Une vie de princesse ... une vie volée

Waoo, enfin un nouveau chapitre. je suis vraiment désolé de ce BIG retard, je suis de toute inexcusable. Mais bon, d'abord, il y a eu mon départ en vacances, ensuite j'ai commencé à travailler et là, j'étais vraiment fatiguée donc je surfais pas beaucoup. ENfin, bon PARDON !

Sinon, dans ce chapitre, il y a quelques brides de song que vous allez rencontrer est du film ALIVE. La song s'appelle "Pourquoi j'ai mal"

Chap 7 : Retrouvailles

- Angie donne-moi la main ordonna Hermione.
- 'Garde 'man y a le monsieur du journal ! s'enthousiasma la fillette en pointant du doigt un homme d'une vingtaine d'années et en lâchant la main de sa mère pour courir vers lui.
Hermione lui courut derrière sans attendre mais n'arriva pas à la rattraper.
- C'est vrai que vous avez une cicatrice ? demanda la fillette en tirant sur le pull du sorcier.
- Bonjour toi dit le sorcier avec un sourire. Comment t'appeles-tu ?
- Angie Virginia Coraline Marie Malefoy répondit fièrement la fillette.
Harry réprima un sourire quand il entendit le nom de famille de l'enfant.
- Je suis désolée s'excusa immédiatement Hermione en attrapant la main de sa fille.
- Mais maman c'est Harry Potter, j'avais raison.
Hermione leva alors les yeux vers le jeune homme.
- Harry murmura-t-elle si faiblement qu'elle ne sût même pas si un son avait franchi ses lèvres.
- 'Mione ?
- Pourquoi il t'appelle comme papa ? demanda Angie.
- Je ne sais pas il doit me confondre avec une autre femme qu'il a connu. Allez viens sinon ton père va s'inquièter.

Dis-moi pourquoi
Ou bien pour qui, dis...
Pour quel faux-pas
Pour quelle folie
Tu es parti
Dis-moi ce que j'ai fait
Ou j'ai pas fait
Pourquoi j'ai mal

Elle partit sans lui jeter un regard. Maintenant sa vie était là où était sa fille, et jamais elle ne pourrait la priver d'un père. Drago avait sans doute était détestable par le passé, fait des choses pas très correctes mais maintenant c'était du passé. Il était devenu un père de famille exemplaire, un mari, son mari même si il lui avait été imposé.
Harry la regarda partir, admirant ce nouveau corps que cette grossesse lui avait légué, ne sachant pas comment réagir. Même si elle disait qu'elle n'était pas Hermione Granger, lui il savait que si. Il avait la même tendresse dans ces gestes et cette gamine lui ressemblait tellement excepté les yeux, à qui pouvait appartenir ces yeux bleus-gris. Il la suivit du regard et la surpris quand il la vit rejoindre Drago Malefoy.
- Papa, tu sais quoi le sorcier à la cicatrice il connaît maman dit fièrement la fillette.
Hermione trésaillit alors. Cela faisait si longtemps qu'elle voulait le revoir, lui parler maintenant que l'occasion lui était donné elle le fuiait.
- Il est où ce monsieur ? demanda Drago.
Angie regarda tout autour d'elle.
- Bah, il a disparu s'étonna-t-elle alors.
- Bon, on va le boire ce chocalat ? demanda Hermione impatiente de changer de conversation.
Drago regarda à son tour les personnes qui les entourait, espérant croiser le regard de son rival en vain puis se doutant très bien que même si actuellement il le voyait, il ne pouvait pas être bien loin d'eux et les regardait. Il déposa affectueuse un baiser sur les lèvres de son épouse et glissa sa main dans la sienne comme l'aurait fait un couple ordinaire et amoureux.
Hermione se mit à rire d'une bêtise dîte par sa fille, son rire christallin arriva alors aux oreilles d'Harry, un rire qu'il aurait reconnu entre mille. Son coeur se déchira alors soudainement.

Voilà cinq ans qu'elle avait disparu de sa vie, il avait cru avoir fait son deuil, l'avoir oublié. Il s'était lui aussi marié, allait dans quelques mois être père mais voilà que cette réapparition venait chambouler tous les projets qu'il avait jusque là fixé.
Il fallait qu'il lui parle, qu'il entende une nouvelle fois le son de sa voix, qu'il puisse sentir ce parfum qui avait pendant tant d'années envoûté sa vie d'adolescent et qui brusquement avait disparu sans un mot, sans un bruit. Il voulait une explication.
Il regarda son épouse discuté avec son meilleur ami. Comment eux aussi allait-il prendre la nouvelle ? La perte de leur amie avait été une épreuve atroce pour chacun d'entre eux, il l'avait surmonté comme il avait pu après des mois de recherches infructueuses. Après avoir haït la vie, après avoir maudit l'amour, après avoir pleurer tant de nuits et mentit jour après jour, il avait de nouveau cru en un monde meilleur. Sa jeune épouse d'un an sa cadette, l'avait aidé dans son épreuve, dans son deuil, puis il s'était mis à voir en elle une jeune femme et non plus cette enfant qui rougissait dès qu'il entrait dans une pièce, une amie et plus la soeur de son meilleur ami. La vie ne lui avait jamais fait de cadeau peut-être que maintenant le vent tourné et que Virginia Weasley était son cadeau.
Il lui avait passé la bague au doigt, il y a un peu plus de six mois maintenant, sans doute l'avait-il épousé parce qu'elle portait en elle le fruit de leur amour, parce que ce bébé lui avait fait renoncé à l'espoir de revivre un jour auprès de celle qu'il aimait tant et qu'il aimait toujours.
- Je reviens dit-il à Ginny et Ron.
Il suivit Hermione jusqu'au petit salon de thé où elle entra avec sa fille et son époux. Il l'observa encore pendant un bon moment, repérant ces nouvelles manières, sa façon de parler. Comment toute leur vie avait-elle pu basculé ? Comment avait-elle pu épouser Malefoy ? Il tenta de deviner l'âge de l'enfant, peut-être était-ce sa fille à lui puis il se rapella la couleur des yeux de l'enfant, non c'était une Malefoy.
L'envie de lui parler était presque incontrôlable alors il fit demi-tour et retourna près de sa famille.

Elle passa ses journées à penser à Harry. Il avait l'air heureux, de l'avoir oublier. La voix de sa fille retentit alors brusquement dans tout le manoir ce qui la sortit brusquement de sa rêverie.
- MAMANNNNNNNNNNNNNNNN !
Hermione courut affoler vers son bébé.
- Qu'est-ce qui t'arrive mon ange ?
- Y a un gros hibou répondit la fillette en pointant du doigt une chouette blanche qui attendait au bord de la fenêtre. Hermione la fit alors entré et la chouette se posa immédiatement à proximité d'elle lui tendant une gros rouleau de parchemin. Elle le détacha alors et la chouette s'envola pour se poser sur une branche d'arbre à l'extérieur du manoir.
- Ma puce, va jouer dans ta chambre s'il te plait.
- Mais ...
- Et sans discution !
- Pfff, je veux pas.
- Angie gronda alors sa mère ce qui fit immédiatement obéir l'enfant.
Hermione déroula le parchemin et reconnut l'écriture d'Harry, de son Harry.

Hermione,
Je t'écris cette lettre car je n'ai pas trouvé le courage d'aller te parler directement l'autre jour. Un comble quand même pour un gryffondor manquait de courage, c'est assez ironique quand j'y pense. Mais je sais que je ne suis pas le seul à être sorti de cette maison sans le courage d'affronter la vie et le regard des autres. Toi aussi tu es lâche, plus que moi sans doute.
Tu ne pourras jamais imaginer le peine que j'ai eu quand je t'ai vu dans ses bras, cette après-midi là, quand j'ai vu ces lèvres se scellait sur les tiennes, sa main se posait dans la tienne, tes sourires. Tu semblais heureuse et ce bonheur c'était un autre que moi qui te le donnait. Mais je crois que ce qui m'a fait le plus souffrir c'est Angie, ton Angie.
Comment n'ai-je pas reconnu ce prénom que tu voulais donné à ta fille, à notre fille ?
Je me souviens de toutes ces fois où on a parlé de notre avenir, un avenir commun. De toutes ces nuits où tu dormais blottie tout contre moi, de tes rêves, de tes envies , de tes attentes de la vie. J'ai passé 7 ans de ma vie à te connaître et en faite, je me suis rendu compte que je ne te connaissais pas ou plus. Je sais que la vie que tu as ce n'est pas celle dont tu as rêvé alors je ne comprends pas.
Tu es partie sans un mot, sans une explication, la seule phrase que j'ai réussi à obtenir comme explication, c'est " Oublie-la" mais comment aurais-je pu oublier la femme de ma vie, l'amour de mes nuits. J'ai cherché pendant des mois ta trace, j'ai voyagé mais je ne t'ai jamais retrouvé. C'est étrange, hein, j'ai été jusqu'à l'autre bout de la terre alors que tu ne te trouvais qu'à 15 km de chez moi avec cet homme que tu haïssais tant. J'ai beau tourné cela dans tous les sens je ne comprends pas. Pourquoi tu l'as choisi lui et pas moi ? Peut-être avais-tu choisi bien avant ? Ou alors peut-être pas ? Il y a tant de questions que mon coeur se pose, tant de réponses que ma tête cherche. N'avais-je pas le droit à une lettre de rupture, à un baiser d'adieu, à une nuit d'au revoir ?
Au final de mes recherches infructeuses, j'ai cru que tu étais morte. Le peu d'espoir que j'avais gardé pour te retrouver s'est envolé. Mais je n'arrivais pas à me résoudre à te dire adieu, c'était impossible, je passais mes nuits à boire pour continuer à garder en moi ton image. L'alcool te faisait revenir, je pouvais te parler parfois même je t'entendais. Je te connaissais tellement que je devinais toutes les réponses que tu pouvais me donner, toutes ces phrases que tu aurais pu dire. Puis l'effet de l'alcool a passé, ton visage ne me revenait plus. Je t'ai tant pleuré, si tu savais. Puis peu à peu le temps a guéri mes blessures, l'amitié a repris le pas sur l'amour que j'avais perdu. Mes plaies s'étaient cicatrisées, enfin je croyais jusqu'à ce que je te revois.
Je croyais avoir oublier, avoir recommencer à vivre mais non ton visage hante toujours mes nuits, dès que je ferme les yeux, je te revois.
Peut-être que je réalise qu'il aurait mieux fallu que je ne te revois jamais, que tu continue à être morte pour moi pour que ma vie garde ce sens que j'ai mis tant de temps à rebâtir depuis ton départ. Tout est tellement confus maintenant, je ne sais plus les sentiments que je ressens pour ma femme, sont-ils aussi fort que ceux qu'ils nous ont liés et qui je crois nous lie toujours. Pourra-t-elle un jour me pardonner que cette infidélité que malgré moi je lui fais ?

Hermione sentit son coeur se déchirait. Il était marié, il était amoureux et par dessus tout il l'aimait toujours. Comment avait-elle fait pour pendant quatre années oublier tout ce qu'il le ramenait à lui. Comment avait-elle pu mettre de côté son coeur pour s'occuper seulement de sa tête ? Pour obtenir ce bonheur que ce mariage aurait dû lui apporter ? Mais son bonheur n'était pas là où elle l'avait cherché non, il était dans chaque regard que sa fille lui accordait, dans chaque sourire qu'elle lui rendait.
La culpabilité l'envahit au fur et à mesure de sa lecture. Elle devenait coupable de lire cette lettre sans en parler à Drago, coupable de s'être résignée aussi vite, coupable d'avoir passer cinq années dans cette maison et coupable envers elle-même.
Elle ne pouvait pas détruire ce qu'elle avait mis tant de temps à construire. Détruire ce qui avait fait d'elle une femme, ce qui maintenant représenté sa vie. Et puis, elle n'avait pas d'explications à fournir, son destin était ici. Elle ne pouvait pas retiré un père à sa fille, elle en avait besoin et maintenant cette maison était son repère, son antre. Voilà cinq ans qu'elle vivait ici, chaque pièce avait une histoire, chaque histoire une odeur et chaque odeur un souvenir à ses yeux. Comment pouvait-elle quitter ce qui l'avait protégé de tout l'extérieur ? C'était impossible. Elle serra la lettre dans ses mains laissant les larmes transformaient les mots du parchemin qu'elle n'avait pas lu, jusqu'à les rendre indescriptible. D'un seul coup la lettre s'enflamma, Hermione détourna alors les yeux de ce bout de papier qui avait une nouvelle fois attisé en elle une magie qu'elle avait rarement eu à utiliser. La magie instinctive c'est comme ça qu'il l'appelait dans tous les bouquins.
En faite, cela faisait 5 ans qu'elle l'avait découverte en elle, une force qui défiait tout. Tout avait commencé quand elle avait écrit à Harry et que la lettre c'était enflammé, puis cette histoire de suicide qu'elle avait raté ou plutôt que la magie lui avait râté. Elle avait cru à un sort de Drago mais non, cela venait d'elle, son destin n'était pas de trouver la mort ou alors son coeur ne voulait pas céder à cette tragédie qui commençait. Peut-être savait-il qu'un jour, tout serait beau, tout serait parfait ou y ressemblerait.
Elle entendit des bruits d'ailes à la fenêtre et aperçut Hedwige, toujours là à attendre. La chouette commença à houhouler bruyamment et Hermione comprit qu'elle attendait une réponse immédiatement.
Elle prit une feuille de papier résolu à ne pas briser ce qui maintenant était sa vie.

Oublie-moi !
C'était la seule chose qu'elle se résolût à écrire, c'était la seule chose qu'elle avait à lui dire, elle enroula le parchemin à la patte d'Hedwige et la chouette pris son envol pour retourner vers son maître.

A suivre