LA PREMIERE FOIS

Auteuse : Triple K : La première fois

Base : Gundam

Genre : AU, Yaoï, Lime, OOC aussi je crois... J'avais d'abord pensé à un one-shot mais quand j'ai vu la taille je me suis dit que c'était pas la peine FIC FINIE

Couple : Si je vous le dis ça ne sera pas amusant

Disclaimer : TT... Je crois que ça dis tout... (sauf la petite voix du début et de la fin elle est à moi !)

Note : Alors là, c'est une fic que j'ai écrit sur la base d'une nouvelle que j'avais déjà écrite, quand j'avais...bref, j'étais jeune quoi

Je l'ai relue et je ne sais pas pourquoi mais je me suis mise à penser aux G-Boys et à les imaginer à la place de mes propres persos Résultat des courses : Un méga fou rire Bah...Je sais pas ce que vous en penserez mais au moins j'espère que vous prendrez autant de plaisir à le lire que moi j'en ai eu à l'écrire Le premier chapitre est court tout comme le dernier, mais bon...

LA PREMIERE FOIS 1 : Qui est le Roi ?

Je suis certain que ce titre vous paraît très suggestif. Et je dois avouer que dans l'ensemble vous n'avez pas tort. L'histoire que je vais vous conter est certes très banale, mais elle vaut néanmoins son pesant d'or. Car dans ce récit pour chacun des protagonistes tout à un commencement comme la vie sur terre et autres. Si vous êtes un lecteur avisé et perspicace vous vous en rendrez compte tout de suite, parce que la rencontre de mes grands-parents est exactement le reflet d'un conte de fée. Elle m'est entièrement symbolique et si je peux pousser certains d'entre vous à en savoir plus sur le passé de ses grands-parents j'en serais fiers. Même si, et j'en suis persuadé, vous avez vu et revu les histoires de Walt Disney, celle-ci est bien différente, car dans un sens amusante.

« Quelqu'un frappa à la porte. Duo ne bougea pas. Il ne voulait voir ni entendre personne. Il se sentait tellement seul. Il se roula en boule au pied de son lit et laissa frapper…une fois…deux fois…trois puis quatre et enfin le silence.

Vêtu d'une chemise de satin bleu pâle, il se remémorait son ancienne vie. Quand il jouait dans les champs avec ses frères et sœurs, quand il se baignait au lac avec sa famille ou encore quand il préparait le repas du soir avec sa mère. L'odeur du pain frais qui lui chatouillait les narines le matin ; il s'en souvenait encore comme si la chaleur de la mie l'enveloppait en ce moment même.

Seul dans cette immense chambre de pierres il ne cessa alors de se demander pourquoi lui, pourquoi lui ? Quand ses souvenirs revenaient au galop.

Ce terrible été, il s'en souvenait comme quelque chose qui lui brûlait les entrailles. Cet été la récolte avait été mauvaise et son père n'avait pu payer les impôts.

Ce jour-là le conseiller du roi était venu chez eux, accompagné de trois gardes royaux pour l'arrêter et l'emprisonner. Sa mère était en larmes ainsi que tous ses frères et sœurs. Duo était le plus âgé et il fallait qu'il fasse quelque chose. Il savait que sa famille ne pourrait survivre sans leur père et c'est pour cela qu'il décida de prendre la place de celui-ci et d'accepter la requête du conseiller à savoir devenir le « compagnon » du roi en échange de la dette. Évidemment son père s'y opposa mais il n'en fit rien et décida malgré tout de partir au château.

Et cela faisait maintenant un an qu'il vivait au palais. Du haut de ses dix-sept ans il exécutait avec soin les responsabilités auxquelles un « compagnon » se devait de répondre. Il ne se plaignait jamais malgré la solitude et la souffrance qui lui tenaillaient les entrailles. Bien sûr la compagnie de ses servantes lui faisait grand bien, mais cela ne comblait pas le manque familial.

Étrangement même étant le « compagnon » du roi, Duo ne l'avait jamais vu. Pas une seule fois.

Le jour de leur union c'était déroulé sans lui. Il n'a jamais voulu le rencontrer et réciproquement, mais il avait néanmoins accepté de l'épouser.

Parfois, lorsqu'il est seul dans sa chambre, Duo pense à son mari. Il l'imagine, se demande à quoi ressemble le visage royal.

Il ne sait rien de son époux seulement qu'il règne avec une poigne de fer sur le pays. Il s'imagine alors un adolescent capricieux et gâté par ses défunts parents. Il en vient même à être jaloux de Rélena, la maîtresse du roi. Non pas parce qu'elle partage le lit de son époux mais parce qu'elle connaît son visage.

Quelqu'un frappa de nouveau à sa porte. Après quelques secondes de silence une petite voix s'éleva.

C'était celle de Quatre son serviteur.

Entre Quatre, c'est ouvert.

Un jeune homme blond aux yeux azur se présenta alors dans la pièce les mains chargées d'un plateau de repas sur lequel il y avait du fromage, du pain, un potage encore fumant et du vin. Le sourire aux lèvres, il s'approcha de son souverain et lui tendit les mets. Mais Duo refusa. Il poussa alors un soupir et posa le repas sur une table basse.

Mon Seigneur, il faut manger. Autrement, vous deviendrez un véritable squelette.

Et alors ? N'en déplaise au roi il me laissera peut-être rentrer chez moi.

Hum ! Vous savez bien que c'est…

Impossible. Oui, je sais.

Un regard inquiet s'afficha soudain sur le visage d'ange de Quatre. Duo souri et tendit sa main vers le plateau de repas, ce qui eut pour effet de transformer l'inquiétude de son serviteur et ami en joie.

Quatre, puis-je vous demander quelque chose ?

Bien sûr mon Seigneur, répondit-il en souriant.

Euh…Et bien c'est que je ne vous ai jamais demandé cela auparavant alors je…

Allez-y sans crainte, le rassura-t-il.

Bien. À quoi ressemble mon époux ? Vous savez que je ne l'ai jamais rencontré sauf peut-être sa maîtresse.

Oui. Et bien le roi est un jeune homme plein de vigueur et de force. Il a un sacré caractère comme son père et un délicieux visage comme sa mère.

Pourquoi n'y a-t-il aucun portrait à son effigie dans tout le palais ?

Simplement parce qu'il n'en veut pas.

Mais un souverain aussi dur et capricieux devrait…

Mon Seigneur, coupa doucement mais fermement l'adolescent, le roi n'est pas orgueilleux comme vous semblez l'imaginer. Même s'il est souverain d'un immense royaume il n'est pas aussi dur que vous le pensez. Il est très sensible.

Ah oui ? Pourquoi alors, les paysans le craignent-ils, s'emporta Duo.

Il se contente de poser son sceau sur les décrets que son conseiller lui donne. Peut-être est-il roi mais c'est encore un adolescent et il a autre chose en tête que son royaume, malheureusement.

Il est irresponsable. C'est pire.

Voyons mon Seigneur, le réprimanda sévèrement Quatre. Pas de propos désobligeant. Vous savez bien que pour gouverner entièrement sur le royaume il doit attendre d'être majeur.

Pardonnez-moi. Mais s'il était aussi sensible que vous le dite, il ne m'aurait pas séparé de ma famille. Pourquoi désirait-il autant m'épouser, alors qu'il à une maîtresse qui j'en suis certain prendrait ma place avec plaisir ? Et surtout pourquoi ne l'ai-je jamais rencontré ? Cela fait un an que je vis au château et je…

Dans très peu de temps vous aurez l'occasion de le lui demander mon Seigneur.

Comment ça, s'exclama Duo en sourcillant.

Et bien vous n'ignorez pas que dans quelque jour le roi célébrera son anniversaire et ce jour là vous le verrez.

Aussi abruptement ?

Oui, hélas. À moins qu'il ne se décide à vous rencontrer auparavant.

Ce qui ne risque pas de se produire à mon grand soulagement.

Qui sait, mon Seigneur ? Qui sait ?

Ces derniers mots firent frissonner Duo. Se pourrait-il que le roi souhaite vraiment la rencontrer ? Si, oui, pourquoi aussi tard ? Un an après leur union. Tellement de questions prenaient forme dans l'esprit du jeune homme. Des questions auxquelles seul son époux pouvait y répondre.

Quatre, je te ferais appeler à la fin de mon souper. J'aimerais rester seul un instant.

Bien Seigneur, à votre guise.

Le servant se leva et sortit en déposant un baiser sur la main du jeune « compagnon ».

Duo poussa le plateau de repas se leva et sortit sur son balcon. À cette heure tardive de la nuit le ciel était magnifique.

Seuls quelques rayons de lune perçaient à travers les branches des grands arbres qui entouraient le château.

C'est alors que perdu dans ses pensées il entendit du bruit venir de la sellerie. Il regarda dans la direction de celle-ci et vit un étrange cavalier en sortir avec le cheval du roi. Alarmé, il s'apprêta à alerter la garde mais revint sur ces pas.

Il n'en comprenait pas véritablement la raison, mais il ne les avertit pas.

Ne sachant que faire, il retourna sur son balcon et vit l'étrange cavalier sortir de l'enceinte du château par un passage secret. Poussé par une inexplicable pulsion ou simplement par la curiosité il se décida à le suivre. Que ferait-il une fois qu'il aurait rejoint le voleur ?

Il n'en savait rien ! Mais ce dont il était sûr c'est que sa vie manquait vraiment de piment et que pour rien au monde il ne laisserait passer cette occasion de s'amuser un peu. Peu importait que ce soit un leurre et que ce mystérieux cavalier le prenne en otage, de toutes les façons, il voulait sortir de ce château. Et puisque le roi se moquait de lui, il vit en ce cavalier un moyen de fuir cette vie morose.

Il n'eut pas le temps de changer d'habits. Il prit un vieux manteau de laine et sortit discrètement de sa chambre. Heureusement il n'y avait aucun garde devant sa porte, il se faufila alors rapidement et sans bruit dans le long couloir qui menait au petit escalier qu'empruntaient les servantes pour aller à la cuisine. Son cœur battait la chamade mais c'était tellement excitant. Après avoir descendu en silence les dalles de pierres, il se retrouva dans la cuisine. Des voix le firent sursauter et il eut juste le temps de se cacher derrière une large colonne de pierre, celles en marbres étant à l'entrée du château. Il reconnu les voix de Quatre, et de Trowa le cuisinier.

Notre gentil Seigneur a-t-il mangé le souper que je lui ai préparé ? Demanda le cuisinier.

Je suis certain que non, répondit Quatre en soupirant. Comme à son habitude il a fait semblant de vouloir le manger mais il jettera sûrement le tout dans les gouttières du château avant de m'appeler et te complimenter sur ce délicieux repas !

Duo rougit. Quatre avait donc découvert son secret. Il fallait qu'il s'excuse auprès du cuisinier pour avoir gaspillé autant de nourriture. Cependant il le ferait plus tard, une affaire plus urgente l'attendait.

Ha ! Ha ! Oui. Mais que peut-on faire ? Il se sent si seul. Et le roi lui accorde vraiment peut d'importance.

Je sais. Cependant il a su se faire aimer de tout le monde au château et il est vrai que depuis qu'il est là notre vie à bien changée.

Oui. Mais, hélas notre cher Duo est comme un oiseau en cage et un de ses jours il finira par s'envoler.

Ne parle pas de malheur, Trowa, s'emporta Quatre en fronçant les sourcils. Et bien je meurs de faim que nous as-tu préparé ?

De la volaille te conviendrait ?

Parfait.

À SUIVRE...

KKK : Bah... Vlà le premier chapitre qu'est fini !

Quatre : Je suis un serviteur --

Trowa : Je suis un cuisinier --

KKK : Ben, en fait je savais pas trop où vous placer et pi, Quatre tu gardes quand même le rôle de confident non ? Quant à toi Trowa on dit que la cuisine française est excellente, ça apporte une touche fantaisiste non ?

Quatre et Trowa : Mouais -- Pas très convaincant tout ça...

KKK : D'abord j'avais prévenu que c'était OOC et AU non ! Alors on ne discute pas !

Duo : Moi je sens que je vé bien l'aimer ton histoire

KKK : Parce que t'es marié avec Hee-chan hein ?

Duo : Viiiiiiii ! C'est trop beau ! Au moins comme ça on sait déjà où l'on va

KKK : T'aurais pas oublié un tout petit mini détail qui en à pas l'air mé qu'est important quand même ?

Duo, qui cesse tout à coup de sourire et qui lance un regard mauvais à Heero : ! C'est vrai ! Comment ça ce fait que t'as une maîtresse, en plus c'est l'autre machin là ! Hein ! Et paraît que vous faites des trucs cochons derrière mon dos, !

Heero : Duo chiri, ne me demande pas, c'est pas moi qui écrit...

Rélena : C'est qui l'autre machin ? !

Duo : A ton avis !

Rélena : Heero tu vas rester planter là ? Prend ma défense !

Duo : Si jamais tu fais ça, je te préviens que...

Heero, qui se souvient soudain qu'il a quelque chose d'urgent à faire : Bon bah... Je vais vous laisser hein !

Duo et Rélena : HEEEEEEE-CHAAAAANNNNNNN REVIENNNNTTTTTT...

Quatre : --« Tu sais K, t'aurais pu éviter de mettre Rélena...

KKK : Je pouvais pas ! Et pi je trouve que ça met du suspense dans la fic

Trowa : Ca la rend surtout bizarre... --

KKK : Tssk ! -- Mauvaises langues...