Le pacte de la colombe blanche...

Auteuse : KKK : Le pacte de la colombe blanche...

Base : Harry Potter

Genre : Yaoï, légèrement OOC, lime ou lemon (je ne sais pas encore)

Couple : Mon couple favori... on ne sort pas des sentiers battus

Disclaimer : Heureusement pour eux qu'ils ne m'appartiennent pas, enfin vu qu'ils sont passé par chez moi, je les emprunte juste le temps d'une fic... Kavan est à moi par contre

Note : Hum... Ça m'arrive souvent de faire ça : j'ai relu un roman que j'ai écrit (et toujours pas fini d'ailleurs) et comme pour Gundam, j'ai pensé à mes deux chiris ... En fait mes propres persos ressemblent beaucoup dès le dépars à Harry et Drago, bien que le contexte soit totalement mais totalement différent.

Le pacte de la colombe blanche 7

Ça faisait une demi-heure maintenant qu'Harry était à la recherche de Drago. Le jeune Serpentard ne se trouvait nulle part.

Harry avait même poussé la recherche jusqu'à aller demandé à d'autres Serpentard s'ils n'avaient pas vu Malfoy, mais ces derniers, sans changer leur habitude, l'avaient envoyé balader sans prendre de gants. ((1))

Harry commençait à désespérer.

Drago cherchait-il à le fuir ? Probablement... après ce qui s'était passé dans la chambre, le Gryffondor ne comprenait que trop bien ce que pouvait ressentir Malfoy. Bien sûr contrairement à Ron, Harry n'avait pas explicité ses sentiments, et son dégoût à la vue des mains de Drago sur les épaules d'Hermione, mais le regard qu'il lui avait lancé avait été suffisamment emprunt de colère et de haine, pour refroidir n'importe qui. Et il avait même eu l'intention de le frapper. Comment avait-il pu se méprendre autant ?

Harry sentit son cœur se serrer et son estomac se tordre, comme s'il était à la veille du plus important match de Quidditch de sa vie.

Il posa une main sur son torse, et s'adossa au mur, le regard perdu dans le vague.

« Hum... Le sortilège Doloris n'est rien comparé à la culpabilité, songea-t-il mi-amusé, mi-attristé. »

Quelque chose le traversa soudain, de part en part de son corps, et il reconnut ce sentiment. Sentiment, qu'il avait maints et maintes fois expérimentés... La peur.

Pas celle de mourir, mais celle de perdre un être cher. Il avait peur soudain, que les sentiments de Drago à son égard n'aient changé. Il sentit ses jambes se dérober sous lui, et il se laissa lentement glisser jusqu'au sol, sans se préoccuper des regards étonnées que lui lançaient les autres élèves. Rien n'importait à ce moment, que la peur de voir ce lien si mince, si fragile qu'il avait tissé avec Drago se briser.

Tout à coup il sursauta, une main venant de se poser sans douceur sur son épaule. « Drago ! » Harry tourna si vite la tête, qu'il évita de justesse un torticolis.

Son cœur s'arrêta quelques instants, mais repris bien vite son rythme normal quand il s'aperçut que ce n'était pas Drago, mais Ron qui l'avait ainsi interpellé.

Déçut, il baissa les yeux en massant un peu sa nuque. Ron s'accroupit près de lui, sans lâcher son épaule.

« Harry ? »

« Je vais bien Ron, répondit-il. Hermione aussi, elle est à l'infirmerie. »

« Je sais, je viens d'aller la voir. »

Ron retint- un léger gémissement de douleur et c'est le moment que choisit Harry pour tourner la tête. Il observa un peu mieux le rouquin et il écarquilla les yeux de surprises et d'amusement.

Une légère rougeur entourait l'œil droit de Ron, ce qui présageait un superbe mais non des moindres, coquard pour le lendemain. Les lèvres du brun s'élargirent en un sourire moqueur et Ron fronça les sourcils, gêné et honteux.

« Je vois ça, dit Harry. »

« Je ne savais pas qu'elle avait une telle droite, se plaignit Ron en massant son œil. Enfin si, se reprit-il en se souvenant du coup de poing que la jeune fille avait donné à Malfoy en troisième année pour l'envoyer valser. »

« Au moins ça prouve qu'elle t'aime bien... ((2)) »

« Je sais, approuva Ron. Elle ne me pardonnera peut-être pas tout de suite, mais je sais qu'elle ne pourra pas résister bien longtemps à mon charme ravageur. »

Harry voulut rire, mais le visage de Ron s'assombrit.

« Ron ? »

« Harry... n'en veut pas à Mione s'il te plaît, mais... mais elle m'a tout dit. »

« Dit quoi, demanda Harry plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. »

« Et bien... pour Malfoy et... et toi, bredouilla le rouquin sans oser croiser le regard lourd de sens d'Harry. ((3)) »

« Et alors ? »

« Alors... Harry comment as-tu pu, lui reprocha Ron. Bon sang, mais c'est Malfoy ! »

« Je sais, soupira lacement le brun. Mais, le cœur a ses raisons que la raison ignore... »

« Oui ben mon vieux, ton cœur est un drôle de phénomène si tu veux mon avis ! »

« Écoutes Ron, si tu es venu pour me faire la morale ou bien m'enguirlander sur mes goûts affectifs et bien je préfère te prévenir tout de suite que... »

« C'est inutile, oui je sais ! Je te connais Harry. Tu es aussi têtu qu'une mule ! Mais tu as le droit d'être heureux, ajouta Ron en souriant. »

« Il y a une semaine, je t'aurais probablement pendu par les pieds jusqu'à ce que tu retrouves un semblant d'esprit, mais aujourd'hui c'est différent. Je sais ce que ça fait de souffrir par amour et... et si ton bonheur s'appelle Malfoy et bien je n'ai plus qu'à m'y résoudre n'est-ce pas ? Toi tu aimes un Serpentard plus vicieux qu'un véritable serpent et énervant à souhait et moi j'aime une intellectuelle presque plus forte qu'Hagrid... C'est dire. »

Harry n'arrivait pas à croire que ce soit Ron qui lui parle de cette manière. Ron qui se laissait toujours emporter par ses sentiments et qui réfléchissait après.

Un large sourire s'afficha sur le visage d'Harry et il posa une main reconnaissante sur l'épaule de son ami. Il supposait que son ami avait dû se laisser aller devant Hermione et qu'elle avait dû trouver un moyen radical pour faire entendre raison à Ron.

« Tu le penses vraiment ? »

« Quoi ? Le bleu autour de mon œil ne te suffit pas ? »

« Mais non imbécile, je parle de ma... relation avec Drago. »

« Oh ! Moui... Mais surtout n'espère jamais que je l'appelle par son prénom ! Ce satané Malfoy en serait trop content ! »

« Ne t'inquiète pas... »

Harry et Ron rirent de bon cœur jusqu'à ce qu'une voix les surprenne.

« Et bien et bien leur lança le Professeur de DCFM en souriant, que faites-vous tous les deux assis en plein milieu du couloir ? »

« Euh... nous discutions, répondit Harry en se levant, suivit de près par Ron. »

« Bien, alors puisque vous êtes là, j'aurais une requête pour vous. »

« Une requête ? »

« Oui, Monsieur Weasley, répondit Kavan en sortant de sa poche une petite boule de poils blanche. »

« Miow... »

« Mais... C'est chaton, s'exclama Harry en arrondissant les yeux. »

« Chaton, répéta Ron perplexe. Je ne savais que tu avais un chat, ajouta Ron dubitatif. »

« Ce n'est pas le mien, répondit Harry. »

« Cette adorable bestiole s'appelle donc « Chaton », fit Kavan en caressant l'animal et sans pouvoir dissimuler un sourire moqueur. »

L'animal ne sembla pas apprécier la plaisanterie, et griffa le professeur avant de se jeter sur l'épaule d'Harry à laquelle il s'accrocha pour ne pas tomber. Harry, sursauta, mais porta bien vite ses mains sur le chat avant de le caresser doucement.

Notre petite chatte ronronna de plaisir, non sans lancer un regard noir à Kavan, qui décidemment s'amusait de plus en plus.

« Et bien Monsieur Potter, dit-il, je constate que « Chaton » vous préfère à moi, donc je vous serrais gré de rapporter cet animal à son propriétaire quel qu'il soit. »

« Bien Professeur acquiesça Harry. »

« Quant à vous Monsieur Weasley, je crois bien que Mademoiselle Granger vous cherche. Je l'ai croisée alors qu'elle sortait de l'infirmerie et elle pestait contre vous. »

« Oh... euh... balbutia Ron en frissonnant. Euh... merci Professeur mais... Zut ! Je viens d'oublier que je devais me rendre à la bibliothèque, lança-t-il avant de s'enfuir. »

« Il a l'air un peu poltron ton ami, se moqua Kavan. »

« Face à une Hermione en colère, qui ne le serait pas, répondit Harry en souriant. »

« Bien, moi j'ai encore des copies à corriger pour demain, déclara le professer avant de s'éloigner. Je compte sur toi mon garçon, pour rapporter le chat à son propriétaire. »

Harry voulut demander à Kavan où il avait trouvé le chat, mais ce dernier, c'était déjà éclipsé.

« Je me demande comment tu as pu sortir de la chambre de Drago, murmura Harry à l'animal avant de diriger ses pas vers sa chambre. »

Miow...

Harry ouvrit la porte, et posa l'animal à terre.

« Je te laisse ici, pendant que je retourne chercher ton propriétaire, dit-il. »

« Ce ne sera pas nécessaire, le surpris soudain une voix grave. »

Harry, cru que son cœur allait s'arrêter de battre et fit volte face. Malfoy était assis sur le lit du brun et croisait les jambes.

Il avait ôté sa robe de sorcier, qui dormait sur un fauteuil, défait sa cravate qui reposait près de sa robe, et enlevé quelques boutons de sa chemise blanche dévoilant ses clavicules.

Harry s'apercevant qu'il avait la bouche ouverte, la referma précipitamment, et déglutit.

Le visage de Malfoy ne montrait rien comme à son habitude. Impénétrable et pourtant si séduisant.

« Qu'attends-tu pour fermer cette porte, lança sèchement Drago. »

Harry sursauta, mais s'exécuta. Manifestement, Drago n'allait pas lui sauter dessus en lui criant son amour comme l'avait secrètement espéré Harry. Après tout c'était mérité non ?

Une fois fait, il ne put se retourner pour affronter le regard de Drago. Il paniquait complètement. Il avait tellement peur que Drago ne le rejette... Harry posa son front sur le bois dur de la porte et soupira.

Il avait imaginé tout ce qu'il pourrait dire à Drago une fois qu'il l'aurait retrouvé, mais là son esprit était vide. C'était le néant, et Harry avait beau se torturer le cerveau rien ne sortait.

Soudain, il sentit deux bras puissant, envelopper sa taille et une tête se poser contre son épaule. Harry n'osa plus respirer, ni même faire un mouvement, craignant de perdre cette agréable source de chaleur.

Drago venait de tendrement l'enlacer ce qui suffisait largement à son bonheur dans la situation actuelle.

Harry ferma les yeux afin de mieux ressentir cette douce pression sur ses flancs et contre son dos.

« Je suis désolé, murmura Harry au bout d'un moment. »

« Je n'ai pas envie d'en parler, répondit Malfoy. »

« Mais... »

« Tais-toi Potter, intima Drago. »

Harry ferma sa bouche et sentit la tête de Malfoy quitter son épaule pour se perdre dans ses cheveux. Il frissonna en sentant le souffle chaud du blond se balader sur sa nuque et ses mains caresser son torse.

Drago en avait envie. Il voulait dès maintenant sentir le corps d'Harry, le posséder, le faire sien... Harry en avait tout autant envie, mais il devait d'abord clarifier les choses.

« Drago... gémit Harry. S'il te plaît écoutes-moi... »

« T'écouter pour t'entendre dire quoi, demanda sèchement le Serpentard. »

« Que je t'aime, répondit Harry dans un souffle. »

Les caresses cessèrent aussitôt et le Gryffondor sentit son vis-à-vis, se tendre sous l'aveu.

Il n'osa pas se retourner.

« Répète-le, lança Drago. »

« Je t'aime. »

« Encore ! »

« Je t'aime. »

« Encore ! »

« Je t'aime, répéta docilement Harry autant de fois que le voulait Drago. »

Puis le silence retomba soudain, ne se laissant troubler que par le bruit de deux respirations irrégulières.

Drago saisi brusquement Harry par la taille et le força à affronter son regard acier. Puis il approcha son visage du sien, jusqu'à ce que leurs lèvres se frôlent, sans quitter Harry des yeux et il murmura :

« Encore. ((4)) »

« Je t'aime Drago, répéta Harry. »

Harry vit les lèvres du blond s'étirer en un magnifique sourire.

Drago était heureux.

Vu la manière dont il avait réagi en le voyant poser ses mains sur Hermione, il s'était dit qu'Harry ne pourrait jamais ressentir ce que lui éprouvait. Le regard dur et haineux d'Harry, ses poings serrés le long de ses flancs, et sa démarche tendue, avait fini de convaincre Drago qu'Harry ne l'aimait pas... mais qu'il le désirait simplement.

Rien qu'un pur désir charnel.

Juste se faire une partie de jambe en l'air, sans aller plus avant dans leur relation.

Cette constatation lui avait brisé le cœur... Mais, il aimait tant ce brun capricieux qu'il était près à s'offrir entièrement à lui. Sans condition, sans restriction... Sans amour, mis à part le sien.

Et puis, c'était-il dit, ce n'est pas comme s'il allait prendre ma virginité.

Et là, alors qu'il allait se donner, Harry lui a avoué son amour. Potter venait de lui dire « Je t'aime »... à plusieurs reprises mais sans jamais croiser son regard.

Drago voulait être sûr... Il voulait pouvoir lire dans les yeux d'Harry que ce qu'il disait n'avait aucun rapport avec une quelconque plaisanterie malsaine... Tout ce qu'il voulait c'était qu'Harry lui avoue en face, ce qu'il éprouvait pour lui.

Et il l'avait fait. Deux joyaux d'un vert étincelant c'étaient accrochés à son regard, le suppliant silencieusement d'y croire. D'y croire comme il n'avait jamais cru auparavant, de goûter à cette sincérité aussi pure que du cristal et aussi belle que l'amour.

Soudain, le blond sentit deux mains fermes se poser sur ses fesses et l'attirer en avant. Il n'eut pas le temps de broncher, qu'une bouche humide et douce se posa avec impatience sur la sienne.

Harry venait de l'embrasser. Un baiser chargé d'électricité et de tendresse tout à la fois. C'était délicieux...

Petit à petit, Harry sentit Drago se laisser aller, dans ses bras. Les lèvres de son futur amant s'entrouvrirent, et il n'eut pas besoin d'une seconde invitation pour s'y engouffrer.

Lorsque sa langue rencontra celle du Serpentard, il se sentit disparaître comme emporté par une soudaine rafale de vent. Harry sentait le désir de Drago grandir contre lui et attiser une flamme qu'il ne connaissait que trop bien en son sein. Quand, il approfondit davantage son baiser, laissant sa langue aller au plus profond qu'elle put, il gémit sentant naître une douleur délicieuse en son bas-ventre. Les doigts fiévreux, Drago s'agrippa plus étroitement à lui.

Puis, la respiration d'Harry se fit plus rapide. Gêné que son émoi fût si visible il tenta d'éloigner ses hanches de celle du blond, qui comprenant son geste se pressa avec plus de détermination contre ce corps désirable et désiré. Alors Harry, l'étreignant plus fougueusement, fit courir sur sa gorge des baisers brûlant, auxquelles Malfoy s'abandonna tête renversée, les mains accrochées à ses épaules.

« Je t'aime Harry, gémit-il. Oh ! Oui, je t'aime... »

Harry ne put se retenir plus longtemps et quand son blondinet poussa un soupir rauque de contentement, il fit courir ses doigts sensuellement le long de son dos jusqu'à la courbe de ses fesses, qu'il pétrit sans aucune retenue. Les mots, contenance et pudeur, ne signifiaient plus rien à présent... L'afflux d'hormones étant trop fulgurant.

Alors qu'il fouillait la bouche du Serpentard, Harry le conduisit jusqu'à son lit où il l'allongea pour lui faire passionnément l'amour jusqu'au matin.

Dans un recoin de la chambre, un petit chaton blanc au regard de braise, observait la scène avec le plus grand sourire du monde... ((5))

Épilogue :

C'était la fin de la semaine. Un événement impatiemment attendu par la majorité des élèves de Poudlard, car la fin de cette journée marquait également la fin du fichu « Pacte de la colombe blanche ». Chacun allait enfin pouvoir reprendre une vie normale. Du moins, nous parlons ici, de tous ceux qui n'étaient pas tombés amoureux en un laps de temps aussi court.

Harry et Drago allongés dans l'herbe finissaient de s'embrasser, à l'ombre d'un peuplier, sous le regard ahuris de quelques élèves venu dans le jardin profiter du beau temps.

C'était la première fois qu'ils affichaient ainsi leur amour. Un peu avant, Harry avait montré quelques craintes quand à la fin de cette semaine. Il avait peur que Drago ne lui montre plus aucun intérêt une fois de retour dans leur maison respective, sans cette porte magique qui lui permettait d'accéder à n'importe quel moment à la chambre de son aimé.

Mais Drago, après l'avoir taquiné dans les règles de l'art (on ne changera jamais un véritable Serpentard), lui avait donné un fougueux baiser pour apaiser ses craintes.

Un long et passionné baiser en public. Harry ne se sentait plus de joie... son bonheur était infini.

« Et maintenant, murmura Drago en éloignant ses lèvres de celles du brun, toujours aussi peur de perdre ma formidable personne ? »

« Dragooooo, répondit Harry dans un souffle. »

« Quoi, demanda innocemment ce dernier. »

« Je t'aime. »

« Moi aussi, amour... Moi aussi... »

« Regarde-les, se moqua Drago en levant les yeux. Ils affichent tous une tête de poisson qu'on vient de sortir de l'eau. ((6)) »

« Je crois que la nouvelle va faire le tour du château en moins de deux. »

« Alors là Harry tu ne crois pas si bien dire, lança soudain une voix amusée. »

Le couple sursauta et tourna la tête d'un même mouvement, pour voir un trio maléfique sourire de toutes ses dents.

Et sans crier gare un flash sortit de nulle part et paralysa quelques instants le brun et le blond.

« Whoua, s'extasia Colin. Ce sera le scoop de l'année ! »

« En effet, approuva Fred avec un sourire faisant trois fois le tour de sa tête. »

« Alors, demanda Gorge, c'est pour quand le mariage ? »

« Gorge, le réprimanda sévèrement Harry en rougissant. »

« Tirez-vous, gronda Drago tout aussi rouge, vous polluez notre espace. »

Mais loin de se soucier des protestations du couple, les deux frères continuèrent.

« Je vois d'ici, le titre de la Gazette, repris Fred en gesticulant, « Harry Potter le Garçon-qui-a-survécu-qui-survi-toujours et le Grand Drago Lucius Malfoy fils de l'ancien mangemort trouvent un nouveau moyen de faire la paix » ! Sacré terrain d'entente n'est-ce pas ? »

« Je pense qu'une certaine Rita va exploser de joie, ajouta Gorge en riant. »

« Ah ! Non, protesta Colin, c'est moi qui aura l'exclusivité de l'interview, n'est-ce pas Harry ? »

« Fichez-nous la paix, lança brusquement le dénommé. »

« Ah mais il ne fallait pas vous afficher en public, répliqua Gorge. »

Drago se fixait de plus en plus sur le sortilège Doloris, quand Hermione et Ron arrivèrent.

« Fred, Gorge, Colin laissez-les donc en paix, intima Hermione les sourcils froncés. »

« Barrez-vous, poursuivit Ron. »

« Ouh, v'la les mousquetaires, les pièces manquantes au joli duo que nous avons sous les yeux, lança Fred en riant. »

« C'est peu de le dire, rétorqua Hermione un poing levé. »

« Euh... Je crois mes très chers frères qu'il vaut mieux opté pour une retraite stratégique, fit Gorge en tirant ses « frères » et avant de s'éloigner à grands pas. »

« Depuis que tu m'as mis ce coquard, ils ont tous peur de toi, railla Ron. »

« Moui... J'en suis d'ailleurs assez fière, répondit Hermione un sourire triomphant aux lèvres. »

« Merci Mione, dit Harry reconnaissant. »

« Mais de rien. »

« Ce sont plutôt eux qui devraient te remercier, lança Drago en rangeant discrètement sa baguette, tu viens probablement de leur sauver la vie. »

« Ou de leur éviter un sort pire que la mort, ajouta Ron en apercevant le geste du blond. »

« Que veux-tu Weasley on ne change pas un Malfoy, répliqua ce dernier un sourire en coin. »

« Au fait, Malfoy, demanda Hermione, où est passé ton petit chat ? »

« Je ne sais pas, répondit-il. Il s'est enfui. »

« Elle va me manquer, ajouta Harry. Mais ne t'inquiète pas amour, je suis certain qu'elle se porte bien. »

« Je l'espère... »

« Avec toi pour maître Malfoy, je comprends qu'elle se soit tirée, lança Ron. »

« Ron, le réprimanda sévèrement Hermione. »

« Quoi ? »

« C'est bon de voir que certaines choses ne changeront pas, déclara Drago en souriant franchement. »

« Ennemis pour la vie, demanda Ron en souriant à son tour. »

« Ennemis pour la vie Weasley, alloua Drago. »

Ils rirent de bon cœur, avant qu'Harry ne prenne à nouveau les lèvres du blondinet sous le regard attendri d'Hermione et celui un peu plus controversé de Ron, qui rougit brusquement.

Tout le monde pu voir, ce qu'Harry et Drago bien trop occupés à ce moment-là, ne purent remarquer.

Hermione venait de discrètement saisir la main de « Son rouquin » et la serrait tendrement.

Un peu plus haut, dans une tour du château, un certain Professeur discutait tranquillement avec une certaine petite chatte en observant la scène plus que touchante.

« Je suis ému, dit Kavan en posant une main sur son cœur. »

« Moi également agréa le chaton. »

« Tu vas leur manquer, je crois. »

« Ils se passeront bien de moi j'en suis certaine. Et puis, maintenant qu'ils sont enfin ensemble, ils n'ont plus besoin de moi. »

« Notre travail a finalement porté ses fruits, n'est-ce pas « Chaton » ? »

« Je m'appelle Odyssée, rectifia sèchement l'animal. »

« Je sais, je sais, mais « Chaton » je trouve que ça te donne un certain charme, amour... »

« Ah oui ? »

Et sans ajouter un mot de plus, le petit chaton se métamorphosa en une splendide jeune femme au regard de braise et à la chevelure d'un blanc presque métallique qui cascadait le long de son dos jusqu'à ses hanches étroites. ((7))

Kavan observa la scène en sourcillant, tandis que la jeune femme s'approchait tranquillement de lui d'un pas chaloupé et sensuel.

Elle passa ses bras fins autour du coup du Professeur caressant ses cheveux blonds platine et lui murmura à l'oreille : « Un certain charme, n'est-ce pas ? »

Kavan sourit au sous-entendu que lui et lui seul pouvait comprendre et entoura ses bras autour de la taille de son aimée.

« Finalement, je crois que ce sont tes hanches qui te donne le plus de charmes, répondit-il avant de l'embrasser. »

Un peu plus tard, ils dessoudèrent leurs lèvres et se remirent à la contemplation de leurs adolescents préférés, pour ne pas dire espionnage. Art dans lequel ils excellaient.

« N'empêche, j'ai bien cru ne jamais y arriver, dit Odyssée. »

« Moui, approuva Kavan. Ces deux-là ont été particulièrement difficiles à mettre ensemble. »

« Pourquoi n'as-tu simplement pas utilisé une de tes flèches, amour ? Comme tu le fais toujours !

Ça n'aurait pas été drôle sinon, et puis le coup de foudre pour ces deux-là, je ne pense pas que ç'aurait été une très bonne idée. Ils ont un esprit beaucoup plus compliqué que la plupart des humains. M'enfin je ne suis pas peu fier du travail que j'ai fait ! »

« Du travail que TU as fait ? Excuse-moi, mais c'est quand même moi qui aie passé des jours entiers dans la chambre du jeune Malfoy ! C'est encore moi qui ai insinué le rêve érotique dans ses pensées, et toujours moi, qui leur a donné leur première occasion de s'embrasser, et enfin moi, qui a mis l'araignée dans la chambre de Drago. »

« Je sais, amour, soupira Kavan. Mais c'est quand même moi, qui aie parlé avec Harry, lui faisant par là même avouer ses sentiments pour le blondinet, c'est aussi moi qui ai envoyé le cognard pendant l'entraînement, et c'est moi qui ai fait comprendre au jeune Malfoy qu'Harry était gay ! »

« Tu n'en étais même pas certain à ce moment, protesta la jeune femme. Ce n'était qu'une banale conversation de couloirs entre adolescents. »

« Hum... C'est vrai, mais j'ai vu juste, n'est-ce pas ? »

« Tu es définitivement l'homme le plus énervant que je connaisse, lança-t-elle en roulant des yeux. »

« Mais c'est pour cette raison, que tu m'as épousé, n'est-ce pas « Chaton » ? »

« Oh toi... »

Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase car Kavan lui vola un baiser exquis et passionné.

« Je crois que j'adore ton nouveau surnom ma douce, dit Kavan à la fin du baiser. Chaton, c'est à croquer ! »

«Le plus mauvais slogan de la terre, mais il est toujours mieux le tiens, soupira Odyssée vaincue. »

« Qu'est-ce que tu as contre « Cupidon » ? ((8)) »

La jeune femme se contenta de sourire et pour toute réponse reprit les lèvres de son époux.

« Au fait, comptes-tu remplacer le balai d'Harry ? Parce que sans ton cognard, il serait encore en bon état, demanda Odyssée. »

« Je m'en suis occupé ma douce, répondit Kavan alias Cupidon. Il le recevra dès demain. »

FIN

KKK : FIN FIN FIN... enfin...

Drago et Harry : Et ben, nous allons te manquer, on dirait ----

KKK : Oh ! Pov'de mes deux choux... De toute façon, il y aura probablement un autre fic avec vous... J'ai plein d'idées...

Drago et Harry : Brrrrrr...

Kavan : J'en suis ravi, et j'espère en faire partie

KKK : Tu peux compter dessus Cupipi d'amour

Kavan : C'est Cupidon ! Cupidon !

KKK : M'en fou Cupipi

Drago : Dis donc K, il est passé où mon lemon ? è.é

KKK : euh... à la poubelle, je crois paske j'avais pas envie d'écrire une scène de cul.

Drago : Tu es vraiment cruel TTTT

KKK : Rohhh ! Obsédé va !

Drago : Et fier fe l'être V.V

KKK : C'est Harry qui doit être contant ne ? w

Harry : ... No comment... .

KKK : XDD

((1)) : Juju : Et il s'attendait à quoi ? Franchement...

KKK : On dit que l'amour, ça donne des ailes... et de la bêtise

((2)) : Juju : Et bah moi je n'aimerais pas que mon chéri me prouve son amour comme ça...

KKK : Encore faut-il que tu en trouves un

((3)) : Juju : Ouh ! La cafeteuse !

KKK : No comment ...

((4)) : Juju : è.é... Il est sourd ou quoi le Malfoy là !

KKK : C'est agréable de s'entendre dire « Je t'aime » non ?

((5)) : Juju : C'est ce qui s'appelle du voyeurisme !

KKK : En effet mais avoue que t'aurais bien aimé être à sa place ne ?

Juju : Urusei !

KKK : Pourquoi je la fermerais d'abord ? V.V

((6)) : Juju : O.O...

KKK : Tu ne crois pas si bien dire Drago

((7)) : Juju : Je savais qu'il n'était pas net le chaton ! Quand je vous le disais !

KKK : Tu es perspicace... .

((8)) : Juju : Cupidon ! O.o... Mais c'est quoi ce délire ?

KKK : Avoue quand même que tu ne t'y attendais pas !

Juju : Non en effet... y pourrait pas faire quelque chose pour moi ?

Kavan alias Cupidon : Avec ta tête, il me faudrait toute une réserve de flèches...

Juju : è.é... Indignée

KKK : o morte de rie

Voilà, encore une fic qui ce fini bien J'espère que vous aurez aimé...

J'avoue que, vers la fin, je me suis complètement laissée aller mais bon... C'est tout moua ça

Et puis j'avoue aussi que c'est ma première fic longue... je ne pensais pas que ça allait être aussi long, surtout que je n'aime pas faire traîner les choses en longueur... mais bon faut croire que j'étais inspirée

Bon ou mauvais TTTT : Review please...