Une vie de princesse … une vie volée
Lentement mon histoire se termine, non je vous rassure il reste encore un ou deux chapitres mais bon quand même, vous en voyez le bout.
Je vous remercie toujours de me suivre, des anciennes têtes qui me suivent depuis plusieurs années ou nouvelles que j'ai vu sur ce dernier chapitre. Merci de me soutenir !
Maintenant je vous laisse à ma story Bisous.
Chapitre 9 : On n'oublie pas une Granger
A peine eut-elle franchi le seuil qu'elle se servit du mur comme d'un appui. La douleur qui naissait en elle était encore pire que celle des permiers temps passé dans cette maison. Elle l'avait revu, celui qu'elle aimait son premier amour, son seul amour et elle l'avait rejetté. Drago avait gagné en tout point, il avait gagné son corps, son esprit et elle faisait un moindre geste, ne disait pas une moindre parole sans avoir peur de sa réaction.
Harry resta interdit devant la porte. Pourquoi le repoussait-elle ainsi ? De quoi avait-elle donc si peur ? ou de qui ?
Elle n'aurait jamais épousé Malefoy pas sans y être forcé, elle l'aimait lui. Elle l'avait toujours aimé alors pourquoi aucune émotion ne trahissait son visage quand elle l'avait vu. Pourquoi n'éprouvait-elle pas la même chose que lui ?
Cela ne lui servait à rien de remuer le passé de toute façon, Hermione Granger était morte, celle qui aujourd'hui vivait dans cette demeure n'était pas celle qu'il aimait, il devait seulement l'accepter même si cela lui coûtait baucoup trop.
Il fit demi-tour et se transplana chez lui.
Ginny était assise dans le grand fauteuil, une boite de kleenex avait trouvé une place sur toute la pile de magazine qui jonchait sur la table. Harry sentit son coeur se fendre quand il l'a vit ainsi, si fragile, si belle, elle était devenu une femme beaucoup trop vite, elle avait porté sur ces petites épaules son propre fardeau et il ne lui avait jamais dit merci. Pourtant cela ne lui aurait jamais rien coûté, elle était restée près de lui nuit et jour pendant plusieurs mois parce qu'il voulait mettre fin à ses jours et qu'elle ne voulait pas qu'il fasse une bêtise.
Pourtant quand il la voyait ainsi si triste, si fragile, si seule, la seule bêtise qu'il avait pu faire était de faire l'amour avec elle. Ce qui en était résultait était beaucoup trop lourd pour eux, ce bébé même si aujourd'hui elle le désirait de tout coeur, même si il l'aimait, il ne l'avait jamais voulu. C'était l'un des effets secondaires de la seule fois où elle bût avec lui. Les méandres d'une nuit trop alcoolisée pour tout le monde. En parfait gentleman, il avait assumé cet état dans lequel il l'avait plongé, après tout rien ne serait arrivé s'il l'avait repoussé. Mais non, il avait eu envie d'elle, il s'était attaché à sa présence quotidienne, qu'elle soit avec lui c'était normal et il l'avait épousé. Non parce qu'il l'aimait, il ne l'aimerait jamais autant qu'il aimait Hermione, elle le savait, mais parce qu'elle portait un bout de lui, et que ce bébé lui avait fait tourné une page de son histoire.
- Tu étais où ? demanda-t-elle en relevant la tête.
- Je suis retourné chez elle. Je voulais lui parler je voulais comprendre.
- C'est étrange, encore aujourd'hui je suis jalouse d'elle. Depuis que j'ai 10 ans je suis jalouse d'Hermione Granger, parce qu'elle était brillante, intelligente et que tu tenais à elle plus que jamais tu ne pourrais tenir à moi. Pourtant, c'est moi que tu as épousé Harry, je ne t'ai pas forcé, c'est toi qui me l'a demandé tu te souviens, hein ?
- Je sais !
- Alors pour la première fois de ma vie, je ne l'ai plus jalousé. Tu m'avais choisi moi et tu avais renoncé à elle. Dis-moi qu'aujourd'hui encore tu me choisiras ?
- Elle est mariée et moi aussi .
C'était la seule réponse qu'il pouvait lui donné. Il ne pouvait pas renoncer à elle, il ne renoncerait jamais mais il était simplement résigné.
Ginny le serra contre sa poitrine et captura ses lèvres avec douceur. Il répondit à son baiser avec la même douceur qu'elle y mettait tandis qu'elle se couchait sous le poids de son corps presser contre le sien. Elle détacha alors ses lèvres des siennes et commença à déboutonner sa chemise.
Le lendemain soir, Ron alla devant ce immense manoir, il resta immobile. Ne sachant pas comment réagir. Et si c'était bien elle, et si Harry avait toujours eu raison d'y croire. Et si il avait eu tort toutes ces années.
Il chercha au fond de lui, le courage tant réputé des Gryffondors qui devait coulé dans ces veines et poussa le grand portail, l'un des derniers remparts qui le séparait d'elle. Avant même d'avoir atteint la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit.
- Weasley, en voilà une surprise murmura la voix du maître de maison mais aucune surprise ne pouvait être décelé pourtant en lui.
- Je voudrais voir Hermione balbutia-t-il étonné.
- Hermione ?
- Ne fais pas l'innoncent, tu ne l'as jamais été ! Je sais qu'elle habite ici alors s'il te plait.
- Et bien, si tu rajoutes un s'il te plait, je ne vais pas pouvoir te dire non. Tu vois l'ennui c'est que je ne suis pas certain qu'elle, elle veut te revoir.
Drago ouvrit davantage la porte et appela son épouse qui apparût presque immédiatement.
- Une visite pour toi dit-il en disparaissant dans la grande demeure.
Hermione sortit.
- Bonsoir murmura Ron en dessinant un sourire
- Ronald !
Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras durant de longues minutes sans aucune parole. Aucun des deux ne voulait rompre ce silence, qui n'était pour le moment en aucun cas gênant.
Il se recula alors de cette emprise qu'il avait sur elle et l'admira.
- Harry m'avait dit qu'il t'avait vu et je ne voulais pas le croire.
- Tu vois pourtant c'est bien moi murmura-t-elle.
- Tu es très jolie !
- Tu plaisantes, il me reste encore cinq kilos de ma dernière grossesse !
elle fut soulagé de voir cette complicité qu'elle avait avec lui, réapparaître immédiatement comme si elle l'avait quitté la veille.
- Non, tu es très belle comme ça !
- Alors quoi de nouveau ?
- Voyons voir, j'ai eu une petite fille il y a quatre ans. Elle s'appelle Manon. J'ai failli me marier aussi mais ma femme est décédée peu de temps après donner vie à notre fille. Je suis devenu auror comme Harry mais il a dû te le dire.
- Non, il ne m'a rien dit. Je suis désolée pour ton amie balbutia-t-elle.
- Et toi, qu'est-ce qui c'est passé dans ta vie ?
- Drago m'a épousé ( Ron fut surpris par cette tournure mais ne la releva pas) et je suis devenue maman d'une adorable peste. Angie c'est son prénom.
- Angie ? Je croyais que c'était le nom que Harry et toi vouliait donné à votre futur enfant si c'était une fille.
- C'était le cas mais je ne suis pas avec Harry finit-elle dans un murmure.
- Qu'est-ce-qui c'est passé 'Mione ?
- Rien, il ne sait rien passé chuchota-t-elle.
- Tu as disparu, ne me dis pas que ce n'est rien ça ! s'exclama plus brutalement qu'il ne l'aurait voulu.
- Vous ne savez donc pas ce qui s'est passé ? On ne vous a rien dit ?
- Que devions-nous nous dire ? On a été voir tes parents, ils nous ont dit que tu étais partie après une dispute avec eux et qu'ils n'avaient plus de nouvelles de toi depuis 2 mois hormis une lettre leur jurant que tu allais bien et que plus jamais tu ne voulais entendre parler d'eux. Ils nous ont dit de t'oublier ! c'est la dernière fois que j'ai entendu parler de toi, enfin jusqu'à hier quand Harry m'a dit qu'il t'avait vu.
- J'y crois pas ... Et vous les avez-cru vous m'avez oublié ?
- Comment peut-on oublier Hermione Granger ? La seule fille qui a réussi à nous faire avaler du polynectar ! se moqua-t-il.
- Il faut que j'y aille murmura-t-elle quand elle aperçut son mari en train de l'observer.
- Ca fait 5 ans que l'on s'est pas vu et tu veux partir déjà.
- Il est tard, mon mari et ma fille m'attendent Ron.
- Je reviendrais demain avec Harry et Ginny affirma-t-il soudainement.
- Pas demain, je ... je peux pas .
- Très bien, alors donne-moi une date et on sera là.
- Ce n'est pas une bonne idée, Ron. Faut que j'y aille.
Elle s'engouffra dans la maison sans un dernier regard. Drago arriva alors derrière elle.
- Je croyais t'avoir dit dès le premier jour que plus jamais tu ne devais revoir ces ... gens.
- Je suis désolé murmura-t-elle.
Cela lui semblait être comme les premiers mois qu'elle avait passé avec lui. Elle avait toujours autant peur de lui malgré toutes ces années, elle avait cru que sa domination s'était réduite avec le temps mais non, ce mariage n'avait rien de symbolique, de romantique, de merveilleux si ce n'était que l'apparence.
Elle avait pourtant cru avoir découvert l'homme qui était en lui, avait appris à accepter car maintenant il y avait une autre vie en jeu. Leur fille, leur sang, le fruit de ces viols qui n'en étaient plus. Elle s'était résigné après tout, elle aussi avait le droit au bonheur. Et aujourd'hui, elle ne pouvait pas imaginer un instant malgré tous ces instants difficiles qu'elle avait dû vivre, une vie où cette enfant ne faisait pas partie, une vie où Drago n'était pas à ses côtés.
Ron rentra chez lui. Sa nouvelle compagne berçait sa petite fille. Pourtant l'enfant ne dormait toujours pas.
- Papaaaaaaaa s'écria-t-elle en descendant des bras de cette nouvelle maman.
- J'ai pas réussi à l'endormir, elle voulait absolument te voir avant de fermer les yeux sourit son amie.
- Elle ne dort jamais tant que je ne suis pas à la maison répondit Ron avant d'embrasser sa petite amie.
Il alla coucher la fillette qui tombait de fatigue et retourna vers son amie.
- Il faut que j'aille voir Harry et Ginny.
- Il est tard, tu ferais mieux de t'occuper de moi réprimanda son amie en mordillant la peau du cou de son amant.
- Je ne sais pas si ça peut attendre. Je suis désolé. Tu peux encore garder Manon quelques heures.
- Je te préviens si tu n'es pas rentrée avant l'aube, je ne garanties pas que tu ne puisses pas trouver un autre homme dans ton lit.
Ron sourit à cette réplique.
- Je t'aime.
- Dépêche-toi avant que je ne changes d'avis.
Il se transplana devant la maison de sa petite soeur. Une lumière brillait encore derrière les rideaux blancs. Il frappa à la porte et Harry répondit aussitôt.
- Hermione ...
- Quoi Hermione ?
- Tu avais raison conclût-il en pénétrant dans le salon.
- Non, c'est vous. J'aurais dû tourner la page il y a bien longtemps.
- Peut-être oui, mais ce n'est plus ce que je pense depuis que je suis allée la voir.
Il leur raconta sa visite dans la soirée quelques heures plus tôt.
- Elle a peur de lui, elle est pas heureuse conclût-il.
- Attends l'arrêta Ginny. Si vraiment tout ce que tu dis est vrai. Pourquoi n'aurait-elle pas demandée le divorce ?
- Je ne sais pas mais je pense que ses parents pourraient nous éclairer.
- Mais je pensais que ...
- On le pensait tous et on a tous eu tort.
Harry se leva immédiatement.
- Je veux tirer cette histoire au clair, je vais chez les Granger. Ginny, je vais te déposer chez Ron. Je ne veux pas que tu restes seule dans ton état.
- Dans mon état ? s'époummona-t-elle. Je te rappelle que c'est de ta faute et uniquement de ta faute si je suis dans cet état là !
- Et je m'en suis jamais plaint ! Ron, tu viens avec moi ?
- Bien sur !
