Auteur: Novalia (ou Leetica)

Titre: On a jusqu'au 16 février 1977, Harry.

Disclaimer: Les personnages et l'univers d'Harry Potter sont la propriété de JK Rowling.

J'aurais aimé mais NON: je ne reçois rien en publiant cette fiction (sauf quelques reviews j'espère!)

Résumé général: Harry se retrouve par erreur à l'époque où ses parents étaient à Poudlard. Mais il n'y est pas seul: Cassiopée Jones... ou plutôt -Cassiopée Jones BLACK l'accompagne. Leur but: se sortir de cette situation en en profitant pour en savoir plus sur leurs parents respectifs. Ils devront donc collaborer pour s'en sortir… mais ils se détestent!

Résumé du chapitre précédent: Harry et Cassy ont rendez-vous dans la salle qui les a vu arriver pour faire le point. Cassy attend patiemment que ses camarades se soient endormies, mais finalement Malvira elle aussi part en expédition nocturne. Cassy peut donc rejoindre Harry.

Ils décident d'attendre la sortie du livre qu'Hermione s'était procurée, qui aura lieu dans 4 mois et 8 jours, et de ne pas changer le futur, malgré l'envie qui les tenaille…

P'tit blabla de l'auteur: RE COUCOU!

Un chapitre de plus avec à peine 24 heures d'intervalle est-ce possible? Oui, si je fais ça pour Noël!

C'est bientôt les fêtes alors voici mon cadeau pour vous!

J'vous fais des grooooooooooooooooooooooos bizous et je vous souhaite le meilleur des Noël et la plus heureuse des nouvelle année!

Je voudrais aussi REMERCIER 46 MILLES FOIS KYANA!

J'avais absolument oublié de la remercier PARDONNE-MOI STP! pcq sans ses reviews, bin je me sent mal T.T! Big kissssssssssssssss merci bcp pour tes 2 dernières reviews et pardonne-moi stp sniff!

BONNE LECTURE A TOUS et... MERRY X-MAS!

Chapitre 7

- ROGUE EST MORT! Rugit Sirius en ajustant la cagoule de sa cape bien au devant de sa figure tout en grognant.

- Du calme Sirius, soupira calmement Remus, affichant sans le vouloir son énorme sourire crispé, stupidement figé.

- QUOI? COMMENT VEUX-TU QUE JE ME CALME AVEC CETTE SALE VIPERE QUI NOUS FAIT CE SALE COUP!

- Ne me parle pas de vipère s'il te plait, pleurnicha Pettigrow en jetant un coup d'œil dégoûté à son arrière train.

- C'est vrai que ce n'était pas une bonne idée de sa part, grogna James avec sa cape sur le visage d'où une énorme boulle aussi grosse qu'un vif d'or se dessinait. Mais ce n'est pas en criant dans les couloirs que tout s'arrangera.

- James... reprocha Sirius, comme trahi.

- Mais les cris peuvent se remplacer par une vengeance, termina James.

Les Maraudeurs sourirent alors diaboliquement.

Harry pouffa de rire et ils se retournèrent sur lui.

- Quoi? demandèrent-ils en chœur.

- Nan nan rien…

Les quatre sorciers froncèrent d'un même geste leurs sourcils.

- C'est pas marrant, Thunder! grogna Pettigrow qui tenait une petite marmite collée à son postérieur.

- Si! Justement!

Et Harry explosa de rire, un rire un peu forcé par la magie, devant leur tête.

Plusieurs jours étaient passés, plusieurs cours avec! Le baratin des ASPICS de McGonagall avait été très mal reçu. Mais maintenant, ils revenaient du cours de potions commun à celui des Serpentards. Comme dans une vingtaine d'années, le professeur était exécrable et sans cœur. Il était voûté sur lui-même et portait bien son nom: Denkigrins. Harry en avait mal aux tympans.

Et comme dans le bon vieux temps (dans le futur plutôt), le professeur avait focalisé sa hargne sur les Potter, père (comme d'habitude d'après ce dernier) et fils.

- Pas surprenant: tu es un Gryffondor, et Denkigrins rêve d'utiliser toutes les parties de ton corps pour faire une potion mortelle qu'il distribuera aux autres de notre clan, avait affirmé James.

Leur professeur les avait répartis en groupe de deux. Par chance, Harry s'était retrouvé avec l'innocente Helen Stoker de sa maison (qui en avait profité pour lui poser une infinité de questions). Sirius était avec Cassandra (une Serpentard! Harry n'en revenait pas), le petit Pettigrow avec l'énorme Parkinson, Remus avec un certain Thompson et James, bien sur, avec Rogue.

Leur but était de créer une potion qui rendrait heureux et souriant et Harry était content de voir que Stocker faisait le trois quart du travail et aimait ça!

Tout allait bien jusqu'à ce qu'un grand 'BOUF' explose du chaudron de James et Rogue.

- Qu'est ce que c'est que ceci! grogna le professeur que la frustration invitait, malheureusement pour ses élèves, à faire grincer avec agacement ses molaires et autres choses brunâtres qui lui servaient de dents.

- Rien professeur! assura James les dents serrés et fusillant Rogue du regard.

Mais celui-ci se retourna vers son professeur.

- Potter a encore négligé les mesures et voici que la potion, sur laquelle J'AI beaucoup travaillé, se retrouve fichue.

- Rogue! cracha James. Tu n'es qu'un sale…

- ASSEZ! ordonna Denkigrins. Potter! Si vous ne travaillez pas à la potion, laissez au moins Rogue la réussir!

- Mais, professeur, je n'ai…!

- Buvez là maintenant!

- Quoi?

- BUVEZ-LA POTTER!

Harry était choqué! Mais quel professeur ignoble! Ses yeux exorbités et sa bouche ouverte d'appréhension n'aidaient en rien le cas de James jusqu'à ce que…

- NON! cria Sirius

- BLACK! 5 points de moi à Gryffondor!

- Professeur, c'est injuste! Comment un vrai professeur, digne de ce nom, peut infliger ça à un élève râla Sirius, coupant les rires des Serpentards.

Denkigrins se retourna lentement et fixa Sirius dans les yeux. Une lutte d'éclairs noirs était en jeux et c'est le professeur qui rompit en premier le contact avec sa voix aiguë et profonde.

- Un gobelet de plus pour le Gryffondor et 25 point de moins à sa maison! dit-il avant de rajouter, juste après avoir apprécié les yeux exorbités que les Gryffondors affichaient en ce moment et des yeux fous de rage de Lily, des yeux verts émeraudes de la même couleur que les Avada Kedavra qu'elle leurs jetaient, à Sirius et James.

- Une personne par équipe boira sa propre potion après l'avoir finie. Black, vous aurez droit à celle de Potter aussi!

Sur ce, ils eurent 10 minutes pour terminer leur potion.

Celle de James était verte contrairement à celles réussies de la plus part de la classe. La plupart parce que, étrangement, celle de Remus et Pettigrow avait aussi cette même horrible couleur mais moins forcée que celle de son père.

Harry croisa les yeux apeurés des 2 personnes citées et ne sut quoi faire, sauf lancer des éclairs à Rogue, qu'il suspectait d'avoir saboté les potions.

- Mmmm…. Beaucoup d'erreurs à ce que je vois!

Et sur ce, Harry, Remus, Sirius, James, Pettigrow et une personne par groupe que Denkigrins avait désigné avalèrent, cul sec, leur potion qui avait un goût à en vomir d'après Harry mais les Maraudeurs trouvèrent la leur à leur goût et ils quittèrent la classe pour aller à la grande salle en maudissant la façon de faire de Denkigrins.

Harry se demandait si la potion donnerait véritablement des effets quand, au fur et à mesure de leur marche, Harry se sentit bizarrement de plus en plus joyeux!

Les quatre autres marchaient de plus en plus lentement et se grattaient le cou, les joues, le dos ou discrètement le postérieur.

- Mais qu'est qu'il se passe? avait pleurniché Pettigrow jusqu'à ce qu'il rencontre le visage de James et qu'il pousse un petit HAAA! en pointant du doigt l'énorme verrue verte qui s'était formée sur son nez.

Alertés par le cri, ils suivirent tous le doigt de Pettigrow et poussèrent à leur tour un - HAAAA! en voyant le résultat!

- Quoi? Quoi? Quoi? s'était affolé James jusqu'à ce qu'il louche, et ce ne fut pas trop dur pour lui de voir l'ignoble chose verte et poilue qui était actuellement en train de prendre du volume sur son nez.

- HAAAA! fut sa seule exclamation.

Il échangea des yeux apeurés avec tout le monde et tomba sur Remus. Il fronça les sourcils.

- Arrête de sourire Remus, c'est vraiment pas marrant!

- Je… j'ai rien fait! Je…. JE SUIS COINCE! HAAA! avait il hurlé avec des yeux tristes mais un énorme sourire aux lèvres qu'Harry suspectait de craquer à tout moment. Toutes ses dents étaient visibles et Remus n'arrêtait pas de geindre qu'il avait des crampes. Son 'sourire' en devenait menaçant!

- Je ne comprend pas pourquoi ni Peter, ni moi n'avons eu quelque… HAAA! termina Sirius en faisant un bond en arrière de plus d'un mètre.

- HAAA! reprirent James avec son nez dissimulé, Remus avec son sourire XXL et Harry en même temps.

- Qu'est ce que j'ai? Qu'est ce que j'ai? sautilla Pettigrow, suppliant du regard qu'on lui explique.

Harry pointa un miroir derrière Pettigrow qui faillit s'évanouir devant la grande queue verte et écaillée qui poussait dans le bas de son dos et qu'il apercevait dans son reflet.

- HAAAAAAAAAAAAAAAA! ENELVEZ MOI CA! ENLEVEZ MOI CA! hurlait Pettigrow en courant vers les escaliers noirs qui menaient aux cachots.

Les quatre autres se jetèrent à sa poursuite et crurent l'avoir perdu quand ils le virent revenir rouge de peur et de fureur avec une marmite sur le postérieur où il avait caché sa queue reptilienne.

- Ca va Peter? s'était inquiété Sirius.

- HAAAA! fut sa seule réponse.

- Mince! En plus de cette horreur qui le suit partout, avant commencé James compatissant, il ne sait plus parler et ne peut que crier!

- N…non! bégaya Pettigrow. - Ç…Ça! dit-il en donnant un coup de menton dans la direction de Sirius.

- Ho! Par Merlin … jura James.

Sirius ferma les yeux.

- S'il vous plait implora Sirius - S'il vous plait, ne me dites pas que c'est si horrible que ça!

Il rouvrit les yeux et les écarquilla quand il vit une poignée de cheveux noirs virevolter vers le sol.

- Non… soupira Sirius en mettant une main ferme dans ses cheveux et en retirant une poignée. Non… continua-t-il avant de se retourner sur un autre miroir.

- NOOOON! Hurla-t-il en voyant chaque poils de son visage, aussi bien ses cils comme ses sourcils, tomber un a un devant ses yeux exorbités.

Ses beaux cheveux ne tenaient plus sur sa tête et il tira ses manches pour trouver ses bras dénudés de leurs poils.

- ROGUE EST MORT!

- Le cours de McGo' m'a achevée! bailla Cassy.

- Tu n'es certainement pas la seule, l'avait suivie Cassandra.

- Et si on allait se revigorer au Q. G.? avait proposé Helen.

- Vous avez un quartier général? demanda Cassy surprise.

- Je crois que ce que veut dire Helen, la reprit Lily, c'est que notre QG se trouve au lac!

- Ha! D'acco… avait commencé Cassy qui s'arrêta net devant l'entrée de son père, des Potter et des deux autres Maraudeurs qui avaient l'air vraiment bizarres.

Ils s'arrêtèrent de râler et de maudire on-ne-sait-quoi quand ils croisèrent les sourcils levés des cinq filles.

Cassy n'en revenait pas.

L'un avait une sorte de petite marmite sur les fesses, l'autre cachait son nez avec ses mains, un autre avait un horrible sourire figé qui n'allait vraiment pas avec ses yeux embarrassés et son père avait sa cagoule enfoncée sur sa tête.

- Quoi? Pourquoi on s'est arrêté de maudire Rogue? demanda-t-il en levant un peu ce qui le cachait, et, à la vue des filles, il le renfonça bien bas et pressa le pas dans la direction opposée suivit par les quatre autres dont Potter junior qui pouffait de rire.

- Etrange commença Lily.

- Très étrange renchérit Helen.

- Je dirais plus bizarroïde! rit Cassandra.

- Mmmm je vois! dit Cassy.

- Bin moi justement non: je ne vois pas! râla Malvira

- Et bien la potion de tout à l'heure à du faire ses effets, lui expliqua Cassy, un sourire en coin.

- Génial! Une autre enquête.

- Deux en une semaine? Tu es certaine de vouloir découvrir ce qu'il se passe chez ces quatre-là Helen?

- Absolument, Lil'! Sinon je perdais ma réputation de Je-sais-tout!

- Je ne comprends pas pourquoi c'est toi qui en tire tout le mérite, soupira Malvira

- Je ne comprends pas pourquoi vous dites ça!

- Parce que c'est nous quatre qui faisons les recherches et toi seule que les gens reconnaissent comme détentrice de leurs meilleurs et pires souvenirs et secrets! rit Cassandra.

Helen haussa les épaules en riant à son tour.

- Bon, nous avons du travail! Allons en parler au 'QG' de Cassandra. Nous avions déjà une enquête à la base et la deuxième s'impose à nous. Relevons là. Continua de s'enthousiasmer Helen.

- Ho non! J ai mal dormi cette nuit. On ne pourrait pas prendre notre retraite?

- Lil', 17 ans, c'est l'age parfait! Surtout grâce aux précieuses infos que tu reçois en tant que préfète en chef!

- Bon, allons y alors.

- Vous, allez y! leur dit Cassy. Moi, je vous laisse à vos bonnes habitudes. Je me sens épuisée et je ferais bien une petite sieste. Je vous rejoindrai quand j'irais mieux.

Et après les avoir saluée, elle fonça droit dans la salle commune pour s'enfermer dans le dortoir vide, prenant bien soin d'accentuer la protection de la serrure pour ne pas être dérangée.

Elle ferma les yeux et apprécia le silence.

C'est vrai qu'elle aurait tout fait pour connaître plus sa mère mais maintenant qu'un doute subsistait, le moyen de mieux la connaître serait d'abord de vraiment savoir qui elle est vraiment, si celle qu'elle imaginait comme maman n'était pas un imposteur. Laquelle des jumelles White la mettrait au monde?

Elle s'arrêta devant la grosse valise noire contenant les affaires personnelles de 'maman potentielle', et elle l'ouvrit.

D'un côté, à droite, il y avait un tas de vêtements en boulle et de l'autre, beaucoup d'objets quelconques et diversifiés. Et c'est dans ce tas de gauche qu'elle planta ses mains.

Elle y découvrit beaucoup d'objets mais les garda pour la suite parce que son attention était attirée par un album photo classique.

Ceci était déjà un mauvais point puisque Mrs White mère serait photographe plus tard. Et il fallait qu'elle avoue qu'elle préférait pouvoir appeler 'Maman' Cassandra et non Kassonie.

Les photos représentaient les parents des jumelles; ses grands parents…

Sa grand-mère avait l'air douce et gentille et son grand père aurait plus été dans le genre sévère et droit. Elle aurait quand même aimé les connaître.

Charles White était mort avant 1978 et sa femme, Claudia White mourrait pendant la grossesse de la mère de Cassy.

Son arrière grand-tante, qui l'avait gardée après la mort de Cassandra ou Kassonie, lui avait dit avant que Cassy n'aille dans son internat que Charles était mort à cause d'affaires louches où il ne cessait de s'intégrer.

Cassy grimaça et continua sa contemplation de photographies, représentant beaucoup la propriétaire de l'album. Soudainement, elle le lâcha quand elle trouva la photo de la personne qu'elle soupçonnait le moins de trouver en ce moment.

- Non… murmura-t-elle dans un souffle de désespoir. Pas lui! Pas Develon!

Son second père, celui qu'elle aimait le moins du monde, ce monstre odieusement prétentieux et égoïste, cette abominable créature qui la ferait souffrir…

Elle arrêta quand elle observa mieux la photographie.

Develon tenait dans sa main gauche, une sorte de petit panneau qu'il agitait gaiement avec écrit - Une promesse pour le futur, NOTRE futur .

Dans sa main droite, trônait un objet brillant et doré.

- U…une bague? se demanda-t-elle a voie haute.

Kassonie était donc sa mère? Elle était condamnée!

- Pas avec cette face de cul de Troll, Maman! cracha-t-elle. Salope!

Et, dégoûtée de sa découverte, elle lança l'album dans la valise qu'elle n'osait même plus toucher.

L'album retomba lourdement sur le tas de vêtements à droite de la valise.

Ses jambes fléchirent et elle tomba lourdement sur ses genoux.

Cassiopée était prête à hurler de colère, quand elle s'arrêta net: le tas de vêtements, anciennement point de réception du violent atterrissage de l'album, venait de bouger.

Elle arrêta de respirer et observa mieux. Oui, ça bougeait!

Déjà assise par terre et trop choquée pour se relever, ses bras, seuls éléments encore réactifs de son corps, la tirèrent en arrière jusqu'à ce qu'elle rencontre un pied de lit. Là, elle se souvint qu'elle était une sorcière et d'un coup de baguette magique, elle expulsa un gros pull en dehors de la valise pour découvrir ce qui remuait dessous.

- HO! sursauta-t-elle avant de fondre sur le chat blanc qu'elle avait réveillé. Elle le regarda dans les yeux et caressa ses longs poils pour se rendre compte que ce chat persan blanc, elle le connaissait déjà! C'était Lewis, le chat de sa mère!

Un indice de plus qui démontrait la maternité de Kassonie songea-t-elle.

Cassy se souvenait que Lewis était mort le 15 juillet 1988. Elle s'en souviendrait toujours. Elle n'avait que 7 ans et Lewis serait son meilleur et unique ami.

Elle sourit quand elle se rappela de tous les problèmes qu'il lui amènerait. Mais au fond, ce serait de la faute de Develon et nom de Lewis, puisque c'était son 'père' qui l'interdisait de voir des gens et se faire des amis. En conséquence, Lewis était devenu son seul allié. Il lui arrivait de lui parler, son imagination de gamine faisant répondre le chat.

Personne ne l'avait jamais crue quand elle disait que Lewis le chat comprenait tout et qu'il lui disait tout. Maintenant, avec une petite dizaine d'années de plus, Cassy se rendait compte de la naïveté et de l'importance de l'idiotie qu'elle clamait haut et fort. Un chat, ça ne parle pas! Pourtant, ça lui faisait certainement du bien de le croire…

…

- Ma chérie, n'embête pas le chat, il se fait vieux

- Il a quel âge maman?

- Une petite quinzaine d'années je crois.

- Et c'est beaucoup ça?

- Oui, pour un chat ça se fait vieux. C'est presque 4 fois ton âge.

- Moi j'ai ça! sourit Cassy en montrant triomphalement quatre doigts de sa main droite.

Sa mère lui sourit tendrement. Mais ce sourire se crispa au son d'une voix pas très aimée.

- White! Viens!

- Oui Develon puis elle se retourna vers Cassiopée et changea de la voix crispée qu'elle venait de prendre à une voix douce qu'elle n'utilisait qu'à l'adresse de sa petite fille.

- N'embête pas Puss, d'accords?

- Oui maman.

L'épouse rejoint son mari juste après.

- Je ne m'appelle pas Puss. bouda une voix juste derrière elle.

Cassy se retourna vers le chat, les yeux exorbités.

- C'est toi qui a parlé? demanda elle a voix basse.

- Non, c'est la table!

- Non, c'est pas la table parce que tu viens de me répondre, démontra-t-elle, fière de son bon raisonnement.

Le chat se mit alors à réaliser ce qu'il se passait.

- WOW, attends, tu veux dire qu tu m'entends?

- Non! C'est la table-qui-parle qui te parle, dit-elle en lui tirant la langue.

- C'est impossible. soupira-t-il en s'approchant d'elle, sa queue blanche à long poils voyageant de droite à gauche, comme dérangée. Les humains ne sont pas sensés nous entendre.

- Maman dit que je suis une sorcière. C'est peut-être ça.

- Il n'y a qu'une seule personne qui m'avait parlé auparavant. Je ne comprends rien.

Cassy se taisait et regardait le chat réfléchir.

- Ca ne te surprend pas plus que ça que tu puisses me parler?

- Non, avoua sincèrement Cassy. Papa dit toujours que je suis folle.

Le chat ricana.

- Pourquoi tu rigoles Pussy?

- Je ne m'appelle ni Puss, ni Pussy. Mon nom, c'est Lewis!

- Pourquoi?

- C'est l'humain qui m'avait parlé la première fois qui m'avait appelé comme ça.

- Alors pourquoi maman t'appelle comme ça?

- Parce que c'est par ce nom débile que Kassonie m'avait baptisé et après l'Humain qui me parlait m'a appelé Lewis.

Il écarquilla des yeux.

- Attends, mais, l'Humain, c'est toi!

- Je suis pas une 'humain'! Je suis Cassiopée la sorcière.

Lewis sourit dans sa large figure à crinière blanche.

- Cassiopée… Séphy l'humaine.

- Je comprends rien à ce que tu racontes, se fâcha-t-elle.

- D'après ce que tu m'as raconté, tu vas avoir de sérieux ennuis maintenant

- Nan, j'ai jamais de problèmes!

- Cassiopée, avec qui parles-tu? demanda sèchement une voix rauque qui sortait de la cuisine.

- Avec Lewis papa.

- Lewis? Qui est Lewis, demanda-t-il surpris en venant vers la pièce où elle s'était installée.

- Tu devrais arrêter l'humaine, ou c'est maintenant que tu auras des problèmes, la prévint Lewis.

Cassy tira la langue au chat et se retourna sur Develon.

- Lewis, c'est le chat.

- Le chat, c'est Pussy!

- Non, il m'a dit qu'il s'appelle Lewis.

- White, ta fille est dingue!

- Laisse là, Develon. Elle n'a que 4 ans et c'est normal à son âge, la défendit sa mère.

Et après, ça se brouillait dans sa tête mais tout ce qu'elle se rappelait, c'est qu'une dispute en éclata, que Develon l'avait traitée d'illuminée tout comme sa mère , qu'il se débarrasserait d'elle et garderait le 'Puss' pour se souvenir.

…

Cassy pris le chat hors de la valise et le porta à ses yeux.

- Et oui Lewis, tu vas m'en amener, des problèmes.

- Je m'appelle Pussy! Pas Lewis, l'humain.