosé le record ! LOL. Je ne me plains pas, j'adore les longues reviews. Heu…Pour la bouche et le savon, je crains que l'auteur ne connaisse pas cette notion. D'ailleurs, le rating est, à mon avis, en R uniquement à cause des écarts de langage. Pour la princesse en danger, tu ne crois pas si bien dire, Michael nous sort parfois des trucs assez surréalistes, cette fic n'est pas très sérieuse, je le rappelle. Et la suite n'est pas triste non plus. Bises.

Namasta: Bonne question ! C'était écrit tel quel dans le texte original. C'est Draco, c'est certain mais je n'avais pas réalisé en première lecture que cette phrase pouvait être attribuée aux deux à ce stade de la fic. Mais on apprend dans ce chapitre que Draco sait que Harry est son âme sœur et que son instinct de Veela le pousse à le séduire. Ce que j'ai compris, moi, c'est qu'il ne veut pas avoir Harry « de cette façon-là » mais en fait, y a pas de risque puisque Harry ne ressent pas les effets du charme Veela comme les autres élèves. Pour le sourire satisfait de Harry à la fin, je crois surtout qu'il n'est pas mécontent de voir Draco en si mauvaise posture. En tout cas, la suite est juste un peu plus bas. Bisous.

Manehou : Ma foi, mes problèmes de traduction sont expliqués par la note du bas mais dans l'ensemble, je ne me plains pas. Bises.

Lily : Draco se maîtrise bien. Quant à Hermione, elle est têtue. Bisous.

Clôtho: Ah oui ! Finnigan n'est que le premier d'une longue, longue liste… Voir plus bas…Bises.

Shetane: Comment Tonks peut l'aider ? Franchement, j'ai lu tous les chapitres disponibles et je ne sais toujours pas vraiment. Mais il lui a demandé de l'aide parce que, à part lui, elle sait pour Harry. Bisous.

Vici Black : Tu l'auras remarqué, j'ai pris plus de temps cette semaine mais le chapitre est très long et je fais des travaux de peinture chez moi, alors… La suite est juste plus bas. Bises.

Niil-iste : Merci beaucoup ! Voici la suite. Bisous.

Lemoncurd: C'est Draco qui le pense en fait mais c'est vrai que ça prête un peu à confusion. Mais il est vrai aussi qu'on se rend compte que Harry se fout totalement des charmes Veela de Draco. Quant à une éventuelle vengeance sur Seamus, Harry n'a pas le temps ! Les élèves passent à l'attaque ! LOL. Bises.

Mysterious-girl : Merci. Voila la suite. Bisous.

Smirnoff: J'espère que la suite te plaira. Bises.

Lolodidie : Merci mais ce n'est pas ma fic, je ne fais que la traduire. Bisous.

Crackos: Je continue, pas de problème. Bises.

Alinou: Non, il ne fonctionne pas sur Harry… Bisous.

Sahada Voici un long chapitre. Bises.

Alucard : La suite juste plus bas. Bisous.

Céline.S : Je ne suis pas certaine d'avoir tout compris dans ta review mais une chose est sûre, Draco veut Harry mais finalement pas dans ces conditions. Bises.

Poisson Rouge : Bah, elle est là, quoi ! LOL. Bisous.

Zick: Lâché ? Ben, pas dans l'immédiat. Bises.

Black Sharne : Merci beaucoup ! ça vient surtout du fait que je ne traduis pas au mot à mot. Je préfère franciser au maximum pour plus de fluidité. Bisous.

Galouz Merci pour le compliment. En fait, je ne traduis pas « tout », au sens propre du terme, puisqu'il m'arrive très souvent de franciser la phrase et par là de changer un peu le texte d'origine mais j'essaie de respecter l'idée de l'auteur au mieux. Pour la suite, Michael m'avait annoncé le 13ème chapitre pour la fin de l'année. Alors, on l'attend. Bises.

L'Anonyme : La suite est là, ne tombe pas dans les pommes ! Surtout que le chapitre est plutôt long. Bisous.

Vif d'Or : Draco sait assez bien se maîtriser, ma foi. La suite est juste plus bas. Bises.

Oxaline : Merci. Pour l'instant, Draco tient bien le coup. Bisous.

Jessy : La suite est là. Bises.

Myhahou : Le chapitre 6 vient d'arriver ! Bisous.

Kyo.320 : Merci mais je n'en suis pas l'auteur, juste la traductrice. Bises.

Mimi : Merci mais l'auteur de cette fic est Michael Serpent, je ne fais que la traduire. Bisous.

Chapitre 6. Les pièces de monnaie.

La salle sur demande avait prévu pour Harry et Draco un épais et doux tapis bord à bord, des douzaines de coussins moelleux sur lesquels s'asseoir, et une table basse en ébène de style japonais. Sur le dessus de la table, il y avait deux tasses de thé vert et un bol de beignets chinois renfermant une prédiction. A côté de la fenêtre, il y avait un coffre à tiroirs, gravés de dragons et deux sabres rouge brillant, les fourreaux recouverts de soie étaient suspendus sur le mur droit au-dessus.

- Hum, pas mal, murmura Draco, et il se laissa tomber sur un énorme coussin vert posé sur le sol.

Il croisa ses jambes en tailleur et prit un beignet de la chance du bol.

- Alors, Potter… Aussi indéniablement agréable que soit cette conversation, je suggère que nous en venions au fait et en terminions avec ça.

- D'accord.

Harry haussa les épaules, s'assit également, en face de Draco, la table basse les séparant.

- La première question est : depuis combien de temps tu prends des médicaments ?

- Environ trois ans maintenant, répliqua Draco en brisant son beignet en deux puis il ôta le morceau de parchemin de l'intérieur.

- Et pourquoi tu as commencé à en prendre, d'abord ?

Draco lut la petite note et fronça les sourcils.

- Quelle connerie ! Ce foutu beignet de la chance prévoit que je serai enceint dans les trois mois ! Mais bien sûr !

- Malfoy, ne nous écartons pas du sujet, veux-tu ? soupira Harry, l'air exténué. J'ai vraiment besoin de connaître la situation correctement.

- Hump, grogna Draco.

Il jeta la prédiction offensante par-dessus son épaule comme une balle froissée.

- J'avais quatorze ans quand mes gênes Veela se sont activés. J'ai décidé de m'auto médicamenter avec cette poudre d'argent faite de coquille d'œuf broyée de Dragon Aux Yeux d'Opale des Antipodes, ainsi je pourrai me concentrer sur l'école.

Harry parut confus.

- Tu sais les ASPICs à venir et tous ces trucs, dit Draco, moqueur, en attrapant un autre biscuit.

Harry lui jeta un regard furieux.

- Pas besoin d'être sarcastique, p'tit con. J'étais juste en train de penser… Hermione a fait quelques recherches et elle pense que ce serait une bonne chose de ne plus prendre de médicament. Tu sais, tu dois te lier avant vingt-cinq ans et quel serait le meilleur endroit pour trouver ton âme sœur que Poudlard, qui est plein de joviales jeunes sorcières.

- Ou de sorciers, ricana Draco.

Harry rougit.

- Hum, ouais. Heu… En tout cas, je pensais… Peut-être que nous pourrions te trouver l'âme sœur qui te correspond, alors tes charmes Veela diminueront. Tu seras heureux et je serai heureux.

Draco eut la grâce de grogner.

- Crois-moi, aucun d'entre nous n'en sera heureux…

- Franchement, Malfoy, pourquoi es-tu si réticent ? Je pense que tu as un comportement très puéril à propos de tout ça.

Harry leva les bras de frustration.

- Ta motivation est purement égoïste, ma chère Harriette. Tu veux juste te débarrasser de ta dette envers moi.

Les yeux de Draco prirent une lueur démoniaque.

- Et ce n'est pas ce qui va arriver. Oh non ! Spécialement quand l'autre beignet de chance m'annonce que je vais voir échouer les intrigues diaboliques que mon pire ennemi va lancer contre moi. Cela signifie que toutes tes machinations vont se retourner contre toi et je serai là pour voir ça ! Muwahahahaha !

- Malfoy ! Voudrais-tu commencer par poser ces putains de beignets ? cria Harry. Cette situation est très inconfortable et je veux vraiment en finir !

- Moi aussi !

- Alors, cesse de te comporter comme un arrogant peigne-cul, une fois dans ta vie ! Nous avons besoin de coopérer !

- La coopération est exactement ce que j'essaie d'éviter, marmonna Draco.

- Et pourquoi ?

Harry croisa ses bras en fronçant les sourcils.

- Hein ? Oh… Pour rien...

Draco se recula et se reposa sur son coude. Puis il adressa un sourire malicieux à Harry.

- Faisons un marché. Je serai un bon garçon et me comporterai gentiment si tu me promets que tu n'essaieras pas de trouver une âme sœur.

Harry sembla mécontent.

- Je ne promettrai rien de la sorte !

- Oh que oui ou je ferai de ta vie un véritable enfer !

- Tu as déjà fait de ma vie un véritable enfer !

- Crois-moi, ce sera un enfer glacé si jamais tu…

- Moi, je te mènerai une vie infernale si tu me menaces ; rappelle-toi que c'est toi qui as besoin de protection…

- Oh, es-tu en train de menacer de te jeter sur moi maintenant, espèce de dégoûtant balafré ?

- Putain, je ne me jetterai pas sur toi, même si on me payait, pauvre con arrogant…

- Nous verrons ça, insolent morveux ! Je parie que tu vas essayer de me draguer avant la fin de la journée !

- Et je te promets que je réussirai à faire que Dumbledore te courtise avant la fin de la journée !

- Eurgh ! Espèce de cinglé, de pervers…

- Regarde-toi dans un miroir avant de continuer cette phrase, Malfoy !

- Aaaargh ! Je te déteste, Potter, je te déteste !

Draco bondit, droit comme un i, en grinçant des dents.

- Et bien, tu n'es pas exactement à mon goût non plus, imbécile, répliqua Harry en se dressant sur ses pieds également.

- Va te faire foutre ! Je me casse d'ici ! beugla Draco et il se dirigea vers la porte.

- Super ! Mais, bordel, ne viens pas te plaindre vers moi si quelqu'un te viole alors !

- Y a pas de risques que je le fasse !

- Très bien !

- Parfait !

Draco claqua la porte. Harry retomba sur les coussins moelleux en enfouissant son visage dans ses mains. Il se sentait en ébullition et épuisé et il envoya tous les Malfoy qui avaient jamais marché sur terre dans le bouge le plus profond qu'on ait jamais trouvé.

Cependant, deux minutes et vingt-deux secondes plus tard, Draco Malfoy entra comme un ouragan dans la salle sur demande, haletant durement, les joues couvertes de rouge à lèvres rose. Il chercha un abri derrière Harry et attrapa le Gryffondor par l'épaule.

- Une trêve, Potter.

- Ha ! ricana Harry. Tu aimerais bien.

- S'il te plaaaaaaaaaiiit !

Draco se mit à ramper en face de Harry, avec un air de chiot suppliant, que Harry trouva hautement anti-malfoyen mais très amusant.

- Je l'avoue ! Je ne peux survivre dans ce monde cruel et sans pitié sans toi, Harry mon amouuur !

- Eurgh, ça suffit, Malfoy !

Harry fit une grimace mais le coin de sa bouche se releva lentement.

- Alors, qui c'était, cette fois ? Pas encore Seamus, je suppose ?

- Non, c'était Lavande Brown et Mandy Brocklehurst !

Draco semblait révolté. Harry commença à rire.

- Maintenant, je vois tout, le grand Prince de Glace Draco Malfoy, effrayé par deux petites filles idiotes…

- Eh ! se morfondit Draco mais il se mit à rire aussi.

Après que leurs rires soient maîtrisés, un silence gêné s'ensuivit. Harry tira inconfortablement sur son col et Draco mit quelques distances en eux, se glissant vers la table basse. Aucun d'eux ne savaient comment gérer le fait qu'ils avaient ri ensemble – c'était quelque chose de trop bizarre. Draco se mordit la lèvre, et priant de ne pas paraître idiot, attrapa un troisième beignet de la chance.

- Si tu oses lire ça à voix haute, je t'étrangle moi-même, le prévint Harry.

Draco eut un sourire suffisant et brisa le gâteau. Harry suivit avec agacement tandis que le Serpentard déroulait le parchemin.

- Alors ? demanda Harry.

- Quoi ?

Draco haussa les sourcils en lisant le texte.

- Ça dit quoi ?

- Je croyais que tu ne voulais pas l'entendre.

- Et bien, si ça annonce de nouveau le fait que tu vas être enceint, je pourrai trouver ça amusant à entendre.

Draco lui lança un regard acéré.

- Bien, c'est dommage pour toi, ça dit que je mourrai vieux, heureux, d'une beauté dévastatrice et scandaleusement riche.

Harry fit la moue.

- Je le sais déjà.

- Quoi, tu penses vraiment que je suis, comment c'est dit déjà, « d'une beauté dévastatrice » ? se moqua Draco.

- La ferme, Malfoy, j'ai une idée, dit Harry, les joues un peu rouges et il se leva.

- Maintenant, ça, c'est une provocation.

Draco regarda Harry qui s'approchait du bureau près de la fenêtre. Le Gryffondor sortit deux pièces de monnaie brillantes d'un des tiroirs. Il en jeta une à Draco.

- C'est quoi, ça ? demanda Draco en saisissant la piécette en l'air avec d'excellents réflexes d'attrapeur.

Il observa le Gallion d'or dans sa main avec méfiance.

- Tu n'essaierais pas de me soudoyer pour que je sois gentil ou quelque chose dans ce goût-là ?

- Mais, sombre crétin, ce n'est pas de l'argent réel. Regarde.

Harry toucha le Gallion factice de Draco et il devint chaud.

- A l'origine, ils ont été faits pour d'autres raisons mais je suppose que ça peut marcher pour nous. Ça signifie que, où que tu sois, si tu as besoin de mon aide et que je ne suis pas là, change simplement cette série de chiffres pour me montrer où tu es et regarde – ma pièce de monnaie devint chaude aussi et me montre les mêmes détails.

- Humm, impressionnant.

Draco haussa ses sourcils.

- C'est Hermione qu'il faut remercier pour ça, gloussa Harry.

Draco eut l'air dégoûté.

- A propos, je peux te demander quelque chose ? s'enquit Harry en jetant un regard de côté au Serpentard.

Draco eut un haussement d'épaules en mettant la pièce dans sa poche.

- Vas-y.

- Pourquoi tu n'as pas blessé Seamus ? Ou Lavande et Mandy ? Tu pourrais pas utiliser tes trucs de Veela contre eux, tu sais, comme la tornade ou les dents pointues ?

- Ordres de Dumbledore. Je n'ai pas le droit de faire de mal à quiconque, répondit Draco en faisant la moue. Même pas toi, je pourrai ajouter.

Harry sourit avec insolence.

- Génial !

- C'est ainsi, à moins que je sois vraiment en colère et que je puisse plus me contrôler, ajouta Draco méchamment.

§§§§§

Harry et Draco sortirent de la salle sur demande, Draco avait des exigences pour un autre endroit, comme les toilettes des donjons. Harry trotta derrière le Serpentard en descendant les escaliers, jetant des coups d'œil menaçants à tous ceux qui voulaient attraper le bras de Draco même en pensées et le molester.

- Pourquoi tu dois aller pisser dans les donjons, je te le demande juste comme ça, marmonna Harry.

- Je ne vais pas utiliser des toilettes publiques, elles sont dégoûtantes, répondit Draco en s'arrêtant en face d'un portrait étrange qui représentait un sorcier aux cheveux gras.

- Y a quoi là-dedans ? demanda Harry en louchant sur la peinture. Et ce tableau ressemble un peu à Snape, même s'il est définitivement plus laid.

- Je suis Severus Snape ! dit le portait mécontent. Mon artiste peintre n'est simplement pas le meilleur de tous.

Draco ricana insolemment et donna un petit coup sur la boucle de ceinture de l'homme peint revêtu de noir.

- Allez, Potter, il est même plus excentrique que le vrai. Ne t'ennuie pas à argumenter avec lui.

Harry lança une œillade amusée au portrait de Severus mal reproduit et suivit Draco dans les toilettes des Serpentard.

- Quel honneur pour Snape d'avoir son portrait suspendu à l'entrée des cabinets, gloussa Harry.

- Ouais, en fait, il ne le sait pas, déclara Draco avec un sourire satisfait. Personne ne connaît ces toilettes à part moi et deux autres illustres Serpentard. Maintenant, si tu veux bien m'excuser...

Draco s'avança vers une des cabines de WC pour soulager son état. Harry leva un regard curieux vers le haut plafond et les huit murs qui étaient couverts de marbre noir. Un large miroir continu couvrait trois des murs de l'octogone et il était encadré par des serpents argentés aux yeux d'émeraude.

- Comme c'est original, marmonna Harry, sarcastique.

- Eh, Potter, appela Draco, sa voix résonnant depuis la cabine.

- Ouais, répondit Harry, se tournant pour examiner son reflet dans le mur noir brillant, au lieu du grand miroir.

- Comment ça se fait que mes charmes Veela ne t'affectent pas ? Je veux dire, sérieusement.

- Bon sang, comment veux-tu que je le sache ?

Harry haussa les épaules.

- Je suis juste content que ce ne soit pas le cas.

- Tu es le seul, tu sais, continua Draco.

Il eut un grondement de chasse d'eau dans les toilettes.

- Peut-être qu'il y a quelque chose qui ne va pas avec toi.

- T'as pas déjà dit ça ces six dernières années ? minauda Harry, essayant d'aplatir ses cheveux, sans succès. Le marbre noir lui montrait la même coiffure sauvage qu'avant.

Draco émergea et alla se laver les mains. Il fixa Harry, l'air contemplatif.

- Quoi ? demanda Harry.

- Oh… Rien, dit Draco en silence.

Harry lui lança un regard pointu.

- Allons, Malfoy, dis-le.

- Tu devrais essayer ma cire capillaire.

Draco regardait Harry via le miroir aux serpents.

- Il est génial et pourrait faire des miracles avec tes boucles en bataille.

- Tu es en train de me proposer ta cire capillaire, Malfoy ? fit Harry, amusé. Ce monde est de plus en plus étrange…

- Oh, putain, ferme-la, Potter.

§§§§§

La salle commune des Serpentard était pleine de monde quand Draco arriva avec Harry. Draco fronça les sourcils devant les regards d'adoration, essayant de son mieux d'ignorer les adolescentes qui bavaient. Sa robe tourbillonnant autour de lui, il se dirigea d'un air digne droit vers le dortoir, souhaitant terminer ses devoirs. Harry suivit.

Crabbe et Goyle étaient assis sur leur lit, essayant de comprendre quelque chose en Botanique, quand Draco ouvrit la porte avec fracas et entra. Immédiatement, les deux copains oublièrent leur essai et commencèrent à dévisager Draco.

- Je n'étais jamais venu ici avant, songea Harry à mi-voix, en s'asseyant sur le lit de Draco.

Il se souvint de la fois avec le polynectar mais ça ne comptait pas vraiment, puisqu'il ne s'était pas aventuré plus loin que le divan de la salle commune.

- Ce n'est pas comme si j'étais allé dans la Tour Gryffondor non plus, dit Draco distraitement.

Puis il ouvrit son sac d'école, s'assit à son bureau à côté du mur humide du donjon, sous une torche vacillante.

- Vincent, n'y pense même pas.

Le colossal garçon retomba sur son lit, en boudant. Harry grogna. Draco devait avoir un sixième sens, devinant que Crabbe était sur le point de venir pour le toucher, même si le blond ne lui faisait pas face.

- Je peux vous aider, les gars ? demanda Harry à Gregory. Je n'ai pas mes propres livres avec moi, je pourrai faire mes devoirs avec vous.

Gregory Goyle eut l'air extrêmement surpris, tout comme Vincent Crabbe. Ils regardèrent tous deux vers Draco, qui, lui, paraissait simplement amusé.

- Potter n'est pas le plus intelligent ici, mais il est plus intelligent que vous deux alors je vous conseille d'accepter, dit-il avec un sourire suffisant.

Harry fulminait, il attrapa le coussin le plus proche et frappa sur la tête de Draco avec.

- Je suis très intelligent, connard !

Draco fit couler de l'encre sur son essai et grogna.

- Potter ! Tu vas payer pour ça !

Bientôt, une sauvage bataille de coussins faisait rage sur le lit de Draco. Vincent et Crabbe prêtèrent leur propre coussin pour le jeu, et observaient le combat avec ravissement. Draco était actuellement à califourchon sur Harry, il avait ouvert le col de sa chemise afin de fourrer un oreiller à l'intérieur et Harry tentait de l'étouffer avec un très large coussinet pelucheux, qui appartenait à Draco.

- Espèce de sale morveux Gryffondor agaçant ! cria Draco, sa voix étouffée par le coussin. Tu peux pas t'en empêcher, hein ? Toujours à me créer des problèmes, toujours à m'agacer, toujours là à gâcher mes journées…

- Les autres appellent ça sauver leurs journées, espèce de couillon impertinent ! grogna Harry.

Puis il tira Malfoy sur le côté ainsi le Serpentard se retrouva couché sous lui.

- Ta famille ne peut s'empêcher de tremper avec le peuple Veela, n'est-ce pas ? T'es qu'un écoeurant pervers…

- Qui tu traites de pervers, Potter ? Dégage de moi, bordel ! (1) rétorqua Draco, le rouge aux joues, en reculant légèrement ses hanches.

- Oh, c'est moi qui t'excite ? (1)

Harry lui jeta un regard mauvais et essaya à nouveau d'étouffer Draco avec l'oreiller. Draco, cependant, avait d'autres plans et il attrapa le coussin plutôt rudement, le frappant sur la figure de Harry. Malheureusement, l'oreiller explosa en deux.

Harry et Draco regardèrent, abasourdis, les plumes voler autour d'eux. Elles dansèrent silencieusement jusqu'à terre, comme d'énormes flocons de neige, se posant sur le visage et la poitrine de Draco et sur les boucles d'ébène de Harry.

- Regarde ce que tu as fait maintenant, infâme bestiau ! tressaillit Draco, puis, une seconde plus tard, il éternua.

Et il éternua encore.

- Draco est allergique, expliqua Vincent et Gregory commença à rire bêtement.

Harry baissa les yeux vers le Serpentard qui éternua une troisième fois puis il éclata de rire, aussi.

- Je n'ai jamais rien vu d'aussi mignon avant… dit-il, la voix filante, en se tenant l'estomac.

- Je ne suis pas mignon ! gronda férocement Draco et il éternua droit sur la figure de Harry.

- Eurgh, Malfoy ! cria Harry, mécontent et il s'essuya les yeux. C'est dégueulasse !

- Atchooouu!

- Malfoy ! Tu es révoltant ! hurla Harry, lorsque d'autres postillons humides atterrirent sur lui.

- D'autres me trouvent irrésistible.

Draco sourit au Gryffondor.

- Ils feraient n'importe quoi pour que je leur éternue dessus.

- Et bien, les autres ne sont qu'une bande d'imbéciles, grogna Harry et il se dégagea des genoux de Draco. Tu as juste besoin de papillonner de tes cils de Veela ô-combien-charmants-et-fournis vers eux et ils feraient tout pour toi. Moi, je dis que c'est écoeurant.

- Qui est écoeurant ?

Drcao éternua et il sécha ses yeux. Puis il leva la main et provoqua un magnifique petit cyclone qui dansa sur son ventre, repoussant les plumes loin de lui. Harry regarda ça avec un respect mêlé de crainte, tout comme Vincent et Gregory. Draco roula des yeux et guida le tourbillon jusqu'à la corbeille à papier.

- Maintenant… Ne devrions-nous pas continuer avec la Botanique ? demanda-t-il d'une voix parfaitement normale, en tendant les muscles de son estomac pour s'asseoir sur son lit.

Il ignora délibérément les trois mâchoires qui tombèrent presque jusque par terre.

§§§§§

Trois heures plus tard, Draco avait fini son dernier essai pour le cours du Comportement Sexuel des Créatures Magiques, qui concernait les femmes Méduse. Il reposa sa plume, soupira de contentement et se tourna vers les autres.

Vincent et Gregory étaient étendus sur le sol et jouaient à leur propre et tranquille version des échecs sorciers. Harry les avait aidés avec leur devoir et pour la première fois depuis des semaines, ils étaient prêts avant Draco.

En parlant du loup, Harry était maintenant couché sur le lit de Draco, au grand mécontentement du Veela et à sa grande distraction, et semblait endormi.

- Super…marmonna Draco en se leva et en s'étirant.

Ses fesses étaient engourdies et ses muscles tendus – il avait vraiment besoin de repos.

- Réveille-toi, Potter, dit-il, en marchant jusqu'au lit et il tapota les côtes de Harry.

Il essaya de ne pas penser que Harry lui semblait magnifique, avec ses lunettes de travers et sa chemise assez levée pour révéler de fermes abdominaux et des hanches minces.

- Potter ? appela Draco une nouvelle fois, lorsque Harry ne réagit pas.

- Quoi ? répondit le Gryffondor d'un ton brusque, visiblement trop somnolent pour comprendre la situation puis il se tourna sur le côté, dos contre Draco.

Draco leva les yeux au ciel, marmonnant quelque chose comme « je n'arrive pas à le croire » et s'agenouilla sur le matelas. Il attrapa l'épaule de Harry et commença à le secouer, plutôt violemment.

- Potter, t'as tout faux si tu penses que je vais te laisser dormir dans mon lit !

- Quoi ? Hein ?

Harry sursauta, enfin conscient.

- Malfoy ?

Vincent et Gregory commencèrent à s'esclaffer de rire par terre, suivant cette situation avec fascination.

- Oui, c'est moi, fit Draco de sa voix traînante, semblant ennuyé. Maintenant, si tu voulais bien bouger ton cul ? Nous n'allons pas dormir ensemble, tu sais, peu importe que je sache combien tu m'adores.

Ceci sembla réveiller complètement Harry et il sauta du lit.

- Quoi ? Eurg ! Comme si je t'avais jamais regardé de cette façon !

Draco sentit ses instincts de Veela frapper sa poitrine plutôt douloureusement mais il le cacha de son mieux. Il était fâché que les paroles de Harry le blessent autant.

- Je sais, murmura-t-il à mi-voix.

Puis il fit face à Harry avec un nouveau courage.

- J'essayais juste de dire qu'il est temps pour moi d'aller prendre un bain et d'aller me coucher.

- Oh, d'accord.

Harry remit ses lunettes correctement sur son nez.

- Heu…Je n'ai pas besoin de venir et de prendre un bain avec toi, hein ?

- Comme si je le voulais !

Draco paraissait écoeuré. Il prenait toujours son bain seul.

- Bien, je te fais confiance pour mettre un bon charme de verrouillage sur la porte, alors, dit Harry. Ou tu as besoin que je m'assois derrière pour dire aux gens de ficher le camp ? Parce si c'est le cas, tu peux être sûr que je ne le ferai pas.

- Nous, on peut le faire, s'offrirent Vincent et Gregory, plein d'espoir.

Draco parut misérable et emmerdé.

- Non, merci, Vin et Greg.

- Je te suggère de sauter le bain et de le prendre le matin, bailla Harry. Je pourrais venir et surveiller la porte alors.

- Hum, d'accord.

Draco semblait pensif.

- Maintenant, va au lit. Je mettrai des sortilèges tout autour de toi pour que personne ne puisse te sauter dessus pendant ton sommeil.

Harry bailla encore une fois.

- Je suis tellement fatigué que je pourrai difficilement le faire dans la Tour, alors, dépêche-toi.

Draco haussa les épaules et trotta jusqu'à sa penderie. Il était plutôt fatigué lui-même, ça avait une journée si stressante. Mais il y avait survécu et c'était le principal. Il enleva avec grâce sa chemise et ses pantalons et se retourna, vêtu uniquement d'un boxer noir. Harry le regardait avec une très étrange expression.

- Quoi ? demanda-t-il avec irritation.

Harry déglutit.

- Heu… Rien.

Vincent et Gregory avaient silencieusement rampé jusqu'à lui, le jeu d'échecs complètement oublié.

- Agh !

Les pupilles de Draco s'écarquillèrent comme des soucoupes.

- Arrêtez ça, tout de suite !

Mais les deux gros imbéciles n'en firent rien. Draco en fut figé d'horreur.

- Heu, peut-être que tu devrais t'habiller un peu plus, suggéra Harry en rougissant.

- M-m-mais je dors toujours comme ça, geignit Draco.

Puis il se faufila dans le coin de la chambre, hors d'atteint de Crabbe et Goyle.

- Peut-être que tu devrais faire une exception.

Harry soupira et avança vers la garde-robe de Draco en passant les garçons rampants. Il attrapa une paire de pantalon au hasard et la jeta à Draco.

- Mets-les. Je ne peux pas surveiller chaque minute de ta nuit.

- Mais tu as dit que tu allais invoqué des sortilèges ?

Draco paraissait paniqué mais il obéit néanmoins et enfila le pantalon.

- Je veux dire, regarde-les, ces deux-là ! Tu as déjà vu quelque chose d'aussi dégoûtant ?

Harry baissa les yeux vers les visages tordus de désir des Serpentard.

- Non, en fait, jamais, confessa-t-il. J'en suis presque désolé pour toi.

- Mince alors, merci, répliqua Draco, sarcastique.

- Allez, maintenant, on y va, dit Harry.

Il marcha vers Draco et le tira jusqu'au lit. Promptement, Draco se glissa sous la couette et soupira de soulagement. Cependant, son expression devint contrariée après quelques secondes.

- Quoi encore ? soupira Harry en roulant des yeux.

- Mon coussin, gémit Draco. Tu l'as déchiré et maintenant, je n'en ai plus d'aussi bon.

- Oh, la ferme.

Harry était fatigué et grincheux et se sentait à bout de patience.

- Tu y étais allergique de toutes façons !

Il prononça plusieurs sortilèges de protection sur le lit et jeta un regard menaçant à Crabbe et Goyle.

- Oh, j'allais presque oublié.

Il eut un sourire satisfait et sortit quelque chose de la poche du pantalon que Draco avait porté ce jour-là.

- La pièce de monnaie. Garde-la avec toi, Malfoy.

- Hum, bien, murmura Draco. Mais je doute que ça marche.

- 'nuit alors, exaspérant petit con, bougonna Harry et il partit vers la porte.

- Fais plein de cauchemars, branleur, marmonna Draco après lui.

§§§§§

Harry se réveilla quand quelque chose commença à brûler la poche de son bas de pyjama.

- Agh, arrête… gémit-il, très agacé.

Puis il frotta ses yeux plein de sommeil. Il regarda sa montre et vit qu'il était presque trois heures du matin. Ensuite, d'un air ensommeillé, il dénicha le Gallion d'or qui miroitait dans la lumière de la lune. Il était brûlant. Tout à coup, la situation lui apparut véritablement clairement.

- Oh, merde !

Harry sauta dans ses pantoufles plus vite qu'une panthère, attrapa sa cape qui était posée sur sa malle et sortit du dortoir. Il émergea du portrait de la salle commune en courant comme un dératé et descendit les escaliers jusqu'aux donjons des Serpentard.

- Pour l'amour de Morgan le Fay, pourquoi diable Salazar a-t-il voulu loger les Serpentard si foutument loin ? Sous le lac, bordel… haleta Harry tandis qu'il courait. Comme si ça ne pouvait pas être plus proche des vastes appartements de Snape… Ce salopard d'égoïste au nez crochu et aux cheveux gras… Mettant ses précieux étudiants en danger de respirer des infections…

Harry réalisa ensuite que son esprit était chancelant et le train de ses pensées était aussi fou que si Draco Malfoy portait les couleurs de Gryffondor sur ses sous-vêtements.

- Je dois être vraiment fatigué… Et bien, je viens juste de me réveiller, alors… marmonna Harry.

Il fut content de trouver finalement par lui-même le passage du portrait de Snape le Laid et même plus content du fait que ce n'était pas la nuit à faire le lèche-bottes et écouter son babillage déraisonnable.

- Espérons que je n'arrive pas trop tard… Merde, et si Crabbe ou Goyle l'avait violé ? Ou même les deux ? Eww…

Harry frémit à cette pensée, ne sachant pas vraiment pourquoi il était soudain inquiet. Lorsqu'il atteignit l'entrée de la salle commune des Serpentard, il se jeta contre et commença à frapper ses poings contre la surface de bois comme un fou.

- Laissez-moi entrer, laissez-moi entrer, c'est une urgence, rugit-il.

- Harry !

Le cri provenait de l'autre côté.

- Le mot de passe est Démon Brûlant !

- Démon Brûlant ! cracha Harry et la porte s'ouvrit.

Il avança dans la salle commune, uniquement pour tomber sur un vraiment, mais vraiment dégoûtant spectacle.

Draco Malfoy était couché immobile sur le sol, son pantalon de pyjama ouvert. Il semblait que la blonde qui lui avait jeté un sort pour qu'il reste tranquille n'était autre que Millicent Bulstrode, qui tournait au-dessus du garçon sans défense avec ses énormes bourrelets. Elle ne portait rien d'autre qu'un petit string rose et un soutien-gorge rembourré couleur lilas.

Harry eut un haut-le-cœur et Milicent lui retourna une œillade furieuse. La fille avait mis du rouge à lèvres corail qui lui tachait les dents et son ombre à paupières verte lui donnait clairement l'air d'une souillon.

- Eurgh, merde, Bulstrode, bon dieu mais qu'est-ce que tu crois que t'es en train de faire ?

Harry était choqué et il avança rapidement vers Draco, qui paraissait avoir des larmes dans ses yeux d'argent.

- Tu vas bien ? exigea-t-il de savoir en s'agenouillant.

- Je voulais lui faire un strip-tease, si tu veux le savoir, déclara Milicent en croisant ses bras potelés.

Harry tendit un bras protecteur devant Draco et jeta un regard furieux vers la jeune fille.

- Oh, vraiment ?

- Et j'étais sur le point de lui tailler une pipe, quand tu nous as interrompus, dit-elle en faisant la moue, lui décochant une oeillade meurtrière.

- Je suis sûr que Malfoy n'était pas aussi enthousiaste que toi à cette idée.

Harry montra ses dents à Milicent, les yeux réduits à une fente.

- Tu peux voir qu'il n'est même pas dur.

Il eut un geste en direction des pantalons de Draco. Milicent se vexa et regarda fièrement ailleurs.

- J'étais en train d'y travailler, tu sais.

- Finite Incantatum, soupira Harry et il libéra Draco du sortilège. Estime-toi heureuse que je te jette pas de sort jusqu'au siècle prochain, Bulstrode. Maintenant, tire-toi.

Milicent sembla réticente mais quand Harry leva sa baguette vers elle, elle eut l'air de réfléchir au problème.

- J'ai tué Voldemort il y a à peine deux mois. Tu ne veux certainement pas me défier, si ?

Milicent jeta un dernier regard concupiscent à Draco qui était maintenant roulé en boule derrière le dos de Harry, enserrant ses genoux. Puis elle partit.

Harry aida Draco à retourner au lit, le soutenant par le coude. Le blond était encore tremblant, une expression terrifiée plaquée sur ses traits délicats et Harry ne put s'empêcher de se sentir un peu inquiet.

- Que s'est-il passé, Malfoy ? demanda-t-il doucement, ne voulant pas ajouter plus de pression sur le Veela en argumentant. Je pensais que nous étions d'accord sur le fait que tu ne devais pas quitter ton lit jusqu'à ce que je vienne te rechercher dans la matinée ?

Draco se renfrogna et se glissa sous l'épais édredon noir. Il tourna son dos vers Harry.

- J'ai dû rendre visite à Snape le Laid, si tu vois ce que je veux dire.

- Oh.

Harry se mordit la lèvre. Il n'avait manifestement pas pris tous les besoins en considération.

- Je devais aller brosser mes dents, l'éclaira Draco. J'avais oublié.

Malgré lui, Harry commença à rire.

- Quoi ?

Draco lui lança un regard furieux par-dessus son épaule. Harry continua à glousser.

- Tu es si foutument orgueilleux, Malfoy ! Tu peux pas dormir une seule nuit sans te laver les dents, non ? Même en sachant qu'il y a des étudiants cachés dans tous les coins prêts à te bondir dessus ?

Draco tira sur sa lèvre inférieure et croisa les bras.

- Je ne sais pas pour toi, le balafré, mais, moi, j'aime avoir l'haleine fraîche.

- Un morveux gâté et un dandy.

- Non !

- Oh oui ! Maintenant, dors un peu. Je vais placer de nouveaux sorts de protection autour de ton lit. Et cette fois, bordel, ne le quitte pas.

- Abruti.

Harry sourit à la mine boudeuse de Draco, puis il propagea le chaud rougeoiement du charme Imperturbable sur les tentures du lit de Draco et les ferma.

- Bonne nuit, cher ange.

Harry eut un sourire satisfait. Un cri jaillit de derrière les rideaux.

- Aagh, je te déteste, Potter !

Harry quitta le dortoir, sans pouvoir s'empêcher de rire du bouillant Serpentard.

A suivre…

(1) Comme ça arrive quelques fois, il y a des jeux de mots intraduisibles. Celui-ci en fait partie. Dans le texte original, Draco dit : « Get the fuck off me ! » « To get off » signifie descendre, s'enlever.Et Harry répond : « Are you getting off on me ? » Il reprend le même verbe en y ajoutant « on », ce qui veut dire : prendre son pied avec, s'exciter et ça change tout…

Une précision encore, il semblerait que l'auteur ait fait quelques fautes de frappes ou d'orthographe qui font parfois prendre un mot pour un autre… C'est plutôt amusant mais assez prise de tête en traduction.

Alors, quand ça arrive, je prends la liberté de le remplacer si celui d'origine est vraiment trop incongru dans la phrase et surtout si la locution que je pense appropriée a une orthographe très, très proche…

Voilà, ça vous a plu ? J'attends vos commentaires.

Gros bisous

Falyla