Une vie de princesse... une vie volée

Bon, bah me revoilà avec ce nouveau chapitre qui est en retard. Jsuis confuse mais bon, moi aussi je suis partie en vacances. AHHH mes chères vacances ! Ou plutôt mon cher voisin ! Oups je m'égare.

Bon, je suis rentrée y a pas longtemps donc j'ai toujours pas pu répondu à vos reviews mais j'ai tout lu. Donc, c'était juste pour dire pas de réponses aux reviews pour ce chapitre. Mais merci à tous !

Bonne lecture

Chap. 5 : Une nouvelle vie

Les invités commencèrent à arriver, elle les salua poliement sous le regard bien veillant de son mari auquel elle était accroché. L'avocat arriva alors face à eux.

- Maître murmura Hermione cachant sa surprise.

- Chérie, je te présente mon ami Jérome Sullivan.

- Ton ami ?

- Bonsoir miss, je vous avais dit que je vous reverrais dit-il en les saluant une dernière fois avant de disparaître dans la foule , une jeune femme à son bras.

- Ton ami? répéta Hermione.

- Il fallait que je te mette à l'épreuve.

- Et je l'ai eu avec les honneurs je suppose vu que je ne me suis pas plainte et que j'ai ...
Elle s'arrêta net dans ces paroles. De toute façon, il avait gagné.

- Tu as été parfaite murmura-t-il en laissant glisser sa main autour de sa taille sur ses fesses.

- Alors tout ça ce n'était qu'un moyen de me faire fléchir, tu as tout organisé.

- Je suis machiavélique, tu le sais très bien et depuis un mois tu ne t'en plains pas je crois.

Elle se calma aussitôt. Il avait raison, elle avait tort car c'était un homme et elle une femme.

- Pourquoi avoir une bite entre les jambes ça vous rend tellement arrogant ?

- Pourquoi cette bite t'attire tellement ? questionna-t-il en lui caressant le bas du dos la faisant ainsi frémir.

- ...

- J'attends une réponse !

- Y a que ça qui m'intéresse ici répondit-elle en souriant avant de le laisser sur place et se mêlait à la foule.

Plusieurs femmes la regardèrent envieuses. Si avant, elle avait perdu du poids, aujourd'hui son corps était parfait. Elle portait une robe marron longue, dessinant parfaitement les contours de sa poitrine. Ses cheveux étaient relevés seules quelques mêches tombés sur son cou. Elle capta le regard de la fille de Frudge, plein de dédain, de jalousie. Elle comprit alors l'avantage de porter un nom aussi célèbre. Le nom des Malefoy apportait la crainte des autres, avant elle n'était qu'une simple sang de bourbe, aujourd'hui elle était l'héritière d'un royaume bâti par la violence, la haine et le mépris. Le nom des Malefoy valait autant que celui des Potter sauf que l'un est dans le camps du bien et l'autre a la marque des gens maudits. Pourtant le nom ne fait pas les gens, mais il y contribue seulement. Au regard de tous, elle était Mme Hermione Malefoy, épouse exemplaire, riche et belle. Les femmes l'enviaient de partager son lit avec un homme aussi parfait que Drago et les hommes voulaient partager son lit. Avant tous voyait en elle la miss je sais tout, aujourd'hui chacun admirait la femme. C'était donc cela le mariage, la fin de la solitude le début d'une vie à deux.

La soirée passa lentement, elle discuta avec peu de personnes préférant les observait, profitant du temps où enfin elle pouvait être seule.

Elle s'en dormit la balancelle qui occupait la terrasse repensant à sa vie passée, rêvant d'un bel avenir.

Le lendemain matin, elle se surprit à se trouver sous le velours du draps, elle regarda autour d'elle cherchant du regard quelle heure pouvait-il bien être, elle aperçut alors Drago assis silencieusement dans son fauteuil. Il regardait à travers la fenêtre, son regard perdu dans le vaste ciel.

- Bien dormi ? demanda-t-il sans détourner son regard.

- Quelle heure est-il ?

- Plus de midi répondit-il.

Elle se leva précipitemment du lit.

- Dans une heure, on est invité à manger. Je veux que tu sois bien habillée et si jamais tu te conduis mal, plus jamais tu ne reverras la lumière du jour.

- Je me conduirais bien répondit-elle un sourire sur les lèvres.

- Et pas la peine de penser à t'enfuir, je ne mettrais que dix secondes à te trouver.

Elle s'habilla rapidement et descendit vers le déjeuner. Sortir, elle allait enfin sortir, sortir de cette maison, de cette prison.

A peine, l'heure du départ prononcé, elle se précipita dehors. Respirant l'air pur à plein poumon, enfin un sentiment de liberté l'envahit.

Drago la pressa de le suivre.

- Pourquoi ai-je le sentiment que je devrais être effrayer ?

- Je sais pas répondit le jeune homme. Parce que j'ai la réputation d'être un démon sous mes airs d'ange.

- Ce n'est pas qu'une réputation.

- Toi alors, toujours le mot pour blesser.

- Tu dois déteindre sur moi alors !

- Qu'est-ce que je disais !

- Où allons-nous ?

- Chez tes parents ! répondit-il quand il arrivèrent devant le portail de son ancienne maison. Ils nous ont invité, il y a quelques jours, j'ai accepté.

Hermione se raidit quand elle aperçut le visage de son père à travers la vitre, sa mère ouvrit immédiatement la porte, les acceuillant ave un sourire.

- Je veux quelques minutes pour parler avec eux quemanda-t-elle.

- tu veux te plaindre ?

- si j'avais à me plaindre, ce ne serait pas auprès de ce connard ! répondit-elle rempli de haine.

- Bien, dis leur tout ce que tu veux, tant que tu ne te plains pas de notre couple, ça me va.

Que quoi pourrait-elle bien se plaindre ? de se faire violer ?

- Bonjour ma chérie dit sa mère en la prenant dans ses bras;

Hermione se dégagea rapidement de son étreinte, mais savait pertiment que sa mère reviendrait à la charge. Comment osait-elle encore la regarder en face après ce qu'elle venait de lui faire subir. Elle n'avait vraiment aucune fierté.

- Ton père est dans le salon, il est impatient de te voir. Oh, Drago !

Il la scruta de toute sa hauteur et la regarda avec un certain mépris. A ce moment, il eût de la compation pour son épouse. Etre victime d'un mariage arrangé était une chose, savoir que son père l'a vendu en était une autre.

- Je vais finir de préparer le repas, ma chérie, tu viens m'aider.

Hermione regarda Drago, lui demanda comment elle devait réagir, voilà qu'elle agissait comme une femme soumise maintenant. Il lui fit signe de suivre sa mère et sans dire un mot, elle se dirigea vers la cuisine.

- Comment vas-tu ? et avec ton mari ?

Hermione la regarda affligée. Qu'attendaient-ils d'elle maintenant, qu'elle leur saute au cou et qu'elle leur dise merci. Elle sortit de la cuisine et monta dans sa chambre. Elle prit un sac et y posa les affaires auquelles, elle tenait le plus, des peluches, quelques cadres, des photos, des lettres, tout ce qui lui rapellerait son innoncence. Et elle descendit dans la salon. Drago était assis dans la canapé face à son géniteur qui semblait occupé toute la conversation. Elle entra dans la pièce et posa son sac.

- Tu ne viens pas embrasser ton vieux père ?

- Quand j'étais petite, je t'admirais tellement, papa. Tu étais si beau, si grand, si fort, si gentil. Je pensais que tant que tu serais près de moi, je serai toujours en sécurité, que tu me protégerais contre ce monde extérieur. Je voulais même t'épouser comme toute petite fille rêvée de faire avec leur père. Puis en grandissant, je voulais que l'homme que j'aimerais te ressembler mais je n'avais pas compris. Je n'avais rien compris. Tu n'es pas un père, tu n'es pas le père que j'aurais voulu avoir et aujourd'hui combien je regrettes toute cette admiration et cet amour que je te portais.

M. Granger se leva et s'approcha de sa fille, Drago suivit son geste du regard.

- Tu m'as vendue hurla-t-elle d'un seul coup.

- Ma chérie, je ...

- Tais-toi, je ne veux pas de tes lamentations. Cela ne me rendra pas tout ce que tu viens de me voler. Je te haïs.

Son père leva la main sur elle, Hermione encaissa la baffe, son regard se transforma alors brutalement. A son tour, elle lui rendit la giffle sous le regard amusé de drago qui se leva à son tour.

- Tu n'auras plus jamais l'occasion de lever la main sur moi. Je te le défends, tu m'as compris hurla-t-elle. On rentre dit-elle alors à Drago.

Elle attrapa ses affaires et se dirigea vers la sortie.

- Hermione Granger s'écria son père.

- Malefoy, c'est comme ça que tu as voulu que je m'appelle maintenant, tu te souviens hurla-t-elle. J'ai perdu ce nom quand toi, tu as perdu ta seule fille. Chaque acte a des conséquences, souviens-toi c'est toi qui me l'a appris, papa.

Dans un pop, elle disparût sous le regard médusé de son père et le regard amusé de Drago. Ca c'est ce qu'il appelait avoir du caractère. Il avait tellement eu raison de l'avoir choisi, d'habitude aucune fille n'élévait la voix sur leur père, aucune sauf elle. Elle n'avait pas peur, comme si la vie aujourd'hui, elle n'y tenait plus. Il ferma les yeux se concentrant sur l'endroit où elle a pu aller puis disparût à son tour pour la rejoindre.

- Je t'avais de te pas t'enfuir ? gronda-t-il sans prendre le temps de scruter le lieu où il avait attéri.

- Je t'avais dit que je voulais rentrer justifica-t-elle en ouvrant le grand portail.

Drago fût surpris, elle s'était téléporté jusqu'à son manoir.

Hermione laissa des larmes s'écouler le long de ses joues, elle venait de perdre le seul contact qu'elle aurait pu avoir avec le monde extérieur. Elle n'avait personne depuis plus de sept mois et la première sortie qui lui offrait c'était vers ses parents. Elle pensait connaître la haine et qu'elle vouait une haine éternelle à Drago mais en réalité ses sentiments qu'elle éprouvait à son égard était insignifiant fasse à ce que son père lui avait fait subir. Si elle avait la possibilité d'utiliser sa baguette, elle lui aurait fait subir mille et unes tortures avant de l'achever quitte à se retrouver à Azcaban, tout était mieux qu'ici de toute façon, et elle aurait sa vengeance.

Drago arriva alors.

- Pourquoi t'es revenue ici ? demanda-t-il.

- Je sais pas murmura-t-elle. Parce que peut-être que chez moi n'est plus chez moi, que je ne voulais pas causer des problèmes aux Weasley, que c'est... j'avais besoin de sécurité.

- Et tu te sens en sécurité ici ?

- Disons plutôt que mise à part toi, rien ne peut atteindre à travers ses grandes murailles.

Elle pénétra dans la propriété.

- Pourquoi m'as-tu amené chez eux ?

- J'adore être à l'origine d'un conflit familiale.

- Je n'ai plus de famille.

- Tu m'as moi.

- Et toi, tu as les clés de mon bonheur et tu refuses de me les remettre. c'est ça que tu appelles être une famille ?

- Je sais que pour le moment tu n'es pas la femme la plus heureuse du monde mais tu finiras par accepter.

- Ne fais pas de promesses que tu ne tiendras pas !

- Je ne promets rien, j'affirme.

- Tu veux vraiment savoir pourquoi je suis revenue ici ?

- Bien sur !

- Parce que c'est la guerre qui commence, c'est avec ton nom que mon bébé pourra être en sécurité. Je sais que ton père est au service du mage noir alors aucun mangemort ne touchera à ta famille au risque de subir les foudres de ton père.

- Ton quoi ?

- Je vais avoir ... euh... nous allons avoir un bébé. Ne sois pas si surpris, c'est ce que tu voulais. Que je tombes enceinte !

- Non... euh ... oui, c'est ce que je voulais mais t'aurais pu me l'apprendre de manière plus douce, non. Cette nouvelle est un choc.

- Alors ton cas n'est pas si désespéré que je le pensais ironisa-t-elle. Tu possèdes des sentiments.

Elle tourna les talons et rentra dans la maison, fière de cette nouvelle, de cette petite victoire.

Peut-être que ces parents avaient eu raison quand il lui avait imposé ce mariage, avec le temps chacun y trouverait sa place et un bonheur finirait à prendre vie.

- Va t'allonger ordonna Drago.

- Je suis pas fatigué répondit Hermione.

- Ca ne ressemblait pas à une suggestion, Miss mais à un ordre.

Elle voulait encore une fois riposter mais quand elle vit son regard, jugea qu'il fallait mieux obéir. Elle prit un livre et retourna au lit.

Une heure plus tard, un médicommage arriva dans la chambre.

- Bonjour Madame murmura-t-il en entrant.

Hermione se retourna vers lui et resta impassive. Elle s'aperçut alors qu'il y avait Drago derrière l'embrasure de la porte. Le médicommage enleva son manteau pour se mettre un peu à l'aise, sortit sa baguette d'une de ses poches et s'assit près d'elle sur le lit.

- Bonjour Madame Malefoy.

- Docteur, bonjour. Je t'avais que c'était pas la peine de déranger quelqu'un gronda-t-elle.

- C'est mon travail. Votre mari m'a dit que vous étiez enceinte. M. Malefoy vous pouriez-nous laisser, s'il vous plaît.

- J'aimerais rester ...

- Je vous appelerais quand je l'aurais osculter mais pour le moment attendez-nous dehors.

- J'ai pas le choix alors. Alors depuis quand dates votre retard ?

- Plus de trois semaines.

- Et c'est seulement maintenant que vous m'appelez la réprimanda le médicommage surpris.

- Disons que depuis 4 mois, j'ai pas mal de retard dans mon cycle.

- Seulement depuis 4 mois ? Savez-vous pourquoi

- Ce n'est rien, cela m'arrive très souvent , la contrariété sans doute.

- Pourquoi donc êtes-vous contrariée ?

" Par la vie, ce mariage, ma famille, que je sois sans nouvelles de mes meilleurs amis, qu'Harry soit sans doute dans les bras d'une autre fille, de mon abdication qui a été beaucoup trop rapide, et trop de choses qu'une fille de mon âge ne devrait jamais connaître." pensa Hermione.

- J'ai un peu peur de la vie à deux murmura-t-elle.

Comment une fille d'une vingtaine d'années pouvait être effrayé par la chose la plus belle qui soit. Son mari avait l'air de tenir à elle, alors qu'est-qui pouvait tant lui faire peur dans une vie de couple ?

Elle commença à lui palper le ventre tout en continuant à lui parler pour la mettre à l'aise.

- Depuis combien de temps êtes-vous mariée? demanda-t-il pour établir un dialogue entre eux.

- Un peu plus de huit mois répondit-elle.

- Vous vous êtes mariée très jeune alors !

- Faute d'avoir eu le choix murmura Hermione dans un son inaudible.

- Moi aussi, je me suis marié à 17 ans, mes parents avaient cru voir dans mon époux un homme idéal pour moi. Et je dois dire que pour une fois, ils ont eu raison. C'était un garçon extra et je l'ai aimé aussi longtemps que j'ai pu.

- Pourquoi parlez-vous au passé ?

- Il a été assassiné lors d'une des ses missions, il y a un peu plus de 10 ans, depuis j'ai repris mes études.

- Je suis désolée balbutia Hermione surprise par cette soudaine révélation.

Son mariage avait été organisé sans elle et pourtant elle avait connu le bonheur dans cette relation que ses parents lui avaient imposé.

- Faut pas la vie m'a permis de connaître deux hommes extraordinaires, et c'était son destin aussi tragique soit-il. Je sais que c'était comme ça qu'il voulait mourir, mourir sur le terrain, pour être un héros. Son métier était dangereux il savait ce qu'il pouvait perdre sa vie à tout moment mais c'était son choix. La vie est bien surprenant vous savez, au moment où vous pensez que vous devez abandonner la partie, que plus rien ne vous retiens en vie, un magnifique cadeau vous apparaît. Quand j'ai perdu mon mari, j'ai cru mourir de chagrin, je me laissais dépérir jour après jour puis j'ai appris que j'étais enceinte, que j'allais avoir son bébé... mon bébé. J'avais une raison de continuer pour lui, je me suis relevé après chaque chute. On ne devient fort que parce qu'on a chuté et qu'on s'est relevé.

- Pourquoi me racontez-vous tout ça? demanda-t-elle.

- Parce que j'ai l'impression que vous avez besoin de l'entendre.

- Alors votre intuition vous a induit en erreur commenta-t-elle d'un ton assez sec pour couper court à cette discussion.

Le médicommage la regarda sans répondre. Elle demanda à sa patiente de se déshabiller puis l'oculta à l'aide de diverses formules magiques. Une fois, Hermione rhabillée, elle demanda à Drago de revenir dans la pièce.

- Alors, vous êtes bien enceinte, d'un peu plus de 6 semaines mais je voudrais passer quelques examens supplémentaires car j'ai cru déceller quelques choses mais je n'en suis pas sur.

Elle détourna les yeux sur le couple, tentant de traduire un des nombreux regards qu'ils échangeaient et pu tout percevoir sauf de l'amour, chose qui aurait dû être perceptible dans un couple aussi jeune. Elle sût alors qu'elle ne s'était pas tromper mais à en déceler par leur attitude mutuelle, même si leur histoire avait mal commencé une attirance les unissait.

- Qu'est-ce-qui ne va pas ? s'affola Hermione soudainement.

C'était la première fois qu'elle la vit réagir face à une situation, durant toute leur discussion, elle était rester impassible, ne laissant pas les sentiments la contrôler.

- Je ne peux rien dire pour le moment. Le mieux c'est de venir le plus rapidement possible à Saint Mangouste.

- Merci, nous viendrons demain matin conclût Drago.

- Très bien, je vais lui faire réserver une chambre. Ne vous en faîtes pas Madame tout ira bien.

Hermione regarda Drago raccompagné le médicommage avant de fondre en larmes. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas pleuré. La peur l'envahit mais contrairement à d'habitude, elle n'avait pas peur pour elle mais pour ce petit être qui grandissait dans son ventre, puisant jour après jour sa force. Elle ne voulait pas le perdre, elle ne voulait qu'il lui arrive malheur. Elle l'aimait déjà alors qu'elle venait depuis peu de le savoir. Elle posa ses deux mains sur son ventre, caressant le petit ange qui y dormait paisible.

- Je prendrais soin de toi trésor murmura-t-elle.

La fatigue la gagna rapidement et elle s'endormit. Drago entra dans la chambre et la vit dormir, la crainte pertubait son sommeil qui d'habitude était paisible. Il la glissa sous la couette prenant soin de ne pas la réveiller.

Le lendemain matin, elle prit le chemin de l'hôpital envahi par l'inquiètude. Drago ne l'avait pas accompagné.

Trois heures plus tard, elle était installée dans une chambre, les examens étant terminés. Le même médicommage qui était venue la voir hier entra dans sa chambre. C'était une femme d'une treintaine d'années, grande, la taille élancée, blonde, très jolie.

- Bonjour Madame Malefoy dit-elle avec un grand sourire. J'ai les résultats de vos examens. Alors mes craintes étaient correctes.

- Oh, non il n'est rien arrivé à mon bébé ? s'écria Hermione.

- En faite, il y a juste un petit contre-temps, ce bébé semble avoir un jumeau dit-elle d'un grand sourire.

- Un jumeau ?

- C'est excat !

Hermione sourit. La joie innonda son visage soudainement, comme si toutes les souffrances qui l'avaient tourmenté s'envolèrent dans ces simples mots : Son ... Ses bébés allaient bien ! Plus rien n'importait maintenant, elle allait être maman.

Elle se releva brusquement au milieu de la nuit et réveilla Drago.

- C'est l'heure grimaça-t-elle avec une soudaine contraction.

- Ton sac est prêt ?

- Dans le placard près du bureau.

Drago se leva et s'habilla en hâte avant d'aider sa femme à se relever. Il posa une main sur son ventre, il le caressait sans doute pour la dernière fois, il n'aurait jamais cru trouver sa femme aussi belle qu'en ce moment, avec ces deux enfants en elle, prête à leur donner la vie.