Kikou tout le monde! Je suis désolée, mais alors, sincérement désolée de ne pas avoir mis ce chap en ligne plus tôt. Donc, pour me faire pardonner, je le mets et dès ce soir ou demain matin je mets le suivant (le dernier que j'ai déjà écris). Je voulais aussi vous faire une annonce, je vais prochainement rajouter une ou deux fics: Naruto et Harry Potter. Rien est sûr, mais si c'est le cas, je vous préviendrai.
Certaines scènes de ce chapitre pourraient vous rappeler l'anime, normal, elles en sont tirés. Elles ne sont donc pas à moi.
Je vous remercie pour vos reviews et espère rester à la hauteur de vos souhaits. Bisous à tous et bonne lecture.
PS: Vous croyiez tout de même pas que j'allais faire mourir Noa...?
Frère, sœur et sentiments dévoilés.
Deux mois après cet épisode mouvementé, les deux frères prenaient le train en direction du Quartier de l'Est. Ed était convoqué chez le colonel Mustang. Après deux heures de voyage, ils débarquaient sur le quai, sous une pluie torrentielle. Ils se rendirent directement au quartier général de l'armée. Devant le portail du bâtiment, Ed soupira.
-Qu'est-ce qu'il y a , demanda Al.
-Rien que de penser que je vais revoir ce Monsieur je-sais-tout me fout le moral à zéro... Alors Ed? Toujours sur les pistes de l'introuvable? Ed? Ed? Je te parles où es-tu? Pas de mal? Excuse-moi de t'avoir marcher dessus, quelle idée aussi de se cacher derrière mon taille-crayon! Faut pas enlever ton manteau rouge, sinon on te voit plus, T'ES TELLEMENT PETIT!
Le jeune homme soupira de nouveau et poussa la grille. Al se dirigea directement à la bibliothèque et Ed chez Mustang. Il frappa à la porte et la voix de Roy lui dit d'entrer. Il s'exécuta et resta pétrifié par la surprise. Assise sur le bureau de son supérieur, avec une façon de s'habiller qu'il ne lui connaissait pas, Noa le regardait avec un sourire amusé.
-Je ne t'attendais pas si tôt, Edward, dit Roy.
-Je ne savais pas que Ed était sous ton commandement, dit Noa.
L'alchimiste sembla sortir de son état second. Un sourire apparut sur ses lèvres.
-Que fais-tu dans un endroit pareil, demanda-t-il à l'adresse de Noa.
-Oui, ça va merci, moi aussi je suis ravie de te revoir, Ed, fit la jeune fille.
-Excuse-moi. C'est pas ce que j'voulais dire.
-T'inquiètes, j'te charrie. Je suis venue voir mon grand frère, répondit-elle avant d'éclater de rire en voyant la tête que faisait Ed, Mais non, mais non, ajouta-t-elle, Ce n'est pas ce que tu crois! Tu sais que je considère Al comme un petit frère. Avec Roy, c'est la même chose.
-Mais... Comment vous vous connaissez?
-On s'est rencontrés quand je n'étais pas encore gradé, répondit Roy, Je faisais souvent des voyages comme toi et un jour, je suis allé à Renta.
-Mais, vous n'avez rien fait pour ses problèmes!
-Des problèmes? Tu avais des problèmes?
Noa détourna la tête et dit :
-Non, aucun pourquoi?
-Tu te fous de moi, fit Ed, Elle a faillit se faire tuer par les villageois, colonel!
-Quoi! Pourquoi tu ne m'en as pas parlé?
-J'avais pas envie! Et puis, si Ed et Al n'avaient rien vu, je ne leur aurait rien dit non plus.
-Mais comment avez-vous fais pour ne rien voir, demanda Ed, C'était pourtant flagrant!
-Je me pose la même question! Noa?
-Hey, les mecs! Dois-je vous rappeler que je maîtrise certains envoûtements?
-Quoi! Tu as utilisé tes pouvoirs sur moi!
-Rien qu'un tout petit peu...
-NOA!
Ed était médusé. Jamais il n'avait vu le colonel dans un tel état d'esprit, ni Noa aussi gamine. Ils se disputaient comme s'ils étaient de véritables frères et sœurs. Mustang finit par reprendre son sérieux.
-Bien. Laisse-nous maintenant, s'il te plaît, Noa.
-Bien, mon lieutenant-colonel, répondit l'intéressée en descendant du bureau.
-Fous-toi encore de moi et je t'interdis de venir loger chez moi...
-C'est pas grave, j'irai chez Ed!
Elle adressa un clin d'œil au jeune homme, qui souria. Elle sortit et les laissa seuls. Ed s'avança et s'assit dans le canapé en face de Mustang, qui s'assit dans son fauteuil. Il prit le rapport sur l'escapade d'Edward à Liore, où les dégâts s'étaient avérés... plus qu'importants...
-Bravo Edward, on peut dire qu'on en a pour son argent avec toi!
-Ne commencez pas ce p'tit jeu là, OK! C'est vous qui m'avez demander d'aller à la cité de Liore! J'y suis pour rien si la pierre était fausse!
-D'accord, mais je ne t'ai jamais demandé de détrôner leur vénéré prophète...
Ed revit en mémoire l'imposteur qui se faisait passer pour le détenteur de la pierre philosophale et le messager de leur dieu, Léto. Il l'avait battu et il s'était suicidé.
-...N'empêche que grâce à moi, dit-il, une ville au bord de la révolte est de nouveau sous contrôle de l'état!...Hey! Ce serait pas ce que vous vouliez! Vous m'auriez pas mené en bateau!
Le ténébreux officier sourit, mais ne dit rien. Puis il lança soudain :
-Tu n'aurais pas entendu parler d'un propriétaire terrien de Xenoteam? Un certain Magoire. Il aurait disparu et sa demeure ne serait plus qu'une ruine.
Ed se souvint des deux frères qui s'étaient fais passer pour lui et Al et qui travaillaient sous la tutelle de Magoire, un gros propriétaire. Ils avaient mis au point une eau rouge qui, cristallisée, donnait une copie de la pierre philosophale. Mais l'eau rendait gravement malades les enfants de Xenoteam. Lui aussi, il lui avait donné une leçon et avait détruit son labo.
-...Xenoteam? Ça me dit quelque chose... C'est une ville, non? C'est où déjà?
-Je devrais peut-être te demander aussi un rapport sur l'eau rouge... Au fait, j'allais oublier : nous avons été sollicités par un détective d'Aquroya.
Cette fois, Ed revit la jeune femme voleuse de Aquroya : Clara, plus connue sous le nom de Psirène. Il l'avait faite arrêtée malgré la noblesse de ses actes. Elle ne cherchait qu'à protéger la ville du déclin en attirant les journalistes par ses vols. Le jeune homme aux yeux noirs poursuivit :
-Dis-moi juste un truc : Psirène, elle est canon sous son masque?
Ed rougit.
-C'est bon, message reçu, j'peux rien vous cacher, et alors? Vous n'avez rien à me reprocher.
Mustang se leva et se tourna vers la fenêtre.
-Ne vas pas trop loin, Edward. J'aimerai qu'au moins tu aies l'air de suivre les ordres.
-Comptez pas sur moi pour jouer les faux-culs, colonel! Vous savez bien que nous avons d'autres projets.
-Quoi? La pierre philosophale? Depuis le temps que tu cours après, tu n'as pas avancé d'un pouce.
Ed se leva.
-J'la trouverai, coûte que coûte, j'la trouverai.
Il se détourna pour sortir, mais il stoppa.
-Est-ce que le nom de Marcoh vous dit quelque chose? Il était à Xenoteam il y a cinq ans. Il a soigné un enfant d'une intoxication à l'eau rouge, ce qui était impossible alors, à l'aide d'une pierre.
L'officier ne répondit pas tout de suite.
-Non désolé. Maintenant, c'est à mon tour de te poser des questions.
-Des questions? Sur quoi, vous savez déjà tout sur tout...
-Sur Noa.
Ed abandonna son air railleur.
-Tu dis qu'elle avait des problèmes. Quel genre de problèmes?
-Les villageois la prenaient pour une sorcière et la haïssaient. Ils la battaient à mort à chaque fois qu'elle descendait au village.
-Et ils ont essayé de la tuer?
-Oui, mais Al et moi on est arrivés juste à temps pour la sauver. Elle était presque morte...
À l'évocation de ce souvenir, sa gorge se serra. Il remarqua que son supérieur avait le poing serré et qui tremblait légèrement.
-Et moi, je n'étais pas là...
-Ne vous inquiétez pas, ça va mieux maintenant. Les habitants de Renta l'ont enfin acceptée.
-Merci, Ed. J'aurai toujours une dette envers toi pour l'avoir sortie de ce pétrin.
Ed se passa la main derrière la tête, visiblement mal-à-l'aise.
-C'est rien, colonel. Moi aussi, je l'aime plutôt bien, Noa.
-Tu peux disposer.
Ed sortit et resta un instant sur le pas de la porte. Il n'en revenait pas. Noa était au QG, elle était très proche de Mustang et celui-ci venait de le remercier. C'était à peine croyable. Un sourire apparut bientôt sur ses lèvres et il se mit en marche. Il allait pouvoir à nouveau passer du temps avec Noa, peut-être même qu'il allait enfin lui dire ce qu'il ressentait pour elle. Il la trouvait changée. Rien que dans sa façon de s'habiller : tout à l'heure elle était vêtue d'un bermuda noir et d'une robe moulante assortie, qui descendait au genou et fendue jusqu'à la hanche. Elle s'était affirmée. Et il appréciait ces changements. Soudain, une voix mystérieuse susurra derrière lui :
-Le Full Metal Alchimiste est perdu dans ses pensées et il ne remarque même plus la présence de ses amis...
Ed se retourna et dit en souriant :
-Mais ceux-ci ne manquent pas de le lui rappeler.
Noa prit un air boudeur.
-C'est pas marrant, tu m'as reconnue tout de suite...
Puis ils se mirent à rire. Une fois qu'ils eurent repris leur sérieux, Noa vint se blottir contre lui. Il l'entoura de ses bras, surpris, mais pas mécontent.
-Tu m'as manqué..., murmura la jeune fille.
-Toi aussi...
Ils restèrent ainsi un long moment. Ed s'écarta et lui caressa la joue. Puis sa main glissa doucement vers sa nuque et il se pencha légèrement vers elle. Enfin le moment qu'il attendait tant. Toute pensée l'abandonna et dans un même souffle, leurs lèvres s'effleurèrent et s'unirent en un long et tendre baiser. Le jeune homme passa ses bras autour de la taille de Noa, qui se laissa aller contre le jeune homme. Il sentit son cœur battre contre lui. Des pas venant vers eux les firent brusquement se séparer. MaesHugues apparut à quelques mètres devant eux. Il leur adressa un grand sourire.
-Salut vous deux!
Puis il sembla soudain réaliser quelque chose.
-Vous vous connaissez?
-Oui, répondit Noa, Ed et son frère sont passés à Renta il y a deux mois.
-Et vous, commandant Hugues? Comment vous la connaissez?
-Elle est souvent passé à Central pour voir Roy. Et puis, on est de vieux potes, hein Noa,ajouta-t-il en lui frottant la tête.
-Ouais, malheureusement, dit-elle en se dégageant.
Elle lui souria et dit:
-Alors comment va ta fille?
-Super bien! Elle est trop mignonne, tiens regarde, j'ai une photo.
-Waaah! Elle est de plus en plus jolie! Elle te ressemble trop!
-Tu trouves? Tu sais qu'elle est née le même jour que Ed?
-Vraiment?
Elle sourit à Ed et tendit la photo à Hugues.
-Je voudrais bien m'attarder plus longtemps, dit celui-ci, mais mon cher ami Roy veut me voir. À plus!
-Salut!
Une fois qu'il se fut éloigné, Noa prit la main de Ed et l'entraîna dans un petit corridor sombre.
-On sera plus tranquilles ici, chuchota-t-elle en s'arrêtant.
Elle se retourna et embrassa de nouveau Ed, qui lui rendit son baiser en l'enlaçant tendrement.
Ce fut main dans la main qu'ils se rendirent à la bibliothèque pour aller chercher Al. Une fois qu'ils l'eurent repérer dans les rayons, Noa se glissa silencieusement derrière lui et murmura :
-Salut, p'tit frère...
Al sursauta et laissa tomber le livre qu'il avait dans les mains. Il se retourna.
-Noa! Waa! J'suis vraiment content de te revoir!
-Moi aussi, gros malin, qu'est-ce que tu crois!
Al se redressa et Noa fronça les sourcils. Elle leva la tête vers lui et dit d'un air amusé :
-Je préfère quand tu es assis par terre...
-Bah, c'est pas trop grave, y a Ed pour rattraper...
-Quoi! Qu'est-ce que t'as dit!
-Chut, Ed! On est dans une bibliothèque.
-Je m'en fous! Te fous pas de ma gueule comme ça! Ça se fait pas! JE SUIS PAS PETIT!
Noa et Al éclatèrent de rire. Hugues apparut alors, les sourcils froncés et chuchota:
-Chut! Taisez-vous les enfants, on est dans une bibliothèque!
Ed se tourna vers lui avec un regard tueur. Hugues recula d'un pas, les mains tendues devant lui.
-C'est bon faut pas s'énerver comme ça. Sérieux, les gars, je vais devoir vous priver de la compagnie de cette charmante jeune fille. Son officier d'ami a besoin d'elle.
-Quoi, fit Noa, De moi!
-Il t'expliquera quand tu l'auras rejoins.
-Mais...
Hugues la prit par le bras et la tira vers l'extérieur.
-À plus, les minus, lança Hugues.
-JE SUIS PAS PETIT!
Al retint son frère pour que celui-ci ne se jette pas sur le commandant.
