Mémoires d'une guerrière oubliée

DISCLAMER ; aucun des personnages ou des lieux inventés par Tolkien

Pleins de kiss et de merci à JOJOLAPIN, a LA SORCIERE O CHEVEUX BLOND et a MON TIT CAPITAN

MERCI A TOTU CEUX KI VONT LIRE CE CHAPITRE et Y LAISSER DES REVIEWS

Et enfin merci des commentaires que vous ferraient


CHAPITRE 3

Quand Elrond m'eut annoncé la mort des mes parents, les larmes commencèrent à couler sur mes joues. Il me parla longuement, très longuement, le temps semblait s'être arrêter. Je pris quelques instants à réaliser l'étendue de ce qu'il me disait et à ce moment, mes larmes redoublèrent. En un instant mon monde s'écroulait : la seule autorité qui faisait barrière à mes projets d'évasion, d'abandon de moi-même tomba : mes parents n'étaient plus.

Je crois qu'Elrond demanda à Dan de s'occuper de moi et avant de sortir et de nous laisser seuls sur la terrasse, il me tendit une chaîne ; je la pris d'un geste automatique sans meme me rendre compte de se que je faisais. Je devais me souvenir plus tard que cette chaîne avait appartenu à ma mère.

J'éprouvais le besoin de fuir la réalité en quittant ce lieu. Les larmes coulaient librement sur mes joues quand je me mis à courir. Dan essaya de me retenir, de me serrer dans ses bras mais il n'y parvint pas car je me détachais de son étreinte pour fuir.

Je me rappelle avoir couru pendant des heures jusqu'à ce que mon corps ne m'obéisse plus.

Je me suis arrêtée dans une clairière .il y avait un immense saule pleureur et je me laissais tomber contre son tronc. Un saule pleureur…encore une ironie de ce destin implacable qui me poursuivait. Mes muscles se détendirent aussitôt ; contre ma volonté .Mon corps était brisé par cette course folle et je laissai tomber la chaîne de ma mère sans même m'en apercevoir.

Je me demandais pourquoi. Pourquoi fallait-il que je souffre ainsi ? Pourquoi fallait-il souffrir et encaisser ? C'est un bien triste destin pour un elfe qui ne peut pas mourir.

Dans ma tête la souffrance se mêla à la colère et c'est dans un geste rageur que je me mirai dans le magnifique lac d'eau pure qui se trouvait là.

Je vis une jeune fille belle et fragile :une peau blanche, de longs cheveux châtains dont les boucles encadraient un visage doux aux traits fins.des yeux bleus gris aussi profonds que les abysses de la mer.De belles lèvres belles et pulpeuses mais aussi les larmes, la souffrance, la tristesse. Je méprisais ma faiblesse, je haïssais ma souffrance : je me détestai.

A bout de force, je m'effondrais sur le sol et hurlais ma douleur, mon impuissance, et l'injustice qui me révoltait et oppressait mon cœur brisé. A partir de ce moment, je décidai que les Valars n'avaient plus de place dans ma vie. Ils ne m'avaient pas épargnés pas la souffrance alors que j'avais laissé ma vie entre leurs mains. Plus maintenant, mes caprices et mes désirs guideraient mes pas et seul conterait ma quête d'une quiétude qui me semblait alors interdite à jamais.

Je souffrais trop, j'en voulus à mes parents de m'avoir abandonné et c'est devant l'astre de la nuit qui représentait mon espoir que je jurais de ne plus jamais m'attacher à quelqu'un ainsi je ne souffrirais plus. Je croyais alors me protéger, mais c'est une promesse que je ne réussis pas à tenir.

Je sifflais longuement, appelant Espoir qui vint instantanément à ma rencontre. Nous partîmes tout les deux ; ne se souciant pas des peines et des chagrins que causa notre disparition.