Titre : Milk is my Sugar

Auteur: Michael Serpent, le lien avec la fic originale est dans ma bio.

Traductrice: Falyla

Disclaimer : Tous les personnages et lieux appartiennent à JKR. L'intrigue de cette histoire est à Michael Serpent, je ne revendique que la traduction et son adaptation, si nécessaire.

Rating : R (essentiellement pour écart de langage)

Paring : Draco/Harry

Warning : Cette fic est un slash/yaoi. Ce qui signifie qu'elle parle de relations homosexuelles masculines. Si cette idée vous rebute ou vous crispe, cette histoire n'est pas pour vous. Homophobes, passez votre chemin !

Shyrinia : La suite est enfin là ! Pour ce qui est de les voir ensemble, franchement, je l'ignore. Au 12ème chapitre, y avait encore rien de concret. Bisous.

Shetane : Effectivement, Harry part s'installer chez les Serpentard… Bises.

Smirnoff : Le voilà enfin, ce fameux chapitre 8. Et nous attendons toujours le 13. Bisous.

Minerve : En fait, l'auteur fait passer Hermione pour quelqu'un d'assez peu charitable pour son prochain ! LOL. Bises.

Elyzedirector Elymilly : En fait, Michael n'en a écrit que 12 pour l'instant. Voici le 8ème. Bisous.

Alinou : Pas dans l'immédiat en tout cas. Au 12ème chap, il ne le sait pas encore d'après mes souvenirs. Bises.

Onarluca : De rien. C'est toujours un plaisir et cette fic est vraiment tordante. Bisous.

Lovely A : Voilà la suite. Bises.

Sahada : Moi je crois que Draco est terrorisé par le fait de savoir que c'est Harry son âme sœur. Bisous.

Malhicia : Je ne sais pas quand Harry se rendra compte de la situation, l'auteur n'a écrit que 12 chapitres et l'action se déroule lentement. Bises.

Angelinadelacour : Salut toi ! Oh mais je crois qu'il n'y aucun problème pour Michael, je pense juste qu'il aimerait être mis au courant et qu'un lien figure avec la fic originale. Bonne chance. Bisous.

Loryah : La suite est là. Bises.

Pithy : Merci beaucoup ! Bisous.

Minimay : Je ne sais pas comment ça va se finir parce que je ne suis pas l'auteur de cette histoire, seulement la traductrice. Michael Serpent n'a pas terminé cette fic. On attend le 13ème chap. avec impatience. Bises.

La Nouille : Merci, c'est un plaisir à traduire. Bisous.

Top-Cerise : Oui, cette fic est vraiment marrante. La suite est juste en dessus. Bises.

Alucard : Oui, je suis d'accord avec toi pour la façon de parler de Hargrid, c'est assez déroutant au début puis, une fois qu'on a comblé les mots et terminaisons avalés, c'est plus facile à comprendre. Voici la suite de cette traduction. Bisous.

Zick : La suite est juste en dessous. Bises.

Ddy : Ah ben, voilà la suite mais nous en sommes toujours le même soir. Et non, Harry n'est toujours pas jaloux… Dumbledore a prédit quelque chose le 3ème jour ? Je vais aller revoir ça, tiens, ton commentaire m'intrigue. Bisous.

Ange de un cisme : La suite est enfin là. Bises.

Vert Emeraude : Je ne sais pas ! Dans la fic originale, ils ne sont pas encore ensemble ! Bisous.

Crackos : Effectivement, Blaise semble plutôt bien se contrôler. La suite est juste plus bas. Bises.

Vif d'Or : Voilà enfin le 8ème chapitre. L'auteur en a écrit 12 pour l'instant et en prévoyait en tout 15 ou 16. On verra bien. Bisous.

Nfertiti : Oh ! Tu n'es pas tendre avec Harry. Il sait se montrer parfois assez dur mais tellement naïf l'instant suivant… Voir plus bas. Bises.

Quiproquo : J'ai relu le passage en question. Moi, je pense que Harry se dit que surveiller Draco est épuisant physiquement et émotionnellement. Et que s'il décide de lui soumettre d'autres candidats « âme sœur », il n'a pas intérêt à se tromper car non seulement Draco se transforme de façon terrifiante s'il est agressé mais il n'acceptera aucun autre partenaire que le bon. Pour le 13ème chap, et bien, on attend… Bisous.

Watanabe : Elle est juste en dessous. Bises.

Oxaline : Merci ! Voici la suite. Bisous.

Myhahou : En fait, le titre est le nom d'une chanson comme je l'ai expliqué au début. Bises.

Lem Black : Salut toi ! Alors, où en est ta fic ? Tu as trouvé une bêta-lectrice ? Sinon, je suis toujours disponible. C'est gentil de relire mes autres traductions. Bisous.

Siria Black 666 : La suite est là mais l'auteur en est toujours à 12. On attend. Bises.

Bad Angel 666 : Combustion spontanée ? LOL. Je crois que y a de ça ! La suite est juste plus bas. Bisous.

Tily : Oui, j'ai été assez longue mais je suis de retour avec toutes mes fics et traductions ! Voici la suite de celle-ci. Bises.

Yochu : Mais de rien. Cette fic est vraiment drôle et j'aime beaucoup la traduire. Bisous.

Manelle : Merci pour les 3 reviews. Voici la suite. Bises.

Chapitre 8. Dame de Pique.

Il était huit heures du soir. Harry Potter s'affairait et s'agitait au milieu de son dortoir, jetant sans soin ses affaires dans sa malle qui serait bientôt amenée en bas de l'escalier puis dans les donjons des Serpentard.

- Je ne peux pas le croire, camarade, dit Ron en secouant la tête. Si tôt !

- C'est de ma faute, Ron, grogna Harry. Peut-être que Malfoy a raison. Je suis foutument stupide.

- Non, tu ne l'es pas, fit Hermione, qui visitait couramment le dortoir des garçons. Tu as juste essayé d'agir en accord avec notre plan.

- Ouais, l'appuya Ron en donnant une tape dans le dos de Harry. Tu avais seulement de bonnes intentions. Tu as juste essayé de faire une faveur au connard !

- Ça, c'était une vraie faveur, râla Harry, l'air sombre. Nott l'a presque… Non, je ne veux même pas y penser ! Eurgh !

- Pourquoi est-ce que Malfoy attire les hommes, d'abord ? demand Ron en fronçant les sourcils. On sait que les Veela femelles n'affectent pas les filles alors pourquoi les mâles affectent les deux genres ?

- A cause de leur physique unique, commença à expliquer Hermione d'un air entendu. Les femelles Veela ne peuvent faire d'enfant avec une autre fille, c'est tout simplement impossible. Mais c'est différent avec le mâle Veela. Tu vois, les Veela mâles peuvent être à la fois le père et la mère d'un enfant Veela. C'est pourquoi l'étendue de leur sex-appeal est plus répandue que celui des femelles.

- Parle français, 'Mione, fit Ron en roulant des yeux.

- Ce que je suis en train de dire c'est qu'en plus du fait évident que Malfoy peut concevoir un enfant avec une femme, il peut aussi se mettre enceint lui-même et avoir un enfant avec un autre homme. C'est pourquoi il attire aussi tous les étudiants mâles de notre école.

Harry grimaça.

- C'est… C'est énorme.

- Très perturbant, dit Ron semblant sérieusement malade.

- Et bien, c'est un fait, crois-le ou pas.

Hermione croisa les bras avec une expression suffisante.

- Les mâles Veela sont si rares que cette aptitude leur a été donnée pour garantir une évolution à long terme. Et, pour revenir à notre précédent sujet, c'est exactement pourquoi tu as eu entièrement raison, Harry, de laisser Theodore tenter sa chance avec Malfoy. Malfoy peut ne pas se croire gay lui-même mais si son âme sœur est vraiment un homme, il ne pourra pas l'empêcher et il devra définitivement maté les garçons, lui aussi.

- Oh… Je suppose que tu as raison.

Harry examina sa malle à moitié pleine avec consternation, les sourcils froncés.

- Alors, je devrais être plus prudent. Je ne veux pas que quelque chose m'arrive. Je suis écoeuré et fatigué de plonger dans les ennuis à cause de lui.

- Nous devons trouver un plan, répliqua Hermione, l'air impatient, en se frottant les mains.

Harry semblait dégoûté.

- Je suis dégoûté.

- Bien, encore combien de semaines avant que le médicament arrive ? Trois ? Quatre ? décompta Ron.

- Bon dieu, comment veux-tu que je le sache ? rétorqua Harry en ouvrant les bras de désespoir. Tout ce que je sais c'est que je veux être débarrassé de ce boulot maintenant ! Je ne suis pas exactement enthousiasmé par l'idée de passer le prochain mois dans les donjons, à vivre parmi des Serpentard malades et retors… Mais bon sang comment je vais vivre cette période ? Est-ce que je devrais garder ma baguette sous mon oreiller chaque fois que je vais aller dormir ?

- Ça serait prudent, dit Ron en regardant vers Harry sérieusement.

- Aaaaagh ! ça devient carrément ridicule, gémit Harry en laissant mollement tomber son corps fatigué sur le lit. Comme je peux à la fois protéger Malfoy et moi là, en bas et pourtant survivre à cette 7ème année ? Mes examens sont en danger.

Hermione parut extrêmement inquiète.

- Tu marques un point, Harry. Ton travail scolaire va en souffrir. Imagine que tu as déjà changé tes matières d'études à cause de cette agaçante bave de testicule snobinarde. Incroyable ! Je me demande parfois s'il y a une quelconque logique dans la politique de cette école. Je ne comprends pas la moitié des décisions que Dumbledore prend.

- N'essaie même pas, fit Harry en parlant à travers son oreiller.

- Bien, de toute façon, il y a un plan.

Hermione sourit et se leva pour commencer à faire les cents pas dans la pièce.

- Ron et moi, on a commencé à rassembler les noms.

- Les noms ? répéta Ron, confus. Hermione, ne m'inclus dans rien que je pourrai ne pas aimer.

- Nous rassemblerons les noms des étudiants qui sont intéressés par Malfoy, expliqua Hermione. Et ensuite, nous essayerons d'arranger les situations comme il convient.

- Aucune liste n'est nécessaire, fit dûment remarquer Harry. A moins que tu envisages de lister toute l'école, du plus jeune 1ère année à Dumbledore lui-même.

- Ouh… fit Ron en sortant la langue.

Hermione avait l'air indigné.

- Nous devons bien débuter quelque part, non ?

Harry se tourna et rencontra ses yeux noisette déterminés. Il soupira.

- Très bien, d'accord… Fais ce que tu veux.

Juste au moment où Hermione allait recommencer à parler de ses projets, la porte du dortoir s'ouvrit et le Professeur McGonagall entra.

- Vous êtes prêt, Monsieur Potter ?

Harry se leva de son lit et lissa sa robe.

- Aussi prêt qu'on peut l'être.

- Ceci est très déconcertant, dit McGonagall d'un air désolé. Mais je ne peux pas vous aider. Ce sont les ordres du Directeur.

- Je pense que je m'en accommoderai, Professeur.

Harry agita sa main avec dédain.

- Après tout, j'ai été joliment près d'être choisi pour aller à Serpenard en premier lieu. Maintenant, je vais enfin savoir si j'étais vraiment fait pour là-bas.

McGonagall ne sembla pas tout saisir ce que Harry disait mais Hermione et Ron roulèrent des yeux, consternés. Harry fit un sourire un peu crispé et attrapa la cage de Hedwige qui était vide.

- On y va, Professeur ?

- Oh oui, bien sûr. Prenez votre malle et suivez-moi. Le professeur Snape nous attend déjà dans le Grand Hall.

McGonagall tourna les talons et sortit du dortoir. Harry leva sa baguette vers sa malle et lança un sortilège de lévitation puis il la guida hors du dortoir.

- Heu… salut alors, dit-il en inclinant la tête vers ses deux meilleurs amis en souriant amèrement.

Puis il se hâta vers McGonagall.

- Tu auras bientôt de nos nouvelles, Harry, lui cria Hermione qui se voulait encourageante. Ne laisse pas tomber !

- Souviens-toi de garder ta baguette vers toi, lui rappela Ron.

- Ouais, ouais…

Harry secoua la tête et bouda tout le trajet en descendant les escaliers.

- N'ayez pas l'air si découragé, Monsieur Potter. Ça sera seulement pour quelques semaines, fit McGonagall en essayant de sourire.

Harry soupira. McGonagall avait raison. Peut-être qu'il ne devrait se sentir si misérable à propos de ça. Il n'avait aucune raison de se montrer aussi pessimiste, non ? Après tout, il devrait être habitué à cette sorte de poisse depuis le temps. N'était-ce pas déjà un fait que chaque année scolaire de Harry Potter était tout sauf normale ?

Il se redressa et raffermit sa position. Il ne laisserait pas tomber. Il vivrait pour raconter l'histoire. Et garderait aussi sa santé d'esprit.

§§§§§

Draco était bourru et irascible. Il se tenait près du professeur Snape dans le hall d'entrée, tentant désespérément de ne pas se ronger les ongles de nervosité et de colère. Il était tout de noir vêtu, parfaitement assorti à son humeur actuelle.

- Professeur, ceci n'est pas vraiment nécessaire, essaya-t-il pour la millième fois. Je n'ai pas besoin d'avoir Potter en bas. Franchement.

- Monsieur Malfoy, combien de fois devrai-je vous le dire ? demanda Snape, peiné. Il ne s'agit pas de ma décision. C'est le Directeur qui l'a décidé. Soyez assuré que si le destin de Potter reposait sur moi, je serais plus qu'heureux de l'enfermer en haut de la tour Gryffondor pour le reste de sa vie !

Drago conjura un petit tourbillon de vent pour s'amuser et le dirigea sur la tête de Snape. Les légères bouffées ébouriffèrent les cheveux gras du Maître de Potions et l'homme au nez crochu jura dans sa barbe.

- Drac… Monsieur Malfoy, voudriez-vous s'il vous plait vous tenir correctement !

- Oh, Sev, allez, se lamenta un Draco maussade, en s'appuyant contre le mur. Je sais que tu peux faire quelque chose pour ça. Parle à Dumbledore. S'il te plait ? Je suis certain que s'il y réfléchit vraiment très dur, il remarquera que les donjons des Serpentard ne sont pas exactement le meilleur endroit pour son enfant prodige.

Snape grogna en aplatissant ses cheveux graisseux en arrière dans leur position habituelle.

- Bien, d'accord. J'essayerai. Mais je ne peux rien te promettre.

- C'est pas si mal.

Draco diminua le léger tourbillon et tenta un petit sourire.

- Les voilà, marmonna Snape, en prenant une pause arrogante.

Il se tourna vers l'escalier qui menait aux étages supérieurs du château.

- Minerva… et Monsieur Potter, les salua-t-il avec son air renfrogné le plus acide.

Draco regarda vers Harry. Le Gryffondor était vêtu d'un pull-over rouge à col roulé sous sa robe, qui fit presque vomir Draco sur le champ. Les yeux délicats de Malfoy ne pouvaient supporter cette vision offensante plus de deux secondes. Frissonnant d'horreur, Draco reporta son attention sur McGonagall.

- Vous amènerez Monsieur Potter dans sa nouvelle chambre, Severus ? demanda McGonagall d'un ton rigide, en regardant le Maître de Potions, sceptique.

- Je le ferai, répondit Snape, ses lèvres retroussées en coin dans un petit sourire affecté. Et je lui ferai aussi une rapide présentation des habitudes de sa nouvelle maison.

- Serpentard n'est pas ma nouvelle maison ! protesta Harry.

- Silence, grogna Snape. Serpentard est votre nouvelle maison pour ces quelques prochaines semaines et vous vous comporterez comme l'un d'entre nous. Règle numéro un : ne jamais parler au responsable de votre maison – c'est-à-dire moi – sans que je vous aie donné la permission de le faire.

- Oui, monsieur, répondit Harry, moqueur.

- Monsieur Malfoy, comment allez-vous ? s'enquit McGonagall soudainement, en regardant le blond d'une curieuse façon.

- Ça baigne, grommela Draco avec dérision.

McGonagall avança de quelques pas vers lui.

- Vous… Êtes-vous … certain que… ? commença-t-elle mais ensuite ses iris se mirent à se dilater d'une étrange manière et elle ne put plus parler.

Timidement, la vieille femme leva la main pour toucher la rayonnante chevelure blanche de Draco.

- Aargh ! hurla Draco et sursauta hors de portée de McGonagall. Professeur !

Harry essaya de réprimer son rire cependant sans vraiment y parvenir. Snape fixa McGonagall avec désapprobation.

- Minerva, reprenez-vous, ordonna-t-il d'un ton sec.

McGonagall pourtant ne l'entendit pas.

- Monsieur Malfoy… dit-elle d'une voix douce, un peu lointaine en tentant d'aller vers lui. … que vous êtes beau…

- Eurgh !

Harry et Draco avaient eu un haut-le-corps simultanément, mais Harry en riant.

- Minerva ! appela Snape en agitant la main devant sa figure. Minerva !

En vain ; la pauvre vieille femme était entièrement sous l'emprise terriblement attrayante de Draco.

- Draco, sors de son champ de vision, tu es en train de la tuer, exigea le Maître de Potions. Son pouls ne peut rester comme ça ; elle va avoir une attaque cardiaque. Potter ! Prenez vos affaires et suivez Monsieur Malfoy dans la salle commune. Maintenant !

Draco, bien que complètement dégoûté par l'idée de voir le professeur McGonagall baver sur lui, obtempéra à la hâte. Harry le suivit de près, en faisant léviter sa malle derrière lui.

- Attends, Malfoy ! haleta Harry, courant en bas les escaliers en essayant de ne pas trébucher. Qu'est-ce que c'est que tout ça ?

- Qu'est-ce que c'est que tout ça ? répéta Draco, pivotant sur lui-même et regardant Harry furieusement. Tu ne l'as pas vue ? Elle est devenue dingue ! De moi ! Et elle a cinq fois mon âge ! C'est totalement révoltant !

- Heu… ouais, fit Harry en essayant de maintenir un visage impassible. C'est un peu… troublant.

- Tu étais en train de rire de nous, espèce de monstre pervers, grogna Draco.

Harry ne put s'empêcher d'exploser de rire une nouvelle fois.

- Ouais… whahahahaha… J'étais… hahahahaha !

Draco fit craquer les articulations de ses mains.

- Je te préviens, Potter…

Harry se tenait l'estomac et riait plus fort encore.

- Hahahahahahaa… C'était si… Eurgh ! Hahahaaahahaha… Mais p-p-pourquoi S-s-snape ne bave pas sur toi ? Hahaha !

- Pour ton information, pauvre con, Snape s'est fait une potion pour lui-même, répliqua Dracp l'air très irrité. C'est une potion très difficile à concocter et les ingrédients sont vraiment rares alors il l'a faite juste pour aujourd'hui parce que nous avions besoin de parler.

Harry tentait de se ressaisir.

- Humm… parler ? De quoi ?

- Certainement rien qui te regarde, balafré, grogna Draco. Maintenant bouge ton cul de paresseux et traîne tes affaires dans la salle commune. Nous devons attendre Snape ici.

Bien qu'encore gloussant, Harry obéit et ils marchèrent jusqu'au portrait des Serpentard dans un silence relativement paisible.

- Lanigiro (1), dit Draco à la porte qui s'ouvrit.

- Le mot de passe a changé ? demanda Harry.

- Oui, répondit brièvement Draco.

- D'accord, fit Harry en haussant les épaules. L'est mieux de l'ancien de toute façon.

- Oui.

- Est-ce que je m'installe dans la même chambre que toi, Crabbe, Goyle, Nott et Zabini ?

- Oui.

- Je peux demander à Ron et Hermione de me rendre visite parfois ?

- Non ! Potter, cesse de me poser des questions stupides et tais-toi ! exigea Draco sur le point de craquer. Tu me donnes la migraine.

- D'accord, acquiesça Harry.

Puis il s'assit dans l'un des somptueux fauteuils verts. Draco prit place dans le siège voisin.

- Bien. Maintenant, nous attendons Snape.

§§§§§

Harry regarda le petit manuel de réglementations qu'il tenait dans les mains, les yeux grands ouverts.

- Le Guide de L'Irréprochable Comportement du Serpentard ? demanda-t-il en se tournant vers Draco avec ahurissement.

Snape venait juste de les laisser seuls dans la salle commune après une conférence de quinze minutes sur comment Harry devrait se comporter dans le Royaume du Maître de Potions.

- C'est plutôt intéressant, vraiment.

Draco sourit d'un air moqueur en voyant l'expression scandalisée de Harry.

- Snape l'a écrit lui-même. Tu devrais jeter un coup d'œil à la page 17.

- Qu'est-ce qu'il y a, à la page 17 ? s'enquit Harry, curieux tandis qu'il tournait les pages d'une chiquenaude.

- Regarde toi-même, fit Draco, amusé.

Harry tourna trois ou quatre pages et trouva enfin le bon passage. Ses yeux en sortir presque de leurs orbites quand il lut l'en-tête.

- Comportement Sexuel Raffiné ? Il enseigne à ses élèves un comportement sexuel ? Hum, je veux dire, lui, il enseigne un comportement sexuel à ses élèves ?

- Depuis la 1ère année, gloussa Draco.

- Puis-je te poser une question ? Par l'enfer, comment il peut connaître quoique se soit aux relations sexuelles ? renifla Harry sarcastiquement. Ce n'est pas comme s'il avait une femme ou quelque chose dans ce genre.

- Peut-être qu'il couche avec des étudiantes, occasionnellement ? Ou avec McGonagall ? plaisanta Draco.

- C'est vraiment affreux ! s'exclama Harry avec un haut le corps.

Draco commença à ricaner et Harry reporta son attention sur le livre. Il lut quelques conseils, incapable d'en croire ses yeux.

- Oh… Est-ce que le petit Harry-chou est en train de rougir ? demanda Draco en pouffant de rire. Est-ce que le texte te choque ? Est-ce que notre gentil héros n'a jamais entendu parlé de ce qu'il y a sous les robes des filles ?

Harry, qui, en vérité, rougissait réellement des conseils qu'il était en train de lire, se sentit soudain très en colère.

- C'est toi qui te moque de moi, Malfoy, dit-il, méprisant puis il sourit, narquois. Etant toi-même un expert dans le domaine du sexe et tout ça.

Sur le coup, Draco eut le souffle coupé de fureur en entendant l'insulte. Puis il sentit ses joues devenir très, très brûlantes d'embarras.

- Toi… Toi… !

Harry tordit sa bouche en un doux sourire.

- Oui, mon très cher et virginal Draco ?

- Je vais te tuer !

- Allons, allons, petit Drackychou, rétorqua Harry d'une voix aussi irritante que possible. Qui prendrait soin de toi, alors ? Sans moi, tu pourrais expérimenter ta toute première fois avec, par exemple, Trelawney. Ça serait tout simplement émouvant, non ?

- Espèce de culottée et crétine petite nana !

- Espèce d'oie blanche !

- Comment oses-tu ? Coureur de bas étage au sang-mêlé !

- Puceau !

Draco ne put s'en empêcher ; il était trop furieux et embarrasser pour rester calme et concentré. Il bondit de sa chaise et sauta sur Harry, le frappant durement sur la joue droite et essayant de lui arracher les cheveux.

- Tu n'es qu'une… putain de… salope de Gryffondor ! hurla-t-il. Excuse-toi immédiatement !

Harry cria de douleur quand sa mâchoire fut frappée une seconde fois mais s'arrangea pour agripper fortement les poignets du Serpentard après quelques secondes de combat et de cris.

- Enfin merde Draco ! cria-t-il. Contrôle-toi, par Merlin !

Juste après avoir entendu ses paroles de commandement, Draco cessa immédiatement d'agir comme un chat sauvage et se calma docilement. Harry avait l'air maintenant totalement confus.

- Wahou, dit-il, heu… c'était… simple ?

- La ferme, rétorqua dangereusement Draco.

Ils se fixèrent dans les yeux sans rien dire pendant plusieurs secondes. Draco se maudissait en pensées, espérant que Harry n'avait pas remarqué quel sorte de pouvoir autoritaire il avait sur lui. Avec une simple demande énergique, Harry pouvait lui faire faire presque tout ; cette idée apporta des images plus que troublantes dans la tête de Draco.

Harry, d'un autre côté, essayait de ne pas se sentir chaud en sentant le souffle de Draco sur son visage. En même temps, il se demandait si le Prince des Serpentard n'avait pas toujours eu ce comportement fou et imprévisible.

- Hum… Malfoy ? Tu es assis sur mes genoux, croassa finalement Harry.

Draco tressaillit et se recula si vite qu'il tomba sur le sol dans sa panique.

- Jamais plus, dit-il, paraissant très énervé. Jamais plus !

- Tu es bizarre, Malfoy, déclara Harry en le fixant furieusement tout en massant son mâchoire douloureuse.

Heureusement aucun os n'était cassé et aucune articulation déplacée.

- Et tu es un adversaire assez minable, sourit-il en conclusion.

- Va te faire foutre, marmonna Draco.

- Bien, si on oubliait tout ce bordel, fit Harry en se levant. Je suis désolé de t'avoir insulté. On va dans ta chambre alors ?

La bouche de Draco s'assécha après avoir entendu cette déclaration.

- Q-quoi ?

- Notre dortoir, stupide tête de nœud, on va y mettre mes affaires ou pas ?

Harry regarda le plafond, essayant de se montrer patient et poli.

- Oh… d'accord, répondit Draco en se relevant tant bien que mal, les joues en flammes. Bien sûr.

Harry haussa un sourcil. Il n'essayait même pas comprendre le comportement du blond. Il fit léviter sa malle et suivit Draco à travers les corridors humides jusqu'au dortoir qui, maintenant, serait sa nouvelle chambre à coucher aussi.

§§§§§

Draco, couché sur son lit, réfléchissait. Potter allait le rendre dingue. Et où était la réponse de Nymphadora à sa lettre ? Draco était certain que sa cousine le faisait délibérément attendre, par pure malveillance. Mais ensuite, il se dit que Tonks n'était quelqu'un de diabolique, pas vraiment et Draco le savait. Peut-être qu'elle ne savait tout simplement pas quoi lui dire ? Quoiqu'il en soit, Draco était désespéré d'avoir de ses nouvelles. Après tout, elle était la seule qui connaissait son secret sur sa véritable âme sœur et Draco avait vraiment besoin de parler sérieusement de ses problèmes avec quelqu'un.

L'esprit de Draco se tourna alors vers ses autres problèmes. Il avait eu une conversation avec Snape plutôt dans la journée, après les cours. Ils avaient parlé de sa situation et Draco lui avait raconté ses transformations en détails. Snape s'était inquiété de sa santé, mais Draco avait écarté toutes ses inquiétudes : après tout, c'était à ses camarades de classe de craindre pour la leur ; si quelque chose avait été appris du cas de Theodore Nott. Snape avait promis de découvrir un moyen pour Draco de contrôler ses métamorphoses, afin qu'elles ne surviennent pas si abruptement et causent encore plus de chaos.

Mais ce n'était pas ce qui inquiétait Draco maintenant. Non… La part la plus intéressante de leur discussion concernait Harry Potter, son âme sœur secrète. Snape se demandait comment Harry était complètement immunisé contre son attraction de Veela et avait demandé à Draco si s'était vrai. Soupirant mentalement, Draco avait admis que c'était le cas. Alors, Snape s'était mis à faire les cent pas dans son bureau, en y réfléchissant fortement. Le Maître de Potions était certain d'avoir vu Harry baver sur Fleur Delacour deux ou trois ans plus tôt. Cette pensée sembla le convaincre qu'il y avait quelque chose de vraiment important que Dumbledore leur avait caché. Draco était d'accord et ensemble avec son professeur favori, le Veela avait décidé de découvrir de quel secret il s'agissait.

Draco était sincèrement curieux. Quelle était la raison de l'immunité de Harry ? Quelque part, ça inquiétait le jeune Serpentard de savoir que même s'il voulait séduire Harry et avoir le Gryffondor comme âme sœur, il n'y arriverait pas. Pas qu'il n'ait jamais eu de telles envies, cependant.

En tout cas, Snape avait promis de visiter les archives du Ministère et chercher dans le dossier de Harry. Ils avaient besoin de détails s'ils voulaient avancer dans leur enquête. Peut-être y avait-il quelque chose, dans l'héritage du petit héros, qui le rendait spécial, une fois de plus ?

- Malfoy ?

Draco grogna avec lassitude, se tourna vers l'autre côté et fit face à son nouveau compagnon de chambrée.

- Quoi encore, Potter ?

- Je m'ennuie.

Draco en resta bouche bée.

- … et ?

- Tu joues aux cartes avec moi ?

Draco ouvrit encore plus la bouche.

- Heu… quoi ?

- Jouer aux cartes avec moi, répéta Harry qui avait l'air frustré. J'ai un paquet de Cartes Auto Mélangeantes dans ma malle. Alors ? On joue au Trou du Cul (2)? Au Casino ? A la Dame de Pique ?

- ... si je te disais… non ?

- Allez ! se lamenta Harry. Ce n'est pas comme si tes potes en bas dans la salle commune voulaient passer leur temps avec moi… alors que je suis collé ici avec toi.

- Demande à Blaise, proposa Draco.

- N'y pense même pas, Potter, répondit Blaise couché sur le lit voisin de celui de Draco. Je suis en train de lire un livre.

- Tu vois ? s'exclama Harry en tapotant de son index le genou plié de Draco. Tu dois jouer avec moi.

Draco se renfrogna.

- Potter, lis sur mes lèvres : va te faire foutre.

Harry croisa les bras et fit la moue.

- Très bien.

Draco regarda le Gryffondor sortir à pas bruyants de la chambre. Il plissa des yeux, dardant une œillade assassine sur le pull-over rouge en même temps que celui qui le portait. Mais, une fraction de seconde après que la porte se fut refermée sur Harry, une panique croissante commença à agiter la poitrine de Draco. Son souffle devint rapide et superficiel et il se mit à jeter de fréquents coups d'œil nerveux vers Blaise, Crabbe et Goyle, qui étaient les autres occupants de la chambre. Blaise paraissait heureusement absorbé par son livre mais Crabbe et Goyle…

Draco se leva promptement quand les deux sous-fifres tournèrent leur tête dans sa direction en s'humectant les lèvres. Puis il courut hors de la pièce après son ange gardien.

- POTTER !

Harry était appuyé contre le mur juste à côté de la chambre et Draco courait droit sur lui. Harry s'arrangea pour l'attraper par la taille avant que le Serpentard n'ait le temps de tomber sur son nez.

- Je t'ai manqué ? sourit Harry en lâchant le blond.

Draco semblait mortifié mais soulagé. L'attouchement de Harry s'attardait sur sa peau et il avait très chaud. Avec de gros efforts, il se maîtrisa et ravala la force de ses instincts.

- Reviens dans la chambre, marmonna-t-il. Je jouerai avec tes cartes à la con. Dame de Pique.

- Tu ne fais pas assez confiance à Blaise pour contrôler la situation si ça tourne mal ? demanda Harry, en souriant d'un air affecté.

- Pas encore, admit Draco. Il se comporte vraiment bien mais je n'ai pas encore confiance en lui à ce point-là.

Harry ouvrit la porte de la chambre et ils entrèrent.

- Et tu as confiance en moi ?

Draco lui lança un regard meurtrier mais s'arrangea pour siffler un « ouais » muet.

- Dame de Pique, alors.

§§§§§

Draco bailla.

- Ça devient ennuyeux.

- C'est seulement le quatrième match, Malfoy, ça ne peut pas déjà être ennuyeux, fit Harry en plissant les yeux.

- Ça devient ennuyeux parce que tu ne me bats jamais, répliqua Draco d'une voix traînante en baillant à nouveau.

Ils étaient assis sur le lit, jambes croisées, le jeu de cartes étalé en face d'eux.

- Ouais, et bien tu as insisté pour jouer à la version sorcier de ce jeu… Je n'en ai pas encore l'habitude, se plaignit Harry.

- Et de quoi tu as l'habitude ? demanda Draco. Ce n'est pas si différent de la version moldue, d'après ce que j'ai entendu de Parkinson.

- La Dame de Pique parle et flirte avec moi ! grimaça Harry. C'est très perturbant !

- Piètre excuse, dit Draco en baillant pour la troisième fois.

- Bon, très bien… Je suppose que tu as besoin d'une sorte d'étincelle pour gagner à ce jeu, expliqua Harry. Tu sais, un genre de… but à atteindre. Qu'est-ce que j'obtiens si je te bats ?

Les lèvres de Draco se courbèrent en sourire narquois.

- Ah, alors tu veux faire un pari ? C'est la façon dont, nous, les Serpentard, jouons toujours aux cartes.

- Ouais, bien, alors qu'est-ce que tu en penses ? demanda Harry en se mordant les lèvres.

- Humm, médita Draco. Pourquoi pas ? Mais pourquoi on devrait obtenir quelque chose si on gagne ? Ce serait bien plus intéressant de faire quelque chose de vraiment dégueulasse… si on perd.

- Dégueulasse comme quoi ? s'enquit Harry, soupçonneux.

- Comme… quelque chose de vraiment crade, fit Draco, les yeux brillants. Par exemple, tu devras aller vers Snape et lui rouler une pelle si… pardon, quand tu perdras.

- Eughhh, par l'enfer, pas question, s'exclama Harry qui semblait avoir envie de vomir. Ça, c'est trop dégueulasse !

Draco haussa un sourcil.

- Tu es homophobe ?

Il réalisa soudain qu'il avait légèrement peur de la réponse.

- Non, dit Harry avec indignation. C'est juste que je suis pas trop fou de Snape.

Draco soupira intérieurement de soulagement et sourit.

- Et Trelawney, alors ?

- Limitons-nous au genre humain, d'accord ?

Draco rit.

- Goyle ou Crabbe ?

- Tu aimerais honnêtement me voir les embrasser ?

Le blond y réfléchit.

- Heu… non, merci.

- C'est ce que je pensais.

- Alors, qui ?

Harry gloussa.

- On doit toujours embrasser quelqu'un ?

- Bien sûr qu'on doit, râla Draco. C'est la tradition.

- La tradition ?

- Ouais, la tradition.

Draco appuya son dos contre l'oreiller du lit de Harry.

- Par exemple, l'an dernier, Parkinson a embrassé Flitwick et Nott a dû le faire à Rusard.

- C'est tellement crade ! déclara Harry. Vous, les Serpentard, vous êtes vraiment des gens tordus !

- N'est-ce pas ? s'extasia Draco.

Harry roula des yeux.

- D'accord… très bien. Le baiser, alors. Mais eh ! Tu m'as dit que tu n'avais jamais embrassé personne avant que Seamus t'attaque dans la bibliothèque ! Tu es en train de me faire marcher, non ? Il n'y a pas une telle tradition ici ?

- Oh oui, il y a en a une, glissa Blaise sans quitter son livre des yeux. Sauf que Draco gagne toujours.

Harry regarda le Serpentard aux cheveux noirs, les yeux écarquillés.

- Il n'a jamais perdu un seul jeu ?

- C'est exact, confirma Blaise la voix traînante en tournant une page. Il n'a jamais perdu un jeu.

- Alors, ce pari, Potter ? s'enquit Draco en souriant doucement.

Harry ne put s'empêcher de penser que c'était une très, très mauvaise idée.

- Humm…

Draco remua un sourcil.

On a peur, Potter ?

- Tu aimerais bien !

Harry fronça les siens et croisa les bras.

- Continue.

- D'accord, obtempéra Draco, l'air triomphant. Le perdant devra embrasser les doigts du vainqueur… chacun d'eux… les sucer avec sa bouche… et avoir l'air de vraiment aimer ça.

- QUOI ? hurla Harry. Mais je veux pas sucer tes doigts !

Draco rit.

- Alors, dans ce cas, il vaut mieux ne pas perdre, non ?

- Tu me révoltes, Malfoy… Mais… je… je suis d'accord. En fait, ça pourrait être bien d'humilier cette effronterie que tu portes en toi, pendant un petit moment.

Draco sourit et rassembla le paquet de cartes pour les battre. Blaise ricana mais Harry décida bravement de l'ignorer.

A suivre…

Petite note de la traductrice :

(1) Lanigiro. Je me suis étonnée devant ce mot de passe qui n'était, à ma connaissance pas du latin – mais je peux me tromper – et j'ai fait quelques recherches sur le Net. Lani Giro est un groupe de rock.

(2) Trou du cul. Ne fustigez pas la traductrice ! Le terme employé par l'auteur est vraiment « asshole ». J'avoue que je suis restée perplexe un bon moment ; je ne voyais pas le rapport avec la liste de jeu de cartes proposée par Harry. J'ai fait là aussi pas mal de recherches mais apparemment pas dans la bonne direction – si on exclut, bien sûr, les sites qui me proposaient l'achat de cartes à jouer avec des dames montrant leur postérieur au dos – parce que j'ai fait chou blanc. Je me suis donc tourné vers l'auteur pour connaître le fin mot de l'histoire. Mais en attendant sa réponse, j'ai demandé à JessHDH, avec qui je suis toujours en contact, elle m'a aimablement renseignée.

Donc, il en ressort que le « trou du cul » est bel et bien un jeu de cartes connu – pas de moi, hélas – et non un écart de langage supplémentaire de l'auteur…

Voilà pour les explications. J'attends vos commentaires.

Gros bisous

Falyla