Chapitre 4 : Poudlard

Julianne Miller avait grandit et était maintenant âgée de onze ans. De sa mère, elle n'avait que des photos pour se souvenir. Tristement, elle sortit de sa chambre, lorsque son père l'appela.

- Oui papa ? dit-elle d'une petite voix.

- Tu as reçu une lettre, lui dit Nicolas Miller, un peu étonné.

Il lui donna la lettre provenant d'une école de sorcellerie nommée Poudlard. Dans son esprit, des questions trouvaient réponse. La sorcellerie... c'est pour cela que Gwendoline avait ces visions... et que Julianne en avait aussi. Sa femme et sa fille étaient des sorcières... c'était la raison pour laquelle elles étaient aussi spéciales. Il regarda tendrement l'enfant qu'il avait appris à aimer et à considérer comme sa fille, ouvrir sa lettre. Elle le regarda, un immense sourire sur les lèvres.

- Une école de sorcellerie ? Je suis une sorcière ? Je le savais... dit elle, d'une voix enjouée. Je peux y aller, papa ? Dis, je peux y aller ? dit elle frénétiquement
- Mais bien entendu, ma chérie ... lui dit Nicolas, trop heureux de lui faire plaisir.

Julianne se jeta dans les bras de son père, l'embrassant puis se précipita dans sa chambre, pour préparer ses bagages. Son départ n'était prévu que pour dans deux semaines, mais elle était fébrile de partir. Elle sortit son sac de son placard, le sac ayant appartenu à sa mère. Elle l'ouvrit et remarqua une photo dans un compartiment. Fronçant les sourcils, elle l'a prit et vit un jeune homme à l'allure hautaine et froide, mais qui souriait légèrement à l'objectif. Elle regarda l'homme sur la photo... il bougeait ! Faisant de grands yeux, elle s'assied sur son lit, regardant la photo.

- Ho ... il bouge ! Le monsieur bouge ! C'est trop super ! Je me demande qui c'est ... il est mignon ... murmure t-elle.

Elle remit la photo dans le sac et termina ses bagages.

Deux semaines plus tard, la voilà à Poudlard, devant la porte de la Grande Salle, en compagnie de plusieurs élèves de son âge. Nerveusement, elle entra dans la salle, lorsque le professeur, une femme du nom de McGonagall leur ouvrit la porte. Elle s'avança vers la table des professeurs, regardant partout autour d'elle. Elle regarda les professeurs ... elle y vit un vieux monsieur qui semblait gentil, un homme immense, une femme avec de grosses lunettes, un petit homme, un homme tout de noir vêtu, qui semblait être ulcéré et qui lui rappelait vaguement quelqu'un. Elle fut sortie de son observation, par le professeur McGonagall.

- Lorsque je déposerai le Choixpeau sur votre tête, il vous répartira dans votre maison. Cette maison sera comme votre deuxième famille... il vous faudra travailler en équipe, afin de faire gagner des points aux vôtres... et faire attention pour ne pas en perdre !

Elle regarda les autres se faire répartir dont deux jumeaux Fred et George Weasley qui semblaient très énervé.

- Julianne Miller ... appelle le professeur McGonagall.

Elle s'avança vers le tabouret et s'y assied. Julianne sentit le Choixpeau sur sa tête et attendit anxieusement le verdict.

Hum ... bizarre ... dit le Choixpeau d'une voix caverneuse. As tu été adoptée ? Non... tu dis que non... hum... pourtant. Je vois de la ruse, de la froideur et de l'arrogance en toi. Beaucoup de volonté de faire ses preuves et de réussir quelque en soit les moyens. Ce côté est fort en toi, mais ... mais ... je vois qu'il est manifeste que ce côté de toi est amoindrit, comme si ton éducation t'avait modelée plus que tes gênes. Je vois du courage, de la compassion, de la détermination, de la tendresse, un sens de l'écoute hors pair ... et un don de voyance exceptionnel. Hum .. que vais-je écouter ? Tes gênes ou ton éducation ? Hum ... qu'est ce qu'il y a de plus fort en toi ? GRYFFONDOR !

Julianne avait écouté la litanie du Choixpeau attentivement. Elle trouvait son discours étrange. Que voulait-il dire par "adoptée" et par "tes gênes ou ton éducation". Elle fronça les sourcils, mais fut sortie de ses pensées, par le cri du Choixpeau qui la répartissait chez les Gryffondors. Elle se leva lentement et alla s'asseoir à sa table. Elle savait, grâce à d'autres lettres reçues par le professeur Dumbledore, que sa mère était à Serpentard. Elle crut donc, que c'était ce que le Choixpeau voulait dire par "tes gênes" et ne se posa pas plus de questions. Ne remarquant pas le regard légèrement ahurit de l'homme vêtu de noir, elle débuta son repas.