Auteuse : Triple K : La première fois
Base : Gundam
Genre : AU, Yaoï, Lime, OOC aussi je crois... J'avais d'abord pensé à un one-shot mais quand j'ai vu la taille je me suis dit que c'était pas la peine
Couple : 1+2
Disclaimer : TT... Je crois que ça dis tout... (sauf la petite voix du début et de la fin elle est à moi !)
Note : Voilà, c'est l'avant dernier chapitre ... euh... c'est tout bonne lecture laissez-moi une review merci...
LA PREMIERE FOIS 3 : Amours déçus
Tôt le matin, Duo entendit le chant des coqs signalant que les premiers rayons du soleil faisaient leur apparition. Comme à son habitude il se leva, s'enveloppa de sa couverture et gagna le balcon de sa chambre. Lorsqu'il vivait avec ses parents il adorait se lever avec le soleil et aller traire les vaches pour préparer un délicieux petit-déjeuner. C'est alors qu'une idée lui vint en tête.
Absurde, certes mais il s'en moquait.
Il vivait au château depuis un an et il ne faisait rien d'autre que de la lecture quant il ne s'occupait pas de diriger les servantes. Il avait grande envie de se laisser aller un peu.
Six jours s'étaient écoulés après la nuit de sa rencontre avec Heero, et il n'avait depuis revu son époux. Ce souvenir bien que douloureux brûlait encore ardemment au fond de lui. Puisque monsieur-son-époux ne se préoccupait guère de lui, il allait en faire autant.
Et puis n'était-il pas le « compagnon » du Roi ? Bien que ce rôle ne prévît aucunement de traire des vaches, il ne pu résister à cette envie tout comme un enfant face à une sucrerie.
Vêtu d'une veste simple au tissu fin et d'un pantalon dans le même genre, Duo s'arma d'un sceau et se dirigea vers la ferme du château. Son attitude ne passa guère inaperçue. À son passage tous les domestiques du château murmuraient et ne cachaient rien de leur surprise. C'est alors que Quatre apparu.
Mais mon Seigneur, que faites-vous donc de si bonne heure dans la cour du château habillé de la sorte et munie de ce sceau ?
Mon cher Quatre, je vais traire une vache. J'ai une grande envie de lait et j'aime me servir moi-même.
Mais enfin vous auriez pu me le demander. Ce n'est pas très convenable pour un Seigneur, voyons !
Je sais et je m'en moque !
Et que va penser le roi ?
Et bien s'il pense, faites lui savoir où je me trouve et qu'il me le dise en face. Quatre, s'il vous plaît, soyez gentils de me préparer un copieux petit-déjeuner, je meurs de faim.
Quatre secoua la tête. Il savait pertinemment que lorsque Duo avait une idée en tête il était plus difficile de la lui retirer que de retirer une épine de la patte d'un lion.
Duo s'assit près d'une vache et posa le sceau sous l'animal. Puis il commença à traire. Il fut heureux de constater qu'il n'avait pas perdu la main. Une multitude de souvenirs lui revinrent brusquement en mémoire. Il sourit tristement car sa famille lui manquait. Mais les souvenirs de son enfance lui réchauffèrent le cœur, et il éclat d'un rire clair et joyeux.
Il se souvint de la première fois que son père lui avait appris à traire une vache. Il s'y était tellement mal pris que l'animal s'était enfui en beuglant et son père ne voulant pas le laisser s'échapper l'avait chevauché pendant au moins une dizaine de minutes et avait fini sa folle course dans le petit étang de leur voisin. Cette scène se répéta plusieurs fois avant qu'il ne puisse enfin rapporter la moitié d'un sceau de lait à la maison. Et pour célébrer cette «réussite » ils avaient en compagnie des voisins, organiser une grande fête et c'est du haut de ces dix ans qu'il eut le droit de se coucher avec le soleil.
Il songea tant et si bien que le sceau fini par se remplir. Satisfait de son ouvrage il se leva quand une voix le surprit. Il sursauta.
Que faites-vous là ?
Heero se tenait devant lui les mains posées sur ses hanches. Il n'avait pas l'air heureux de le voir ainsi, et étrangement Duo s'en satisfit. Il leva le menton bien décidé à ne pas se laisser faire par l'allure imposante de son mari.
Cela ne se voit-il donc pas ? Répondit-il.
Je le vois bien ! Mais sachez monsieur qu'un Seigneur de votre rang n'a pas à s'abaisser à ce genre de chose.
Pourquoi ? Traire une vache, vous semble-t-il être un acte méprisable ?
Bien sûr que non, mais ce n'est pas à vous de le faire. Et si vous vouliez du lait il suffisait de me le demander.
Heero se tu immédiatement. C'était absurde de lui avoir dit que pour du lait il fallait l'autorisation du roi. Mais Duo même s'il s'aperçut de son embarra n'en laissa rien paraître et le considéra sans laisser échapper une seule goutte de colère. Il s'adressa à lui du ton le plus froid et le plus détaché.
Mon roi, il faut que vous compreniez que même si je l'avais voulu, je n'aurais pu vous demander votre avis. Nous ne nous voyons pour ainsi dire jamais. Cela fait plus d'un an que je vis ici et combien de fois nous sommes nous rencontrés ? Deux fois uniquement ! Vous n'avez pas seulement pris un repas avec moi depuis que je suis arrivée à Wickelord.
Heero pâlit. Il savait bien que Duo avait raison, mais étant trop fier pour l'avouer, il reprit.
Je suis roi et j'ai d'autres obligations. Que voulez-vous mes domaines ont besoin de moi !
Duo sourit et il prit la mouche car il ne se souvenait que trop bien des propos qu'il avait figurés sur sa relation avec lady Rélena. Et il y avait quelque chose dans les yeux de Duo qui disait qu'il n'en avait pas terminé.
Puisque vous êtes si souvent retenu ailleurs, il me semble que je pourrais m'occuper. J'ai envie d'aider les servantes, n'est-ce pas mon droit de « compagnon » ?
Vous n'êtes pas dans votre droit quand vous faite des choses inconsidérées !
Je suis dans mon droit, répondit Duo en serrant lentement les poings, quand j'utilise mes mains. Il ne me semble pas que ce soit un acte inconsidéré puisque d'une part vous vous moquez bien de ce que je peux faire et d'autres part si vous n'avez jamais trais une vache ce n'est guère mon problème ! D'ailleurs depuis quand vous intéressez-vous à ce que je fais ? C'est une nouveauté !
Heero vaincu, explosa soudainement.
Je m'intéresse à ce que vous faite car vous êtes le « compagnon » et moi le roi ! Que croyez-vous que les gens penseraient en sachant que mon époux trait des vaches ? Et puis qui vous autorise à prendre ma place, à vous conduire dans ce château comme chez vous ? Je suis ici chez moi et je décide ce qui me plaît, comme de vous interdire de recommencer un tel parjure pour des personnes de notre rang !
Il fut impossible à Duo de conserver plus longtemps son calme. Il savait que dans un sens Heero n'avait pas tord.
Mais cela ne lui accordait pas le droit de le condamner à l'oisiveté complète. Il s'occuperait de ce château comme un « compagnon » mais avant tout comme un homme. C'était son seul espoir d'avoir une vie supportable. Comment Heero pouvait-il s'imaginer qu'il allait encore rester dans sa chambre à attendre que le temps s'écoulât ?
Monsieur mon mari, il exclu que je me condamne à vivre jusqu'à ma mort dans un donjon comme une héroïne de contes de fées ! Même si je suis indésirable ici, je compte bien me rendre utile ! Et je suis autant décidée à le prouver que vous ne l'êtes à m'en dissuader. Je tiendrais avec respect mon rôle de « compagnons » mais notez que je tiendrais également et avec vigueur mon rôle de maître de maison. Quant au fait que vous êtes chez vous, vous avez raison mais je suis votre époux et de ce fait je suis également chez moi.
Comment osez-vous ? Gronda sourdement Heero.
J'ose dire les choses que vous auriez du entendre depuis longtemps. Je penses que vous avez quantité de qualités, seulement laissez-moi vous dire que vous n'y connaissez rien aux hommes parce que vous portez sur eux un regard dédaigneux et despotique. Et cette réflexion est d'autant plus désagréable pour moi qu'elle ne me profite pas.
Le menton levé, Duo lança à Heero un regard de défi. Puis pivota sur ses talons, pris son sceau de lait et sortit de l'enclos le laissant figé sur place.
En arrivant dans la grand-salle pour le dîner, Duo fut surpris de trouver Heero assis à table. Il était occupé à parler à Wufei son conseiller.
C'était la première fois depuis qu'il vivait à Wickelord qu'il allait prendre son repas avec son époux. Il semblait être le seul à s'être aperçu de ce qu'il considérait comme une anomalie.
À quoi devait-il donc de trouver son mari à table ? Aux remarques qu'il lui avait faites le matin ? C'était peu probable. Il était payé pour savoir ce qu'il fallait penser de l'entêtement de cet adolescent et il préféra se garder d'interpréter trop vite ce qui ne pouvait être qu'une coïncidence.
Sans se presser le jeune homme alla s'asseoir à la table principale, à côté de son mari, et il n'en parut pas surpris. Pourtant il ne lui adressa même pas un regard.
Les servantes commençaient à servir le repas et à la grande surprise de Duo lorsque qu'une servante pris le pichet de vin, Heero l'arrêta. Il se proposa de lui-même de lui remplir sa coupe. Malgré sa stupeur, il hocha la tête et acquiesça.
Le dîner se déroulait dans un silence de mort et Duo s'en fatigua presque. Heero ne cherchait pas à entretenir la conversation.
Il se contenta alors de lever la tête de son assiette et il croisa le regard de Wufei. Le conseiller du roi, malgré ce que l'on pouvait imaginer sur un garçon de ce rang, n'avait que dix sept ans et il avait grandit aux côtés de Heero.
Duo mourait d'ailleurs d'envie de lui demander comment était son époux quand il n'était encore qu'un tout jeune garçon. Il sourit intérieurement en imaginant Heero en culotte courte affrontant déjà son père du haut de ses dix ans. Il devait déjà avoir un sacré caractère de cochon. Là, il ne put se retenir et éclata d'un rire franc. Puis une fois le fou rire passé, il s'aperçut que Heero et Wufei le considéraient étrangement. Ils avaient tous deux cesser de manger et posaient sur lui un regard presque réprobateur, notamment son époux.
Qu'y a-t-il de si drôle ? Demanda Heero.
Duo tenta de cacher son embarra puisque ce rire il ne l'avait pas voulut.
Excusez-moi, je ne voulais pas. Je suis vraiment confus.
Et bien la prochaine fois tachez de ne plus nous déranger.
En quoi est-ce que je vous dérange puisque c'est la première fois que vous daignez prendre un repas avec moi ? De plus, le rire est naturel et si par un grand hasard j'ai au moins pu égailler ce dîner aussi monotone qu'un hiver glacial j'en suis ravi !
Mais, dans ce cas pouvons-nous connaître la raison de cette hilarité soudaine ? Fit Wufei une étrange lueur dans son regard ébène.
Les joues de Duo s'empourprèrent.
Euh…et bien, je…
Ne soyez pas si timide mon Seigneur. Insista-t-il.
De toute façon, cela n'était pas terrible de lui avouer qu'il songeait en fait à son époux en culotte courte. Comment pourrait-il d'ailleurs songer à lui autrement ?
En fait, je pensais à mon époux.
Heero qui avait repris son repas faillit étouffer et toussa avant de pouvoir reprendre sa respiration.
Que vous arrive-t-il mon roi ? S'enquit le conseiller.
Ri…rien, Wufei. J'ai seulement avalé de travers c'est tout.
Mon roi, continua Wufei un petit sourire aux lèvres, il ne faut pas vous mettre dans pareille état. C'est tout à fait normal que notre Seigneur pense à vous.
Wufei, fit Raynor le rouge aux joues, je vous ai dit que ce n'était pas à cause de cela.
Bien mon roi.
Soudain, ils entendirent du bruit. Une servante venait de faire tomber un plat en argent. Heero inquiet commençait à se lever mais Duo posa une main sur la sienne et lui dit qu'il allait s'en charger. Sans en comprendre la raison il le laissa faire et resta assis à table. Il se contenta alors d'observer Duo dans ses fonctions de maître de maison. C'était la première fois qu'il le considérait ainsi, non pas comme un « compagnon » ou son époux mais comme l'homme qui dirigeait ses servantes.
Alors qu'une servante lui servait de nouveau du vin, Heero eut l'impression d'être bien, détendu et agréablement rassasié. Il regarda son époux qui demandait aux servantes de débarrasser la table et involontairement, un soupir de tristesse, mais avec une pointe presque indescriptible de désir lui échappa. Tournant la tête il remarqua que Wufei le considérait à son tour. Il s'en voulu d'être ainsi découvert. Pour se donner une contenance il avala une grande gorgée de vin. La voix de son conseiller interrompit le cours de ses réflexions.
Notre Seigneur est un jeune homme remarquable.
Qu'est-ce qui vous fait dire cela Wufei?
Il me semble qu'il a fait l'effort de ne pas vous harceler de questions mon roi. Surtout que c'est la première fois qu'il vous rencontre en une année.
C'est vrai que Wufei n'était pas au courant de leur escapade l'autre nuit. Et mieux valait-il qu'il ne le sache pas. Il lui avait toujours interdit de sortir comme un voleur le soir, ce n'était pas prudent selon lui. Dans un sens il avait raison mais Heero s'ennuyait tellement de ne pouvoir galoper seul et en paix qu'il n'avait pu trouver un autre moyen. Cependant…
Non ce n'est pas la première fois que nous nous rencontrons. Ce matin il était en train de traire une vache.
Ah oui ?
Ça n'a pas l'air de vous étonner grandement mon cher.
Non en effet. Cela me rappelle plutôt votre mère. Vous ne le savez pas mais, bien avant votre naissance elle aussi adorait traire les vaches. Et votre père trouvait cela amusant. C'est pour cela qu'il ne lui a jamais reprocher son acte.
Mais pourquoi ne l'ai-je jamais vu, le faire dans ce cas ?
Simplement parce qu'elle a préféré s'occuper de votre éducation mon roi et moi je n'étais encore qu'une simple garçon d'écurie, ajouta-t-il en souriant.
Sans doute, mais mon époux est bien différent. Répondez-moi franchement Wufei. Pourquoi l'avoir choisi lui comme « compagnon » ? Et pas un autre jeune homme, plus calme, plus doux. Duo est aussi terrible qu'un taureau enragé.
Ha ! Ha ! Mon roi, pardonnez-moi ma franchise mais il vous ressemble. Et puis de tous les prétendants à prendre, il semblait être le meilleur parti pour vous. Saviez-vous qu'il n'a pas hésité à se sacrifier pour sauver la vie de son père.
Justement, il n'a eu aucune hésitation et pourquoi ? Pour accéder au trône.
Non, Votre Altesse.
Comment pouvez-vous le savoir ?
Et bien parce que j'étais là lorsqu'il a fait ses adieux à sa famille. Son cœur était déchiré de douleur et il pleurait abondamment. Il ne jouait en aucun cas la comédie. Au contraire, je pense qu'il se satisfaisait plus de sa vie de paysan que de celle qu'il a aujourd'hui. Notre Seigneur est bien plus fort et courageux qu'il n'en paraît, c'est pour cela que même si j'ai eu des remords de l'enlever ainsi de sa famille, il y a une chose au moins dont je suis certain c'est que Sir Duo est un jeune homme formidable. Et je crois, Votre Altesse que vous aussi vous vous en rendrez compte.
À ces mots, Heero ne su quoi répondre. Cependant…
Il y a un revers à la médaille. Il est obstiné et susceptible. Il s'oppose systématiquement à mes moindres volontés et n'en fait qu'à sa tête. Je suis le roi ici, et tout est de ma responsabilité. Objecta Heero le poing fermé.
Wufei se pris à rire et Heero ne s'en renfrogna que plus.
Tout comme il pense que tout est de la sienne ? N'oubliez pas que c'est le « compagnon » et par conséquent il peut lui aussi prendre des décisions. D'ailleurs il se contente je crois de faire uniquement ce qui lui paraît être le mieux. Comme de vous suivre lors de votre escapade de l'autre nuit.
Heero resta bouche bée. Il était au courant mais comment ?
Votre Altesse, je suis encore jeune c'est vrai, mais pas stupide conclut Wufei avec un haussement d'épaules. Sur ce, excusez-moi mon roi mais il faut que je prépare encore votre anniversaire de demain.
Wufei se leva et quitta la pièce. Troublé par les propos de son conseiller, Heero posa les yeux sur le jeune homme. Il suivait chaque geste de Duo, quand il rejetait en arrière la masse de ses cheveux bruns, riait doucement avec une servante rose de plaisir. Il ne pouvait détacher ses yeux de son corps parfait, que chaque mouvement en tendant le riche velours verts de ses vêtements, mettait en valeur. Pouvait-il lui faire confiance ? Mais après tout, Wufei n'avait peut-être pas tort. Mais c'était un jeune homme ébloui comme plus d'un certainement par le charme du « compagnon ».
Duo, à l'autre extrémité de la salle, était occupé à conseiller une servante sur la façon de nettoyer le plateau d'une table. Il le vit secouer la tête, prendre lui-même le chiffon pour terminer le travail. Le corps penché en avant, il frottait le bois tandis que le tissu de ses habits moulait étroitement ses formes. Heero sentit ses reins s'embraser. Il s'agita sur son siège. Dieu !qu'il était beau ainsi ! Inutile de le nier ! N'importe quel homme aurait été de son avis.
Mais lui n'était pas n'importe qu'elle homme. Il était son mari. Mais il ne le connaissait pas aussi bien que Wufei par exemple, qui semblait le comprendre parfaitement. Il s'en voulut d'oser soupçonner aussi bassement son conseiller et ami et chassa de son esprit cette pensée.
Mais il vit Wufei s'approcher lentement de Duo et lui murmurer quelque chose à l'oreille. Il rit puis déposa furtivement un baiser sur la joue du jeune homme qui ne put s'empêcher de rougir.
En proie à une colère indescriptible, Heero se leva brusquement de son siège et sortit de la sale, manquant de renverser quelques serviteurs.
Comment avait-il put ne serais ce qu'une seule fois faire confiance à ce garçon, qui au fond n'était qu'un intrigant comme il l'avait toujours pensée. En plus il s'amusait à corrompre son conseiller. Ne sachant que faire il se dirigea vers sa chambre et fit appeler Lady Rélena.
Plusieurs fois au cours de cette soirée Duo avait senti posé sur lui le regard de Heero. Mais il n'avait pas compris pourquoi il était parti aussi abruptement de la salle. Il semblait contrarié. Pourquoi ? Il en éprouva une espèce de frustration confuse qui lui donna envie de crier.
Que voulait-il de lui ? Le désirait-il ?
Non, bien évidemment. Duo ne pouvait se retenir de trouver offensant que Heero sembla lui préférer Rélena. Il se demandait en quoi cette jeune fille était plus intéressante que lui. Etait-elle plus belle, plus douce, plus attentive ?
C'était là de la pure jalousie de sa part et il s'en voulut presque aussitôt. Il savait que Heero ne pourrait l'aimer un jour. Les circonstances de leur mariage y feraient toujours obstacle. Sa fierté et sa liberté ne lui permettraient jamais de lui pardonner complètement ce qui était arrivé.
Duo continua d'agiter ces pensées pénibles quand il arriva devant la chambre de Heero. Il n'y avait jamais vraiment fait attention depuis son arrivée au château. Il voulut entrer mais s'en dissuada, avant qu'une chose n'attise sa curiosité. Des rires provenaient de la chambre de son époux. Le sien et celui d'une femme. Troublé et furieux à la fois, il poussa la porte et resta cloué sur place. Heero et Rélena se tenaient enlacés dans le lit.
Il ne put bouger une seule parcelle de son corps même si son esprit lui commandait le contraire.
Heero en s'apercevant de la présence de son époux s'éloigna vivement de Rélena. Ses joues s'empourprèrent de honte et malgré ses convictions sur le personnage qu'était Duo il s'en voulut qu'il le découvrit ainsi blotti dans les bras d'une autre.
Duo quant à lui, claqua la porte et s'enfuit dans le couloir. Heero n'hésita pas. Poussé par une force incontrôlable il se leva s'habilla et ordonna à Rélena de s'en aller. D'abord elle refusa mais Heero l'attrapa par le bras, lui tendit ses vêtements et lui ordonna de nouveau de partir. Frustrée Rélena sorti de la chambre en proférant des injures.
Heero quant à lui, se dirigea vers la chambre de Duo. Presque arrivé devant, il entendît des cris provenir de la pièce. Inquiet il déboula comme un animal enragé dans la chambre. Il vit alors Duo dans les bras de Rélena. En le voyant entré elle sortit un poignard de sa ceinture et l'appliqua sur la gorge de Duo.
Heero sentit de la colère lui embraser les reins.
Rélena, tonna-t-il, lâche ce poignard !
Pourquoi ? J'en ai assez qu'il te prenne à moi. Depuis que tu l'as rencontré tu ne cesse de parler de lui à longueur de temps. Mais à présent c'est fini mon amour, mon Heero, il ne nous dérangera plus. Ce soir c'est la fin du règne du « compagnon » et tu pourras enfin me demander en mariage.
Tu es folle Rélena. Jamais nous ne nous épouserons. Tu m'entends ? Je n'ai jamais laissé paraître que je désirais me marier avec toi. C'est toi qui a pris toute cette histoire à cœur.
Menteur. Tu ne sais plus ce que tu dis ! Moi je t'aime Heero. Je sais que tu ne m'aimes pas et que tu couches avec moi uniquement pour oublier ce bâtard mais tu apprendras à m'aimer de gré ou de force. C'est lui qui t'a ensorcelé et je vais bientôt éliminer ce monstre.
Les yeux de Duo s'écarquillèrent de peur quant il sentit la lame acérée du poignard pressant sa gorge.
À la vue du danger Heero ne put se retenir et il bondit sur Rélena qui n'eut pas le temps de terminer son ouvrage. Il écarta Duo de l'étreinte de Rélena et appela la garde. Lorsqu'ils arrivèrent Heero tenait fermement la jeune femme. Elle pleurait et hurlait en disant que Heero n'était pas lui-même et que Duo était un démon.
Le Roi ordonna aux gardes de jeter Rélena hors du château avec des provisions et de quoi boire pendant une semaine. Ils s'exécutèrent. Une fois le calme revenu Heero prit le poignard à terre et le déposa sur la commode de son époux.
Il chercha Duo du regard et sentit une brise fraîche sur son visage. Il vit que les rideaux du balcon étaient tirés. C'est là qu'il vît Duo prostré à terre enveloppant ses jambes de ses bras fins. Il tourna vers lui un regard empli de tristesse et de fureur.
Heero s'agenouilla près de lui et lorsqu'il voulut le touché il s'écarta brusquement, puis il se leva avant de retourner à l'intérieur.
Que faites-vous ici, lança-t-il la voix emprunte de colère.
Je viens de vous sauver et vous me le demander encore ?
Bien sûr.
Comment osez-vous. J'aurais préféré qu'elle m'élimine ce soir même, comme ça au moins je ne garderais pas au fond moi la vision d'horreur que j'ai eue tout à l'heure.
Et que dire de votre attitude avec mon conseiller ?
Quoi ? Je ne comprends pas.
Si vous comprenez parfaitement. Je vous ai vu après l'heure du repas vous sembliez être très proche l'un de l'autre.
Quoi ? Un simple baiser vous a mis hors de vous ! Vous voulez vraiment connaître la raison pour laquelle je l'ai embrassé sur la joue ! Pour le remercier de me comprendre, ce que vous ne faites pas. Pour le remercier d'être attentif à mes besoins, ce que vous ne faites pas. Pour le remercier de m'avoir aidé à vous préparer une surprise pour vos dix-huit ans ! Et oui ! Cela vous étonne. Je voulais m'excuser et faire la paix avec vous. J'étais décidé à vous accepter tel que vous êtes et sans concession. Parce que vous ne l'avez probablement pas remarqué mais je vous aime ! Oui. Je ne sais pas pourquoi je me sens aussi attiré par vous ? Vous êtes tellement aveuglé par votre fierté et vos désirs que vous ne me remarquiez même pas.
Heero resta bouche bée ne sachant que dire. Duo l'aimait vraiment et Wufei avait raison. Il avait fait une terrible erreur en se réconfortant dans les bras d'une autre. Et il s'en voulait tellement qu'il voulut hurler et le prendre dans ses bras pour l'embrasser. Il voulait tellement effacer l'année qu'il avait gaspillée en l'évitant, il aurait tellement voulut effacer de sa mémoire les derniers instants, qu'ils avaient connus pour tout recommencer à zéro et le rendre heureux dès le début. Mais il savait que tout cela était impossible.
Lorsqu'il voulut ouvrir la bouche il leva la main pour l'en empêcher.
Allez-vous en Heero.
Duo, je…
Allez-vous-en !
Bien qu'il ne le voulût pas, il fit un énorme effort sur lui-même et sortit de la chambre.
Cette nuit là, ils eurent tous les deux du mal à dormir.
A SUIVRE ...
KKK : Je suis assez contente de moi sur ce coup là je crois que c'est le plus long chapitre
Rélena : Dis donc t'as vu un peu le rôle que tu me donnes ! J'suis une sale garce à moitié folle !
KKK : désolée mais dans l'histoire de base, t'es pas très gentille... et puis j'avais personne d'autre sous la main...
Rélena : Quand même ! Maintenant on va croire que je suis méchante éè
KKK : Mé non, c une fanfic ya pas de raison
Duo : Elle a pas tort quand même ! Moi le shinigami tu me fais passer pour une poule mouillée !
KKK : --« Ben toi, dans l'histoire de base t'es une nana donc... et pi j'avais pas envie de réécrire cette partie, trop long !
Duo : Fainéante --
KKK : Bah... Au moins t'en es pas mort ça aurait pu être pire
Duo : Et sadique en plus --
KKK : C'est tout moi ça
Duo : En plus j'aime po du tout mais alors po du tout ce chapitre !
KKK : Parce que tu trouves ton chiri dans les bras d'une autre
Duo , qui passe en mode grands-yeux-pleins-de-larmes : Viiiiiiiiiiiii
KKK : Oh ! Mon Dudi adoré Je te promet que la suite sera plus prometteuse
Duo : Vré ?
KKK : Vré
Duo : Ze t'aime
KKK : Moi zaussi
Heero : Ne ? J'ai dû mal entendre là !
KKK : Non t'as très bien entendu
Duo : Ouh j'adore quand mon chiri il est jaloux
KKK : Moi aussi
