Le pacte de la colombe blanche...

Auteuse : KKK : Le pacte de la colombe blanche...

Base : Harry Potter

Genre : Yaoï, légèrement OOC, lime ou lemon (je ne sais pas encore)

Couple : Mon couple favori... on ne sort pas des sentiers battus

Disclaimer : Heureusement pour eux qu'ils ne m'appartiennent pas, enfin vu qu'ils sont passé par chez moi, je les emprunte juste le temps d'une fic... Kavan est à moi par contre

Note : Hum... Ça m'arrive souvent de faire ça : j'ai relu un roman que j'ai écrit (et toujours pas fini d'ailleurs) et comme pour Gundam, j'ai pensé à mes deux chiris ... En fait mes propres persos ressemblent beaucoup dès le dépars à Harry et Drago, bien que le contexte soit totalement mais totalement différent.

Le pacte de la colombe blanche 6

Harry ouvrit la porte en grand fracas et ce qu'il vit alors, dans la lumière du soleil qui éclairait abondamment la pièce, le pétrifia sur place. Le temps d'un roulement de tambour, il resta là, la main sur la poignée, incapable de reprendre ces esprits. Drago se tenait derrière Hermione, les mains posées sur la peau blanche de ses épaules, que dévoilait sa robe déchirée. Celle-ci, loin de tenter de s'éloigner, se pressait contre lui, et son corps bougeait de façon indécente sous ce contact. Un souvenir lui traversa l'esprit : les mains fermes de Drago, posées autour de sa taille. Aussitôt qu'elle apparue, cette vision se dissipa, mais pas la scène insupportable qu'il avait sous les yeux. Hermione, sa propre amie avec Dra... Malfoy ! La révélation du dévergondage de ce garçon le frappait au cœur avec la violence d'un coup de lance. Drago en l'apercevant sur le seuil, lui lança : « Ah ! Potter, viens ! Tu vas pouvoir m'aid... Oh ! Weasley est là lui aussi, ajouta-t-il une moue méprisante aux lèvres. » Ahuri que le Serpentard ne semblait pas éprouver le moindre embarras, Harry ne compris pas immédiatement ce que celui-ci lui disait. Il restait immobile comme s'il avait pris racine. Hermione aussi avait tourné la tête, et son regard était si candide que le jeune brun éprouva du dégoût devant tant de duplicité. Comme dans un brouillard, il sentit une main ferme l'écarter de l'entrée. Il vit, alors, Ron se précipiter sur Drago et telle une bourrade l'éloigner vigoureusement d'Hermione. « Mais qu'est-ce que... commença Hermione. » « Est-ce que tu ne le vois pas, jeta Ron. Et avec toi, ajouta-t-il en lançant un regard assassin à Drago. » « Tu as perdu la raison Weasley, je te savais stupide mais pas à ce point, répliqua Malfoy d'une voix lente et sarcastique. Ton accusation est tellement grotesque que je préfère ne pas répondre. » « Et ça ! fit Ron une moue dédaigneuse en montrant du doigt la robe déchirée de son amie, comment expliques-tu ça ? » Hermione était tellement excédée qu'elle en oublia presque de respirer. Elle parvint à se dégager de l'emprise de Ron et lui donna un soufflé en jetant : « Comment oses-tu espèce d'insupportable butor ! » Elle recula de quelques pas et les bras croisés, le regarda fixement. Harry, ne savait plus quoi penser. Nier ce dont ils avaient été témoins ! Les poings serrés le long du corps, il fit un pas dans la direction de Drago. Hermione l'arrêta en se plaçant devant lui. « Stop Harry ! Ou tu vas faire la plus grosse bêtise de ta vie, lança-t-elle furibonde. » Puis, elle continua, le regard tourné vers Ron. « J'ai été piquée par une araignée. Il n'y a pas de danger, s'empressa-t-elle de préciser en voyant vaciller les yeux du rouquin soudain arrondis par la peur. L'animal n'était pas venimeux. Je le sais parce que Malfoy l'a tué. Si j'ai crié c'est parce qu'en voulant la retirer de mon épaule, il s'y est pris maladroitement et j'ai eu peur, c'est tout ! » Harry comprit enfin sa méprise. Ron et lui en eurent le souffle coupé. Une araignée. Harry scruta Drago, mais ne parvient pas à concentrer son regard. Mon dieu, qu'avaient-ils fait ? Il passa la main sur son visage. Quand il s'adressa, à Drago il avait les traits défaits : « Malfoy, je… »
Alors, lentement en détachant chaque mot, le Serpentard parla : « Je pensais que tu connaissais assez ton amie pour ne pas la soupçonner de pareilles vilenies. Malgré les rares moments que nous avons passer ensemble, je pensais avoir été clair sur mes intentions à ton égard, Harry. ((1)) Mais apparemment cela n'a pas suffit. » Puis, à l'attention de Ron et d'Hermione il dit : « Quant à toi Weasley, tu as de la chance d'être idiot de nature. Comment as-tu pu croire une seule seconde que je puisse être attiré par une sang de... par elle, rectifia Drago apercevant le regard blessé d'Hermione. Et toi Granger, au lieu de rester là, tu ferais mieux d'aller voir Pomfresh. Sur ce, je me retire. » Alors qu'il franchissait la porte, il se retourna vers Hermione qui silencieuse et pâle le contemplait. « C'est cette demoiselle, qui aura peut-être plus de mal à vous pardonner. Parce qu'elle doit être extrêmement déçue de s'apercevoir que vous ne lui faite pas entièrement confiance. »
Et sur ces mots, il quitta la pièce. Ron, se dirigea vers Hermione pour remettre en place les lambeaux de sa robe. Mais, Harry prévint son geste et murmura d'une voix que voilait l'émotion : « Non, laisse. Je vais m'en occuper. S'il te plaît, sort. » Ron ne su comment interpréter la phrase mais il savait que la personne la mieux placée pour parler à Mione était Harry. Elle avait encore trop de rancœur envers lui. Il hocha doucement la tête, non sans jeter un regard désemparé à la jeune fille, puis sortit. Dès, qu'il eut quitté la pièce, Hermione recula de quelques pas et fit face à son ami, avec un air de défi que tempérait la douleur qu'elle pouvait lire dans ses yeux verts. Harry s'approcha et quand il toucha la jeune fille, elle tressaillit. Surpris il en fit de même. La robe déchirée avait glissé sur les épaules de l'adolescente et il pouvait voir, sur l'omoplate gauche une piqûre d'insecte. Une piqûre enflammée qui devait la faire souffrir. « Je… Pardonne-moi, Mione. J'ai vu Malfoy et j'ai pensé… J'ai perdu mon sang-froid. »
« Ce que tu as pensé, n'est que trop évident, rétorqua-t-elle froidement. » La gorge d'Hermione se noua. Elle retint ses larmes pour ne pas se donner en spectacle devant son ami. Et puis, ce n'était pas son genre de se comporter ainsi... « Comment as-tu osé ? T'ai-je jamais donné des raisons de penser que je pouvais faire une chose pareille ? » « Non, bien sûr. C'est ma faute uniquement. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais le voir poser ses mains sur toi… Tu es ma meilleure amie avec Ron et... je ne pouvais pas le supporter. » « C'est bien là le problème, répliqua Hermione doucement, sans pour autant oublier sa frustration. De toute façon moi ou une autre quelle importance ? Ce que tu n'as pas supporté c'est de le voir poser ses mains sur une fille ! Tu as perdu ton sang-froid non pas parce que je suis ton amie, mais parce que tu l'aimes, dit-elle sans cesser de fixer les émeraudes vacillantes d'Harry. » Le Gryffondor rougit jusqu'à la racine de ses cheveux et ne su quoi répondre. Se pourrait-il qu'il ait vraiment réagi par jalousie ? Parce qu'il avait craint pendant une infime seconde que Malfoy soit attiré par une autre que lui ? Brusquement, comme si un éclair s'était abattu sur sa tête brune, il réalisa entièrement ce que venait de dire Hermione. Et il se retrouva dans une situation, avec un air de déjà-vu. « Que... Comment... tu... toi... savoir... que... toi... comment... » « Tu l'aimes, je le sais. Tu ne peux rien me cacher. Dis-moi ce que tu ressens quand tu es près de lui ? De la haine ? »

Harry était bouche bée. Hermione était indubitablement la meilleure dans son domaine. Elle arriverait à trouver de l'or même sous une montagne de boue et de roches. Et son intelligence, bien qu'Harry y soit habitué, le surprenait encore et toujours.

Vaincu, il soupira en passant ses doigts dans ses cheveux défaits. Que pouvait-il faire de plus ? Rien.
« N... Non, murmura le garçon. Chaque fois que je suis avec lui, je me sens vulnérable. J'ai l'impression qu'il peut tout me faire. C'est comme si une nuée de papillons voletait dans mon ventre. Je suis pris de vertige à chaque fois qu'il pose son regard sur moi, je fonds littéralement quand il sourit, et dès qu'il s'approche, mon cœur s'accélère et je m'étourdis. » « C'est bien ce que je disais, affirma Hermione dont la tendresse et la douceur de la voix d'Harry avaient fini de calmer, tu es amoureux de lui, conclut-elle triomphante. » « Je... commençai Harry mais Hermione persuadée qu'il allait répondre négativement repris la parole. » « Tu n'es jamais encore tombée amoureux, comment peux-tu le savoir ? La seule chose pour laquelle tu damnerais ton âme, c'est la ciel quand tu es sur ton balai. Et quand on y regarde de plus près, le vent qui caresse ta peau ne fait pas le même effet que deux mains fermes, ironisa-t-elle. » « Tu n'es qu'une peste, lança Harry en souriant ». « Alors tu es vraiment amoureux de Malfoy ? » « Oui, avoua Harry en rougissant. Je l'aime comme je n'ai jamais encore aimé... » « Félicitation... je savais que tu finirais par trouver la bonne personne, bien que je n'aurais jamais songé à Malfoy, je l'avoue... Mais, je suis heureuse si tu es heureux... » Hermione sourit et le pris dans ses bras. Puis, elle sentit Harry se tendre et elle desserra quelque peu son étreinte. « Mione... P... Pourquoi tu es ici ? » « Si je suis venue dans la chambre de Malfoy, répondit-elle, ce n'était pas pour fricoter avec lui... C'était parce qu'il me l'avait demandé. ((2)) » « Mais... Pour... pourquoi ? » « Parce qu'il est amoureux de toi, imbécile, répliqua-t-elle comme si ça coulait de source. »
Harry cru que ses jambes allaient s'écrouler sous le poids de l'aveu. Alors, Mal... Drago ((3)) avait des sentiments pour lui. Il était amoureux de lui. Non, c'était impossible. Et pourtant, Harry connaissant Hermione, il ne pouvait que donner fois en ce qu'elle venait de lui révéler. Une drôle de sensation le prit alors à l'estomac et il comprit qu'il se sentait heureux. Oui, heureux... Encore sous le coup de la surprise, il s'effondra à genoux, les mains posées en avant, comme s'il vénérait Hermione. La jeune fille aurait pu rire de la situation, mais, l'atmosphère était tendue, et elle craignait qu'un mot de plus de sa part ne tue définitivement son ami. Elle s'agenouilla alors face à lui, lui prit le menton l'obligeant à croiser son regard et attendit patiemment qu'Harry reprenne un peu ses esprits.

« Alors comme ça Drago Malfoy t'a confié à toi, qu'il était amoureux de moi, ironisa Harry dans un souffle. »

« Non, répondit Hermione en souriant, il n'en pas vraiment eut le temps. Mais ces métaphores assez mal choisies sans parler des euphémismes assez hilarants qu'il employait mon mis la puce à l'oreille, j'ai définitivement compris qu'il était amoureux quand il a commencé à bafouiller et à rougir. »

« Malfoy ? Bafouiller ? C'est assez incroyable... »

« Je sais. Ensuite, je me suis demandé de qui et je me suis aperçue que s'il m'en parlait, c'est que ça avait forcément un rapport avec Ron, moi ou toi. Et vu que ces questions ne portaient que sur mon petit frère à lunette et bien j'en ai aisément déduit que la personne dont il est amoureux, ce n'est ni moi, ni mon rouquin, mais toi, Harry. »

« N'empêche... je me demande quand même pourquoi il est venu t'en parler à toi ? »

« Ça ma surprise aussi... Mais je pense qu'il voulait me demander de l'aider, parce qu'il a souligné que même si c'était quelque chose qui le répugnait au plus haut point, il ne pouvait pas y couper. Il avait l'air vraiment déterminé... »

Harry ne pu s'empêcher d'afficher une méga banane sur son visage encore rougit par l'émotion, et il se jeta dans les bras d'Hermione. Ils tombèrent à la renverse et après quelques secondes d'étonnement, partirent tous les deux d'un fou rire rare et étrangement relaxant.

« Tu sais ce qui te reste à faire, lança Hermione alors qu'Harry l'accompagnait à l'infirmerie. »

« Oui... »

Au moment où la jeune brune pénétra dans la salle, Harry la retint et lui fit un clin d'œil malicieux.

« Dis-moi, j'ai bien entendu, tout à l'heure ? Tu as bien dit « Mon rouquin » ?

Ce fut au tour de son amie, de passer par divers tons de rouge et elle déglutit très embarrassée.

« Je... Tu as dû rêver, se contenta-t-elle de répondre un peu sèchement avant de tourner les talons. »

Harry sourit de plus belle et tandis qu'il s'éloignait, il songea que rien ne pourrait aller mieux.

Drago était amoureux de lui et Hermione pardonnerait à Ron même si cela devait prendre des siècles.

À suivre...

KKK : Voilà je pense que c'est l'avant-dernier chapitre avant l'épilogue, et je ne sais toujours pas si je vais mettre un Lemon ou un Lime...

Drago : Ce serait bien un Lemon...

KKK : Nan... j'ai pas envie... Zavez été méchants avec moi tout à l'heure...

Harry : Quoi ! Mais on t'a défendu...

KKK : Oué, oué... Mais bon c'était surtout par intérêt ! ----

Drago : Mais nan... C'est parce qu'on t'aime...

KKK : Oui et moi je suis le Pape !

Drago : C'est qui le Pape ? Ô.o...

Harry : Euh... je t'expliquerais un de ces jours mamours...

KKK : Alors Lime ou lemon ? néhéhé... on verra bien de quelle humeur je serais

Drago : Remarque je n'ai rien à craindre puisqu'elle adore écrire des lemons

KKK : C'est ce que tu crois p'tit père...

Drago : Comment je dois le prendre ?

KKK : Comme tu veux, j'm'en fous .

((1)) : Juju : Oué... si on veut... il lui jamais dit qu'il l'aimait...

KKK : Tu as raison... il s'est juste jeter sur Harry... deux fois

((2)) : Juju : Fricoté ? Nan mais c'est vraiment Hermimi qui parle comme ça ? Ô.o

KKK : Bah, quand on voit sa robe de sorcière déchirée on peut la comprendre

((3)) : Juju : C'est fou ça... Quand il est content, il l'appelle Drago et quand il se fâche c'est Malfoy...

KKK : Toute façon le jour où il sera constant...